Cap sur la mer de Barents
Modérateur : Mine75
- Modestine
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- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
- Localisation : 69
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Cap sur la mer de Barents
bonjour à tous,
certains diront, oh ! une revenante . Et oui, mais je n'étais pas trop loin et me revoici.
Alors pour me faire pardonner, j'ouvre ce post, ou je vous propose de suivre le compte rendu de notre dernier voyage.
Fidèles aux pays nordiques et comme le titre l'indique, l'été dernier, nous avons mis le cap sur la mer de Barents.
3 semaines de voyages au départ de France. 9000 kms aller retour. Oui, ça fait beaucoup pour cette durée,
mais notre truc à nous c'est le road trip.
On passe beaucoup de temps dans la voiture. Normal pour un road trip me direz-vous.
Ce n’est pas du temps perdu, loiiiiiin de là. J’ai presque envie de dire que c’est ce qu’on préfère par-dessus tout,
ces moments où on roule dans le sauvage, et qu’au détour d’un virage on tombe sur des merveilles inattendues.
On écarquille les yeux, sans un mot, bouche bée.
Donc cette destination, le plus au nord de l'Europe, nous titillait depuis quelques temps, alors en juillet dernier on s'est lancé ...
En gros, voici notre trajet Destination Mer de Barents
Jour 1
Alors que les tourterelles commencent tout juste à roucouler par ce beau matin de juillet, notre attelage prend la route pour sa longue traversée de l’Europe. Nous rejoignons rapidement l’autoroute, et les kilomètres défilent alors que le moteur ronronne paisiblement. Heureusement nous sommes dans le bon sens pour la circulation, car dans l’autre ça bouchonne sérieux !
En fin d’après-midi nous atteignons le Luxembourg, et là nous faisons le plein avec un gas-oil à moins de 1€. On n’avait pas vu cela depuis longtemps, et cela fait tout drôle à la pompe d’avoir le chiffre des litres plus élevé que celui des euros ! Bien sûr on remplit tous nos bidons. Le Luxembourg boisé est vite traversé et nous entrons rapidement en Allemagne. Là aussi les kilomètres défilent. Mais en Allemagne le problème ce sont surtout les nombreux travaux sur les autoroutes, ralentissant le trafic, et quand ça roule bien ce sont les véhicules qui vous dépassent à toute allure faisant tanguer notre attelage malgré son poids.
Bon sinon, nous atteignons Köln alors que la nuit tombe, et nous cherchons une aire pour bivouaquer. Malgré les nouveaux moyens technologiques, la recherche est laborieuse, et c’est vers 23h que nous réussissons enfin à trouver un stationnement près de camping-cars, dans un dépôt de bus. Vu l’heure, on ne va pas faire les difficiles.
Jour 2
Sauf que cette nuit par deux fois des bus sont arrivés, et dans un beau tintamarre sont venus se garer … contre nous.
Nous reprenons rapidement l’autoroute sous une petite pluie.
Ça roule bien en ce dimanche, seul un petit bouchon vers Brême, dû à des travaux
et quelques ralentissements à Hambourg, dont le port est toujours aussi impressionnant. Nous atteignons Kiel sous la pluie, mais nous nous repérons facilement pour gagner le port.
L’enregistrement est aisé et l’embarquement se fait sans problème à bord du Stena Germanica de la compagnie Stena Line. Nous laissons notre attelage, pour rejoindre notre cabine.
Oups, ils sont raides les escaliers. Et d’ailleurs, ils ont dû me prendre toute mon énergie, car je n’arrive pas à ouvrir la porte de la cabine avec les cartes magnétiques. ‘’Mais maman, c’est pas la bonne cabine ! La nôtre est en face… !’’
Ah, ben oui, là ça marche …
Un tour sur le pont pour regarder s’éloigner la côte allemande, alors que le soleil revient. Nous dinons au buffet, dont le prix nous parait un peu élevé, mais les plats sont à volonté et chacun est contenté, et largement rassasié.
Puis pour digérer ce plantureux repas, une balade sur le pont, où nous profitons d’un beau coucher de soleil sur les côtes danoises. Jour 3
Au terme de 15h de traversée, l’arrivée à Göteborg se fait sous un ciel ou alterne soleil et nuages. Puis voici venu le moment de regagner les véhicules.
Alors là, débute un long cheminement, semé d’escaliers qu’on monte, puis redescend, ou l’inverse aussi.
De plans sur lesquels on tente de se repérer, de portes qu’on peine à ouvrir, de Deck de véhicules où nous ne trouvons pas notre attelage.
Bref, nous devons nous rentre à l’évidence, nous sommes paumés ! Ah, c’est pas glorieux !
Heureusement, un employé en gilet orange qui visiblement a l’habitude, nous remet sur le bon chemin.
Et après avoir remonté toute la cale parmi les gaz d’échappement des véhicules,
nous retrouvons Pépère et Brownie qui se cachent derrière un camion.
On a juste le temps de grimper à l’intérieur que notre file s’ébranle et que nous voici sortis du bateau.
Quitter le port est plus facile. Très rapidement nous traversons la ville par un grand axe routier et prenons la E20 en direction de Stockholm.
Sous le soleil la campagne suédoise est belle avec ses forêts, champs cultivés, maisons rouges et blanches, sans oublier les nombreuses éoliennes. La route est bonne mais limitée à 80 km/h, avec un radar tous les 5 kms a peu près,
alors on a le temps d’observer le paysage … et les magasins Ikea.
D’ailleurs quand on regarde les panneaux, on est tout de suite transporté chez Ikea,
et nos ados s’amusent à associer les noms des villages avec des articles.
‘’Ah, ça c’est un canapé, ou ça, ça pourrait être une lampe, une casserole, une rallonge électrique … !''
Nous avançons donc à notre train de sénateur et les kilomètres ne défilent pas bien vite, surtout que la vitesse autorisée alterne régulièrement entre 50, 60, 70, ou 80 km/h, le tout ponctué de radars ; il y a intérêt à bien suivre !
Nous effleurons Stockolm, et tournons pour prendre la E4, direction le nord.
Une bien belle autoroute dont nous sommes presque les seuls utilisateurs, et qui traverse forêts de résineux et de bouleaux. Pépère avale enfin les kilomètres . En fin de journée il nous emmène au bord de la mer à Mellanfjärden.
Au bout de la route, un joli petit port de plaisance, quelques maisons en bois qui se reflètent dans l’eau et un camping d’accès libre avec sa boite à sous. Alors nous nous installons au milieu des camping cars et profitons d’une douce soirée.
Jour 4
Nous avons bien du mal a quitter ce bel endroit. Mais il nous reste du chemin à parcourir.
Alors nous reprenons notre périple d’abord par une jolie petite route parsemée d'épilobes, qui longe la mer.
On ne la voit pas ,mais on la devine à travers les arbres, puis retour sur la E4.
Elle n’est pas agréable cette route. Souvent à simple voie, avec ses nombreuses limitations de vitesse, assorties de radars,
plus une circulation un peu dense qui complique la fluidité du trafic.
Nous remontons lentement le long du golfe de Botnie, alternant zones boisées et petites agglomérations,
où est très présente l’industrie papetière. Puis cela s’améliore, la route passe à double voies, le relief est moins vallonné et le trafic beaucoup moins dense.
Les ados nous concoctent une playlist musicale bien rythmée et les kilomètres défilent. Par contre le temps se couvre de plus en plus, et la pluie s’invite. Nous accompagnant jusqu’à Haparanda,
où en début de soirée, nous franchissons la frontière avec la Finlande. Nous avançons l’horloge d’une heure, et commençons à chercher un coin pour bivouaquer.
En bord de mer aucune possibilité, alors nous prenons la route de Rovaniemi. Un petit chemin en forêt semble convenir, mais à peine avons-nous mis un pied hors de la voiture qu’une nuée de moustiques nous attaque.
Aller assouvir ses besoins naturels se révèle un enfer. Alors hors de question de rester ici !
Finalement nous rejoignons Rovaniemi, et au terme de cette longue étape de presque 900km, nous nous arrêtons sur le parking du Santa Park.
Est-ce que le Père Noël nous autorise à dormir sur son domaine ?
De toute façon nous ne nous posons même pas la question puisque Pépère décide pour nous.
Après 3000kms parcourus en 4 jours, il réclame une pause, en se soulageant allégrement sur le parking.
Heu … ça c’était pas prévu...
Alors nous le garons au mieux, et puisqu’il est minuit, et qu’on est quand même un peu fatigués, on se couche.
Demain sera un autre jour !
à suivre ...
certains diront, oh ! une revenante . Et oui, mais je n'étais pas trop loin et me revoici.
Alors pour me faire pardonner, j'ouvre ce post, ou je vous propose de suivre le compte rendu de notre dernier voyage.
Fidèles aux pays nordiques et comme le titre l'indique, l'été dernier, nous avons mis le cap sur la mer de Barents.
3 semaines de voyages au départ de France. 9000 kms aller retour. Oui, ça fait beaucoup pour cette durée,
mais notre truc à nous c'est le road trip.
On passe beaucoup de temps dans la voiture. Normal pour un road trip me direz-vous.
Ce n’est pas du temps perdu, loiiiiiin de là. J’ai presque envie de dire que c’est ce qu’on préfère par-dessus tout,
ces moments où on roule dans le sauvage, et qu’au détour d’un virage on tombe sur des merveilles inattendues.
On écarquille les yeux, sans un mot, bouche bée.
Donc cette destination, le plus au nord de l'Europe, nous titillait depuis quelques temps, alors en juillet dernier on s'est lancé ...
En gros, voici notre trajet Destination Mer de Barents
Jour 1
Alors que les tourterelles commencent tout juste à roucouler par ce beau matin de juillet, notre attelage prend la route pour sa longue traversée de l’Europe. Nous rejoignons rapidement l’autoroute, et les kilomètres défilent alors que le moteur ronronne paisiblement. Heureusement nous sommes dans le bon sens pour la circulation, car dans l’autre ça bouchonne sérieux !
En fin d’après-midi nous atteignons le Luxembourg, et là nous faisons le plein avec un gas-oil à moins de 1€. On n’avait pas vu cela depuis longtemps, et cela fait tout drôle à la pompe d’avoir le chiffre des litres plus élevé que celui des euros ! Bien sûr on remplit tous nos bidons. Le Luxembourg boisé est vite traversé et nous entrons rapidement en Allemagne. Là aussi les kilomètres défilent. Mais en Allemagne le problème ce sont surtout les nombreux travaux sur les autoroutes, ralentissant le trafic, et quand ça roule bien ce sont les véhicules qui vous dépassent à toute allure faisant tanguer notre attelage malgré son poids.
Bon sinon, nous atteignons Köln alors que la nuit tombe, et nous cherchons une aire pour bivouaquer. Malgré les nouveaux moyens technologiques, la recherche est laborieuse, et c’est vers 23h que nous réussissons enfin à trouver un stationnement près de camping-cars, dans un dépôt de bus. Vu l’heure, on ne va pas faire les difficiles.
Jour 2
Sauf que cette nuit par deux fois des bus sont arrivés, et dans un beau tintamarre sont venus se garer … contre nous.
Nous reprenons rapidement l’autoroute sous une petite pluie.
Ça roule bien en ce dimanche, seul un petit bouchon vers Brême, dû à des travaux
et quelques ralentissements à Hambourg, dont le port est toujours aussi impressionnant. Nous atteignons Kiel sous la pluie, mais nous nous repérons facilement pour gagner le port.
L’enregistrement est aisé et l’embarquement se fait sans problème à bord du Stena Germanica de la compagnie Stena Line. Nous laissons notre attelage, pour rejoindre notre cabine.
Oups, ils sont raides les escaliers. Et d’ailleurs, ils ont dû me prendre toute mon énergie, car je n’arrive pas à ouvrir la porte de la cabine avec les cartes magnétiques. ‘’Mais maman, c’est pas la bonne cabine ! La nôtre est en face… !’’
Ah, ben oui, là ça marche …
Un tour sur le pont pour regarder s’éloigner la côte allemande, alors que le soleil revient. Nous dinons au buffet, dont le prix nous parait un peu élevé, mais les plats sont à volonté et chacun est contenté, et largement rassasié.
Puis pour digérer ce plantureux repas, une balade sur le pont, où nous profitons d’un beau coucher de soleil sur les côtes danoises. Jour 3
Au terme de 15h de traversée, l’arrivée à Göteborg se fait sous un ciel ou alterne soleil et nuages. Puis voici venu le moment de regagner les véhicules.
Alors là, débute un long cheminement, semé d’escaliers qu’on monte, puis redescend, ou l’inverse aussi.
De plans sur lesquels on tente de se repérer, de portes qu’on peine à ouvrir, de Deck de véhicules où nous ne trouvons pas notre attelage.
Bref, nous devons nous rentre à l’évidence, nous sommes paumés ! Ah, c’est pas glorieux !
Heureusement, un employé en gilet orange qui visiblement a l’habitude, nous remet sur le bon chemin.
Et après avoir remonté toute la cale parmi les gaz d’échappement des véhicules,
nous retrouvons Pépère et Brownie qui se cachent derrière un camion.
On a juste le temps de grimper à l’intérieur que notre file s’ébranle et que nous voici sortis du bateau.
Quitter le port est plus facile. Très rapidement nous traversons la ville par un grand axe routier et prenons la E20 en direction de Stockholm.
Sous le soleil la campagne suédoise est belle avec ses forêts, champs cultivés, maisons rouges et blanches, sans oublier les nombreuses éoliennes. La route est bonne mais limitée à 80 km/h, avec un radar tous les 5 kms a peu près,
alors on a le temps d’observer le paysage … et les magasins Ikea.
D’ailleurs quand on regarde les panneaux, on est tout de suite transporté chez Ikea,
et nos ados s’amusent à associer les noms des villages avec des articles.
‘’Ah, ça c’est un canapé, ou ça, ça pourrait être une lampe, une casserole, une rallonge électrique … !''
Nous avançons donc à notre train de sénateur et les kilomètres ne défilent pas bien vite, surtout que la vitesse autorisée alterne régulièrement entre 50, 60, 70, ou 80 km/h, le tout ponctué de radars ; il y a intérêt à bien suivre !
Nous effleurons Stockolm, et tournons pour prendre la E4, direction le nord.
Une bien belle autoroute dont nous sommes presque les seuls utilisateurs, et qui traverse forêts de résineux et de bouleaux. Pépère avale enfin les kilomètres . En fin de journée il nous emmène au bord de la mer à Mellanfjärden.
Au bout de la route, un joli petit port de plaisance, quelques maisons en bois qui se reflètent dans l’eau et un camping d’accès libre avec sa boite à sous. Alors nous nous installons au milieu des camping cars et profitons d’une douce soirée.
Jour 4
Nous avons bien du mal a quitter ce bel endroit. Mais il nous reste du chemin à parcourir.
Alors nous reprenons notre périple d’abord par une jolie petite route parsemée d'épilobes, qui longe la mer.
On ne la voit pas ,mais on la devine à travers les arbres, puis retour sur la E4.
Elle n’est pas agréable cette route. Souvent à simple voie, avec ses nombreuses limitations de vitesse, assorties de radars,
plus une circulation un peu dense qui complique la fluidité du trafic.
Nous remontons lentement le long du golfe de Botnie, alternant zones boisées et petites agglomérations,
où est très présente l’industrie papetière. Puis cela s’améliore, la route passe à double voies, le relief est moins vallonné et le trafic beaucoup moins dense.
Les ados nous concoctent une playlist musicale bien rythmée et les kilomètres défilent. Par contre le temps se couvre de plus en plus, et la pluie s’invite. Nous accompagnant jusqu’à Haparanda,
où en début de soirée, nous franchissons la frontière avec la Finlande. Nous avançons l’horloge d’une heure, et commençons à chercher un coin pour bivouaquer.
En bord de mer aucune possibilité, alors nous prenons la route de Rovaniemi. Un petit chemin en forêt semble convenir, mais à peine avons-nous mis un pied hors de la voiture qu’une nuée de moustiques nous attaque.
Aller assouvir ses besoins naturels se révèle un enfer. Alors hors de question de rester ici !
Finalement nous rejoignons Rovaniemi, et au terme de cette longue étape de presque 900km, nous nous arrêtons sur le parking du Santa Park.
Est-ce que le Père Noël nous autorise à dormir sur son domaine ?
De toute façon nous ne nous posons même pas la question puisque Pépère décide pour nous.
Après 3000kms parcourus en 4 jours, il réclame une pause, en se soulageant allégrement sur le parking.
Heu … ça c’était pas prévu...
Alors nous le garons au mieux, et puisqu’il est minuit, et qu’on est quand même un peu fatigués, on se couche.
Demain sera un autre jour !
à suivre ...
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
- def28
- Messages : 1245
- Enregistré le : jeu. 3 janv. 2008 12:38
- Modèle de caravane : triton bsa
- Localisation : 28 (Eure et Loir)
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
une Eriba et un Discovery, je suis fan...
Land Rover Discovery 4 SDV6 HSE "black line"
Land Rover Defender 90 TD5 "Highlander"
Eriba Triton 430 BSA
9éme membre inscrit sur le forum
Land Rover Defender 90 TD5 "Highlander"
Eriba Triton 430 BSA
9éme membre inscrit sur le forum
- moonarise
- Messages : 3844
- Enregistré le : sam. 4 sept. 2010 20:17
- Modèle de caravane : Touring 552gt - Range Autobiography
- prénom : Claude
- Localisation : Cantal
Re: Cap sur la mer de Barents
Bonjour Modestine!...Avant même de commencer de te lire, je sais que cela va être passionnant!...Trés heureux de vous revoir, toujours accompagné de ce superbe attelage
Le Vercors, Claude et Sylvia c'était...Heu... Hier
Le Vercors, Claude et Sylvia c'était...Heu... Hier
Pour éviter la guerre,on n'offre pas ses armes
La vulgarité,ça ne s'improvise pas.On est vulgaire.On naît vulgaire.C'est une infirmité de l'âme
La vulgarité,ça ne s'improvise pas.On est vulgaire.On naît vulgaire.C'est une infirmité de l'âme
- Boulhaya
- Messages : 6062
- Enregistré le : dim. 2 août 2009 12:32
- Modèle de caravane : Troll 95 TL
- prénom : Marcel
- Localisation : Côte picarde - Baie de Somme
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Merci pour ce magnifique et alerte récit de voyage. Vivement la suite
- lucien79
- Messages : 3891
- Enregistré le : mar. 5 juil. 2011 00:17
- Modèle de caravane : pan duo 1999 + Pgt expert BLUE HDI 180cv BVA
- prénom : j-f et elisa
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
je suis rassuré vous êtes toujours aventuriers dans l'âme et pépère adore toujours autant vous faire vivre de grands moments
vivement la suite
jfl
- Dams
- Messages : 3060
- Enregistré le : mar. 6 sept. 2011 18:29
- Modèle de caravane : Puck 1979
- prénom : Damien
- Localisation : 13
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Un régal à lire avec le sourire jusqu'aux oreilles , c'est en plus magnifiquement imagé
Allez Pepere remets toi on veut lire la suite
Allez Pepere remets toi on veut lire la suite
- Dicke
- Messages : 528
- Enregistré le : lun. 21 mars 2011 23:30
- Modèle de caravane : Eriba Troll 555 GT
- prénom : Marcel
- Localisation : Nord
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Merci pour ce beau reportage,
vivement la suite...
Dicke
vivement la suite...
Dicke
- Eribazh
- Messages : 2017
- Enregistré le : mer. 2 avr. 2008 08:52
- Modèle de caravane : Troll 554 GT
- prénom : Luc
- Localisation : Haute Bretagne (35)
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Bonsoir,
Magnifiques paysages ! Enfin un peu d'évasion , oublions cette météo maussade et profitons de cette se dandinant tranquillement sur ces belles routes nordiques ... à 80...
A très bientôt
Magnifiques paysages ! Enfin un peu d'évasion , oublions cette météo maussade et profitons de cette se dandinant tranquillement sur ces belles routes nordiques ... à 80...
A très bientôt
- ferrals
- Messages : 3866
- Enregistré le : sam. 5 nov. 2011 00:40
- Modèle de caravane : Triton TM 2000 Mitsubishi Outlander
- prénom : jean-jacques
- Localisation : 74
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
quel beau voyage ,cela nous permet de s'évade de notre quotidien .
jean-jaques
Re: Cap sur la mer de Barents
Chouette reportage.
On attend la suite avec impatience.
On attend la suite avec impatience.
- LANDERIBA
- Messages : 17488
- Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
- Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
- prénom : J-Pierre + Marie-Thé
- Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
J'attends la suite avec impatience !!
Un Land ne fuit pas, et je parle au masculin, seuls les mâles marquent leur territoire !!!
Et vous avez bien fait d'attendre le lendemain pour regarder, le liquide refroidissement était trop chaud pour y toucher !!!
JP
Re: Cap sur la mer de Barents
Merci pour ce partage.
Quel beau voyage !
Comme nous comptons monter au Cap Nord cet été, nous attendons la suite du reportage avec impatiente !
Quel beau voyage !
Comme nous comptons monter au Cap Nord cet été, nous attendons la suite du reportage avec impatiente !
- eribabinbin
- Messages : 10619
- Enregistré le : jeu. 18 févr. 2010 00:07
- Modèle de caravane : TROLL FEY CR-V 150 I-DTEC 4WD
- prénom : benjamin
- Localisation : 15km de SANCERRE
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Bonjour, merci pour ce beau reportage
Attendons la suite, binbin.
Attendons la suite, binbin.
- Modestine
- Messages : 75
- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
- Localisation : 69
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Merci à tous
Vos commentaires me boostent pour continuer le récit.
Alors je vous concocte la deuxième partie, et dès que c'est prêt
je mets en ligne .
Vos commentaires me boostent pour continuer le récit.
Alors je vous concocte la deuxième partie, et dès que c'est prêt
je mets en ligne .
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
- vieux.lion
- Messages : 3552
- Enregistré le : ven. 4 janv. 2013 22:24
- Modèle de caravane : troll 540 de 2009, Pan76 puck 66 st amand les eaux 59
- prénom : michel &zezette
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Quel beau voyage !! De belles photos , des souvenirs plein la tête ! Le rêve éveillé !! Cdlt
- Hägar Dünord
- Messages : 585
- Enregistré le : lun. 2 févr. 2009 19:26
- Modèle de caravane : "Eriba -spécial"
- Localisation : Belgique -Wallonie (près de Givet 08)
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Bôdjou,
Je revis le voyage effectué en Juillet et août 1966...
l'itinéraire est sensiblement le même et à la lecture de la carte,
il devrait continuer à coller à celui que j'ai emprunté,
au moins jusque la presque-île de Varanger (Vadsö, Vardö)...
Premier constat ...les autoroutes ont tissé leur toile ...et radars ont poussé comme des airelles ...
Heureusement le cadre et ses merveilleux "chromos" sont restés, me semble-t-il, assez intacts ...
J'attends de voir la suite, car en 1966, à partir du cercle polaire, fini le goudron ...rien de des pistes ...
bien larges et généralement très bien entretenues , néanmoins, dans chaque village,
le garage local annonçait fièrement qu'il pouvait vous changer le pare-brise ...
Merci pour cette balade ...dans mes souvenirs ...
Je revis le voyage effectué en Juillet et août 1966...
l'itinéraire est sensiblement le même et à la lecture de la carte,
il devrait continuer à coller à celui que j'ai emprunté,
au moins jusque la presque-île de Varanger (Vadsö, Vardö)...
Premier constat ...les autoroutes ont tissé leur toile ...et radars ont poussé comme des airelles ...
Heureusement le cadre et ses merveilleux "chromos" sont restés, me semble-t-il, assez intacts ...
J'attends de voir la suite, car en 1966, à partir du cercle polaire, fini le goudron ...rien de des pistes ...
bien larges et généralement très bien entretenues , néanmoins, dans chaque village,
le garage local annonçait fièrement qu'il pouvait vous changer le pare-brise ...
Merci pour cette balade ...dans mes souvenirs ...
"Le politicien est à la population ce que le mildiou est à la pomme de terre ! "(le viking)
"La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent."(Henri Queuille)
"La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent."(Henri Queuille)
- Cagouillard
- Messages : 1515
- Enregistré le : lun. 15 févr. 2010 22:51
- Modèle de caravane : 430 GT Silver Edition derrière une Octavia VRS 184
- Localisation : 93360 Neuilly-Plaisance
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
La suite!!!
- Modestine
- Messages : 75
- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
- Localisation : 69
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
La voilà la suite ...
Jour 5
Ce matin le parking se remplit peu à peu, on déjeune sous les regards intrigués des visiteurs du centre.
Puis allez, courage, on soulève le capot, pour voir ce que Pépère nous a réservé.
On finit par diagnostiquer un problème avec le radiateur. Bon, à bientôt 300 000 kms on ne va pas lui en vouloir,
mais ici en Finlande c’est quand même pas glop !
Tant pis, quand on voyage il faut accepter l’imprévu, alors on se décide à appeler l’assistance.
Tout d’abord il faut comprendre comment téléphoner en France, ensuite obtenir le bon correspondant
et enfin avoir en ligne un charmant jeune homme qui nous explique la suite des événements de façon relativement claire,
mais qui clos la conversation en nous disant que nous serons rappelés par le représentant des Pays Bas !
Heu, monsieur, il va falloir revoir votre géographie ; la Finlande ce n’est pas la Hollande !
Bref la machine est enclenchée, il n’y a plus qu’à attendre le dépanneur.
Et rapidement voici un beau camion, Pépère est embarqué et nous quitte en dodelinant.
Ne laissant à sa place, comme le bonhomme de neige de la poésie, qu’une flaque d’eau.
Commence alors une longue attente, qui va durer toute la journée.
Entre coups de téléphone, incompréhension de notre situation.
Les ‘’on vient vous chercher’’, mais on attend toujours.
‘’Votre camping-car sera prêt ce soir’’ ? Camping-car ? Ah, non excusez-nous ce n’est pas vous …
Et la caravane ? Le dépanneur n’a pas voulu la prendre. On en fait quoi ? On la tire avec nos petits bras musclés ?
En attendant heureusement qu’on l’a, elle nous sert à patienter.
Car il n’y a pas grand-chose aux alentours.
Nous sommes en fait à une dizaine de kilomètres de Rovaniemi, au milieu de la forêt.
Et nous ne sommes même pas au village du Père Noël comme nous le pensions, mais à 3 kilomètres.
On fait un rapide tour dans l’entrée du Santa Park, qui est en fait un petit parc d’attraction sur le thème du Père Noël,
aménagé à l’intérieur d’une grotte creusée dans la roche.
Le chemin pour y accéder descend en pente douce dans une fausse grotte bleutée
où résonnent les hurlements des loups ; de quoi faire peur à des enfants !
Mais c’est surtout l’hiver que le site fonctionne, et nous ne sommes pas venus pour ce genre de lieu.
Alors nous regagnons Brownie, heureusement que nous avons un sac plein de jeux de société !
Le parking se vide peu à peu, et nous on attend toujours.
En fin d’après-midi, on rappelle encore l’assistance.
‘’ Mais vous n’avez pas eu notre correspondant local ?’’ Ah, non. Ni le finlandais, ni le hollandais d’ailleurs !
‘’Ah, non. On ne peut pas passer la nuit dans la caravane. C’est une petite caravane vous savez.
Non on n’a pas de sanitaires, et puis, les garçons ont laissés leur duvet dans la tente de toit.’’
En plus allez expliquer à deux ados d’1m80, qu’ils vont devoir se recroqueviller à deux sur la banquette avant d’une Familia … !
Bref, un grand moment qui fait qu’on s’en souviendra longtemps, et qui, il faut bien le reconnaitre pimente le voyage !
Et puis vers 19h, on voit un taxi arriver, et aller faire le tour de la grosse caravane des ouvriers du chantier forestier voisin.
On se dit que ça doit être pour nous. Et effectivement, le voici qui revient vers nous.
Brownie restera ici, alors on emporte quelques affaires et on la laisse seule sur son parking.
On demande quand même au Père Noël de veiller sur elle.
Le taxi nous emmène dans le centre de Rovaniemi, à l’hôtel Sokos.
La chambre est sympathique, mais le restaurant ne nous tente pas.
Nous sortons pour trouver autre chose.
Mais les Finlandais, comme tous les nordiques dinent tôt, alors à 20h30, nous devons nous rabattre sur un kebab !
Mais bonne pioche, on y mange très bien, et en plus c’est copieux et pas cher. Il y a même un kebab à la viande de renne.
Jour 6
Ce matin mission numéro 1 prendre des nouvelles de notre Pépère.
Nous appelons le garage. On finit par comprendre que nos soupçons étaient fondés et qu’il faut changer le radiateur.
La pièce arrivera lundi et Pépère sera prêt au plus tard mardi. Heu …… on est jeudi.
De toute façon nous n’avons pas le choix.
Le duel continue avec l’assistance. Nous nous battons pour que la caravane soit ramenée au garage,
au lieu de rester sur un parking isolé. C’est pas gagné.
A chaque appel nous avons un nouvel interlocuteur, et cela n’aide pas à la compréhension.
Quoi qu’il en soit, nous sommes coincés à Rovaniemi jusqu’à au moins lundi.
Bon d’abord on libère la chambre, puisque ce soir l’hôtel est complet.
Les garçons attendent avec nos sacs dans le hall. Ils sont heureux : des canapés et de la wifi !
Alors ça surfe dur.
Nous on décide d’aller louer une petite voiture, pour ne pas rester coincés,
et surtout pour pouvoir aller au garage, discuter de vive voix.
Grâce à internet on a connaissance de loueurs à la gare. Alors allons-y à pied. On chemine plan en main,
et au bout de 2 km nous voici à la gare, mais de loueurs, point !
Enfin si un petit guichet avec un téléphone, mais avec notre anglais précaire ce n’est pas pour nous.
Alors on retourne au centre-ville, pour trouver une agence Hertz, où tout est ‘’sold out’’. Ah.
Compatissant le monsieur nous indique une agence Europcar, il nous la pointe sur le plan … c’est la rue derrière l’hôtel. Heu … !
Chez Europcar, il reste une voiture, c’est un SUV, au-dessus de notre budget.
On hésite. Alors on coupe la poire en deux et on loue le véhicule pour 1 jour1/2.
En récupérant la voiture on s’aperçoit qu’elle possède une boule d’attelage !
Eh bien voilà le rapatriement de Brownie est réglé, on va se débrouiller tout seul.
Mais d’abord on va déloger les garçons de leur canapé et on se rend au garage.
Notre interlocuteur est fort sympathique, et compréhensif, et tout est réglé rapidement.
Nous récupérons également des affaires dans Pépère (dont le frigo, oui les garçons, on va manger !).
Ensuite nous prenons la direction de Napapiiri, au nord de Rovaniemi, Le village du Père Noël, situé sur le cercle polaire arctique.
On déambule au milieu des maisons de bois abritant des boutiques de souvenirs made in Taiwan.
La maison centrale, est celle du Père Noël
On y fait une petite queue pour rencontrer le mythique personnage.
On ne peut pas immortaliser le moment nous même, commerce oblige, la photo est vendue à la sortie.
Lorsque notre tour arrive, un lutin nous introduit dans le salon du Père Noël, qui nous attend assis dans son fauteuil.
On lui serre la main, on s’assoit à côté de lui pour la pose photo, puis on a le droit de lui parler pendant 1 mn.
Soit disant multilingue, son français est cependant précaire,
et c’est en anglais qu’il me comprend quand je lui dis que ma voiture est en panne
et lui demande s’il peut faire quelque chose. Ben oui, même à mon âge je crois encore au Père Noël !
Mais sa réponse est sans appel ‘’ a land rover, broken down ! Je peux rien !’’
Bref, si même le Père Noël ni peut rien comment va-t-on faire ? !
Et bien merci quand même Père Noël, ce fut un plaisir de vous rencontrer.
(image trouvée sur le net)
Nous sortons de salle, et on nous propose la photo. Et bien, non merci, car même si elle est sympathique, 30€ c’est trop cher.
On ressort de la maison, et sur la petite place on franchit la ligne matérialisant le cercle polaire arctique.
Nous nous promenons dans le village, mais c’est surtout l’hiver que le site fonctionne, la magie de noël n’a pas lieu en plein mois de juillet.
Et puis tout est tellement commercial.
Notre ado dira fort justement ‘’ Tu vas dans la galerie marchande d’Auchan pour noël et tu verras la même chose’’ !
D'ailleurs, ce Père Noël n'a t il pas le geste de demander quelque chose plutôt que celui d'offrir?
On se plie quand même au rituel de l’envoi des cartes postales. On les écrit à la poste du Père Noël sur une grande table prévue pour cela,
ensuite on colle des beaux timbres à l’effigie de Joluppukin, alias le Père Noël, et on les poste dans la belle boite rouge.
On se promène encore un peu, mais tout ferme à 18h, alors on quitte le village
et on retourne sur le parking du Santa Park, tout proche, pour chercher notre Brownie.
On traverse Rovaniemi pour retrouver le garage dans la zone industrielle.
On s’installe contre un hangar.
On prépare le diner, que l’on savoure (ah, les bonnes courgettes du jardin !)
et on attend des nouvelles de l’assistance, qui ne nous a toujours pas communiqué d’info pour ce soir.
Et enfin vers 20h, nous arrivons à obtenir l’adresse de l’hôtel.
Le repérage sur le plan nous apprend que notre nouvel hôtel se situe juste en face de celui de la nuit dernière.
Ben, comme cela nous ne serons pas dépaysés !
Jour 7
Ce matin le soleil brille et nous décidons d’aller visiter le zoo de Ranua à 80kms de Rovaniemi.
Notre véhicule de location nous fait traverser une forêt relativement monotone, car sans beaucoup de perspective.
Nous croisons cependant nos premiers rennes sur le bord de la route.
Puis nous arrivons au zoo.
Délestés de 51 euros et équipés de bracelets en papier nous allons nous promener dans ce parc toute la journée.
On chemine sur des pontons en bois, dans la forêt pour observer nombre d’animaux de la faune locale, plus un intrus.
Ours polaire ours brun lynx chien du Caucase glouton rennes renard arctique harfang faucon Un beau zoo, si on fait abstraction que tous ces animaux sont privés de liberté.
Puis nous prenons la route du retour pour aller rendre la voiture qui nous aura permis deux excursions,
mais aussi de rapatrier Brownie et d’aller récupérer des affaires dans Pépère.
Ce soir nous testons le sauna de l’hotel, avant d’improviser un repas dans notre chambre avec ce qu’il reste dans le frigo.
Jour 8
Ce matin c’est farniente à l’hôtel. Ben quoi, on est en vacances non ?
Vers midi, on sort se balader en ville le long de la grande rue piétonne.
Le centre-ville est vite parcouru alors on va visiter le centre commercial.
Les produits sont sensiblement au même tarif qu’en France.
On avale un sandwich, puis direction la fabrique réputée du coutelier Martiini.
Cette marque de couteaux finlandais fait partit du patrimoine artisanal scandinave,
et ces couteaux sont dotés d'une réputation excellente auprès des chasseurs et amateurs de grand air.
Au rez-de-chaussée de la fabrique, nous entrons dans une petite salle qui abrite une collection de couteaux anciens et un point de vente.
Ensuite nous rejoignons l’Arktikum qui abrite le musée provincial de la Laponie et le centre arctique des sciences.
C’est un grand bâtiment moderne disposant d’un immense corridor au toit de verre donnant sur la rivière Ounasjoki.
Pour 28 euros (et toujours un bracelet en papier) nous avons accès à un musée plutôt bien fait, assez ludique et interactif.
Juste un bémol, un fascicule ou un audio guide en français aurait été le bienvenu pour nous permettre de mieux profiter des explications.
Nous parcourons d’abord des salles qui grâce à diverses présentations nous relatent le quotidien et les modes de vie des habitants de la zones arctiques,
qu’ils soient humains ou animaux.
L’exploitation des ressources et l’impact du changement climatique sont aussi abordés.
La deuxième partie du musée présente l’histoire, la culture et la nature de la Laponie.
Bref, nous restons à profiter du lieu jusqu’à sa fermeture à 18h.
Puis nous longeons la rivière par un sympathique quai piétonnier pour regagner l’hôtel.
Ensuite c’est de nouveau soirée sauna, puis casse-croute dans la chambre.
On en profite aussi pour modifier un peu notre projet de retour.
Vu notre mauvais ressenti de la route suédoise le long du golfe de Botnie,
nous décidons de ‘’redescendre’’ par la Finlande et non par la Suède comme initialement prévu.
Des amis baroudant en ce moment en Finlande nous ont confirmé des routes meilleures.
Alors nous réservons un bateau pour traverser de nuit entre Helsinki et Stockholm.
Mais avant le retour nous souhaitons quand même récupérer au plus vite notre Pépère
pour poursuivre l’aller, vers notre but : la mer de Barents !
Jour 9
Aujourd’hui dimanche, tout ou presque est fermé, en ville.
Alors comme il fait beau nous décidons de prendre le bus pour aller visiter une ferme de huskys.
En 10 mn le bus nous dépose devant le Huskypark.
Pour 20 euros l’entrée, (et encore c’est le tarif famille que nous arrivons à négocier)
nous pouvons nous promener parmi les enclos dans lesquels sont parqués 3 ou 4 chien à chaque fois.
Ils sont joueurs et affectueux et demande des caresses que nous leurs prodiguons à travers le grillage.
Nous avons ensuite droit à une visite guidée (en anglais).
Tous ces chiens sont des huskys malgré leurs différences. En hiver, ils sont plus imposants avec leur abondante fourrure.
Nous passons une petite heure avec eux, mais nous ne pourrons pas faire un tour de traineau … il est en panne !
Ensuite nous marchons jusqu’au parc à rennes tout proche, mais ils n’y sont pas car ‘’Sunday closed’’.
En fin de journée nous reprenons le bus pour regagner le centre-ville et notre hôtel.
Ce soir les garçons ont faim (rhoo de vrai ventre sur pattes à cet âge !)
alors nous sortons en ville. Mais après avoir parcouru la rue piétonne et ses alentours,
on se rabat sur le kébab du premier soir.
Au moins on est sûr de rassasier les garçons pour pas trop cher ! en plus la carte est belle et variée.
Jour 10
Ce matin alors que nous déjeunons, le téléphone nous apprend que ça y est Pépère est réparé !
Le road trip va pouvoir continuer .
à suivre ...
Jour 5
Ce matin le parking se remplit peu à peu, on déjeune sous les regards intrigués des visiteurs du centre.
Puis allez, courage, on soulève le capot, pour voir ce que Pépère nous a réservé.
On finit par diagnostiquer un problème avec le radiateur. Bon, à bientôt 300 000 kms on ne va pas lui en vouloir,
mais ici en Finlande c’est quand même pas glop !
Tant pis, quand on voyage il faut accepter l’imprévu, alors on se décide à appeler l’assistance.
Tout d’abord il faut comprendre comment téléphoner en France, ensuite obtenir le bon correspondant
et enfin avoir en ligne un charmant jeune homme qui nous explique la suite des événements de façon relativement claire,
mais qui clos la conversation en nous disant que nous serons rappelés par le représentant des Pays Bas !
Heu, monsieur, il va falloir revoir votre géographie ; la Finlande ce n’est pas la Hollande !
Bref la machine est enclenchée, il n’y a plus qu’à attendre le dépanneur.
Et rapidement voici un beau camion, Pépère est embarqué et nous quitte en dodelinant.
Ne laissant à sa place, comme le bonhomme de neige de la poésie, qu’une flaque d’eau.
Commence alors une longue attente, qui va durer toute la journée.
Entre coups de téléphone, incompréhension de notre situation.
Les ‘’on vient vous chercher’’, mais on attend toujours.
‘’Votre camping-car sera prêt ce soir’’ ? Camping-car ? Ah, non excusez-nous ce n’est pas vous …
Et la caravane ? Le dépanneur n’a pas voulu la prendre. On en fait quoi ? On la tire avec nos petits bras musclés ?
En attendant heureusement qu’on l’a, elle nous sert à patienter.
Car il n’y a pas grand-chose aux alentours.
Nous sommes en fait à une dizaine de kilomètres de Rovaniemi, au milieu de la forêt.
Et nous ne sommes même pas au village du Père Noël comme nous le pensions, mais à 3 kilomètres.
On fait un rapide tour dans l’entrée du Santa Park, qui est en fait un petit parc d’attraction sur le thème du Père Noël,
aménagé à l’intérieur d’une grotte creusée dans la roche.
Le chemin pour y accéder descend en pente douce dans une fausse grotte bleutée
où résonnent les hurlements des loups ; de quoi faire peur à des enfants !
Mais c’est surtout l’hiver que le site fonctionne, et nous ne sommes pas venus pour ce genre de lieu.
Alors nous regagnons Brownie, heureusement que nous avons un sac plein de jeux de société !
Le parking se vide peu à peu, et nous on attend toujours.
En fin d’après-midi, on rappelle encore l’assistance.
‘’ Mais vous n’avez pas eu notre correspondant local ?’’ Ah, non. Ni le finlandais, ni le hollandais d’ailleurs !
‘’Ah, non. On ne peut pas passer la nuit dans la caravane. C’est une petite caravane vous savez.
Non on n’a pas de sanitaires, et puis, les garçons ont laissés leur duvet dans la tente de toit.’’
En plus allez expliquer à deux ados d’1m80, qu’ils vont devoir se recroqueviller à deux sur la banquette avant d’une Familia … !
Bref, un grand moment qui fait qu’on s’en souviendra longtemps, et qui, il faut bien le reconnaitre pimente le voyage !
Et puis vers 19h, on voit un taxi arriver, et aller faire le tour de la grosse caravane des ouvriers du chantier forestier voisin.
On se dit que ça doit être pour nous. Et effectivement, le voici qui revient vers nous.
Brownie restera ici, alors on emporte quelques affaires et on la laisse seule sur son parking.
On demande quand même au Père Noël de veiller sur elle.
Le taxi nous emmène dans le centre de Rovaniemi, à l’hôtel Sokos.
La chambre est sympathique, mais le restaurant ne nous tente pas.
Nous sortons pour trouver autre chose.
Mais les Finlandais, comme tous les nordiques dinent tôt, alors à 20h30, nous devons nous rabattre sur un kebab !
Mais bonne pioche, on y mange très bien, et en plus c’est copieux et pas cher. Il y a même un kebab à la viande de renne.
Jour 6
Ce matin mission numéro 1 prendre des nouvelles de notre Pépère.
Nous appelons le garage. On finit par comprendre que nos soupçons étaient fondés et qu’il faut changer le radiateur.
La pièce arrivera lundi et Pépère sera prêt au plus tard mardi. Heu …… on est jeudi.
De toute façon nous n’avons pas le choix.
Le duel continue avec l’assistance. Nous nous battons pour que la caravane soit ramenée au garage,
au lieu de rester sur un parking isolé. C’est pas gagné.
A chaque appel nous avons un nouvel interlocuteur, et cela n’aide pas à la compréhension.
Quoi qu’il en soit, nous sommes coincés à Rovaniemi jusqu’à au moins lundi.
Bon d’abord on libère la chambre, puisque ce soir l’hôtel est complet.
Les garçons attendent avec nos sacs dans le hall. Ils sont heureux : des canapés et de la wifi !
Alors ça surfe dur.
Nous on décide d’aller louer une petite voiture, pour ne pas rester coincés,
et surtout pour pouvoir aller au garage, discuter de vive voix.
Grâce à internet on a connaissance de loueurs à la gare. Alors allons-y à pied. On chemine plan en main,
et au bout de 2 km nous voici à la gare, mais de loueurs, point !
Enfin si un petit guichet avec un téléphone, mais avec notre anglais précaire ce n’est pas pour nous.
Alors on retourne au centre-ville, pour trouver une agence Hertz, où tout est ‘’sold out’’. Ah.
Compatissant le monsieur nous indique une agence Europcar, il nous la pointe sur le plan … c’est la rue derrière l’hôtel. Heu … !
Chez Europcar, il reste une voiture, c’est un SUV, au-dessus de notre budget.
On hésite. Alors on coupe la poire en deux et on loue le véhicule pour 1 jour1/2.
En récupérant la voiture on s’aperçoit qu’elle possède une boule d’attelage !
Eh bien voilà le rapatriement de Brownie est réglé, on va se débrouiller tout seul.
Mais d’abord on va déloger les garçons de leur canapé et on se rend au garage.
Notre interlocuteur est fort sympathique, et compréhensif, et tout est réglé rapidement.
Nous récupérons également des affaires dans Pépère (dont le frigo, oui les garçons, on va manger !).
Ensuite nous prenons la direction de Napapiiri, au nord de Rovaniemi, Le village du Père Noël, situé sur le cercle polaire arctique.
On déambule au milieu des maisons de bois abritant des boutiques de souvenirs made in Taiwan.
La maison centrale, est celle du Père Noël
On y fait une petite queue pour rencontrer le mythique personnage.
On ne peut pas immortaliser le moment nous même, commerce oblige, la photo est vendue à la sortie.
Lorsque notre tour arrive, un lutin nous introduit dans le salon du Père Noël, qui nous attend assis dans son fauteuil.
On lui serre la main, on s’assoit à côté de lui pour la pose photo, puis on a le droit de lui parler pendant 1 mn.
Soit disant multilingue, son français est cependant précaire,
et c’est en anglais qu’il me comprend quand je lui dis que ma voiture est en panne
et lui demande s’il peut faire quelque chose. Ben oui, même à mon âge je crois encore au Père Noël !
Mais sa réponse est sans appel ‘’ a land rover, broken down ! Je peux rien !’’
Bref, si même le Père Noël ni peut rien comment va-t-on faire ? !
Et bien merci quand même Père Noël, ce fut un plaisir de vous rencontrer.
(image trouvée sur le net)
Nous sortons de salle, et on nous propose la photo. Et bien, non merci, car même si elle est sympathique, 30€ c’est trop cher.
On ressort de la maison, et sur la petite place on franchit la ligne matérialisant le cercle polaire arctique.
Nous nous promenons dans le village, mais c’est surtout l’hiver que le site fonctionne, la magie de noël n’a pas lieu en plein mois de juillet.
Et puis tout est tellement commercial.
Notre ado dira fort justement ‘’ Tu vas dans la galerie marchande d’Auchan pour noël et tu verras la même chose’’ !
D'ailleurs, ce Père Noël n'a t il pas le geste de demander quelque chose plutôt que celui d'offrir?
On se plie quand même au rituel de l’envoi des cartes postales. On les écrit à la poste du Père Noël sur une grande table prévue pour cela,
ensuite on colle des beaux timbres à l’effigie de Joluppukin, alias le Père Noël, et on les poste dans la belle boite rouge.
On se promène encore un peu, mais tout ferme à 18h, alors on quitte le village
et on retourne sur le parking du Santa Park, tout proche, pour chercher notre Brownie.
On traverse Rovaniemi pour retrouver le garage dans la zone industrielle.
On s’installe contre un hangar.
On prépare le diner, que l’on savoure (ah, les bonnes courgettes du jardin !)
et on attend des nouvelles de l’assistance, qui ne nous a toujours pas communiqué d’info pour ce soir.
Et enfin vers 20h, nous arrivons à obtenir l’adresse de l’hôtel.
Le repérage sur le plan nous apprend que notre nouvel hôtel se situe juste en face de celui de la nuit dernière.
Ben, comme cela nous ne serons pas dépaysés !
Jour 7
Ce matin le soleil brille et nous décidons d’aller visiter le zoo de Ranua à 80kms de Rovaniemi.
Notre véhicule de location nous fait traverser une forêt relativement monotone, car sans beaucoup de perspective.
Nous croisons cependant nos premiers rennes sur le bord de la route.
Puis nous arrivons au zoo.
Délestés de 51 euros et équipés de bracelets en papier nous allons nous promener dans ce parc toute la journée.
On chemine sur des pontons en bois, dans la forêt pour observer nombre d’animaux de la faune locale, plus un intrus.
Ours polaire ours brun lynx chien du Caucase glouton rennes renard arctique harfang faucon Un beau zoo, si on fait abstraction que tous ces animaux sont privés de liberté.
Puis nous prenons la route du retour pour aller rendre la voiture qui nous aura permis deux excursions,
mais aussi de rapatrier Brownie et d’aller récupérer des affaires dans Pépère.
Ce soir nous testons le sauna de l’hotel, avant d’improviser un repas dans notre chambre avec ce qu’il reste dans le frigo.
Jour 8
Ce matin c’est farniente à l’hôtel. Ben quoi, on est en vacances non ?
Vers midi, on sort se balader en ville le long de la grande rue piétonne.
Le centre-ville est vite parcouru alors on va visiter le centre commercial.
Les produits sont sensiblement au même tarif qu’en France.
On avale un sandwich, puis direction la fabrique réputée du coutelier Martiini.
Cette marque de couteaux finlandais fait partit du patrimoine artisanal scandinave,
et ces couteaux sont dotés d'une réputation excellente auprès des chasseurs et amateurs de grand air.
Au rez-de-chaussée de la fabrique, nous entrons dans une petite salle qui abrite une collection de couteaux anciens et un point de vente.
Ensuite nous rejoignons l’Arktikum qui abrite le musée provincial de la Laponie et le centre arctique des sciences.
C’est un grand bâtiment moderne disposant d’un immense corridor au toit de verre donnant sur la rivière Ounasjoki.
Pour 28 euros (et toujours un bracelet en papier) nous avons accès à un musée plutôt bien fait, assez ludique et interactif.
Juste un bémol, un fascicule ou un audio guide en français aurait été le bienvenu pour nous permettre de mieux profiter des explications.
Nous parcourons d’abord des salles qui grâce à diverses présentations nous relatent le quotidien et les modes de vie des habitants de la zones arctiques,
qu’ils soient humains ou animaux.
L’exploitation des ressources et l’impact du changement climatique sont aussi abordés.
La deuxième partie du musée présente l’histoire, la culture et la nature de la Laponie.
Bref, nous restons à profiter du lieu jusqu’à sa fermeture à 18h.
Puis nous longeons la rivière par un sympathique quai piétonnier pour regagner l’hôtel.
Ensuite c’est de nouveau soirée sauna, puis casse-croute dans la chambre.
On en profite aussi pour modifier un peu notre projet de retour.
Vu notre mauvais ressenti de la route suédoise le long du golfe de Botnie,
nous décidons de ‘’redescendre’’ par la Finlande et non par la Suède comme initialement prévu.
Des amis baroudant en ce moment en Finlande nous ont confirmé des routes meilleures.
Alors nous réservons un bateau pour traverser de nuit entre Helsinki et Stockholm.
Mais avant le retour nous souhaitons quand même récupérer au plus vite notre Pépère
pour poursuivre l’aller, vers notre but : la mer de Barents !
Jour 9
Aujourd’hui dimanche, tout ou presque est fermé, en ville.
Alors comme il fait beau nous décidons de prendre le bus pour aller visiter une ferme de huskys.
En 10 mn le bus nous dépose devant le Huskypark.
Pour 20 euros l’entrée, (et encore c’est le tarif famille que nous arrivons à négocier)
nous pouvons nous promener parmi les enclos dans lesquels sont parqués 3 ou 4 chien à chaque fois.
Ils sont joueurs et affectueux et demande des caresses que nous leurs prodiguons à travers le grillage.
Nous avons ensuite droit à une visite guidée (en anglais).
Tous ces chiens sont des huskys malgré leurs différences. En hiver, ils sont plus imposants avec leur abondante fourrure.
Nous passons une petite heure avec eux, mais nous ne pourrons pas faire un tour de traineau … il est en panne !
Ensuite nous marchons jusqu’au parc à rennes tout proche, mais ils n’y sont pas car ‘’Sunday closed’’.
En fin de journée nous reprenons le bus pour regagner le centre-ville et notre hôtel.
Ce soir les garçons ont faim (rhoo de vrai ventre sur pattes à cet âge !)
alors nous sortons en ville. Mais après avoir parcouru la rue piétonne et ses alentours,
on se rabat sur le kébab du premier soir.
Au moins on est sûr de rassasier les garçons pour pas trop cher ! en plus la carte est belle et variée.
Jour 10
Ce matin alors que nous déjeunons, le téléphone nous apprend que ça y est Pépère est réparé !
Le road trip va pouvoir continuer .
à suivre ...
Modifié en dernier par Modestine le mer. 14 févr. 2018 19:22, modifié 1 fois.
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
Re: Cap sur la mer de Barents
Quel suspens !!!
Vivement la suite
Vivement la suite
- lucien79
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- Enregistré le : mar. 5 juil. 2011 00:17
- Modèle de caravane : pan duo 1999 + Pgt expert BLUE HDI 180cv BVA
- prénom : j-f et elisa
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Re: Cap sur la mer de Barents
bravo Modestine toujours aussi passionnante à lire , les garçons z'ont poussé, A . et toi tip top ; trop content de vous avoir côtoyès en rasso cela donne
un gros plus à ton récit .
juste une question : ton ainé conduit ? parce que 900kms dans une journée , c'est mieux de pouvoir se relayer .
merci jfl
- vieux.lion
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- prénom : michel &zezette
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Belles collections de couteaux et prix résonables ...Cdlt
- Boulhaya
- Messages : 6062
- Enregistré le : dim. 2 août 2009 12:32
- Modèle de caravane : Troll 95 TL
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Re: Cap sur la mer de Barents
Récit toujours aussi alerte et passionnant. M E R C I pour le partage de vos aventures. Vivement la suite !!!
- Modestine
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- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
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- prénom : Modestine
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Re: Cap sur la mer de Barents
Alors 900 kms on est deux à se relayer, oui. Mais pas 3, parce que notre aîné à 20 ans ne part plus avec ses parents ...lucien79 a écrit :: les garçons z'ont poussé,
juste une question : ton ainé conduit ? parce que 900kms dans une journée , c'est mieux de pouvoir se relayer .
merci jfl
Sur les photos le plus grand, c'est ... notre petit Fifi!
L'autre n'est pas à nous,( un 'pote' à Fifi) et il sortait de France pour la première fois; il en a pris plein les mirettes!
En tous cas à tous, pour vos encouragements.
Je m’attelle à la suite, mais entre taper le texte et trier les photos c'est long!
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
- moonarise
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- Enregistré le : sam. 4 sept. 2010 20:17
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- prénom : Claude
- Localisation : Cantal
Re: Cap sur la mer de Barents
Modestine!..."Ta" signature de Nicolas Bouvier trés belle...Très exact, mais cela arrive même sans se perdre...Il faut simplement préparer son voyage et allez vers les autres ou quelquefois attendre, et les surprises s’enchaînent...Un voyage sans surprises n'existe pas ou ce n'est pas ton voyage.
Pour éviter la guerre,on n'offre pas ses armes
La vulgarité,ça ne s'improvise pas.On est vulgaire.On naît vulgaire.C'est une infirmité de l'âme
La vulgarité,ça ne s'improvise pas.On est vulgaire.On naît vulgaire.C'est une infirmité de l'âme
- Cagouillard
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Re: Cap sur la mer de Barents
Belle plume électronique ! J'avalerai la suite avec bonheur
Re: Cap sur la mer de Barents
Modestine a écrit :Alors 900 kms on est deux à se relayer, oui. Mais pas 3, parce que notre aîné à 20 ans ne part plus avec ses parents ...lucien79 a écrit :: les garçons z'ont poussé,
juste une question : ton ainé conduit ? parce que 900kms dans une journée , c'est mieux de pouvoir se relayer .
merci jfl
Sur les photos le plus grand, c'est ... notre petit Fifi!
L'autre n'est pas à nous,( un 'pote' à Fifi) et il sortait de France pour la première fois; il en a pris plein les mirettes!
En tous cas à tous, pour vos encouragements.
Je m’attelle à la suite, mais entre taper le texte et trier les photos c'est long!
Bravo Modestine
Un petit conseil pour te simplifier le travail. Je choisis toujours par avance les photos que je vais mettre en ligne (voir: Notre voyage en Suède). Et je les place chronologiquement dans un dossier spécifique: "reportage pour forum Eriba".
Je redige aussi le commentaire par avance à la main. Pas besoin d'en faire des tones : un documentariste professionnel m'a donné un jour ce conseil : dans le reportage le mieux est toujours l'ennemi du bien. Là où nous pensons qu'il faut trois vues (pour montrer un lac de passage par exemple) une vue suffit. Il faut essayer (pas simple) de raconter une histoire. Avec (pas simple) ni trop, ni trop peu d'images ni trop ni trop peu de texte.
Bon courage
- Modestine
- Messages : 75
- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
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Re: Cap sur la mer de Barents
Jour 10
Ce matin alors que nous déjeunons, le téléphone nous apprend que ça y est Pépère est réparé !
L’immobilisation de notre monture nous aura permis de découvrir Rovaniemi,
ce que nous n’aurions sans doute pas fait autrement. Et nous ne le regrettons pas.
Par contre la suite du voyage en est forcément impactée.
Et c’est sans remords que nous faisons l’impasse sur le site du Cap Nord.
Nous hésitions depuis le début de la préparation de ce voyage,
étudiant le pour et le contre à nous rendre sur ce lieu mythique, grandiose mais hautement touristique, et commercial quand même aussi.
Et bien voilà, Pépère a donc choisi pour nous ; en nous proposant de profiter de Rovaniemi,
il a évincé le Nord-ouest de la mer de Barents.
Nous préférons en effet pour la dizaine de jours qui nous restent,
nous concentrer sur les péninsules du nord est, plus sauvages.
Alors que le voyage continue !
Et en plus un généreux soleil brille ce matin, alors ni une ni deux,
on prend vite un taxi pour aller récupérer notre Pépère.
Notre interlocuteur est toujours aussi charmant, nous réglons la belle facture en Finnois, totalement incompréhensible
(à part le montant en euros !), on récupère Pépère sur le parking, puis Brownie qui attend sagement contre son hangar.
On atèle tout ce beau monde et roule ma poule …
et c’est reparti, direction le Nord. Ah, qu’il est bon de retrouver la route.
Nous marquons un arrêt à Sodankylä, le village de plus froid de Finlande, pour aller admirer l’une des rares églises en bois, rescapée de la politique de la terre brûlée de l’armée allemande en 1945.
C’est un bâtiment simple et modeste entouré d’un grand cimetière en sous-bois.
Nous admirons aussi un beau bronze représentant un Same et son renne.
Et puis roule mon Pépère. Et on traverse des forêts, et on longe des lacs et encore des forêts, et des forêts, et des forêts, et des lacs… cela en devient presque hypnotique.
Nous croisons aussi des rennes en liberté qui prennent leur temps pour traverser.
En fin d’après-midi nous arrivons à Ivalo.
Nous faisons le plein de victuailles dans un supermarché, et en profitons même pour déguster une glace, au soleil par 24°.
Puis on longe le grand lac et on arrive à Inari. Ici nous sommes en plein cœur du pays Same.
Ensuite nous suivons une route en travaux, qui a tout d’une belle piste,
en direction de Karasjok, avec le soleil en point de mire.
Le paysage change, la végétation devient plus petite, les arbres moins hauts.
Et les moustiques nombreux. Dès qu’on s’arrête, on est assaillis par ces petites bêtes vrombissantes.
Quand on roule ils s’écrasent par paquets sur le pare-brise.
A Karigasniemi, on passe devant le poste frontière et on entre en Norvège en traversant le pont qui franchit le Teno.
A karasjok, il est 20h, mais le village est dans l’ombre,
alors on décide de se diriger vers le soleil et de poursuivre vers la mer.
Le soleil baisse doucement à l’horizon.
A Lakselv on fait le plein, et le litre est (en conversion) 40 centimes plus cher qu’en Finlande.
Faisant donc l’impasse sur le Cap Nord, nous prenons la rive opposée du Porsangerfjorden.
La luminosité décline légèrement mais le soleil est toujours vif.
Les perspectives sur le fjord sont somptueuses.
Par endroit de petits bancs de brume envahissent le paysage ajoutant une note féerique au tableau.
Nous pourrions rouler encore et encore dans ce paysage enchanteur,
mais minuit approche et nous nous arrêtons en contrebas de la route pour bivouaquer,
avec une vue superbe sur le fjord et le soleil qui touche le Cap Nord en face de nous.
Il est minuit et nous assistons à un spectacle somptueux,
mais à l’intérieur de Brownie, car les moustiques eux aussi sont de la fête !
Nous dînons face au soleil qui commence déjà à remonter sur l’horizon.
Nous sommes éblouis, dans tous les sens du terme !
Nous n’arrivons pas à nous détacher du spectacle,
et c’est finalement à plus de 2h du matin que nous tirons les rideaux.
Jour 11
Le silence est impressionnant, et la vue sur le fjord toujours aussi belle.
La promenade en bord de mer est fort agréable,
parmi les élymes des sables et les rochers aux strates superposées surprenantes.
Même un courlis corlieu nous salue sans que nous puissions l’apercevoir.
Nous poursuivons en voiture jusqu’au petit port de Veidneset.
La route est étroite et en bien mauvais état, et ça secoue pas mal notre petite Brownie.
L’air est piquant malgré le soleil. La neige n’est pas loin.
L’eau du port est claire et limpide.
Nous apercevons de beaux poissons qui s’ébattent sous le ponton, et même un crabe royal.
Puis nous rebroussons chemin, pour regagner la grande route et rejoindre Ifjord en fin de journée.
Nous bifurquons sur la route 888.
Le relief devient plus accidenté et Pépère doit affronter quelques belles côtes,
et du coup de belles descentes en suivant.
Après Bekkarfjord, nous grimpons sur un très beau plateau d’abord verdoyant,
puis se transformant en grand désert de pierres que nous traversons sur une bonne route accompagnés de notre ombre.
Un intermède pour plonger dans un fjord,
et nous remontons sur un nouveau plateau désertique.
Avant de plonger … dans la brume.
On hésite à faire demi-tour pour rester bivouaquer au soleil.
Puis finalement, on reste optimistes et on continue.
Mais la purée de pois nous accompagne jusqu’à Mehamn.
C’est un gros village côtier au beau port de pêche, qui nous apparait dans la brume.
Une aire de service pour camping-car est présente sur le port.
On en profite pour faire le plein d’eau, sous le regard désapprobateur d’un camping cariste norvégien.
Ce n’est pas la première fois qu’en Norvège on se heurte à ce genre de comportement.
Mais c’est quoi cette ségrégation ? On est comme un camping-car, nous aussi, c’est juste le moteur qui est déporté !
Du coup on ne stationne pas ici, et on continue, par une piste jusqu’au phare de Slettnes.
Et comme ce soir c’est râpé pour le soleil de minuit on se couche rapidement.
à suivre ...
Ce matin alors que nous déjeunons, le téléphone nous apprend que ça y est Pépère est réparé !
L’immobilisation de notre monture nous aura permis de découvrir Rovaniemi,
ce que nous n’aurions sans doute pas fait autrement. Et nous ne le regrettons pas.
Par contre la suite du voyage en est forcément impactée.
Et c’est sans remords que nous faisons l’impasse sur le site du Cap Nord.
Nous hésitions depuis le début de la préparation de ce voyage,
étudiant le pour et le contre à nous rendre sur ce lieu mythique, grandiose mais hautement touristique, et commercial quand même aussi.
Et bien voilà, Pépère a donc choisi pour nous ; en nous proposant de profiter de Rovaniemi,
il a évincé le Nord-ouest de la mer de Barents.
Nous préférons en effet pour la dizaine de jours qui nous restent,
nous concentrer sur les péninsules du nord est, plus sauvages.
Alors que le voyage continue !
Et en plus un généreux soleil brille ce matin, alors ni une ni deux,
on prend vite un taxi pour aller récupérer notre Pépère.
Notre interlocuteur est toujours aussi charmant, nous réglons la belle facture en Finnois, totalement incompréhensible
(à part le montant en euros !), on récupère Pépère sur le parking, puis Brownie qui attend sagement contre son hangar.
On atèle tout ce beau monde et roule ma poule …
et c’est reparti, direction le Nord. Ah, qu’il est bon de retrouver la route.
Nous marquons un arrêt à Sodankylä, le village de plus froid de Finlande, pour aller admirer l’une des rares églises en bois, rescapée de la politique de la terre brûlée de l’armée allemande en 1945.
C’est un bâtiment simple et modeste entouré d’un grand cimetière en sous-bois.
Nous admirons aussi un beau bronze représentant un Same et son renne.
Et puis roule mon Pépère. Et on traverse des forêts, et on longe des lacs et encore des forêts, et des forêts, et des forêts, et des lacs… cela en devient presque hypnotique.
Nous croisons aussi des rennes en liberté qui prennent leur temps pour traverser.
En fin d’après-midi nous arrivons à Ivalo.
Nous faisons le plein de victuailles dans un supermarché, et en profitons même pour déguster une glace, au soleil par 24°.
Puis on longe le grand lac et on arrive à Inari. Ici nous sommes en plein cœur du pays Same.
Ensuite nous suivons une route en travaux, qui a tout d’une belle piste,
en direction de Karasjok, avec le soleil en point de mire.
Le paysage change, la végétation devient plus petite, les arbres moins hauts.
Et les moustiques nombreux. Dès qu’on s’arrête, on est assaillis par ces petites bêtes vrombissantes.
Quand on roule ils s’écrasent par paquets sur le pare-brise.
A Karigasniemi, on passe devant le poste frontière et on entre en Norvège en traversant le pont qui franchit le Teno.
A karasjok, il est 20h, mais le village est dans l’ombre,
alors on décide de se diriger vers le soleil et de poursuivre vers la mer.
Le soleil baisse doucement à l’horizon.
A Lakselv on fait le plein, et le litre est (en conversion) 40 centimes plus cher qu’en Finlande.
Faisant donc l’impasse sur le Cap Nord, nous prenons la rive opposée du Porsangerfjorden.
La luminosité décline légèrement mais le soleil est toujours vif.
Les perspectives sur le fjord sont somptueuses.
Par endroit de petits bancs de brume envahissent le paysage ajoutant une note féerique au tableau.
Nous pourrions rouler encore et encore dans ce paysage enchanteur,
mais minuit approche et nous nous arrêtons en contrebas de la route pour bivouaquer,
avec une vue superbe sur le fjord et le soleil qui touche le Cap Nord en face de nous.
Il est minuit et nous assistons à un spectacle somptueux,
mais à l’intérieur de Brownie, car les moustiques eux aussi sont de la fête !
Nous dînons face au soleil qui commence déjà à remonter sur l’horizon.
Nous sommes éblouis, dans tous les sens du terme !
Nous n’arrivons pas à nous détacher du spectacle,
et c’est finalement à plus de 2h du matin que nous tirons les rideaux.
Jour 11
Le silence est impressionnant, et la vue sur le fjord toujours aussi belle.
La promenade en bord de mer est fort agréable,
parmi les élymes des sables et les rochers aux strates superposées surprenantes.
Même un courlis corlieu nous salue sans que nous puissions l’apercevoir.
Nous poursuivons en voiture jusqu’au petit port de Veidneset.
La route est étroite et en bien mauvais état, et ça secoue pas mal notre petite Brownie.
L’air est piquant malgré le soleil. La neige n’est pas loin.
L’eau du port est claire et limpide.
Nous apercevons de beaux poissons qui s’ébattent sous le ponton, et même un crabe royal.
Puis nous rebroussons chemin, pour regagner la grande route et rejoindre Ifjord en fin de journée.
Nous bifurquons sur la route 888.
Le relief devient plus accidenté et Pépère doit affronter quelques belles côtes,
et du coup de belles descentes en suivant.
Après Bekkarfjord, nous grimpons sur un très beau plateau d’abord verdoyant,
puis se transformant en grand désert de pierres que nous traversons sur une bonne route accompagnés de notre ombre.
Un intermède pour plonger dans un fjord,
et nous remontons sur un nouveau plateau désertique.
Avant de plonger … dans la brume.
On hésite à faire demi-tour pour rester bivouaquer au soleil.
Puis finalement, on reste optimistes et on continue.
Mais la purée de pois nous accompagne jusqu’à Mehamn.
C’est un gros village côtier au beau port de pêche, qui nous apparait dans la brume.
Une aire de service pour camping-car est présente sur le port.
On en profite pour faire le plein d’eau, sous le regard désapprobateur d’un camping cariste norvégien.
Ce n’est pas la première fois qu’en Norvège on se heurte à ce genre de comportement.
Mais c’est quoi cette ségrégation ? On est comme un camping-car, nous aussi, c’est juste le moteur qui est déporté !
Du coup on ne stationne pas ici, et on continue, par une piste jusqu’au phare de Slettnes.
Et comme ce soir c’est râpé pour le soleil de minuit on se couche rapidement.
à suivre ...
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
- def28
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- Modèle de caravane : triton bsa
- Localisation : 28 (Eure et Loir)
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Re: Cap sur la mer de Barents
Généralement je ne regarde jamais les post de voyages parce que la photo du bichon et de maman ça me gave, mais là bingo !!tout ce que j'aime un Land une eriba des paysages beaucoup d'humour.
Bravo
Bravo
Land Rover Discovery 4 SDV6 HSE "black line"
Land Rover Defender 90 TD5 "Highlander"
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9éme membre inscrit sur le forum
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- Modèle de caravane : 530 GT 2002
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Re: Cap sur la mer de Barents
Fabuleux, Merci
- ferrals
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Re: Cap sur la mer de Barents
c'est vrai que cela change des autres voyages ,tout le monde ne peut le faire.
mais moi les autres post sur les voyages ,je les regardent sans préjugées .
mais moi les autres post sur les voyages ,je les regardent sans préjugées .
jean-jaques
- Boulhaya
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- Modèle de caravane : Troll 95 TL
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Re: Cap sur la mer de Barents
M E R C I pour ce récit et pour les magnifiques photos de coucher de soleil
- eribabinbin
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Re: Cap sur la mer de Barents
Bonsoir famille Modestine, j'ai tout lu, des récits comme celui-ci c'est très rare, merci beaucoup pour le partage, ça prend du temps, l'écriture est belle, les photos aussi.
J'ai bien compris, pépère vu son âge vous a fait un coup de calgon; maintenant quand "C'est Hervé" qui tire Brownie c'est pas mal non plus . C'est sûr, ce sont des ennuis qui vous ont un peu plombé votre périple, on va garder le positif, merci encore.
A bientôt pour un autre partage, BINBIN.
J'ai bien compris, pépère vu son âge vous a fait un coup de calgon; maintenant quand "C'est Hervé" qui tire Brownie c'est pas mal non plus . C'est sûr, ce sont des ennuis qui vous ont un peu plombé votre périple, on va garder le positif, merci encore.
A bientôt pour un autre partage, BINBIN.
Re: Cap sur la mer de Barents
def28 a écrit : Généralement je ne regarde jamais les post de voyages parce que la photo du bichon et de maman ça me gave, mais là bingo !!tout ce que j'aime un Land une eriba des paysages beaucoup d'humour.
Bravo
Hé, Def28, tu sais ce qu'il te dit le bichon ?
Non mais !
- campeurgardois
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Re: Cap sur la mer de Barents
Très bon récit, c'est une vraie belle aventure ce voyage
- LANDERIBA
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Re: Cap sur la mer de Barents
- Dams
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Re: Cap sur la mer de Barents
En tout cas ca donne envie d'avoir un disco
- Eribazh
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Re: Cap sur la mer de Barents
Sublimes paysages : ce dépaysement avec une quel plaisir !
- Markus
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- Modèle de caravane : Triton BS '97
- Localisation : Basse Saxe / Allemagne / Europe
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Re: Cap sur la mer de Barents
j'aime bien les images.
nous allons dans cette region cette année... comme souvent
nous allons dans cette region cette année... comme souvent
Gruß, Markus
Eriba Touring Triton BS '97 Golf VII Variant ou Polo
Eriba Touring Triton BS '97 Golf VII Variant ou Polo
- eribabinbin
- Messages : 10619
- Enregistré le : jeu. 18 févr. 2010 00:07
- Modèle de caravane : TROLL FEY CR-V 150 I-DTEC 4WD
- prénom : benjamin
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Re: Cap sur la mer de Barents
Le tiroir caisse aussiferrals a écrit :je suis content de savoir que le père Noël existe
binbin
- Modestine
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- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
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Re: Cap sur la mer de Barents
Alors encore pour tous vos commentaires .
Et si je peux vous faire voyager, en vue d'aller vous balader par là bas, ou par simple évasion virtuelle,
et bien ce n'est que du plaisir, que je suis contente de partager, malgré le temps que cela me prend.
Je parcours pas mal le net avant tout voyage, alors il me semble normal qu'a mon tour je partage notre expérience.
En tous cas gardez votre humour vous aussi,
et continuons à sourire en compagnie ou pas du bichon, d'Hervé (ou sans doute plutôt d'Arto ), du Père Noël et des autres ...
Si vous souhaitez accompagner votre parcours d'un fond sonore je vous propose d'ouvrir ceci dans un nouvel onglet:
https://www.youtube.com/watch?v=UGc7c8U2aps
https://www.youtube.com/watch?v=K9VLFog6mbY
Alors voici la suite : enjoy ! it's free ...
Jour 12
Plus de brume ce matin, mais un plafond nuageux bien bas quand même, et une température de 4°.
Nous allons à pied jusqu’au phare.
Il est entouré de quelques bâtiments dans lesquels on peut trouver un petit café,
une exposition de photos, de sculptures, et même une salle de jeux pour les enfants.
Le sculpteur est en train de dégrossir une pièce de bois à l’aide d’une tronçonneuse.
Il nous explique qu’il récupère les troncs sibériens qui viennent s’échouer sur la côte.
Ce phare, situé à 71°09 de latitude, est le plus au nord du continent européen.
Alors pour nous, il représentera notre cap nord.
Surtout quand on sait que le cap nord est sur une île, et qu’ici on est toujours sur le continent.
Et le pôle Nord c’est par là bas …
Nous commençons à ressentir le froid, alors nous regagnons notre attelage et reprenons la route.
Nous repassons par Mehamn, puisque sur ces péninsules il n’y a souvent qu’une seule route.
De nombreux séchoirs à poissons sont présents sur le bord de la route.
Ces têtes de cabillaud une fois réduites en poudre serviront d’engrais.
Plus on avance et plus la luminosité s’accentue, et nous retrouvons le soleil à Kjøllefjord,
dont les maisons colorées s’abritent au fond d’un fjord.
Puis par une piste cahoteuse et poussiéreuse nous allons au bout du bout comme on aime le faire.
Au bout de 10 km on arrive dans le fjord de Skjøtningberg.
Une pierre dressée marque le passage du 71 ème parallèle.
Des pièces de monnaies sont posées dans un réceptacle dans la stèle.
Nous ne pouvons pas nous adonner à ce rituel, nous n’avons même pas de couronne norvégienne !
On cahote jusqu’aux maisons et on s’arrête en bout de piste.
Où nous profitons d’une balade dans ce bel endroit, parmi les bois flottés et les fleurs.
Puis nous reprenons la piste en sens inverse.
Puis la route, le plateau, ou nous observons un grand parc à rennes
le fjord avec les mannequins sensés éloigner les rennes de la route
l’autre plateau …
et on revient à Ifjord, pour retrouver la route 98.
Des tentes sames sont présentes en plusieurs endroits le long de la route
Mais aussi des secteurs entiers du paysage couverts de bouleaux atteints par une maladie.
Est-ce dû à la présence de l’Agrile ? Ce petit insecte dont la larve pourrait bien être responsable de ce désastre.
Puis nous voici à nouveau sur un plateau d’altitude
Avant de plonger vers la rivière Tana, mythique rivière à saumons,
qu’il nous faudra descendre sur 25 km avant de trouver le seul pont qui permette de la traverser dans cette région,
et qui se trouve à Tana Bru (le pont de la Tana).
Puis par la rive opposée, on remonte la rivière jusqu’à sa vaste embouchure.
Et on trouve un beau bivouac qui ce soir nous permet d’admirer encore une fois le soleil de minuit.
Jour 13
Ce matin le ciel est un peu voilé.
On fait un tour à pied le long de la rivière, accompagnés par de nombreux huîtriers pie,
qui n’ont pas l’air contents de nous voir pénétrer sur leur territoire.
Puis nous reprenons la route.
Belle route qui grimpe gentiment sur un nouveau plateau en tous points semblable à ceux traversés hier.
Mais quelle impression d’espace quand même on peut ressentir par ici.
La route redescend sur Båtsfjord.
Village côtier au grand port de pêche, dans lequel mouillent de gros chalutiers.
Dont certains battent pavillon russe.
Le soleil nous accordant quelques rayons généreux,
nous passons un bon moment sur le port, à tenter une partie de pêche.
Quelques jeunes lieux et une lotte plus tard, le repas du soir étant assuré, nous reprenons la route.
La brume de mer s’élève rapidement, et nous perdons de la visibilité.
Nous ne voyons pas grand-chose du littoral suivi.
Apparaissent de temps en temps, quelques maisons, comme ici à Berlevåg
et surtout des rennes,
certains même profitant des joies de la plage !
Au bout du bout, une piste, que nous suivons bien entendu, surtout que nous y retrouvons le soleil.
Et là, nous allons trouver un coin superbe pour installer notre bivouac,
Profiter d’une balade sur la belle côte de galets
Et faire griller notre pêche avant que le soleil ne soit de nouveau engloutit par la brume.
à suivre ....
n'hésitez pas à laisser vos commentaires
Et si je peux vous faire voyager, en vue d'aller vous balader par là bas, ou par simple évasion virtuelle,
et bien ce n'est que du plaisir, que je suis contente de partager, malgré le temps que cela me prend.
Je parcours pas mal le net avant tout voyage, alors il me semble normal qu'a mon tour je partage notre expérience.
En tous cas gardez votre humour vous aussi,
et continuons à sourire en compagnie ou pas du bichon, d'Hervé (ou sans doute plutôt d'Arto ), du Père Noël et des autres ...
Si vous souhaitez accompagner votre parcours d'un fond sonore je vous propose d'ouvrir ceci dans un nouvel onglet:
https://www.youtube.com/watch?v=UGc7c8U2aps
https://www.youtube.com/watch?v=K9VLFog6mbY
Alors voici la suite : enjoy ! it's free ...
Jour 12
Plus de brume ce matin, mais un plafond nuageux bien bas quand même, et une température de 4°.
Nous allons à pied jusqu’au phare.
Il est entouré de quelques bâtiments dans lesquels on peut trouver un petit café,
une exposition de photos, de sculptures, et même une salle de jeux pour les enfants.
Le sculpteur est en train de dégrossir une pièce de bois à l’aide d’une tronçonneuse.
Il nous explique qu’il récupère les troncs sibériens qui viennent s’échouer sur la côte.
Ce phare, situé à 71°09 de latitude, est le plus au nord du continent européen.
Alors pour nous, il représentera notre cap nord.
Surtout quand on sait que le cap nord est sur une île, et qu’ici on est toujours sur le continent.
Et le pôle Nord c’est par là bas …
Nous commençons à ressentir le froid, alors nous regagnons notre attelage et reprenons la route.
Nous repassons par Mehamn, puisque sur ces péninsules il n’y a souvent qu’une seule route.
De nombreux séchoirs à poissons sont présents sur le bord de la route.
Ces têtes de cabillaud une fois réduites en poudre serviront d’engrais.
Plus on avance et plus la luminosité s’accentue, et nous retrouvons le soleil à Kjøllefjord,
dont les maisons colorées s’abritent au fond d’un fjord.
Puis par une piste cahoteuse et poussiéreuse nous allons au bout du bout comme on aime le faire.
Au bout de 10 km on arrive dans le fjord de Skjøtningberg.
Une pierre dressée marque le passage du 71 ème parallèle.
Des pièces de monnaies sont posées dans un réceptacle dans la stèle.
Nous ne pouvons pas nous adonner à ce rituel, nous n’avons même pas de couronne norvégienne !
On cahote jusqu’aux maisons et on s’arrête en bout de piste.
Où nous profitons d’une balade dans ce bel endroit, parmi les bois flottés et les fleurs.
Puis nous reprenons la piste en sens inverse.
Puis la route, le plateau, ou nous observons un grand parc à rennes
le fjord avec les mannequins sensés éloigner les rennes de la route
l’autre plateau …
et on revient à Ifjord, pour retrouver la route 98.
Des tentes sames sont présentes en plusieurs endroits le long de la route
Mais aussi des secteurs entiers du paysage couverts de bouleaux atteints par une maladie.
Est-ce dû à la présence de l’Agrile ? Ce petit insecte dont la larve pourrait bien être responsable de ce désastre.
Puis nous voici à nouveau sur un plateau d’altitude
Avant de plonger vers la rivière Tana, mythique rivière à saumons,
qu’il nous faudra descendre sur 25 km avant de trouver le seul pont qui permette de la traverser dans cette région,
et qui se trouve à Tana Bru (le pont de la Tana).
Puis par la rive opposée, on remonte la rivière jusqu’à sa vaste embouchure.
Et on trouve un beau bivouac qui ce soir nous permet d’admirer encore une fois le soleil de minuit.
Jour 13
Ce matin le ciel est un peu voilé.
On fait un tour à pied le long de la rivière, accompagnés par de nombreux huîtriers pie,
qui n’ont pas l’air contents de nous voir pénétrer sur leur territoire.
Puis nous reprenons la route.
Belle route qui grimpe gentiment sur un nouveau plateau en tous points semblable à ceux traversés hier.
Mais quelle impression d’espace quand même on peut ressentir par ici.
La route redescend sur Båtsfjord.
Village côtier au grand port de pêche, dans lequel mouillent de gros chalutiers.
Dont certains battent pavillon russe.
Le soleil nous accordant quelques rayons généreux,
nous passons un bon moment sur le port, à tenter une partie de pêche.
Quelques jeunes lieux et une lotte plus tard, le repas du soir étant assuré, nous reprenons la route.
La brume de mer s’élève rapidement, et nous perdons de la visibilité.
Nous ne voyons pas grand-chose du littoral suivi.
Apparaissent de temps en temps, quelques maisons, comme ici à Berlevåg
et surtout des rennes,
certains même profitant des joies de la plage !
Au bout du bout, une piste, que nous suivons bien entendu, surtout que nous y retrouvons le soleil.
Et là, nous allons trouver un coin superbe pour installer notre bivouac,
Profiter d’une balade sur la belle côte de galets
Et faire griller notre pêche avant que le soleil ne soit de nouveau engloutit par la brume.
à suivre ....
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Nicolas Bouvier
- LANDERIBA
- Messages : 17488
- Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
- Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
- prénom : J-Pierre + Marie-Thé
- Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Superbe récit et photos rafraichissantes
Juste une question, le bivouac est autorisé partout, jamais eu de soucis avec les autorités ??
JP
- Modestine
- Messages : 75
- Enregistré le : mer. 21 sept. 2011 19:19
- Modèle de caravane : Brownie Familia 1995 et Pépère Discovery 2002
- prénom : Modestine
- Localisation : 69
- Contact :
Re: Cap sur la mer de Barents
Non aucun problème. Mais il faut dire qu'on ne voit pas grand monde !
et puis en général, on se met souvent loin de tout.
En tous cas nous avons vécus là bas, sans doute les plus beaux bivouacs de tous nos voyages.
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
- def28
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- Enregistré le : jeu. 3 janv. 2008 12:38
- Modèle de caravane : triton bsa
- Localisation : 28 (Eure et Loir)
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Re: Cap sur la mer de Barents
c'est une destination qui me tente, très beau road trip !!
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Re: Cap sur la mer de Barents
Petite question.... la pêche c'est quel poisson?
Jean-Paul
Où flotte le drapeau comtois, qui que tu sois, tu es chez toi.
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Re: Cap sur la mer de Barents
c'est marqué là Jean-Paul :Les Comtois a écrit : Petite question.... la pêche c'est quel poisson?
Le soleil nous accordant quelques rayons généreux,
nous passons un bon moment sur le port, à tenter une partie de pêche.
Quelques jeunes lieux et une lotte plus tard, le repas du soir étant assuré, nous reprenons la route.
La brume de mer s’élève rapidement, et nous perdons de la visibilité.
A+
Claude
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- Les Comtois
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Re: Cap sur la mer de Barents
Désolé, j'ai perdu aussi de la visibilité c'est l'âge
Jean-Paul
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Re: Cap sur la mer de Barents
Merci encore pour ce reportage si bien décrit (je radote), au final combien de km en combien de jours ?.
bien sûr il y aura une suite
binbin
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Re: Cap sur la mer de Barents
C'est une belle destination pour qui aime les grands espaces.def28 a écrit :c'est une destination qui me tente, très beau road trip !!
Nous avons parcouru 9000 km en 3 semaines.eribabinbin a écrit : au final combien de km en combien de jours ?. binbin
avec une moyenne de 350 km par jour dans les péninsules lapones.
merci pour la réponse ! Et ils étaient bien bons ces poissons, sans doute radio actif , mais bien bon quand même.Chambord45 a écrit :c'est marqué là Jean-Paul : (....)Les Comtois a écrit : Petite question.... la pêche c'est quel poisson?
Claude
“En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font places aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.”
Nicolas Bouvier
Re: Cap sur la mer de Barents
Bravo pour cet extraordinaire périple !
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