A la découverte des Saints Bretons.

Sujets "Out of Eriba" : hobbies, détente, humour, divers ...
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Je vais tenter de mettre le saint breton du jour, et de faire découvrir dans ce topic l’histoire des Saints Bretons.
Les saints bretons désignent des personnalités bretonnes vénérées pour le caractère exemplaire de leur vie d’un point de vue chrétien. Peu d’entre elles ont été reconnues saintes par la procédure de canonisation de l’Église catholique (mise en place plusieurs siècles après leur mort), mais ont été désignées par le peuple, leur existence même n’étant pas toujours historiquement attestée. La plupart des vitae de saints bretons qui nous sont parvenues datent en effet des IXe et Xe siècles ou ont été réécrites dans le contexte de la réforme grégorienne qui induit parfois les clercs à remodeler les documents hagiographiques, issus de traditions orales transmises aussi bien dans le vieux fond populaire que dans le milieu savant, dans leur intérêt (légitimation de la figure épiscopale, du bien-fondé d’une réforme d’une communauté monastique). Le développement du culte de ces saints se développe au Moyen Âge tardif lorsque plusieurs familles de l’aristocratie bretonne s’approprient les légendes hagiographiques en justifiant par des arguments généalogiques, de la protection particulière d’un saint ou de son adoption comme ancêtre de substitution dans leurs lignages.

Les historiens actuels éprouvent encore beaucoup de difficultés pour distinguer entre imaginaire et réalité. L’historicité des épisodes de la vie de ces saints reste ainsi souvent douteuse car ces épisodes se retrouvent dans l’hagiographie tels qu’ils apparaissent dans les coutumes ou dans le folklore. La structure même du récit des vitae se rencontre dans d’autres Vies de saints dont les auteurs reprennent généralement des « conventions littéraires d’un modèle biblique qui façonnait leurs modes de pensée et d’expression ».

Le 1er Avril c’est la Saint Konwal

Image

Saint Conval fait partie des saints bretons légendaires non reconnus officiellement par l’église catholique romaine. Il aurait vécu à Penvénan et à Plougrescant.

Saint Conval s’établit d’abord dans le bois du Gars, entre Hanvec et L’Hôpital-Camfrout. Désirant y construire son oratoire, il coupa des pieds de chêne que le seigneur du lieu gardait. Celui-ci, furieux, le chassa. En quittant les lieux, le saint annonça que, désormais, on ne trouverait plus dans le bois du Gars de quoi façonner un timon de charrette. Cette malédiction s’est réalisée : on n’y trouve plus que taillis et fourrés. Saint Conval se réfugia alors dans la forêt du Cranou, où le seigneur local, plus complaisant, l’autorisa à utiliser tous les arbres à sa guise. En récompense, le saint déclara que, dans la forêt du Cranou, jamais le bois ne manquerait. Ce qui, jusqu’à présent, s’est vérifié.


JP :happy1:

Nota : articles journaliers en provenance de :
Breizh-info.com, 2023
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello: :hello:

Le 2 Avril c’est la Saint Aoperzh (Aubert en français)
St Aubert.jpg
St Aubert.jpg (56.32 Kio) Vu 4362 fois
Évêque d’Avranches au 7e siècle, constructeur du premier oratoire de l’abbaye du Mont-Saint-Michel sur le mont Tombe.

Le Mont-Saint-Michel

En l’an 709, un évêque d’Avranches, Saint AUBERT, poussé par une inspiration de Dieu, décide de construire une chapelle et d’établir des prêtres pour prier l’Archange Saint MICHEL sur un rocher désert appelé : le mont “Tombe”.

Près de trois cents ans plus tard, en 966, des moines Bénédictins s’y installent. Ils réaménagent les logis existants pour en faire un monastère qui sera, très vite, trop petit. Aux environs de l’an 1020, la communauté décide de modifier de fond en comble ce qui existe et de construire une immense église sur le sommet du rocher, destinée à accueillir les nombreux pèlerins. Les bâtiments conventuels s’étageant tout autour. Au XIIIème siècle, de nouvelles constructions s’édifient au Nord, six salles magnifiques qui seront immédiatement dénommées : LA MERVEILLE. On est alors à l’apogée des pèlerinages qui font du Mont l’un des lieux les plus célèbres de toute la chrétienté.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 3 Avril c’est la Saint Inuzed
St Izunet.jpg
St Izunet.jpg (49.73 Kio) Vu 4333 fois
Proche de saint Gwenolé au VIe siècle, il est honoré sur les bords de l’Aulne et à Pluzunet, où une chapelle porte son nom : Saint Izunet.

Le prieuré Saint Idunet

La statue encastrée dans le mur du parking du presbytère est le seul témoignage que l’on trouve à Châteaulin du prieuré, qui dépendait de l’abbaye de Landévennec.
Image
Elle représente un lion vu de profil et tenant entre les deux pattes avant un blason aux armes martelées. Une pierre est collée à cette statue et porte l’inscription suivante : M. LOLASULIEN PRIEUR : CHAULIN 1589. Cette statue se trouvait au sommet du pignon est de l’ancienne maison priorale.

Les origines du prieuré

Vers 485, saint Guénolé édifie son monastère, à l’embouchure de l’Aulne. Vers 500, alors qu’il remonte les rives du fleuve nommé Hamn jusqu’à la montagne appelée Nin, il rencontre un saint homme du nom de Idunet. Ce dernier lui fit don des terres qu’il avait reçu du roi Gradlon, à savoir « la trève de Dinan, la trève de Cuhin, Caer, Choc, Lan-lunctat, la moitié de Gumenech ». On ne sait rien d’autre sur Idunet, que l’église locale honore comme saint et représente couramment en diacre… Il était invoqué autrefois pour l’abondance de pommes, on lui donnait en offrandes des barriques de cidre. Il avait sa fontaine, dans laquelle on puisait l’eau pour arroser les pommiers qui ne fructifiaient pas…

La date de la fondation du prieur n’est pas connue, elle se situerait au 12ème siècle, dans un cadre de reconquête religieuse. Le rôle joué par les moines à cette époque sur la commune et ses environs demeure inconnu. Finalement, au 15ème siècle, les moines abandonnent les fonctions curiales au clergé séculier mais conservent les biens et les revenus attachés au prieuré.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
lamenuis
Messages : 296
Enregistré le : lun. 7 oct. 2019 21:25
Modèle de caravane : Triton 430 de 1992
prénom : Yann
Localisation : Finistère
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par lamenuis »

Je ne sais pas si je retiendrais tout mais je trouve l'idée bonne et les origines de tout ses saints très intéressantes :super: :image002:
lamenuis
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello: :merci: :fleur1:

Le 4 Avril c’est la Saint Gonery (Différentes orthographes)

Image

Saint Gonerry est un saint breton du VIe siècle, natif d’Irlande, non reconnu officiellement par l’Église catholique car « sanctifié » spontanément par les fidèles avant la mise en place de la procédure de canonisation (1180). Il est invoqué pour soulager fièvres et angoisses, mais aussi par les marins au long cours.

D’après Frère Albert le Grand en 1637, repris par Dom Lobineau en 1725, la vie de Saint Gennery se serait déroulée comme suit.

Au vie siècle, natif d’Irlande et de « naissance distinguée », il débarque en Bretagne non loin de Vannes, probablement avec sa mère, Sainte Eliboubane. Il installe son oratoire à Rohan, dans la forêt mythique de Brocéliande où il célèbre la messe quotidiennement. Un jour, perdu dans ses oraisons, il ne remarque pas le propriétaire des lieux, Alvandus, seigneur de Noyal, venu le saluer. Vexé, ce dernier interroge son sénéchal : « qui est celuy qui, sans non congé, demeure sur mes terres ? » Le sénéchal lui répond « c’estoit un bon prêtre estranger qui avoit tout quitté pour l’Amour de Dieu ». Non satisfait de la réponse, Alvandus ordonne à ses valets et palefreniers de lui amener l’homme. La canaille bat le prêtre tandis que le seigneur regagne son château. Le sénéchal intervient pour arrêter la bastonnade, mais Gonnery reste inerte sur le sol. Le sénéchal le relève tandis que celui-ci réclame déjà à Dieu leur pardon. Dieu ne l’entend pas ainsi et rend les serviteurs sourds et aveugles. Informé de l’événement et terrorisé, Alvandus accourt se jeter à ses pieds. Gonnery pardonne et rend l’ouïe et la vue à ses agresseurs. Alvandus lui propose des richesses mais celui-ci lui fait comprendre qu’il préfère la richesse de Dieu. Le seigneur des lieux se fait catéchiser et vient écouter la messe chaque jour. Ces miracles attirent bon nombre de paysans et pêcheurs, et même des gens des villes qui se font évangéliser.

On lui demande de célébrer un mariage. Pour cela, il aménage des rochers en chapelle (peut-être un dolmen). Durant la cérémonie, l’esprit du mal fend un rocher en deux afin d’écraser tous les participants, mais d’un geste de Gonnery, celui-ci reste en l’air. Sa trop grande popularité finit par l’ennuyer et, fatigué, il part pour le Tréguan, dans la paroisse de Plougrescant où il fait construire la chapelle dans laquelle il sera enterré.

Maltraité par le seigneur de Noyal, Gonnery répond par la bienveillance et convertit le maître et ses domestiques.Église paroissiale Saint-Gonnery (XVIIe siècle.


A noter que dans la commune de St Gonnery 56, l'église conserve le transept nord de l'ancien édifice. (XVIIe siècle, restaurée au XIXe siècle). Elle est dédiée à saint Gonnery qui a vécu au VIe siècle et a choisi la vie d'ermite en se retirant dans la forêt de Branguily.

Il reprend ensuite sa vie de solitude et de travail manuel en élevant des moutons à Porz Bugale. Il s’installe quelques années dans un bois de Plougras (Koad Goneri et Feunteun Sant Goneri) avant de repartir à nouveau pour les environs de Lanvellec.

Il n’y a pas si longtemps, le jour du grand pardon, les pèlerins emportaient les reliques de Saint Gonéri jusqu’à l’Île de Loaven où Sainte Eliboubane, sa mère, est inhumée.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
M17
Messages : 2628
Enregistré le : mer. 2 janv. 2008 18:35

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par M17 »

Il va tous nous les faire le pépère breton :mdr1:
Les cons çà ose tout, c'est mème à çà qu'on les reconnaît
Audiard
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

T'es pas rendu, il y en a des centaines je crois bien, y'a du stock !!!

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Feeling
Messages : 2059
Enregistré le : jeu. 14 juin 2018 22:11
Modèle de caravane : Feeling 380
prénom : Thierry
Localisation : 77 - 56
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par Feeling »

C'est à quelle date la Saint Glinglin ? :mrgreen:
Feeling 380 (2012) + Citroen Grand C4 Picasso

Image
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Très bonne question :super:

Un débiteur fort astucieux joua sur la naïveté de son créancier et s’engagea à lui rembourser sa dette le jour de la Saint-Glinglin. Le créancier consentit à cette condition mais ne voyant rien arriver, il se rendit compte bien tardivement que cette fête n’existait pas. Se sentant lésé, le créancier se tourna vers la Justice.

Cette dernière fit l’analyse suivante :

« Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;

Attendu en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint-Glinglin ;

Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre. »

Légende urbaine ou vérité ? Le jugement reste introuvable mais ce dernier aurait été rendu en 1975 par le Tribunal de Clermont-Ferrand. Toutefois ce qui reste important dans cette histoire est le raisonnement sous-jacent. La Toussaint étant une fête pour célébrer l’ensemble des saints, y compris ceux ne figurant pas dans le calendrier, toute date farfelue à un saint se doit d’être exécutée au 1er novembre.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
M17
Messages : 2628
Enregistré le : mer. 2 janv. 2008 18:35

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par M17 »

Trop fort ce JP :frime1:
Les cons çà ose tout, c'est mème à çà qu'on les reconnaît
Audiard
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 5 Avril c’est la Saint Visant

Vincent Ferrier, prêtre dominicain (en valencien Sant Vicent Ferrer) espagnol né en 1350 près de Valence (Espagne), célèbre pour ses prédications publiques. Il est actuellement le saint patron de la Communauté valencienne.
Image

Son charisme et son influence populaire sont tels qu’il devient un personnage-clé dans les troubles politico-religieux liés au Grand Schisme d’Occident. Proche de Pedro de Luna, alors cardinal et futur Benoît XIII, Vincent Ferrier se rallie tout d’abord à la papauté d’Avignon, rejetant la légitimité d’Urbain VI dans son traité De moderno ecclesiae schismate. Il devient par la suite confesseur de Benoît XIII, désormais antipape et figure emblématique de la résistance à Rome. Mais, dans un souci d’union de l’Église, il finit par se résigner à abandonner la cause de Benoît pour reconnaître le pape romain. Son acte de renonciation officiel intervient en 1416, à l’époque où le Concile de Constance s’emploie à mettre fin au Schisme.

Infatigable prêcheur et évangélisateur de l’Europe pendant vingt ans, de 1399 à sa mort, il parcourt l’Espagne, l’Italie, la Suisse, et va même jusqu’en Écosse. Il est souvent accompagné d’une quantité impressionnante de disciples, au point qu’il doit essentiellement prêcher dans de grands espaces extérieurs pour pouvoir être entendu de la foule. On lui prête le don des langues, au vu de sa capacité à communiquer avec tant de peuples différents.

En dehors des questions papales, son rôle politique est particulièrement important en Espagne, où il aide Ferdinand de Castille à accéder à la couronne d’Aragon dans un contexte de succession difficile (cf. Compromis de Caspe). Il y est aussi connu pour avoir dirigé les massacres qui ont amené l’appropriation d’une synagogue de Tolède puis sa transformation en l’église Santa Maria la Blanca[1]

La France n’est pas oubliée dans ses missions, il en parcourt tout le Sud avant d’être appelé en Bretagne en 1418 par Jean V, duc de Bretagne. Il sillonne pratiquement toute la Bretagne de ville en ville pendant près de deux ans et revient à Vannes, épuisé, où il meurt en 1419.


JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 6 Avril c’est la Saint Brec’han

Fils de Conan Meriadec, roi de Galles, père de 24 saints, éponyme de la montagne Brecon Beacons

Brec'han traverse la Manche avec son clan. Les attaques incessantes des Angles, des Saxons et surtout des Scots d'Irlande l'obligent à quitter son vaste territoire de Bréhannie au sud de la Grande-Bretagne actuelle. Après de nombreuses défaites, il préfère aller s'établir ailleurs, dans un pays plus serein.

De l'autre côté du bras de mer, se trouve un peuple qu'il connaît bien. Depuis plusieurs générations, ils commercent ensemble. Leurs coutumes et leur culture sont assez semblables. De plus, leur langue est très proche de l'autre. Brec'han est sûr que c'est chez eux qu'il trouvera asile.

La traversée effectuée sans problème, les familles débarquent sur le sol Armoricain. Mais la déception est grande car les territoires proches des côtes sont déjà occupés par de nouveaux arrivants. En ces temps conflictuels, beaucoup de clans de Cornouaille britannique et du Pays de Galles, chassés également de chez eux, ont eu la même idée.

Brec'han et les siens devront donc se diriger vers l'intérieur des terres, en espérant trouver un site assez grand pour pouvoir s'y installer.

Après quelques jours de marche, c'est au pied du Menez qu'ils s'arrêteront. L'endroit n'est pas très vaste mais libre et intéressant.

C'est alors que Brec'han décide, par manque de place, de scinder son clan en deux. Une partie s'installera en ces lieux qui prendront son nom. Ce deviendra Bréhand/Moncontour.

L'autre partie continuera sa route en quête d'un autre territoire. Elle finira par fonder : Bréhan/Loudéac.



JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 8 Avril c’est la Saint Gouron

Identique au breton gouron, “héros”

De son nom gallois Gwron, il serait, d’après la tradition, le nom de l’un des plus vieux bardes. Ce pourrait être l’ermite mentionné dans la Vie d’un autre saint comme gagnant son pain quotidien en travaillant de ses mains. Son ermitage était à Bodmin en Cornouailles britannique. Est-ce lui qui, en Bretagne, a par exemple laissé son nom à Langouron en Caulnes (22) et en Ploudaniel (29) ?


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 9 Avril c’est la Saint Meldroc

Ce nom moderne procède vraisemblablement de Meldeoc, figurant dans la liste des évêques de l’ancien évêché de Vannes. Il a été rapproché de celui d’un saint irlandais, Melteoc.

JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 10 Avril c’est la Saint Adeodat.

Image

Fils d’ un sous-diacre romain Etienne, Adéodat ( en latin Deus dedit = Dieu donne ) fut élevé au monastère Saint-Erasme à Rome.

Il succéda en 615 à Boniface IV. La plupart des hautes charges ecclésiastiques, comme l’ avait voulu saint Grégoire le Grand, étaient aux mains des moines. Saint Adéodat redonna aux prêtres séculiers des responsabilités plus importantes, leur demandant de prier plus.

A l’ époque la péninsule italienne était gouvernée d’ une part par les Lombards, et d’ autre part par l’ Empereur Romain d’ Orient qui était représenté par un exarque à Ravenne. Héraclius était au pouvoir. Rome dépendait de son gouvernement.

En 616 la peste réapparut à Rome et en 618 la lèpre… Adéodat dut secourir la population romaine, mais il s’ éteignit en 618. Son successeur ne devint pape qu’ au bout de treize mois.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 11 Avril c’est la Sainte Keridwen


Image

Ceridwen, ou Kerridwen (de nombreuses graphies sont possibles), principalement connue en tant que magicienne, était en fait une déesse galloise de la mort et de la fertilité.

Femme de Tegid Foel, elle donne naissance à deux enfants complètement opposés : Afagddu qui passait pour l’homme le plus laid de la terre, et une superbe fille, Creirwy. Ne parvenant pas à tolérer le handicap de son fils Afagddu, Ceridwen fit bouillir dans un chaudron une potion de connaissance pendant un an et un jour afin de lui permettre de devenir sage et respecté. Elle confia la tâche de veiller sur le chaudron à Morda et Gwion Bach, mais une goutte tomba sur le doigt de ce dernier, il le lécha et il reçut ainsi le don à la place de Afagddu. Furieuse, Ceridwen poursuivit Gwion Bach qui se transforma maintes fois pour lui échapper. Il finit par se changer en grain de blé et Ceridwen en profita pour le manger. Quelque temps plus tard, elle donna le jour au célèbre poète et druide Taliesin (qui est en fait la réincarnation de Gwion Bach).

Ceridwen eut un autre fils, du nom de Morfran, qui était si laid que personne ne voulut le combattre lors de la bataille de Camlann car ils le prirent tous pour un démon tant sa laideur était grande.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 12 Avril c’est la Sainte Ida

Image

La bienheureuse Ide ou Ida de Boulogne (ou Ide de Lorraine), née vers 1040 en Ardennes et morte le 13 avril 1113, a été comtesse de Boulogne par son mariage avec Eustache II. Elle descend de Charlemagne par son père Godefroy II le Barbu, duc de Basse-Lotharingie, et sa première épouse Doda. Elle est également la nièce du pape Étienne IX. Sa piété et son humilité la firent béatifier.

Éduquée à l’abbaye de Munsterbilzen, elle épouse à 17 ans, vers 1056, Eustache II (v. 1020 † 1085), comte de Boulogne. De ce couple adonné aux bonnes œuvres sont nés trois enfants auxquels Eustache et Ide donnent une éducation chrétienne solide :

Eustache III (v. 1058 † apr. 1125), comte de Boulogne ;
Godefroy (v. 1061 † 1100), duc de Basse-Lotharingie, puis avoué du Saint-Sépulcre ;
Baudouin Ier (v. 1065 † 1118), comte d’Édesse puis roi de Jérusalem.

D’une grande piété, elle se place sous la direction spirituelle de saint Anselme, abbé bénédictin de Notre-Dame du Bec. Quelques lettres de leur correspondance sont parvenues jusqu’à nous. Priant fréquemment pour le succès de la croisade de son fils Godefroid, elle en recevait des reliques de Terre sainte qu’elle distribuait aux différents monastères sous sa protection.

La mort du comte Eustache, en 1087, lui laisse de grands domaines et propriétés à gérer. Elle utilise cette fortune pour venir en aide aux pauvres et construire ou restaurer monastères et églises, particulièrement celui où elle étudia, à Munsterbilzen, Notre-Dame de Boulogne et l’abbaye Saint-Wulmer de Samer. Plusieurs abbayes sont fondées en Picardie, dont les abbayes Notre Dame de la Chapelle (Les Attaques) où elle décède et Saint-Michel du Wast où elle est inhumée après sa mort.

Après de nombreuses translations, son corps repose finalement au couvent des bénédictines de Bayeux. Le roi Louis XI la nomma patronne de Boulogne et de son comté en avril 1478.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 13 Avril c’est la Saint Karadeg

Image

Né dans le Brycheiniog (pays de Galles), dans une famille modeste, Caradog, de son nom gallois, reçoit une bonne éducation et est envoyé à la cour de Rhys ab Tewdwr, un roi du sud du pays. Celui-ci lui confie la garde de deux chiens de chasse. Un jour, les chiens s’enfuient. Pour éviter la fureur du roi, Caradog se réfugie à l’abbaye de Llandaf, près de Cardiff, où l’évêque le tonsure. À la recherche d’une vie plus calme, il part bientôt pour le Gower, où il restaure l’église abandonnée par saint Cenydd. Puis il se retire à Ménévia, l’actuel Tiddewi (Saint David’s), où il reçoit le sacerdoce. Avec quelques compagnons, il s’installe sur l’île d’Ary dans le Penfro. Sa paix y est troublée par des pirates norvégiens, et l’évêque de Tyddewi l’envoie à Saint Ishel, où il meurt en 1124. À sa demande il sera enterré à Tyddewi.

Le 14 Avril c’est la Saint Tassach

Mort vers 495. Tassach était un disciple de saint Patrick, qui l’a nommé comme premier évêque de Raholp, Comté de Down, Irlande. C’était un artisan accompli, qui a réalisé des crosses pastorales, des patènes, des calices, des crédences, les reliquaires, et les croix pour nombre d’églises fondées par Patrick.

Le rôle de Tassach est à jamais mémorable du fait qu’il a été choisi par l’Apôtre national pour être avec lui dans ses derniers moments et lui administrer le Saint Viatique. Cet évènement est rapporté ainsi dans “Le Martyrologe du Donegall”; “Tassach de Raholp a donné le Corps du Christ à saint Patrick avant sa mort au monastère de Saul”.

Il est souvent confondu avec saint Asicus d’Elphin (27 avril), qui avait les mêmes qualités d’artisan et serait mort la même année.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 15 Avril c’est la Sainte Yuveot

Image

Elle a vécu au 6e siècle en Irlande, sœur de Maodez, émigre avec lui près de Dol, honorée à Henvic.

L'ancienne église Saint-Maudez-et-Sainte-Juvette est une ancienne église paroissiale située à Henvic, dans le Finistère, en France. (photo ci dessus)
Édifiée à la fin du XVe siècle, elle possède un clocher de style Beaumanoir. Très délabrée, elle fut remplacée dans son rôle de lieu culte par la nouvelle église Saint-Maudez-et-Sainte-Juvette construite entre 1899 et 1902 dans le style néogothique. La nouvelle église, qui est due aux plans de Serrurier (architecte à Morlaix), est consacrée le 23 novembre 1902. L’édifice, en forme de croix latine, comprend, outre la travée du clocher encastré, une nef avec bas-côtés de cinq travées, un transept et un chœur à chevet polygonal. De l’ancienne église du XVIIème siècle, n’a été conservé que le clocher sans galerie et la partie adjacente de l’édifice (chapelle attenante). Les retables du XVIIème siècle sont consacrés l’un à saint Maudez (avec six panneaux consacrés à la vie du saint), l’autre à sa sœur sainte Juvette (avec quatre panneaux relatifs à la légende de la sainte). A noter que saint Maudez et sainte Juvette sont les enfants du roi d’Hybernie Erelée et de Gentuse son épouse et vivaient au VIème siècle. L’autel a été restauré en 1923.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 16 Avril c’est la Saint Patern

Image

Vers 465 se tint dans « l’église de Vannes » un concile de six évêques de la province de Tours. Parce que la nécessité (ou le besoin) d’ordonner un évêque pour l’église de Vannes nous a rassemblés, « quoniam nos in ecclesia Venetica causa ordinandi episcopi congregavit ».

C’est ainsi qu’est libellée en latin la note dans laquelle s’exprime le métropolite Perpetuus qui présidait ce Concile.

C’est dans cet écrit qu’on trouve la toute première mention du christianisme dans la cité des Vénètes. Les canons de ce concile ont été conservés dans une lettre des évêques présents écrite à deux évêques absents et sous la signature de Perpetuus figure celle de Patern ainsi rédigée : « Paternus episcopus subscripsi », ce qui signifie : “soussigné Patern évêque”.

Quelques éléments sûrs à propos de saint Patern

Son nom nous indique qu’il est Gallo Romain. Le Concile qui vient d’être évoqué avait pour objectif de fixer les limites du nouveau diocèse de Vannes et d’ordonner Patern comme premier évêque de ce lieu.

Le ministère épiscopal de Patern fut rude en raison des conflits latents qui opposaient les partisans d’un christianisme local de tradition celte et les partisans d’un christianisme plus gallo-romain. A ces tensions s’est ajoutée une vague d’immigration de Bretons venant de Grande Bretagne qui ne fit qu’aggraver la situation.

Mais dans ce contexte historique tendu, Patern fut un artisan d’unité, quoique mal compris des populations dont il avait la charge. Victime de dissensions très vives il fut contraint à démissionner et à s’exiler.

Il retira dans un ermitage en dehors de sa paroisse où il mourut un 15 avril, vraisemblablement en 475, dans l’oubli total. Saint Patern est invoqué pour obtenir de la pluie

Un siècle plus tard, une sécheresse implacable entraina une famine telle que les paroissiens de Vannes, ne sachant plus à quel saint se vouer, se souvinrent de Patern. Ils imputèrent ce fléau à une punition divine, pour l’avoir maltraité. Leurs prières furent exaucées et la pluie tomba. En reconnaissance, un des riches citoyens de la ville fit don d’une terre en proche faubourg sur la colline de Boismoreau, pour accueillir le corps de l’ancien pasteur exilé. On y construisit une église de bois qui préfigure l’église paroissiale d’aujourd’hui. C’est ainsi que le tombeau du fondateur de l’évêché ne repose pas en sa cathédrale, mais dans cette église Saint Patern bâtie sur le domaine offert dans ce but.

Les invasions normandes

Quatre siècles plus tard, en 919, lors des invasions normandes, l’église fût incendiée. Les reliques de Patern, devenu saint entre temps, furent portées dans le Berry, en l’abbaye de Déols puis à Issoudun. Une partie en fut ramenée à la fin du XIIè siècle.

Naissance du pèlerinage à en l’honneur de Saint Patern

Au Moyen-Age l’église Saint Patern fût un centre de pèlerinage important.

Grâce à un registre mentionnant les dons des fidèles, on a pu estimer leur affluence à trente ou quarante mille personnes par an au cours du XIVe siècle. Les foules de pèlerins venaient s’incliner sur le tombeau de l’évêque fondateur.

Pendant les guerres de Cent ans, les pèlerinages se poursuivaient dans la ville occupée et les fidèles allaient de nuit à l’église, à la lueur des torches, bravant les barrages anglais.

En 1407, l’église fut frappée pour quelques temps d’interdit, car l’affluence des pèlerins avait considérablement enrichie la paroisse au détriment du chapitre cathédrale.

Plus tard, au XVe siècle, le pèlerinage fut en partie délaissé après le passage et surtout la prédication de saint Vincent Ferrier, qui fit de l’ombre au saint pontife.

Saint Patern aujourd’hui

Les sept évêques fondateurs Des reliques de Saint Patern il ne reste que quelques osselets, la plus grande part ayant été dispersée pendant la période révolutionnaire. Elles sont conservées précieusement et placées dans un chef en forme de tête d’évêque couronnée de la mitre.

On peut voir dans l'église un ensemble de statues en bois massif représentant les sept évêques fondateurs. Patern y est représenté au centre, comme étant le plus ancien.

Premier évêque du diocèse de Vannes, Saint Patern est aussi vénéré dans sa cathédrale parce qu’elle est “cathèdre de St Pierre apôtre “. C’est donc ensemble que nos deux paroisses qui honorent l’évêque Saint Patern.

La fête liturgique de Saint Patern

C’est en 1964 que le Pape Paul VI a déclaré saint Patern patron du diocèse de Vannes (Lettre apostolique Armoricae regionis). Depuis la fête liturgique de Saint Patern est fixée chaque année au 15 avril. L’ancienne date du 21 mai qui faisait mémoire de la translation des reliques a été abandonnée.

Homonymes

L’évêque Patern de Vannes est souvent confondu avec un autre Patern, dit aussi Padarn, (490-550, parce qu’ils ont un parcours similaire. Né en Armorique, ce dernier a émigré au Pays de Galles, puis en Irlande, avant de revenir fonder le monastère de Llanbardan, dans la région de Cardigan en pays de Galles. Il est toujours vénéré dans cette région. Il aurait même connu Samson, Magloire et Malo dont la tradition dit qu’ils auraient été cousins. Mais Il n’a jamais été évêque de Vannes. Ce second Patern est fêté le 23 septembre. Patern de Vannes a été aussi parfois confondu avec un évêque d’Avranches du même nom.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 17 Avril c’est la Saint Donan

Image


Saint-Donan est certainement un disciple de Saint-Brieuc. En 418, saint Donan originaire de Grande-Bretagne, se réfugia dans l'Armorique, et fonda sur les bords de Gouët, une colonie chrétienne.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

St Molff.jpg
St Molff.jpg (36.91 Kio) Vu 3828 fois
Le 18 Avril c’est la Saint Molff (Molv)


Il pourrait être éponyme de Saint-Molf (44) et Saint-Nolff (56).

Un moine irlandais du nom de Maidulf (Maildulphus en latin) dut s’exiler dans le sud-ouest de l’Angleterre où il fonda le monastère de Malmesbury en 638 ; il mourut en 676. Par la suite, le souvenir de ce saint homme fut apporté par les émigrants bretons de Grande-Bretagne, fuyant les Saxons. Ils s’établirent dans le village où, depuis le Ve siècle, on honorait déjà saint Germain; ils lui donnèrent le nom du saint homme et son patronage supplanta celui du saint auxerrois. Mais Maidulf, trop difficile à prononcer, fut progressivement transformé en Molf, prononcé «Mô» par la population et latinisé en Medulphus par l’Église. Il est peu probable que saint Molf ait été canonisé. Cependant, en 1775, l’abbé Macé, alors recteur de Saint-Molf fit venir d’Angleterre un fragment d’un os du bras du saint moine à titre de relique et conservé comme telle dans le reliquaire actuel.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:
St Yestin.jpg
St Yestin.jpg (63.08 Kio) Vu 3782 fois

Le 19 Avril c’est la Saint Yestin

Évolution du vieux breton Iostin, emprunté au latin Justinus, dérivé de Justus, “juste ; intègre”, dont procède le français Justin. Gallois : Iestyn.

Ce saint du VIe siècle est contemporain du Gallois Dewi. D’origine insulaire, il aurait installé son ermitage non loin de la Lieue de Grève, près de Pestin-les-Grèves (22). Parti en pèlerinage à Rome, il trouve sa cellule occupée à son retour par Eflamm. Suite à un accord, il lui abandonne le lieu pour s’installer ailleurs. Iestyn serait le fils de Geraint, roi ou prince de Domnonée, et le descendant de Constantin.

Il est l’éponyme de Plestin-les-Grèves (22). Une statue, aujourd’hui dans l’église paroissiale, l’y représente en vêtements sacerdotaux. Une fontaine, jadis miraculeuse, guérissait de la fièvre ceux qui la vidaient à trois reprises. Au pays de Galles, il est figuré en ermite, portant un bourdon à tête de chien dans la main droite.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 20 Avril c’est la Saint Kadwallen

Roi de Gwynedd au pays de Galles au 7e siècle, en lutte contre les Anglais

Cadwallon ap Cadfan (591? — 633 ou 634) fut le fils de Cadfan ap Iago et fut un roi de Gwynedd de 625 jusqu’à sa mort, en 633 ou 634. Il est resté dans l’Histoire pour avoir dévasté la Northumbrie et tué son roi, Edwin, avant de périr lors d’une bataille contre Oswald de Bernicie. Les annales l’ont principalement retenu comme un tyran sanguinaire.

A ses débuts, Cadwallon fut battu par Edwin de Northumbrie qui envahit alors l’île d’Anglesey, puis fut assiégé à Priestholm (ou Glannauc), une petite île à l’est d’Anglesey. Selon les Annales Cambriae, ce siège daterait de 629. Selon Geoffroy de Monmouth dans son Histoire des rois de Bretagne, Cadwallon se serait alors enfui en Irlande, puis sur l’île de Guernsey. De là il aurait lancé son armée contre la Domnonée, assailli Exeter et battu les Merciens, forçant leur roi, Penda, à signer une alliance avec lui. Geoffroy rapporte que Cadwallon aurait épousé la demi-sœur de Penda. Malheureusement, comme l’histoire telle que le décrit Geoffroy tient souvent plus du récit légendaire que de la chronique (il fait, par exemple, survivre Cadwallon jusqu’au moins en 654, date de la bataille de Winwaed), il est impossible de connaître la vérité à ce sujet.

Penda et Cadwallon firent alors la guerre contre les Northumbriens. Le 12 octobre 632 (ou 633), ils les affrontèrent lors de la bataille de Hatfield Chase. Celle-ci se solda par la défaite et la mort d’Edwin et de son fils, Osfrith. Le royaume de Northumbrie se retrouva plongée dans la confusion et se retrouva divisée entre les sous-royaumes de Deira et de Bernicie. La guerre n’en continua pas moins : à en croire les chroniques anglo-saxonnes, « Cadwallon et Penda massacrèrent toutes les terres de Northumbrie ». Dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais, Bède le Vénérable raconte que Cadwallon fut assiégé par le nouveau roi de Deira, Osric, « dans une ville forte ». Mais Cadwallon serait alors « soudainement sorti de la ville en bateau avec toutes ses troupes et le détruisit (Osric) avec toute son armée. » Suite à cette action, Cadwallon aurait alors régné sur les « provinces des Northumbriens » pendant un an « non pas comme un roi victorieux, mais comme un tyran rapace et tyran sanguinaire ». En outre, Bede poursuit sur : « Cadwalla, bien qu’il se présentait comme chrétien et portait leur nom, était d’un naturel et d’une conduite tellement barbare qu’il n’épargnait ni le sexe féminin, ni les enfants innocents. Avec une cruauté sauvage, il leur offrit une mort terrible, ravagea leur pays pour longtemps, et se résolut d’exterminer toute la race anglaise en Grande-Bretagne. »

Eanfrith, le roi de Bernicie fut également tué par Cadwallon quand celui-ci vint le voir pour lui proposer la paix. Mais Cadwallon fut tué par une armée dirigée par le frère de Eanfrith, Oswald, à la bataille de Heavenfield. « Bien qu’il eût des troupes plus nombreuses, nul ne pouvait plus supporter ses fanfaronnades ». Les soldats de Cadwallon le désertèrent après une bataille et il fut tué à un endroit appelé « Denis’s brook » (le ruisseau de Denis).


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 21 Avril c’est la Saint-Hamon.

Un chevalier qui s’appelait Hamon était vénéré à Plescop. On rapproche aussi ce prénom d’un abbé de Savigny, près d’Avranches, qui serait né à Rennes.

La chapelle Saint-Hamon, Route de Vannes, Plescop, aurait été édifiée en 1456, date à laquelle on aurait découvert le corps de saint Hamon dans les broussailles. Selon la légende, saint Hamon est un croisé ayant contracté la lèpre et auquel les gens du bourg refusent une tasse de lait. Il s'en va mourir à l'écart. À la suite de ce refus, les pis des vaches se tarissent et pour se racheter, les paroissiens de Plescop lui ont édifié cette chapelle.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 22 Avril c’est la Saint Konvarc’h

Cynfarch Oer (ou Cunomarcus ou Cynfarch ap Meirchion ) était un roi de Rheged, au VIe siècle.

On sait peu de choses sur lui. Il serait le fils de Meirchion Gul et père du roi Urien de Rheged. Sa lignée est connue sous le nom de ‘Cynferchyn’ .

Selon le professeur H.M. Chadwick, Senyllt ap Dingat roi de Galloway était exilé dans l’île de Man vers 550, et David Nash Ford suggère que Cynfarch était son ennemi. D’où le nom ‘Rheged’ à Dunragit près de Stranraer et les contes de Mark ap Meirchion (ou Cun-mark ap Meirchion) dans la même région.

Il aurait participé à la bataille d’Arfderydd en 573.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 23 Avril c’est la Saint Jord

Georges de Lydda (aux environs 275/280 – 23 avril 303), Saint Georges pour les chrétiens, est un martyr chrétien du IVe siècle, honoré le 23 avril et le 23 novembre en Georgie.

Son nom vient de “Georgos” (qui travaille à la terre, en grec).

Légende

La légende le fait naître en Cappadoce, dans une famille chrétienne illustre. Il embrasse la profession des armes et devient officier dans l’armée romaine ; il fut élevé par l’empereur Dioclétien aux premiers grades de l’armée. Un jour, il traverse une ville (Beyrouth selon la tradition) terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l’aide du Christ, il finit par triompher. La princesse est délivrée et, selon certaines versions dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle. Mais suite à la publication des édits contre les chrétiens de Dioclétien, Georges est emprisonné. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité.

Bien que son existence soit mise en doute dès le Ve siècle, son culte se diffusa en Occident, notamment grâce aux croisades.

Folklore

La légende a inspiré différentes représentations folkloriques de par le monde, dont une se déroule au cours de la ducasse de Mons[1], en Belgique : le combat dit Lumeçon. Le combat de saint Georges et du Dragon a lieu chaque année sur la Grand’place de Mons, le dimanche de la Trinité. Il est précédé par une procession dont l’origine remonte au XIVe siècle.

Il est vénéré :

chez les Grecs, qui lui ont donné le nom de Grand-Martyr ;
à Beyrouth, dont il est le patron à cause d’un monastère remontant au IVe siècle (il est nommé Jergis par les chrétiens et Khodr par les musulmans) ;
en Israël, où son tombeau est vénéré à Lydda (Lod) ;
en Russie, qui l’a adopté comme principal emblème de ses armoiries et où le premier des ordres militaires porte son nom (voir ordre de Saint-Georges) ;
en Bulgarie ou il est le saint patron de l’armée bulgare ;
en Géorgie, dont il est le saint patron ;
en Éthiopie, dont il est également le saint patron ;
à Gênes, Venise et Barcelone, dont il est un des saints patrons ;
en Catalogne, dont il est le saint patron et où la principale décoration, la creu de Sant Jordi ou croix de saint Georges porte son nom ;
en Angleterre, où il remplaça Édouard le Confesseur en tant que saint national et dont le drapeau porte la croix de saint Georges ;
dans les Balkans par les communautés Slaves (Djurdjevdan) et Rroms (Ederlezi), il est fêté le 6 mai et marque le début du printemps.
chez les scouts dont il est le saint patron ;
en Bourgogne, dont il est le saint protecteur ;
par les frères de l’ordre du Temple dont il était le saint patron et protecteur ;
par les membres de l’ordre teutonique, dont il est le saint patron ;
dans toute la chrétienté, en tant que patron des chevaliers ;
ainsi qu’au Portugal où il est préféré à saint Jacques ;
en Belgique, saint patron des gendarmes à cheval ;
patron céleste de l’Ethiopie ;
dans l’arme blindée-cavalerie française, qui a pour devise : « Et par Saint Georges…! »

Symbolique

Saint Georges est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds. En armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d’argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l’Angleterre. Il est l’allégorie de la victoire de la Foi sur le Démon – désigné dans l’Apocalypse sous le nom de dragon.

Iconographie

L’imagerie suit la légende d’Orient. Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. Georges terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l’abri des murs d’une ville, parfois au bord de la mer. La Passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquemment représentée est le supplice de la roue hérissée de lames de fer.

On le distingue de saint Michel terrassant le dragon, car l’archange est ailé.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 24 Avril c’est la Saint Felan

Né au 5e siècle en Irlande, il fonde le monastère du Faouedic en Ploemeur.

L’HISTOIRE DU CIMETIERE DE KERENTREC’H

Hélène Lettry-Hério

Il y a bien longtemps, du temps des Grecs et des Vénètes, les voyages entre l’Irlande et ce qui était alors l’Armorique n’étaient pas rares. C’était alors des échanges commerciaux.

Lorsque le Christianisme se répandit en Grande-Bretagne, on vit alors les échanges devenir non plus commerciaux mais avec un but évangélisateur. C’est ainsi que Sainte Ninnoch vint au Vème avec tout son entourage s’installer sur la grève près de l’étang et de la fontaine devenus aujourd’hui Lannenech (Ploemeur). L’Abbé Saint Phélan était-il venu avec elle ?

On ne sait, mais quand elle ouvrit son monastère de femmes, l’Abbé Saint Phélan vint, lui, ouvrir son monastère au bord du Faouëdic. L’eau y coulait claire et abondante descendant des hauteurs environnantes d’un côté de la colline où des habitations prirent peu à peu le nom de Kervérot, de l’autre celle où beaucoup plus tard on construisit l’église de Kérentrec’h.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 25 Avril c’est la Saint Marc’h

Le roi Marc’h est à la fois un personnage de la mythologie celtique et de la légende arthurienne. Il est présent dans les traditions, bretonne et cornique. Son nom (Marc’h signifie « cheval » en breton) et ses attributs (des oreilles du même animal) lui confèrent un rôle psychopompe, à l’instar d’Épona chez les Gaulois, puis les Gallo-romains.

Dans la tradition bretonne

Dans la tradition bretonne, ancrée en Basse-Cornouaille, Marc’h est un roi légendaire de Cornouaille dont l’originalité est d’avoir des oreilles de cheval. Par ailleurs c’est l’un des protagonistes de la légende de Tristan et Iseut, ancrée dans la réalité historique bretonne et celtique, entre Irlande, et grande et petite Bretagne.

L’historien Léon Fleuriot, spécialiste de cette époque, l’assimile à Komonor (Cunomorus), roi historique de Cornouailles britannique au VIe siècle, régnant à la fois sur les deux Domnonées, la Domnonée armoricaine et la Domnonée (Cornouailles-Devon) de l’île de Bretagne :

« Il (Comonor) est présenté souvent comme un vassal de Childebert, un praefectus, dit la Chronique de saint Brieuc : « Comorus tyrannus, praefectus Francorum regis ». Comonor paraît avoir été un Britto-Romain. La Vie de saint Paul l’appelle le « roi Marc » ou le princeps Marc ou de son nom complet Marcus Quonomorius»

L’écrivain Jean Markale, a repris cette assimilation au roi Cumunorus.

Le barbier du roi

En Bretagne, près de la ville cornouaillaise de Douarnenez, la commune de Plomarc’h (« paroisse de Marc’h » – ploe signifie paroisse en Breton) recèle des fondations dont on dit qu’elles sont celles du palais du roi Marc’h. La légende affirme que ce roi était affublé d’oreilles de cheval, dissimulées sous un bonnet et que la divulgation du secret entraînait inévitablement la mort. À partir de là, il existe plusieurs versions : selon l’une d’elles, le roi Marc’h tuait systématiquement tous les barbiers qui le servaient et connaissaient son secret. On dit aussi qu’un de ces barbiers se confia à la terre, un roseau poussa à cet endroit qui fut coupé par un sonneur pour en faire un biniou. Quand il se mit à jouer, l’instrument chanta « Le roi Marc’h a des oreilles de cheval ». Et selon le poème tardif de Béroul, trouvère normand du XIIe siècle, c’est le nain astrologue du roi qui dévoila le secret et fut tué par le roi.

L’attribut physique des oreilles de cheval peut évoquer le roi Midas de la mythologie grecque, mais l’analogie s’arrête là.

Morvarc’h

Un conte, collecté par Yann ar Floc’h, présente une version différente de la légende. Il est roi de Poulmarc’h et possède un cheval fantastique, qui peut traverser la mer et galope aussi vite que le vent. L’animal est surnommé « Morvarc’h », ce qui signifie « cheval de la mer » en breton. Un jour, alors qu’il chasse, son chemin croise celui d’une biche. Il a beau forcer son cheval, il ne parvient pas à la rattraper. Ce n’est qu’acculée au bord de la falaise, près de l’endroit où la ville d’Ys a été engloutie, qu’il peut lui faire face. Le roi Marc’h arme son arc et lui décoche une flèche, mais par un sortilège, le trait fait demi-tour et vient tuer directement son précieux cheval. Mu par la fureur, il sort son poignard, mais la biche a disparu, à la place se trouve une superbe jeune fille. C’est Ahès, la fille de Gradlon. Pour se venger de la poursuite, elle affuble le roi d’oreilles semblables à celles de son cheval, puis s’enfonce dans la mer.

Il convient de noter que dans La Légende de la ville d’Ys, Morvac’h est le nom du cheval de la reine du nord, Malgven, épouse du roi Gradlon et mère de Dahud.

Tristan et Iseut

Marc’h est le roi de Cornouaille en Bretagne armoricaine, sa sœur Bleunwenn (Blanche-Fleur) a épousé Rivalen, le roi de Loonois, une contrée au sud de l’Écosse. Rivalen meurt à la guerre et son épouse expire alors qu’elle met un enfant au monde : Tristan. L’enfant est recueilli par son oncle le roi Marc’h qui l’élève. Bien des années plus tard, au cours d’une expédition guerrière en Irlande Tristan est blessé en tuant le géant Morholt, frère du roi de l’île. Iseut la fille du roi sait comment soigner la blessure empoisonnée de Tristan. Une fois remis, il rentre en Bretagne.

Marc’h veut faire de Tristan son successeur, mais les nobles de Cornouaille s’y opposent et le roi doit se marier. Le seul parti intéressant est Iseut. Tristan part en ambassade et demande la main d’Iseut pour son oncle, au roi d’Irlande qui s’empresse d’accepter. Avant de partir, la reine confie à la servante Brangaine qui est du voyage, un philtre d’amour destiné à sa fille et au roi Marc’h ; ce philtre rend éternellement amoureux ceux qui le boivent. Pendant le voyage Tristan et Iseut boivent le philtre par erreur et deviennent très épris l’un de l’autre. En dépit de leur amour, Iseut épouse Marc’h, mais c’est la servante Brangaine qui prend place dans la couche du roi, la nuit des noces.

Les amants finissent par partir, mais après une longue fuite ils sont retrouvés par le roi, alors qu’ils dorment dans la forêt. Marc’h remplace l’épée de Tristan qui est placée entre eux par la sienne – élégante façon de leur dire qu’il les épargne. Les amants se séparent et Tristan quitte la Cornouaille.

Des années plus tard, alors qu’ils se sont retrouvés avant de mourir, Marc’h interviendra pour qu’ils soient inhumés l’un près de l’autre.

Dans la tradition cornique

La légende des Cornouailles est en tous points similaires à la légende armoricaine. On le nomme en anglais Mark of Cornwall (en latin Marcus, en cornique Margh, en gallois March) et c’est un roi légendaire de Cornwall, connu par une inscription du VIe siècle. Il est mentionné sous le nom de Cunomorus avec son « fils » Drustan. C’est l’oncle de Tristan et le mari de Iseult, qui ont une relation coupable.

La légende

Mark envoie Tristan comme ambassadeur chercher sa promise, la princesse Iseult en Irlande. Tristan et Iseult tombent amoureux et grâce à un philtre magique, entament une relation charnelle passionnée qui n’a pas sa pareille dans la littérature médiévale.


JP :happy1: :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
bruno3166
Messages : 820
Enregistré le : dim. 30 mai 2021 23:36
Modèle de caravane : Puck de 1994
prénom : Bruno, Josette
Localisation : Labastidette (31) & Baixas (66)
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par bruno3166 »

Ça serait presque Marc'h Houcrèv.
Non ?


:mrgreen: Je sais, chuitrokon.
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 26 Avril c’est la Saint Clet

Anaclet (en latin : Anacletus) ou Clet (Cletus) ou Anenclet est, selon la tradition catholique, le troisième évêque de Rome, et pour les orthodoxes, le troisième presbytre de l'Église de Rome. Il succède à Lin vers début octobre 79 (ou 80) et meurt vers 91 (ou 92). Il est fêté le 26 avril.

Linguistique

Saint Clet est parfois invoqué dans le proverbe "Saint Clet ferme la porte aux dernier pois". Au sens propre, cela signifie qu'à partir du jour de son nom, le 26 avril, il ne faut plus s'attendre à du brouillard. Au sens figuré, cela peut indiquer la fermeture d'une période ou d'une opportunité.

Biographie

Son nom même est sujet à caution : on ignore s'il se nommait Cletus, Anacletus ou Anencletus. On connaît de manière certaine l'existence d'un personnage nommé Anacletus, abrégé d'ordinaire en Cletus, qui mourut en martyr au cours de la persécution de Domitien sans doute entre 88 et 96.

Eusèbe de Césarée, Irénée de Lyon et Augustin d'Hippone affirment qu'Anaclet et Clet ne furent qu'une seule et même personne. En revanche, le Catalogue libérien (354) et le Liber pontificalis distinguent deux personnes différentes, « dédoublement erroné ».

Ce Liber pontificalis « lui [à Clet] attribue anachroniquement l'institution d'un collège presbytéral romain de vingt-cinq membres » : c'est le seul fait susceptible de lui être rattaché.

Ce même Liber pontificalis « fait abusivement de Clet un martyr », il est considéré comme saint par l'Église catholique et par l'Église orthodoxe. Sa fête est fixée au 26 avril d’après le Martyrologe romain.

Au IXe siècle, le Pseudo-Isidore, auteur des Fausses décrétales, « forgea trois lettres qu'il mit sous le nom d'Anacle.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 27 Avril la Bretagne fête Sant Konwen.

Un saint invoqué contre les maux de tête, éponyme de Plougonven. Le prénom est d’origine Celtique, Kon désignant le Guerrier, Gwen indiquant le Blanc. Ce saint « Konven » (à l’origine « Konwenn ») est le saint éponyme vénéré aussi à Plougonven. Une petite “chapelle Saint Gonven”, “Chapel Sant Gonven“, a été édifiée en ce lieudit, dont le nom s’est étendu à un petit hameau.

Si les détails de sa vie sont inconnus, on devine quelques éléments à travers son culte parfaitement localisé: venu probablement de l’île de Bretagne, il aurait abordé la côte de l’Armorique (Bretagne actuelle) vers Plouezoc’h et aurait pénétré d’une vingtaine de km dans l’arrière-pays s’installant à l’endroit devenu Plougonven, avant de migrer seize kilomètres plus à l’est à Loguivy-Plougras.

En effet, la première trace de ce saint se trouve à Plouezoc’h où existe, le long de la côte, la petite chapelle de saint-Conven, qui existait déjà en 1518 car elle est mentionnée à cette date pour un baptême de cloches. Il y est représenté en abbé, tenant une crosse et un livre fermé. Cette chapelle a été restaurée en 1954 et abrite les statues de saint Gonven, la Trinité, la Vierge-Mère, saint Mélar, saint Pierre, saint Paul, sainte Claire et une Pietà3

On l’invoque pour la guérison des maux de tête et pour les cochons malades.

Des archives de 1704 prouvent l’existence d’une statue de saint Conven dans l’église paroissiale de Plougonven, localité qui lui doit son nom, mais cette statue a disparu depuis. L’église paroissiale de cette paroisse lui était antérieurement dédiée, mais la nouvelle église paroissiale construite à partir de 1511 fut placée en 1532 sous le double vocable de la Trinité et de saint Yves; le culte de saint Conven dans cette paroisse tomba alors progressivement en désuétude. Saint Conven a aussi donné son nom au hameau de Trégonven en Loguivy-Plougras dans les Côtes-d’Armor.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Ce 28 avril, nous fêtons la St Loudiern.

Saint irlandais, il aurait évangélisé la région d’Alet. ‘Lou’, en celte, signifie lumière, et ‘thiern’ signifie chef. Ce saint aurait été évêque missionnaire de l’ancienne Domnonée ou évêque de l’un des sièges domnonéens. On l’a assimilé à saint Lughtiern, abbé irlandais. Il était invoqué dans les anciennes litanies bretonnes.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Chapelle St Segondel de Besné

Le 29 avril, c’est la St Segondel.

Saint Sekondel aurait vécu aux côtés de saint Friard dans un ermitage en Brière. Du latin Secondellus, qui apparaît comme un dérivé de secondus “suivant ; second ; qui suit facilement ; bien disposé”.
Disciple de saint Friard, il quitte sa charge de diacre pour suivre son maître sur une île de la Loire, appelée Vindinuta par Grégoire de Tours. Tous deux choisissent de s’y consacrer à l’érémitisme. Son tombeau se trouve dans l’église paroissiale de Besné (44) ; non loin du Bourg, il possède sa chapelle et sa fontaine.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Sainte Onenne défendant son honneur,
vitrail de l'église Sainte-Eutrope Sainte-Onenne, Tréhorenteuc, Morbihan.


Le 30 avril c'est la Sainte Onenn

Sainte Onenne est une figure celtique christianisée. Elle est également connue sous les noms de Onenna, Onenn, Onène et Ouenne. Philippe Walter rapproche son nom, avec la finale « ene/ane », de celui de la grande déesse Ana (ou Dana) et du canard (ane ou ene, en ancien français), rappelant son lien avec les oies. En raison de son culte très localisé, elle est également connue sous le nom de « sainte Onenne de Tréhorenteuc ». En breton, elle se nomme Onenn.
Sainte Onenne est une sainte bretonne locale dont le culte n'existe qu'à Tréhorenteuc. L'église de la commune porte en partie son nom.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Saint Brieuc est généralement représenté avec un loup à ses pieds. La légende raconte que lors de l’un de ses périples, le saint et ses disciples furent attaqués par des loups. Il suffit à Brieuc de tendre la main pour les apprivoiser... Sa statue dans la Vallée des Saints à Carnoët, a été sculptée par Fabrice Lentz.

Le 1er mai, c’est la St Brieg (Brieuc).

Brieuc ou Brioc est, selon une construction littéraire et hagiographique tardive forgée à partir du XIe siècle, un moine breton, originaire du pays de Galles, devenu premier évêque de Saint-Brieuc, ville de Bretagne continentale qui lui doit son nom. Il est l’un des sept saints fondateurs de Bretagne, honoré dans le pèlerinage du Tro Breizh.
Son nom est issu du breton “bri” (dignité) et de la terminaison adjective -euc, devenu eg en breton moderne. En breton, Brieuc se dit Brieg (pron. bri-ec). En français on trouve aussi les formes “Briec” et “Brioc”. Il ne faut pas confondre saint Brieuc avec saint Briac (cf. les communes de Bourbriac et Saint-Briac-sur-Mer).

Saint Brieuc serait né au début du Ve siècle probablement dans le Ceredigion (Cardiganshire) au pays de Galles.

Saint Brieuc, Sant Brieg (en breton), est dénommé initialement Briomaglos. Une forme équivalente intermédiaire est Brimaël (ri, rio = roi ; magl, maglos, mael = prince). Son nom issu du breton « bri » (dignité, estime, noblesse) et de la terminaison adjective -euc, devenu eg en breton moderne, révèle ses origines patriciennes. Une forme hypocoristique (abrégé, tendre, amicale) est Brioc. La forme Breok, Breoke, de Cornouailles britannique, dérive de Brioc.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 2 Mai c’est la Sainte Ave

Eponyme de Sainte-Avoye en Pluneret (56), cette sainte aurait été l’une des compagnes de sainte Ursule. Jetée en prison par un chef barbare, elle aurait été décapitée à cause de sa vertu. Un ordre de religieuses placé sous son patronage s’était établi à Paris, dans le quartier du Temple, vers 1288. Il sera supprimé en 1790. Le diocèse de Vannes honorait la sainte le 2 mai.

Sainte Avoye :Un hameau qui invite à la balade

A vélo ou à pied, Sainte-Avoye est un vrai plaisir pour les amoureux de la nature et des vieilles pierres.

Sainte-Avoye, c’est d’abord une chapelle. Voire un chef d’œuvre sauvé de la foudre, in extremis ! Batie au cœur d’un village de longères et de chaumières en pierre, se trouve cet édifice religieux du XVIe siècle. La foudre tombée un jour de l’année 1937 n’a pas eu raison du chœur de la chapelle, restaurée par les artisans du pays d’Auray.
Image

La chapelle seigneuriale fut construite par le comte de Lestrelin (ou Lesterlin) dès 1554. Haute et profonde, elle est divisée en deux parties, séparée par un Jubé d’époque. Le Jubé est une galerie portée par une clôture monumentale, qui sépare le chœur de la nef. Et également le Seigneur et sa famille de ses fidèles sujets. Celui de Sainte-Avoye est en bois de chêne polychrome. Il a été restauré en 1983 dans le respect des couleurs originelles. De leur côté, les fidèles voient les douze apôtres. Le Seigneur, lui, contemple Saint Fiacre, Saint Laurent et Saint Yves, ainsi que les sept vertus (foi, charité, espérance, tempérance, justice, prudence et force).

Témoin de cette période de privilèges, le banc seigneurial est toujours dans le chœur, portant les armoiries du comte : quatre canards dégradés lors de la Révolution. Près de l’autel se trouve aussi la chaise en bois du prêtre célébrant. Autre atout de cette chapelle morbihannaise : sa charpente du XVIe siècle en forme de carène de bateau retournée, et construite par des charpentiers de marins brestois.

En 1937, la foudre s’est abattue sur la chapelle. Celle-ci porte toujours les séquelles de ce triste jour, où le portail fut détruit. Raccourci, l’édifice montre au grand jour son plancher et le vide qui jadis constituait l’entrée de la chapelle. La charpente a partiellement été sauvée des flammes, ce qui explique la nudité des deux premières poutres transversales de la charpente. Les autres sont ornées de têtes de dragon sculptées dans le chêne. La date de ce désastre est inscrite dans la pierre, près de fissures stigmates de 1937.


JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 3 Mai c’est la Saint Ewen (Evañs)

Prêtre chrétien, il est arrêté, livré aux flammes, et meurt décapité en 119. Si, à Lannebert (22), il est statufié en prêtre au-dessus de sa fontaine, il est, à La Malhoure (22), représenté en vêtements sacerdotaux, coiffé d’une barrette et tenant une palme à la main. On l’invoquait, à sa fontaine, pour guérir les coliques des jeunes enfants.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
bruno3166
Messages : 820
Enregistré le : dim. 30 mai 2021 23:36
Modèle de caravane : Puck de 1994
prénom : Bruno, Josette
Localisation : Labastidette (31) & Baixas (66)
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par bruno3166 »

Livré aux flammes et décapité !?!? 8| 8|
Manquerait plus que le fusiller avec des balles rouillées pour chopper le tétanos !!
Ils étaient cruels par chez vous à cette époque.
C'est pas comme chez nous avec les Cathares. Justes mijotés.

L'homme est cruel.
La femme aussi. :diable:
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Oui, c'est pour ça qu'il faut se méfier lors d'un séjour en Bretonnie... :langue2:

Image

Le 4 Mai c’est la Saint Eneour

Dénommé encore Enegwor, Enemour, Enevor, Ener était un ermite du vie siècle qu’on dit frère de sainte Thumette. D’origine galloise, il serait venu de l’île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) sur un « vaisseau de pierre », en compagnie de sa sœur Thumette, débarquant en pays Bigouden. La vie de sa sœur est aussi inconnue que la sienne. Son nom est cité trois fois dans le cartulaire de Landévennec et une fois dans le cartulaire de Redon. Il apparaît aussi dans les litanies du Missel de Saint-Vougay. Bien qu’il soit représenté crossé et mitré dans l’église de Plounéour-Ménez, il ne s’ensuit pas obligatoirement qu’il ait été évêque ou abbé. Il suffirait qu’il ait regroupé autour de lui quelques disciples pour qu’on ait conclu qu’il ait accédé à la dignité abbatiale.

Il a donné son nom à trois localités du Finistère : Plounéour-Ménez, Plounéour-Trez et Plonéour-Lanvern. Saint Enéour serait, selon la légende, enterré dans l’église de Plounéour-Ménez. Au nord du Roc’h Trevezel, se situe un bloc de pierre, creusé de cavités où la légende voit l’empreinte du chapeau, du livre et des sandales de saint Enéour ainsi que la marque de son corps, et qui marquerait l’endroit où il serait mort (voir Lit de saint Eneour).

Une fontaine lui est consacrée à Ploneis, paroisse dont il fut initialement le patron avant d’être supplanté par saint Gilles.

JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 5 Mai c’est la Saint Kolen

Gollen (gallois), Collin (écossais), Cozlen (breton), Collen ou Colen (breton moderne), Coleen (anglais), Colleen (USA), Callan, Colden, Caelen...
Saint Collen ou Colléath, évêque, patron de Langolen 29510

Colleu : C'est un nom breton (Côtes-d'Armor notamment) dont l'étymologie demeure très incertaine. Le dictionnaire de M.T. Morlet en fait un hypocoristique (forme familière et affectueuse d'un nom créé par dérivation, (Bon > Bonnet) ou par aphérèse, (Antoine > Toine) du nom de baptême féminin Nicole (ou Nicolas). Mais il y a d'autres solutions plus bretonnantes : d'abord une variante de Coléou, Colléou (= taurillon, nom de métier ou sobriquet). Ensuite une déformation de Kolen, un saint qui a donné son nom au village de Langolen (29).

Pardon à Langolen (Bretagne) second dimanche d'août - à Llangollen (Pays de Galles) second dimanche de mai après le premier jeudi.

Une vita en gallois du XVIe siècle raconte: Né au VIIe siècle d'un père gallois et d'une mère irlandaise nommée Etni. Il étudia à Orléans d'où il est revenu 'champion de la foi chrétienne'...

Sa légende:
Dans sa caverne, Collen entendit parler deux hommes de Wyn Ab Nudd, roi de Tylwyth,
comte de Teg Fairy. Dépassant la tête, le saint leur conseilla le silence car ce monarque
et sa cour n'étaient autre que des diables.
Le soir même un messager vint lui dire de comparaître devant son maître, le lendemain
midi au sommet de la colline. Collen n'y parut pas, ni le lendemain. Le messager menaça.
Le saint emplit un pichet d'eau, le bénit et partit pour le sommet de la colline. Là il vit un magnifique château dans lequel des damoiseaux et des damoiselles dansaient sur une musique trépidante. Il vit le roi sur un trône d'or qui l'invita à déjeuner et vivre avec lui.
Il refusa, alors le roi lui demanda s'il avait déjà vu des courtisans si bien habillés en
rouge et bleu, alors que lui était en guenilles. Saint Collen lui répondit que le rouge
représente l'enfer et le bleu la glace. Sortant sa cruche, il aspergea le roi et ses gens et
tout disparut, plus de festin, plus de musique, plus de diables.
Saint Collen demanda au Seigneur un endroit pour finir ses jours. Pars, lui dit-il, et tu
rencontreras un cheval qui t'amèrera au lieu de ton repos. Chevauchant il arriva à Rhysfa devenu depuis Llangollen dans la vallée de Denbighshire où il se livra à un dernier combat contre le paganisme en la personne d'un géant? Il le tua et lava son épée dans une fontaine appelé actuellement Ffynnon Gollen.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 6 Mai c’est la Saint Eadbert

A la mort de Saint Cuthbert, évêque de Lindisfarne, en 687, saint Edbert (Eadbert, Eadbeorht) lui succéda. Bède Le Vénérable écrivit qu’Edbert fut un homme remarquable par sa connaissance des Écritures et son obéissance aux Commandements de Dieu, en particulier par sa générosité. Bede nous rapporte que chaque année, saint Edbert «obéissait à la loi de la Dîme dans l’Ancien Testament, donnant un dixième de son bétail, de sa récolte, de ses fruits et de ses vêtements aux pauvres».

Onze ans après le décès de Cuthbert, on ouvrit son tombeau et on découvrit le corps sans corruption, ses jointures toujours souples, et ses vêtements propres et nets. Edbert baisa les vêtements qui avaient recouvert le corps du saint, puis ordonna qu’on lui enfilât des vêtements neufs et qu’on lui réalisât un nouveau tombeau. Ce dernier, dit-il, devant recevoir une place d’honneur. Et il donna pour instruction à ses moines de laisser un espace en dessous de ce cercueil pour son propre tombeau.

Edbert imita son prédécesseur dans d’autres actes pieux, passant 40 jours de méditation solitaire deux fois par an – au Carême et durant l’Avent – sur une petite île, et construisant de belles églises. Il fit placer un toit en plomb sur l’église en bois bâtie par Saint Finan et dédiée à Saint Pierre sur Lindisfarne.

Mort le 6 Mai 698, Edbert repose, comme Cuthbert, dans la cathédrale de Durham, les corps des deux saints y ayant été transférés en 875 après avoir voyagé de longues années durant pour échapper aux prédateurs venus de Scandinavie.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 8 Mai c’est la Sainte Tunvez

Sainte Thumette est une sœur de saint Enéour ; elle aurait été, comme sainte Evette, une des compagnes de sainte Ursule, enlevée et martyrisée par les Huns devant Cologne en 383.
Thumette serait une déformation française de Tunvez.
Titulaire de trois églises: Kérity-Penmarc’h (en restauration), Plomeur (paroissiale), Névez (paroissiale). Une fontaine de 1694 porte son nom à Moëlan sur Mer (29350).
Entre légende et réalité: Comme pour son frère, Saint Enéour, nous ne savons que peu de chose de Ste Thumette.

Elle aurait été, à l’exemple de sa voisine Ste Evette, une des 11 compagnes de Sainte Ursule, enlevée et martyrisée par les Huns devant Cologne en 383. Parmi les tombeaux vénérés à la cathédrale de Cologne, il y en a un qui porte le nom de Sainte Théomatha, probablement Ste Thumette…

Sans raison, Dom Plaine l’aurait daté aussi du VIe siècle et non au IVe, parmi les grandes migrations des saints celtiques en Bretagne armorique.

Sainte Thumette apparut à un paysan qui labourait son champ du côté de Lesplomeur. Elle lui demanda de laisser aller les animaux où bon leur semblerait, en les suivant. Le paysan obtempéra et les animaux s’arrêtèrent pour se reposer à l’endroit même où se dresse aujourd’hui l’église paroissiale de Plomeur, non loin des trois paroisses de son frère.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 7 mai c'est la St Neventer

Saint Néventer est un saint breton plus ou moins mythique de l'Armorique, non reconnu officiellement par l'Église catholique romaine. Sa fête est le 7 mai.

Très peu de détails sur sa vie sont connus. Selon Albert Le Grand, Néventer et Derrien étaient deux chevaliers originaires de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) qui, au VIe siècle, rentrant de Terre sainte en bateau via le détroit de Gibraltar, Nantes, Vannes et qui, toujours en bateau, en remontant le fleuve dénommé alors Dour Doun (ce fleuve côtier a pris par la suite le nom d'Élorn), entre La Roche-Maurice et Pont-Christ, virent le comte Élorn, désespéré par les actes de cruauté du dragon qui dévorait hommes et bêtes dans le pays, se jeter dans le fleuve, car le sort avait désigné son fils Riok, alors âgé de deux ans, pour en être la prochaine victime. Ils le secoururent.

Néventer et Derrien promirent au comte Élorn de délivrer le pays du dragon, à condition qu'il acceptât d'abandonner le paganisme et de se convertir au catholicisme et d'élever son fils Riok dans cette religion. Les deux chevaliers se rendent alors à l'antre du dragon, lui intiment l'ordre de reconduire Riok au château de son père, puis emmènent le dragon à Tolente où ils lui intiment l'ordre de se jeter à la mer, ce que fit le dragon du côté de Pontusval (Brignogan).

Après avoir un temps persisté dans la pratique du paganisme, le comte Élorn finit, sous l'insistance de sa femme et de son fils Riok, par se convertir effectivement et construisit une église dans le bois du Barguet, qui est à l'origine du bourg de Plounéventer. D'après la tradition, c'est le cheval de Néventer qui aurait marqué une pierre de son empreinte à cet endroit, la dite pierre étant toujours visible près de la grotte Notre-Dame-de-Lourdes dans cette commune3.

Par la suite, saint Derrien et saint Néventer seraient retournés dans l'île de Bretagne terminer leur vie.

Ses traces et son culte dans la Bretagne actuelle :

Plounéventer : le nom de cette paroisse, désormais commune, vient de plou (« paroisse ») et de saint Néventer à l'origine, avec son cheval, de la création de l'église du lieu, consacrée à saint Néventer.
Plaintel : commune des Côtes-d'Armor connue au Moyen Âge sous le nom Pleneveniter et toujours désignée en breton sous le nom de Pleneventer,


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Aujourd'hui c’est la Saint Maoran.

Saint Moran aurait vécu dans le Pays Bigouden.

Il est honoré à Beuzec-Cap-Sizun. Ce nom a évolué en Maraine puis en Marine, à l'image du port de Saint-Marine. On trouve également Saint-Morand vers Bénodet. "Mor" en breton signifie mer.

Variante : MORANN

Étymologie : Issu du celtique gaulois more, la mer.

Moran ne s'est guère répandu au-delà de l'Armorique et de l'Irlande. Jusqu'à présent les pays anglophones ne l'ont pas adopté, et en France on ne le trouve qu'occasionnellement hors de la Bretagne. Sans doute Moran attend-il son heure. Saint Moran fut élu évêque de Rennes en 703, mais, se sentant indigne de cette charge et de cet honneur, préféra se retirer dans un monastère italien où il mourut. Il avait laissé derrière lui une grande réputation de ferveur et de charité, dont témoignent plusieurs villages bretons dont il est le saint patron.

Sainte-Marine

Saint-Moran est le véritable nom du village situé en face de Bénodet, rive droite, et non Sainte-Marine. Saint Moran, chef de clan venu d'Irlande,établit son ermitage à proximité de la chapelle élevée plus tard en son honneur.


Image

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 11 Mai c’est la Saint Tudy

Saint Tudy ou Tugdin est un des grands moines de la Bretagne (Armorique) du ve ou vie siècle. Saint Tudy est associé aux noms illustres de saint Corentin, évêque de Quimper, de saint Maudez et de saint Guénolé, abbé de Landévennec. Il est parfois considéré comme la même personne que saint Tugdual.

L’histoire que l’on connaît de Tudy en fait un disciple de saint Maudez (Maodez), lui-même disciple de saint Guénolé. Il vécut en ermite sur l’île de Groix. Fondateur d’un ermitage à l’Île-Tudy, le culte fut transféré plus tard à Loctudy où un monastère fut créé. Des références à sa vie se trouvent dans la Vie de Saint Corentin (Vita S. Chorentini), qui date du ixe siècle et dans laquelle il est évoqué sous le nom de Tugdin, ainsi que dans la Vie de saint Maudez.

On trouve différentes graphies pour le nom de ce saint (sans être exhaustif) : Tudy, Tudi, Tudius, Tudinus, Tugdin, Tudec, Pabu, Paban.

Une controverse hagiographique porte sur l’équivalence entre saint Tugdual et saint Tudy. L’historien breton Bernard Tanguy a semble-t-il résolu cette controverse en établissant la relation « Pabu Tugdual alias Tudi ». Tudy serait une forme hypocoristique de Tugdual, connu aussi sous le nom de saint Pabu.

Traces toponymiques : Loctudy (Finistère), Île-Tudy (Finistère), St-Tudy (Cornouailles) anglaise; Port-Tudy (port de l'île de Groix) et Loctudy à Belle-Île.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 12 mai c'est la St SERVAN.

Servan de Culross ou saint Servan, évêque-abbé de Culross, en Écosse au Royaume-Uni (VIe siècle).
Il a sans doute existé un saint Servan, devenu éponyme de l'ancienne commune de Saint-Servan. Il peut s'agir du saint breton Serf (Servanus en latin), éponyme du bourg de Lancerf, commune de Plourivo en Goëlo, saint originaire du Lothian, royaume breton du Nord de la Bretagne insulaire. Son nom est attaché à celui du roi Lot, connu également sous le nom de Lot d'Orcanie, dont il recueillit la fille enceinte et éleva le petit-fils qui devint saint Kentigern, fondateur et premier évêque de Glasgow, fêté le 12 mai.
Légende :
Il évangélisa la côte orientale de l’Écosse et y fonda un monastère sur l'emplacement de l'actuelle ville de Culrose. On y vivait pauvrement cette année-là et les moines, dit-on, n'avaient pas de quoi fêter dignement Noël. Un pauvre paysan leur apporta un cochon, le seul qu'il possédait. Les moines firent réveillon et ils en dirent la provenance à la fin du repas. Quand saint Servan apprit d'où il venait, il fit venir les os, et le cochon reprit vie. Il le donna au paysan.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 13 Mai c’est la Saint Maël

Saint Mael, d’origine irlandaise ou galloise (un certain flou demeure sur sa provenance initiale) était vraisemblablement le fils de Conan Mériadec, premier roi de Bretagne, mais également le neveu de saint Padrig, patron des irlandais et le frère de Rieg.

Mort prématurément des suites d’une chute de cheval, la tradition veut que saint Gwénolé, futur évêque de Kemperle ressuscite.

Signifiant textuellement en breton “chef” ou “prince”, Mael a donné naissance à de très nombreux dérivés tant masculins que féminins, francisés ou non tels Maelig, Maelan, Mel, Maé, Méal, Maëlle, Maël, Maela, Maelenn, Maelan, Maelann, Maëlane, Maëllys, Maëlys…


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17362
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 14 Mai c’est la Saint Pever

D’origine galloise, éponyme de St-Pever, invoqué contre les maux d’yeux et pour favoriser les grossesses

Les écritures Saint Bezver et Kerpevezre du 15e siècle éclairent sur la prononciation de ce toponyme qui dénonce un endroit où l’on honore un saint quasiment inconnu du nom de Bever ou Péver qui paraît avoir une origine galloise. Il est représenté dans l’église en prêtre, un livre ouvert à la main. Sur le lambris de la chapelle de Restudo, une peinture du 16e siècle en retrace la Vie.

Il est réputé guérir les maux d’yeux. Les femmes implorent le saint pour que leur grossesse se déroule dans de bonnes conditions. Il semble même que certaines d’entre elles, non contentes de prier, se frottaient le ventre contre la statue ce qui amena le Clergé à enlever la statue de l’église.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
lamenuis
Messages : 296
Enregistré le : lun. 7 oct. 2019 21:25
Modèle de caravane : Triton 430 de 1992
prénom : Yann
Localisation : Finistère
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par lamenuis »

LANDERIBA a écrit : sam. 13 mai 2023 09:11 :hello:

Le 13 Mai c’est la Saint Maël

Saint Mael, d’origine irlandaise ou galloise (un certain flou demeure sur sa provenance initiale) était vraisemblablement le fils de Conan Mériadec, premier roi de Bretagne, mais également le neveu de saint Padrig, patron des irlandais et le frère de Rieg.

Mort prématurément des suites d’une chute de cheval, la tradition veut que saint Gwénolé, futur évêque de Kemperle ressuscite.

Signifiant textuellement en breton “chef” ou “prince”, Mael a donné naissance à de très nombreux dérivés tant masculins que féminins, francisés ou non tels Maelig, Maelan, Mel, Maé, Méal, Maëlle, Maël, Maela, Maelenn, Maelan, Maelann, Maëlane, Maëllys, Maëlys…


JP :happy1:
bonjour,
je ne comprends pas le lien entre st Maël et st Gwénolé?
merci
lamenuis
Répondre

Retourner vers « Autres choses... »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités