A la découverte des Saints Bretons.

Sujets "Out of Eriba" : hobbies, détente, humour, divers ...
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 16 Novembre c’est la Sainte Marc’harid (Marguerite)

Marguerite d’Écosse (née vers 1045 en Hongrie – 16 novembre 1093), était la fille d’Édouard l’Exilé (ou d’Outremer), lui-même fils du roi d’Angleterre Edmond II, et la sœur d’Edgar Atheling.

Elle naquit en Hongrie et y resta jusqu’à l’âge de neuf ans quand son père eut la possibilité de mettre fin à son exil. Son père mourut, presqu’aussitôt, à son retour, et devant l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, Marguerite dut se réfugier à la cour écossaise auprès de Malcolm III Canmore qui la prit pour épouse en 1070.

Elle devint la mère des rois d’Écosse Edgar, Alexandre le Brutal et David Ier.

On connaît mieux la date de sa mort : le 16 novembre 1093, moins de quatre jours après la mort dans une bataille de son mari, le roi.

La reine est canonisée en 1251 par Innocent IV, elle est patronne de l’Écosse et il ne faut pas la confondre avec une autre sainte Marguerite, vierge et martyre des premiers siècles.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Eglise de St Aignan 56

Le 17 Novembre, c’est la Saint Agnan (Inan)


Ce saint peu connu est le patron de Saint-Aignan (56). Vient de “agnus” qui signifie agneau, soit pur. Éponyme de Saint-Aignan, également évêque d’Orléans au 6e siècle. A l’origine la commune de Saint-Aignan, à côté de Pontivy, portait le nom de Saint-Iunan (Saint Breton). Par la suite Saint-Aignan fut adopté. Aignan était évêque d’Orléans au VI Siècle et est connu pour avoir combattu Attila et les Huns. Le nom de Aignan ou Agnan se retrouve d’ailleurs dans le nom d’une trentaine de villes ou villages français. Saint-Aignan est un démembrement de l’ancienne paroisse de Cléguérec. L’évêque de Vannes, Saint Morvan, fut probablement enterré sur le territoire de Saint-Aignan au VIIème siècle.

Le nom de Saint-Iunan est mentionné par Alain III de Rohan dès 1184 dans la charte de fondation de l’abbaye de Bon-Repos. Sous l’Ancien Régime on trouve des petites seigneuries telles que La Villéon et Du Fou. D’abord trêve de la paroisse de Cléguérec, Saint-Aignan est érigé en paroisse en 1802 et en commune en 1790.

Saint Aignan ou Agnan (Anianus) (358-453) est un évêque d’Orléans qui défendit cette ville contre Attila en 451 avec l’aide d’Ætius, général romain.

Saint Aignan a défendu par la prière la ville d’Orléans en 451 contre les Huns. Attila, sans doute trop fatigué et amoindri, avait décidé de ne pas attaquer la ville et de la contourner.

Les Orléanais rendirent honneur à leur évêque. Chaque jour, l’évêque montait en haut d’une tour pour scruter l’horizon en surveillance des Huns. L’histoire retiendra que les habitants de la ville questionnaient l’évêque en ces termes : « Saint Agnan, ne vois tu rien venir ? » ; l’expression fut reprise dans le conte de Barbe-Bleue de Charles Perrault : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? ».

Au XIe siècle, le roi Robert II (fils de Hugues Capet) décide la constuction d’une crypte pour abriter les reliques de Saint-Aignan. Cette crypte remaniée au XIVe siècle est l’une des plus grandes de France. on peut encore y admirer les chapiteaux sculptés du XIe siècle. Sur la place du cloitre étaient organisées les foires de Saint Aignan le 17 novembre, plus communément appelé la foire au cochon.

Une chapelle Saint Aignan est bâtie au XIIe siècle, en 1166 sur l’île de la Cité à Paris tout près de Notre-Dame. Cette construction est dûe à Étienne de Garlande, doyen de Saint Aignan d’Orléans et chancelier de Louis VI le Gros. On peut aujourd’hui encore observer les vestiges de ce site dans les murs du 19, rue des Ursins.

Il a également une église à son nom à Saint-Agnan en Moselle : l’église de Saint-Agnan.
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 18 Novembre, c’est la Saint Maudez

Saint-Maudez est le dixième fils du roi d’Irlande Erélus (ou Erélée ou Ardée) et de Gentuse ou Gétive, son épouse. Saint-Maudez débarque en Bretagne, vers 528, non loin de Dol, avec sa soeur sainte Juvette et deux disciples, saint Botmel et saint Tudy.

Saint-Maudez est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Corseul. Saint-Maudez apparaît pour la première fois dans les textes en 1187 en tant que chapelle de Corseul.

Son prieuré, fondé vers les années 500, et sa chapelle Saint-Jouan ou Saint-Jean, sont sous la tutelle des bénédictins de Saint-Malo-de-Dinan. Ils font partie des biens de l’abbaye de Marmoutier. La tradition prétend que ce prieuré aurait appartenu primitivement aux Templiers. Certains lieux-dits tels que Templiers, Saint-Jouan semblent révéler la présence jadis des Templiers.

Il existe dès 1208 une abbaye (ou prieuré) de chanoines réguliers “abbatia Sancti Maudeti” . Ce prieuré est cédé ensuite, contre une redevance annuelle, à l’abbaye de Beaulieu (en Mégrit). Saint-Maudez (Saint-Maudet) est une paroisse du diocèse de Saint-Malo et un prieuré-cure de l’abbaye de Beaulieu sous l’Ancien Régime. Supprimée à la Révolution, la paroisse de Saint-Maudez est rattachée pour moitié à celles de Plélan et de Vildé-Guingalan. Rétablie en 1804, elle est unie à celle de Saint-Michel-de-Plélan. Supprimée à nouveau en 1805, elle est rattachée à celle de La Landec, avant d’être rétablie en 1820 (ordonnance du 16 mars 1820).

Deux communes des Côtes-d’Armor font référence à Maudez: Lanmodez et Saint-Maudez.
L’île Maudez fait partie de l’archipel de Bréhat et dépend de la commune de Lanmodez (une construction circulaire dont des restes sont identifiables située sur l’île serait un reste de la cellule monastique construite par saint Modez) et une Croix de Modez se trouve dans l’île de Bréhat (une légende raconte que saint Modez serait venu évangéliser Bréhat. Les habitants auraient appelé le diable pour le chasser et le saint serait parti dans une auge de pierre, prouvant ainsi la puissance de son Dieu. Après avoir été frappés de tous les maux, les Bréhatins auraient demandé au saint homme de revenir et lui auraient construit une croix).
Maudez ou Le Vieux Maudez, quartier de la commune de Plouaret.
Saint-Maudez, lieu-dit en la commune d’Edern, dans le Finistère.

Edifices religieux

Les églises paroissiales de Landebaëron, de Coatascorn, de Duault et de Hengoat sont placées sous le patronage du saint. Un os du bras en est conservé comme relique à Landebaëron tandis que l’église de Plouézec en possède le chef dans un reliquaire provenant de l’abbaye de Beauport. L’église Saint-Maudez de Hengoat possède un bras-reliquaire de son saint patron.
Les deux églises de Henvic sont consacrées à saint Maudez et sainte Juvelte.
Plus de soixante chapelles sont dédiées au saint, notamment à Guiscriff, Lanvellec, Plouyé, Lennon (sous le nom de chapelle Saint-Maudet) , Bohars, Mahalon, Guerlesquin, Plouaret, etc.

Fontaines & statues

Des fontaines sont dédiées à saint Maudez existent à Saint-Jean-Trolimon, à Lennon, à Plonéour-Lanvern (Languivoa), à Saint-Pabu, etc.
La chapelle de Saint-Guénolé à Ergué-Gabéric, celle de Langivoa à Plonéour-Lanvern, celle de Notre-Dame de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon, celle de Saint-Sébastien à Saint-Ségal, etc. ainsi que les églises paroissiales de Pencran, Plonéis, Plogonnec, Saint-Jean-du-Doigt, etc. et enfin le Musée de Dinan possèdent des statues du saint.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 19 Novembre, c’est la Saint Tangi

Gurguy, ou Tanguy, canonisé saint Tanguy de Locmazhé, fut un moine légendaire breton de Gerber (Le Relec) du vie siècle. Il aurait fondé l’abbaye Saint-Mathieu de Fine Terre à Plougonvelin (Finistère). Il serait mort en 592 et serait inhumé à la pointe Saint-Mathieu (en breton : Locmazhé). Saint Tanguy est fêté le 19 novembre, le lendemain de la fête de sainte Haude de Trémazan, sa sœur, ou le 12 mars, jour de la fête de son père spirituel, saint Paul Aurélien.

Tangi, du vieux breton “tan”, feu, ardent, et “ki” guerrier, chef ou chien. Tangi est l’orthographe bretonne et Tanguy l’orthographe française. Tangi est attesté comme prénom depuis le dixième siècle. Il est également devenu un nom de famille et entre en composition dans de nombreux noms de lieux.

Étymologie : Tanchi 859-865, Tanki 870, Tangi 1086, Tanghi 1050, Tangui 1092-1105

Histoire : Saint Tanguy et sa soeur Eode (ou Eodez, Héodez, sainte Haude) naissent vers 520 au château de Trémazan dans le Finistère (29); leur mère meurt alors qu’ils sont très jeunes; leur père (seigneur de Trémazan) se remarie. Tanguy part à la cour de Childebert 1er, tandis qu’Eode reste sous la coupe de la marâtre qui la contraint aux plus basses besognes. Vers 545, à son retour, égaré par les calomnies de la mauvaise femme, le jeune homme décapite sa soeur. Eode prend sa tête dans ses mains, la replace sur son tronc, pardonne à son frère, et meurt. Il se rend à Occismor (probablement Brest ou Saint-Pol-de-Léon) auprès de saint Pol-Aurélien; il expie sa faute par un jeûne de quarante jours dans la solitude, dans une forêt de la région de Landernau. Puis, renonçant à une carrière à la cour des Mérovingiens, il embrasse la vie monastique, au monastère de l’île de Batz, où il passe six ans. L’île Tanguy porte son nom. Saint-Pol lui confie la fondation de l’abbaye de Gerber, au Relecq (29) où il meurt en 594. Pour abriter une relique de Saint-Mathieu, il fait construire un monastère au cap de Fine-Terre, près de Conquet.

Personnage : Tangui est un prénom porté par plusieurs membres de la famille du Chastel, qui prétend descendre de saint Tangui, et possède longtemps le château de Trémazan et la tour de la Motte-Tanguy, à Brest, face au château. Tanneguy du Chastel, naît vers 1368 à Trémazan et serait aussi l’auteur d’un crime célèbre : en 1413, il devient prévôt de Paris; partisan du dauphin, futur Charles VII, il assassine peut-être le duc de Bourgogne Jean sans peur à Montereau en 1419.

Tanguy Malmanche naît en 1875. Il écrit plusieurs pièces de théâtres à caractères poétique en breton : Gurvan, ar Marc’hek estranjour (Gurvan, le chevalier étranger, 1922), Buhez Salaün lesanvet ar Foll (La vie de Salaûn qu’ils nommèrent le fou, 1926), Ar baganiz (les Païens, 1931). Il meurt en 1953. Il a rendu hommage à son prénom : “Je ne dis pas que, parce que je m’appelle Tanguy, j’ai composé des drames bretons; je dis seulement que je n’aurais peut-être pas eu le courage de les écrire si je m’étais appelé Célestin”.


JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 20 Novembre, c’est la Saint Bran

Identique au breton bran, “corbeau”, et au gallois brân, de même sens.

Le Martyrologue universel (1709) fait apparaître un saint “confesseur” de ce nom fêté à Clonaad (Irlande), mais il reste obscur.

Le prénom pourrait faire référence au héros Brân Fendigaid, fils du roi LlyrLlediaith, personnage mythologique. Brân s’installe en Cornwall, remporte plusieurs victoires sur les Romains et gagne le titre d’empereur de Bretagne. Il chasse les Irlandais et fonde une église à Lanmorfael, l’actuel Castell Llychwr, pays de Galles. C’est lui qui aurait ramené la religion chrétienne de Rome, où il aurait représenté son fils Caradig comme otage ; d’où le surnom de “Bendigaid”, béni. De lui descendrait Tudwall, entre autres.

C’est probablement ce personnage, sous le nom inversé de Bendigeidfran, qui est le héros de l’une des branches des Mabinogion. Pour délivrer sa soeur Branwen du roi Matholwch, il envahit l’Irlande. Blessé par une flèche empoisonnée, il demande qu’on lui coupe la tête et qu’on l’enterre à Londres, tourné vers l’est pour conjurer toute invasion venant du continent. En Irlande, ses aventures sont narrées dans The Voyage of Bran, son of Febal.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 21 Novembre, c’est la Saint Koulman

Colomban, né en 543 et mort le 21 novembre 615 à Bobbio en Lombardie, fut un moine irlandais qui sillonna la Gaule, l’Helvétie et la Lombardie pour évangéliser les populations campagnardes. Fête reportée au 23 novembre car il est mort le jour de la Présentation de Marie au Temple.

Saint Colomban est un moine irlandais qui aurait débarqué en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, dans les années 570, entre 570 et 575, pour évangéliser l’Europe.

Ainsi, après avoir quitté l’Irlande, il a sillonné la Cornouailles anglaise, la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche et l’Italie, il est mort à Bobbio, en Italie du nord, en l’an 615. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques, et la rechristianisation des campagnes.

Ce « messager de Dieu » fascine encore certains de nos contemporains qui voient en lui un vecteur pour la promotion d’une Europe unie, aujourd’hui porteuse d’espoirs de paix et de fraternité entre les peuples. Des institutions religieuses se réclament de l’esprit de saint Colomban. Un réseau européen d’échanges, regroupant des hameaux et des villes, se tisse sur les traces de saint Colomban.

L’an 587 – Annegray et 590 – Luxeuil

Ils arrivent dans les Vosges et se fixent sur le site d’Annegray au pied de la montagne Saint-Martin, sur la commune de La Voivre en Haute-Saône. Les moines entreprennent le défrichement des bois, la construction de bâtisses de chaumes. En même temps, ils accueillent les malades et commencent la formation de nouveaux moines. Colomban effectue une première retraite dans une grotte de la montagne.

Devant le succès des vocations, Colomban décide de créer un nouveau monastère à Luxeuil, lieu plus accessible et pourvu de sources aux vertus thermales. Lui et ses moines y pratiquent une vie contemplative équilibrée par un fort travail manuel. Ils se consacrent à l’éducation, aux œuvres charitables, à l’évangélisation.

Saint-Coulomb, en Ille-et-Vilaine, porte son nom. Du latin “columba” qui signifie colombe.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 22 Novembre, c’est la Sainte Aziliz

Forme bretonne de Cécile, sainte d’origine romaine patronne des musiciens, ce prénom peut aussi être un dérivé d’Adèle et signifierait alors noble.

Il est traditionnellement admis que Cécile était une noble dame de Rome qui, avec son mari Valérien et le frère de celui-ci Tiburce (Tiburtius), subit le martyre en 230 sous l’empereur Alexandre Sévère. L’archéologue chrétien Giovanni Battista de Rossi soutient une autre version en la faisant périr en Sicile sous l’empereur Marc Aurèle entre 176 et 180, se basant sur le rapport de Venance Fortunat, évêque de Poitiers au début du viie siècle. Le martyre de son mari Valérien et de son frère aux mains du préfet Turcius Almachius précéda le sien qui la fit être frappée trois fois au cou par une épée sans toutefois y succomber tout de suite et elle vécut encore durant trois jours.

Un passage de sa légende affirme que durant son mariage, alors que les musiciens jouaient de leur instrument, elle chanta un hymne à la gloire de Dieu dans son cœur. Un autre dit qu’allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Ces circonstances en feront la patronne du chant sacré et des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d’instruments de musique. On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent enturbannée et richement habillée, signes d’une origine patricienne. C’est l’un des martyrs des débuts de l’Église les plus vénérés, mentionné dans le canon de la messe depuis 496.

Sa dépouille fut retrouvée en 821 dans les catacombes de Saint Calixte puis transférée au quartier de Trastevere, où une basilique fut construite pour l’accueillir. Lors des fouilles de 1599, le corps fut exhumé et l’on s’émerveilla de le trouver intact et dans sa position d’origine. Cet évènement contribua à renforcer l’intérêt pour l’Église primitive, qui imprégnait certains milieux ecclésiastiques et intellectuels de l’époque. Bien que les actes de son martyre produits par la suite n’aient pas été authentifiés, le sculpteur Stefano Maderno (1576-1636), frère de l’architecte Carlo Maderno, était présent lors de l’identification de la dépouille. L’œuvre qu’il réalisa aussitôt rend compte de cette fascination devant les témoignages de l’Église originelle.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 23 Novembre, c’est la Saint Bieuzy

Saint Bieuzy est un compagnon de saint Gildas, qui a donné son nom notamment à la paroisse, puis commune, de Bieuzy. Saint Bieuzy, dit aussi saint Bilce ( le nom vient probablement du vieux breton biu, bihui, « vivant »).

Dans la seconde moitié du Ve siècle, Bieuzy remonte la vallée du Blavet en compagnie de Gildas (lequel avait auparavant fondé le monastère de Saint-Gildas de Rhuys) : ils s’installent dans un ermitage constitué d’une grotte naturelle, creusée dans un amas de rochers de plis de 50 mètres de hauteur, sur la rive droite du Blavet, au pied de la colline de Castennec. Les deux ermites convertissent l’endroit en oratoire.

Quelques années plus tard, Gildas regagne Rhuys, mais Bieuzy reste, installant à proximité une école, autour de laquelle s’installent quelques habitants, à un endroit devenu depuis Bieuzy. Les établissements créés par Gildas et Bieuzy furent détruits lors des invasions normandes au IXe siècle ou au Xe siècle.

Cet ermitage, implanté pour christianiser le peuple breton, est devenu au XVe siècle la chapelle Saint-Gildas. Saint Bieuzy se charge plus particulièrement de l’instruction des habitants du pays, devint réputé comme saint guérisseur de la rage appelée « mal de saint Bieuzy » et donna naissance à un centre paroissial qui prit le nom de son saint fondateur, Bieuzy.

Selon l’hagiographe Guy Autret de Missirien, saint Bieuzy est l’auteur d’un curieux miracle. Vers 570, un valet lui demande d’interrompre sa messe pour aller guérir la meute des chiens de son seigneur atteinte de rage mais Bieuzy refuse. Le seigneur breton furieux vient lui fendre le crâne avec un glaive (une hache, couteau ou coutelas selon les versions de la légende), le coup étant si violent que l’outil y reste planté. Bieuzy aurait trouvé la force de parcourir à pied 80 kilomètres, pour se rendre à l’abbaye de Rhuys où il meurt sous la bénédiction de son maître saint Gildas. Au cours de son trajet jusqu’à l’abbaye, Bieuzy aurait passé une nuit à Bieuzy-Lanvaux (ancienne trève de Pluvigner) avec la hache toujours enfoncée dans le crâne. La fontaine de Bieuzy-Lanvaux est depuis cet événement sous la protection du saint guérisseur de la rage et des migraines. La légende raconte aussi que le seigneur de retour chez lui trouve tous ses animaux (chevaux, animaux de ferme) enragés et que les chiens mordent à mort le tyran et ses serviteurs


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
bruno3166
Messages : 891
Enregistré le : dim. 30 mai 2021 23:36
Modèle de caravane : Puck de 1994
prénom : Bruno, Josette
Localisation : Labastidette (31) & Baixas (66)
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par bruno3166 »

Il s'apprête à plonger ?

:mrgreen:

Je sais, chui kon.
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 24 Novembre, c’est la Sainte Bleuzenn

Du prénom gallois Blodwen qui signifie fleur blanche.

Fleur d’Issendolus, sainte Fleur ou Flore, traduit de Flor, nom attesté en langue originale gasconne, était religieuse de l’ordre des Hospitaliers dans l’Hôpital-Beaulieu d’Issendolus dans le Quercy. Elle est morte en 1347. Elle est considérée comme sainte par l’Église catholique et est fêtée le 5 octobre.

Cet hôpital fut fondé en 1246 par l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants. Son père s’appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière.

Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’hôpital Beaulieu (commune d’Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout d’extases, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort, survenue vraisemblablement le 13 juin 1347. 13 ans après sa mort, son corps fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles, par ordre de l’évêque de Cahors Bertrand de Cardaillac.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 25 Novembre, c’est la Sainte Katell

Quoique située au début du IVe siècle, la légende et donc le culte de sainte Catherine d’Alexandrie ne se répandit qu’après les Croisades. Elle aurait subi le martyre en 307.

Sa fête est placée le 25 novembre (le 24 dans l’orthodoxie sous influence russe) et donne lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de 25 ans, appelées les catherinettes.

Catherine serait née vers 290 dans une famille noble d’Alexandrie, en Égypte. Douée d’une grande intelligence, elle acquit rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment. Une nuit, elle vit en songe le Christ et décida de lui consacrer sa vie, se considérant comme sa fiancée. Le thème du mariage mystique est commun dans l’Est méditerranéen.

L’empereur de Rome, Maximien, venu à Alexandrie, y présidait une grande fête païenne. La jeune fille saisit cette occasion pour tenter de l’amener à se convertir au christianisme, mais cela ne fit que soulever sa colère. Pour la mettre à l’épreuve, il lui impose un débat philosophique avec cinquante savants, mais au grand dépit de l’empereur, elle réussit à les convertir. Maximien les fait exécuter et pourtant propose le mariage à Catherine qui refuse avec mépris. L’empereur ordonne alors de la faire torturer en usant d’une machine constituée de roues garnies de pointes. Par un miracle divin, les roues se brisent sur son corps, et les pointes aveugle les bourreaux. Obstiné, Maximien ordonne alors qu’elle soit décapitée.

Quelques centaines d’années plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaï, découvrirent au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie déposé là par des anges. C’est à l’occasion des Croisades que la légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspira profondément les artistes qui représentaient la sainte avec une auréole tricolore : blanche pour la virginité, verte pour la connaissance et rouge pour le martyre. La roue de son supplice est très souvent représentée auprès d’elle.

Les moines du monastère de Sainte-Catherine du Sinaï fûrent les gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ordre de Sainte-Catherine du Sinaï eurent la tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

Catherine d’Alexandrie dont l’existence historique a été mise en doute par l’Église catholique elle-même de 1961 à 2002 semble à certains historiens avoir été créée comme un contrepoint chrétien à la grande philosophe païenne Hypatie d’Alexandrie qui, comme elle, était vierge et très savante. Cette pureté attribuée à Catherine est inscrite dans son nom grec qui signifie pure.

La dévotion à sainte Catherine a été l’une des plus répandue en Europe, y compris dans les églises orthodoxes. Beaucoup d’églises contenaient sa statue ou un portrait figurant le plus souvent une roue. De très nombreuses corporations se sont placées sous son patronage : celles qui utilisaient des mécaniques comportant des roues et celles de l’intellect.
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Amer remarquable pour les navigateurs, la chapelle du lycée horticole de Saint-Ilan domine la baie de Saint–Brieuc.

Le 26 Novembre c’est la Saint Ilan

Il s’agit de l’un des saints les plus obscurs, c’était un moine Gallois Martyr.

Le prénom est composé de IL (Multitude) et de -AN suffixe diminutif. (Petite multitude)

Des prénoms tels que ILEG, ILIAW, ILIEN (né de la multitude), ILRI (roi de la multitude), ILTUD (Multitude du peuple) ont la même racine.

Il est attesté par des noms de lieux. Saint-Ilan en Bretagne et Eglwys Ilan, Trefilan, et Bod Ilan, au Pays de Galles.

Langueux est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Ploufragan. Un acte de 1163, cite l’église Saint-Ilan (ecclesiam Sancti Ylani) comme dépendance de l’abbaye de Saint-Jacut (Anc. év. IV, 278). Ancien siège d’un prieuré dit de “Saint Ilan-le-Roy”, ce n’est plus qu’une simple chapellenie au XVIème siècle.

La chapelle de l’école d’agriculture (1846-1854), située au n° 52 rue Saint-Ilan et oeuvre de l’architecte Maignan. La décoration intérieure est l’oeuvre, en 1894, du frère Fulbert, artiste peintre allemand. Cette école est créée en 1843 sous l’impulsion d’Achille du Clézieux (1806-1893), afin d’y accueillir des orphelins. Elle est dirigée d’abord par les Frères léonistes, puis dès 1855 par les Pères du Saint-Esprit ;

Le château de Saint-Ilan (XV-XVIIème siècle). Cette demeure a appartenu primitivement à Jean Le Bourdut de la Hunaudaye en Plédéliac (vers 1427), à Jean Le Chauff (en 1480) et à Jean Bertho (en 1536). Il s’agit de l’éponyme de la famille Berthelot de Saint-Ilan. La demeure a appartenu aussi au poète Achille du Clézieux. La façade reconstruite au XVIIIème siècle est rehaussée vers 1860. Une tour est édifiée dans la partie Ouest vers 1870. Propriété aujourd’hui du comte Florian de Lorgeril ;


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 27 Novembre c’est la Saint Goustan

Saint Goustan est un saint chrétien converti par Félix de Rhuys. Il repose en Bretagne, comme son maître, dans l’église abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys. Une plaque au-dessus de son sarcophage mentionne « Sti Gulstani sepulchrum ».

La conversion aurait eu lieu à Ouessant lorsque Félix s’y était retiré. Capturé par des pirates en Bretagne insulaire, Goustan leur avait servi de mousse. Abandonné blessé sur l’île, il fut peut-être libéré sur demande de Félix. Il aurait rejoint celui-ci, en tant que frère convers, en 1008 lorsqu’il vint restaurer l’abbaye de Rhuys, puis il fut fait moine. La communauté de Rhuys ayant établi un monastère à Beauvoir dans le Poitou, Goustan y aurait séjourné. Au cours de son voyage par mer, il aurait fait halte sur la côte du Croisic, peut-être à cause d’une tempête. Une légende raconte que, pour son confort, le rocher sur lequel il voulut se reposer se ramollit. La chapelle Saint-Goustan y rappelle son passage, bâtie dit-on sur ce rocher.

Il aurait, selon les versions, effectué un voyage en Palestine, accompagnant Rioc de Rhuys. Il aurait aussi séjourné un temps à l’île de Hoëdic, autorisé par Félix, avec un certain Budic comme compagnon. Il y fonde un ermitage. C’est en 1040 qu’il serait mort au prieuré de Beauvoir-sur-Mer, un 27 novembre.

Souvent représenté tenant un poisson à la main, saint Goustan est le patron des marins et des pêcheurs, comme le témoigne cette ronde chantée par les femmes des marins du Croisic : « Saint Goustan, notre ami, ramenez nos maris. Saint Goustan, notre amant, ramenez nos parents ».


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 28 Novembre c’est la Sainte Heodez

Sainte Aude de Trémazan vivait au début du VIe siècle. Elle était la fille de Golon, seigneur de Trémazan, à l’Ouest du pays de Léon en Bretagne armoricaine. Elle était la sœur de Gourguy qui devint saint Tanguy. Elle meurt martyre en 545. Fête le 18 novembre.

Vers 520, Aude perd sa mère. Son père se remarie avec une femme qui n’a pas d’égard pour les deux enfants des premières noces de Golon. Après huit années de mauvais traitements, Gourguy quitte le domicile paternel. Aude reste parce qu’elle a décidé de se vouer à la prière. Sa belle-mère lui impose toutes les tâches domestiques les plus pénibles et prend un malin plaisir à l’éloigner de l’office divin célébré dans la chapelle du château. Puis elle écarte un à un tous les jeunes gens qui projettent d’épouser la fille de Golon. Elle décide même d’envoyer Aude travailler dans une métairie retirée. Mais la sainte en est ravie : elle peut s’adonner à la prière tout en besognant et sans être dérangée.

Un jour, elle aperçoit au loin un jeune homme accourir fou de rage. Il s’approche et d’un geste il la tue. Elle a tout juste le temps de reconnaître son frère Gourguy et de prier pour lui, puis elle meurt. Des paysans du voisinage apprennent à Gourguy désespéré que sa sœur est une sainte : sa marâtre l’avait abusé. Pour son geste criminel il fit pénitence, sous la direction de saint Pol Aurélien qui changea son nom, et il devint lui aussi un saint.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 29 Novembre, c’est la Saint Menefred

Peut-être l’ermite du Mont-St-Giorgio en Suisse, ou alors le roi de Sicile, tous deux du 13e siècle.

Composé de deux substantifs germaniques man et frido, Manfred est ” l’homme de la paix “, ” le pacifique “. Ce prénom médiéval fut assez répandu dans les pays de langue allemande jusqu’au XVIe siècle, mais y connut ensuite une longue éclipse. Tiré de l’obscurité par le drame en vers de lord Byron, Manfred, paru en 1817, il inspira ensuite les compositeurs Robert Schumann et Tchaïkovski. Manfred connut alors une nouvelle période de faveur, en Allemagne et en Autriche, durant toute la seconde partie du XIXe. Il y reste assez souvent attribué. En France, en revanche, il n’a jamais été fréquent et est même devenu rare aujourd’hui. En raison de sa signification étymologique, on honore Manfred à la Saint-Pacifique, un troubadour du XIIIe siècle, compagnon de François d’Assise.

Manfred Ier de Sicile (vers 1232-1266), roi de Sicile en 1258, souvent désigné sous le nom de Manfred de Hohenstaufen, était le fils illégitime de l’empereur Frédéric II (empereur) et de Bianca Lancia, ou Lanzia, qui semble avoir été mariée à l’empereur juste avant sa mort.

Frédéric semble avoir considéré Manfred comme légitime, et de par sa volonté le nomma prince de Tarente et représentant en Italie de son demi-frère, le roi des Romains, Conrad IV. Bien que seulement âgé de dix-huit ans, Manfred agit fidèlement et avec zèle dans l’exécution de cette tâche, et quand Conrad vint en Italie méridionale en 1252, son autorité fut rapidement et généralement reconnue.

Lorsque Conrad mourut en mai 1254, Manfred, après avoir refusé de rendre la Sicile au pape Innocent IV, accepta la régence au nom de Conradin, le jeune fils de Conrad. Mais la force des partisans du pape dans le royaume de Sicile rendit la position du régent si périlleuse qu’il décida d’ouvrir des négociations avec Innocent. Par un traité signé en septembre 1254, la Pouille passa sous l’autorité du pape, que Manfred conduisit personnellement dans sa nouvelle possession.

En 1258, profitant d’une rumeur annonçant la mort de Conradin, Manfred se fit couronner roi de Sicile à Palerme, le 10 août de cette année. La rumeur était infondée, mais le nouveau roi, soutenu par la voix populaire, n’abdiqua pas, et précisa aux envoyés de Conradin la nécessité d’un chef local. Mais le pape, pour qui l’alliance avec les sarrasins était une offense grave, déclara l’annulation du couronnement de Manfred et l’excommunia.

Manfred mourut le 26 février 1266 à la Bataille de Bénévent, vaincu par son rival Charles Ier d’Anjou.

Manfred convola deux fois. Sa première épouse fut Béatrice, fille Amédée IV de Savoie avec qui il eut une fille, Constance, devenue épouse de Pierre III d’Aragon. Sa seconde épouse, morte en prison en 1271, fut Hélène, fille de Michel II d’Épire. Il participa à la tentative de conquête de Constantinople par son beau-père, mais fut vaincu par Michel VIII Paléologue à la Bataille de Pélagonia.

Ses contemporains apprécièrent le caractère noble et magnanime de Manfred, renommé pour sa beauté physique et ses qualités intellectuelles.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 30 Novembre, c’est la Saint Tugdual

Saint Tugdual, ou Tugal, ou Tual (en latin : Tugdualus), mort à Tréguier, est un religieux du vie siècle, originaire du Pays de Galles ou plus probablement de la Domnonée britannique (actuel Devon), venu avec soixante-douze religieux évangéliser l’Armorique en débarquant à Porz Pabu dans la Presqu’île de Kermorvan (actuellement en Le Conquet dans le Léon) selon son hagiographie. Il est aussi connu sous les noms de Pabu ou Paban, et Tudy, ces deux noms en seraient des formes hypocoristiques.

Il est fêté le 30 novembre, car selon ses hagiographes, il serait mort le 30 novembre 564.

Selon une vita tardive forgée par le scriptorium trécorrois au xie siècle afin de légitimer les origines du monastère de Tréguier, Tugdual serait né au Pays de Galles (ou peut-être en Domnonée britannique) au début du vie siècle. On ignore le nom de son père mais sa mère serait sainte Pompée, présentée comme une sœur de Riwal, le chef de la grande émigration bretonne vers 515. Il aurait étudié à Lan-Illtud-Fawr sous la direction de saint Ildut.

Vers 535, il aurait fondé le monastère de Traon-Trécor au confluent des rivières du Jaudy et du Guindy, dénommé par la suite Lann Treguer.

Il fut le premier évêque de Tréguier vers 550 et est considéré comme l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne), et son successeur est Pergat.

La plage de Porz Pabu dans la presqu’île de Kermorvan (c’est là qu’aurait débarqué saint Pabu).

Si son existence est attestée, comme son épiscopat, les récits de sa vie demeurent incertains et multiples. Sa vie est connue par de multiples traditions compilées entre le IXe et le XIe siècle. Il serait alors le neveu de Riwal, premier prince de la Domnonée, et aurait fait un séjour en Irlande durant sa jeunesse. Il arriverait en Bretagne en débarquant près du Conquet. Il fonde les monastères de Trébabu puis de Tréguier avant 550. Sa famille est écartée du pouvoir, certains assassinés, par Conomor qui a alors l’appui de Childebert Ier6. Il se réfugie à Angers auprès d’Aubin, il y prend contact avec Childebert Ier qui renonce à soutenir Conomor ce qui lui permet de restaurer son autorité sur l’abbaye de Tréguier et les paroisses environnantes et de devenir évêque de cette ville. Dans certains écrits, il irait à Rome où il serait pape durant deux ans avant de revenir en Bretagne.

Lors des incursions Vikings, son corps serait transporté à Laval et à Château-Landon, mais sa tête serait à Chartres.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Abbaye Saint-Sauveur de Redon

Le 1er décembre, c’est la saint Bretoc’h

Saint Briton ou Bretoch reçut le jour dans la Petite-Bretagne, à la fin du huitième siècle. Une naissance distinguée, une grande fortune, de brillantes qualités lui ouvraient le chemin des honneurs de la terre. Mais il renonça à toutes ces espérances, et foula aux pieds des avantages qui trop souvent servent les passions et perdent les âmes. Il se consacra à Dieu dans le prieuré royal de Saint-Magloire de Léhon, sous Dinan, qu'on peut regarder comme ayant donné naissance à la maison de Saint-Magloire de Paris.

Dans cette pieuse retraite, il avançait sans cesse dans la vertu. La prière, le jeûne, le bon emploi du temps, la vigilance et les veilles en firent bientôt le modèle de la communauté. Il persévéra pendant les nombreuses années qu'il passa dans cette maison.

Il inspira à ses confrères un ardent désir de la perfection chrétienne. Résolus de servir Dieu avec ardeur, et de se conformer aux autres congrégations religieuses, ils députèrent le pieux et prudent Briton, au monastère de Redon, pour s'y instruire des vrais principes de la vie monastique.

Saint Convoyon, qui avait fait fonder l'abbaye de Redon en 823, reçut le juste avec honneur et le traita avec une tendre charité. Bientôt on s'aperçut que celui qui se présentait comme un humble disciple, pouvait servir de maître de la vie spirituelle aux plus avancés dans le bien. On bénit le ciel d'avoir envoyé cet homme angélique. Pendant tout son séjour à Redon, il donna l'exemple d'une vie régulière et fervente. Il y mourut en odeur de sainteté.

« M. Chastelain (Martyrol. univers., p. 766) cite au nombre des pieux habitants de Léhon, près de Dinan, saint Bretoch, qui mourut à Redon » (L'Abbé Manet, Histoire de la Petite-Bretagne).


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Abbaye de Daoules

Le 2 décembre, c’est la Saint Tadec

Saint Tadec ou saint Tudec est un saint plus ou moins mythique de l’Armorique primitive, moine de l’abbaye de Landévennec au vie siècle, qui aurait été tué par un seigneur du Faou dans l’église de Daoulas alors qu’il disait la messe. Il fait partie des saints bretons non reconnus officiellement par l’église catholique.

La légende dit qu’un seigneur du Faou, encore païen, aurait commis un double crime dans l’église de Daoulas :

« Ayant appris que les supérieurs des monastères de Cornouaille s’étaient réunis non loin de ses terres pour conférer ensemble, ce seigneur se fit accompagner d’une partie de ses sujets et enfonça les portes de l’église où se trouvaient les ennemis de la fausse religion. Saint Tadec (ou saint Tudec) fut massacré à l’autel; saint Judulus eut la tête tranchée au moment où il s’enfuyait vers Landévennec. Cependant Dieu vengea ses serviteurs. Un dragon horrible ravagea le bourg du Faou et ses environs, le seigneur devint la proie du malin esprit, et il fallut toute la puissance de saint Pol, évêque de Léon, pour vaincre le monstre et guérir le meurtrier. Celui-ci, devenu chrétien, en réparation de son crime fonda le monastère de Daoulas, ou des deux plaies, des deux douleurs, au lieu même où saint Judulus avait été assassiné par lui. »

Saint Tudec est le saint patron de l’île de Groix (Morbihan).


jp :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Église Saint-Envel de Loc-Envel.

Le 3 décembre, c’est la Saint Envel et la Saint Avran

L’étymologie d’Envel vient des mots de vieux breton uuin (blanc) et mael (prince).
Venu du pays de Galles au 6ème siècle, il existe de nombreuses légendes concernant ce saint, toutes faisant plus ou moins référence à la gémellité. Si la plus courante et vraisemblable d’entre elles veuille que saint Envel soit venu d’outre-Manche avec sa soeur Yuna et ait fondé un ermitage avec celle-ci sans jamais la revoir, il en est une autre signalant l’existence de deux frères jumeaux portant le même prénom.

Venus également du pays de Galles, les deux Envel bâtirent chacun un ermitage l’un à Koat an noz, la forêt de la nuit, l’autre à Koat an hay, la forêt du jour. Si à l’heure actuelle les deux forêts existent toujours à Loc-Envel, l’iconographie de l’église ne fait mention quant à elle que de l’existence d’un saint unique…

Saint Avran, moine Celte irlandais, fût ermite à GUERMANE EN PENET, près de ROSTRENEN en Bretagne (VIème s.)


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Chapelle Sainte-Barbe du Faouët.

Le 4 décembre c’est la Sainte Barba

Barbara ou sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd’hui Izmit, un port de Turquie, sur la mer de Marmara. D’autres sources la font naître à Héliopolis aujourdh’hui Baalbeck au Liban alors possession byzantine où elle vécut sous l’empereur Maximien.

Son père, un riche païen, un satrape du nom de Dioscore, voulut protéger sa virginité (ou la protéger du prosélytisme chrétien). Il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.

Au retour d’un voyage, Barbara lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour.

Barbara réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna à d’affreux supplices. Comme la fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.

Dioscore la décapita et fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que « une jeune femme barbare ».

Attributs

Sainte Barbe est généralement représentée avec un ou plusieurs des attributs suivants : une tour à trois fenêtres, un éclair, un livre, une couronne ou une palme de martyre et une épée.

Patronage

Les catholiques prient donc sainte Barbe pour se protéger de la foudre, mais elle est aussi la patronne des architectes, des géologues, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, métallurgistes et autres corporations liées au feu, dont les pétroliers militaires.

En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier.

Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu’ils firent transférer au VIe siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la cathédrale Saint-Wladimir de Kiev

En Bretagne

La Chapelle Sainte-Barbe, lieu célèbre de pèlerinage est accrochée aux flancs de la montagne, à 1.500 mètres du Faouët. Elle est enfouie dans la forêt, à pic au dessus de l’Ellé qui écume en faisant un bruit rapide, et c’est un vrai bijou d’architecture élégante et fine comme on n’en voit pas souvent en Bretagne.

Savez-vous la légende de cette chapelle ? Vincent, seigneur de Toulboudou, en Locmalo, chassant un jour de l’année 1489 dans la vallée de l’Ellé, fut pris par un orage formidable. Un bloc de rocher, détaché par la foudre, roulait sur la pente de la montagne et allait l’écraser. Il n’eut que le temps d’invoquer sainte Barbe et le roc s’arrêta, comme cloué sur le sol. A la place même où il avait été si miraculeusement épargné, le seigneur fit élever une chapelle par son architecte de génie.

On descend à la chapelle par de grands degrés majestueux, on passe sous une arche d’une noble hardiesse, une tourelle gracieuse monte sous les arbres et jamais la foi n’a trouvé pour s’exprimer sanctuaire plus intime dans un décor plus magnifique, refuge plus accueillant contre toutes les forces mystérieuses de la nature.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 5 décembre c’est la Saint Houardon


Futur évêque de Léon, Houardon, moine venu de Bretagne insulaire, aurait abordé en Armorique, au nord de l’actuelle paroisse de Plouescat. Il aurait établi son premier ermitage à Landerne-Vihan en Plouescat, puis passant par la cité gallo-romaine de Vorganium située à Kérilien dans la paroisse actuelle de Plounéventer, il descend vers le passage de l’Aulne, là où se développera la partie léonarde de la ville de Landerneau dont il deviendra le saint patron. Il installe un établissement monastique non loin de l’ermitage de Conogan.

C’est lui qui ordonnera Hervé, avec qui il participera au synode du Menez Bré, où sera condamné Conomor. Comme Hervé, Houardon est réputé pour l’intensité de ses prières qui le conduisent à des visions célestes.

Représenté à Landerneau voguant dans une auge de pierre, il est notamment prié par les marins.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Les tours carrée et octogonale de l'abbaye de Saint-Winoc, Nord.


Le 6 décembre c’est la Saint Winoc

Selon la légende, il serait le fils du mythique roi Hoël III, frère d’Urielle de Trémeur. Selon sa vita, il serait le frère de saint Guinien et aussi le frère ou, selon une chronologie plus satisfaisante, le fils ou le neveu de saint Judicaël, roi de Domnonée en Bretagne; où il serait né, dans le pays de Dol plus précisément.

Avec trois compagnons, saint Josse, son oncle putatif, saint Madoc et saint Arnoc, il se rend dans l’évêché de Thérouanne, où il devient le disciple de saint Bertin, abbé de Sithiu (aujourd’hui Saint-Omer), lui-même disciple d’un successeur de saint Colomban. Selon la tradition, dans le monastère de Sithiu, Winoc fut chargé de moudre le blé pour la communauté. La légende veut que, fort âgé, il se fît aider par un ange à tourner la meule. Ainsi les meuniers firent de lui leur saint patron.

Winoc se serait retiré entre 665 et 675 avec quelques compagnons (dont saint Doetval, saint Ingenoc et saint Eumaël, qui seraient des princes de Bretagne) sur ce qui deviendra plus tard Bergues, sur le « Groenberg (Le mont vert) », une colline isolée en bordure des anciens marais côtiers et y fonde un premier monastère.

En 695, à la demande d’Audomar, il fonde à Wormhout un monastère et un hospice pour les pauvres, malades, pèlerins sur un domaine nommé Woromhold et en devient 1er abbé.

Winoc crée des bâtiments sur le modèle de ceux de l’abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Il y meurt le 6 novembre 717. Enterré dans l’église du monastère, son tombeau attire des dévotions, voire des miracles.

Le monastère dura environ deux cents ans, il suivait la règle de saint Benoît. À l’approche des Vikings, vers 846, le corps de saint Winoc fut transporté à l’abbaye de Saint-Bertin. Saint Folquin, évêque de Thérouanne l’enterra avec les autres précieuses reliques de l’abbaye pour les cacher.

Le monastère, déjà ravagé par les Normands lors des précédentes invasions fut totalement détruit par les Vikings en 881.

En 1022, Baudouin IV fait bâtir à Bergues une nouvelle abbaye de bénédictins, l’abbaye de Saint-Winoc, à l’emplacement du premier monastère. Les reliques de saint Winoc, présentes à l’église de Saint-Omer depuis le milieu du IXe siècle, sont apportées à la nouvelle abbaye de Bergues une fois le calme retrouvé. Lors de la Révolution française, cette abbaye est presque intégralement détruite.

En Bretagne, son culte est attesté à Plouhinec (Finistère) où, dans l’église Saint-Winoc, il est représenté en habit de bénédictin, près de ses reliques. On trouve des traces du culte de saint Winoc, non seulement à Plouhinec, mais à Briec-de-l’Odet, Combrit, Landrévarzec et Plourin. On retrouve aussi son nom à Landévennec (dont le nom vient de LanToWinnoc). C’est aussi un prénom et un nom de famille connu en Bretagne : Guénec, Guennec et Guennoc.

Un saint du même nom est honoré en Cornouailles sous le nom de Wednack et en sont dérivés les noms de Lanwenock et de Landewednack (équivalent de Landévennec).


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 7 décembre c’est la Sainte Azenor

Fille du roi de Brest au VIe siècle, épouse de Judael, accusée par la femme de son père d’adultère, Azenor, enceinte fut jetée à la mer dans un tonneau.

Un ange aurait veillé sur elle pendant cinq mois et, après l’accouchement, le tonneau s’échoua sur la côte. Judael apprit la nouvelle, se repentit et rouvrit les portes de sa demeure à sa femme et son fils Budog.

De “Enor” qui signifie honneur en breton.

Fille du roi de Brest, c’est-à-dire prince de Léon, elle épouse Joël, le roi du Goëlo. Accusée d’inconduite par une belle-mère jalouse de sa beauté, elle est condamnée au bûcher. Conduite à Brest, elle est enfermée dans la grosse tour du château, la “tour Azénor”. Enceinte, elle échappe au bûcher, mais elle est mise dans un tonneau et poussée au large. L’enfant naît avant que l’esquif improvisé ne touche terre à Aberfraw en Irlande. C’est ainsi qu’est né le futur saint Budoc. Une belle légende en vérité.

L’église de Plourin-Ploudalmézeau, qui a pour patron saint Budoc, conserve, insérés dans la chaire à prêcher, quatre panneaux en bas-relief racontant les malheurs de la belle Azénor. Et l’église de Lesneven garde encore une statue de sainte Azénor.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Statue de saint Budoc au portail d'entrée du petit cimetière devant l'église de Trégarvan (Finistère).

Le 8 décembre, c’est la saint Budog

Fils du roi de Goëlo, et d’Azénor, ou Aliénor, fille du mythique Even, comte de Lesneven, il est le quatrième enfant d’une fratrie de six. Faussement accusée d’adultère, sa mère Azénor fut, d’après la légende, enfermée au château de Brest puis jetée à la mer dans un tonneau, errant au gré des courants et nourrie par un ange, elle échoua sur la côte irlandaise (en un lieu nommé Bellus portus, Beau port) après avoir donné le jour à un garçon que l’abbé de Beauport, seigneur du lieu, baptisa Budoc (nom vieux-breton signifiant “victorieux, riche en vertus”, de *bod-, réinterprété populairement par beuz(iñ) “(se) noyer”, pouvant alors s’entendre comme le « sauvé des eaux » pour en faire le nouveau Moïse) en 538. Budoc serait par la suite devenu abbé de cette abbaye de Beauport en Irlande (à ne pas confondre avec l’abbaye de Beauport, près de Paimpol, nettement postérieure), avant de traverser la mer dans une auge de pierre et de débarquer à Porspoder. Peu après, harcelé par les quémandeurs de miracles, il chargea sa pierre sur une charrette de bœufs qu’il laissa vagabonder. À l’endroit où ils s’arrêtèrent, Budoc fonda un oratoire sur l’emplacement duquel fut bâtie l’église de Plourin.

Sa vertu remarquée par saint Magloire en fit son successeur après avoir été consacré évêque de Dol.

Son épiscopat dura 26 ans. Très peu de textes parlent de lui, mais on sait qu’il aurait fait un voyage à Jérusalem où, très estimé, il reçut des reliques qu’il déposa à l’Église de Sansom (Orléans).

Il décèdera un 8 décembre, vers 585, dans son diocèse de Léhon. Ses reliques qui ont été déposées à Dol ont disparu au fil des siècles.

La Vita (Vie latine) de saint Gwenole, fondateur du monastère de Landévennec, rapporte que Fragan, le père du jeune saint, aurait envoyé celui-ci étudier sous la férule de Budoc.

Sous le nom de Bothmael, Budoc apparaît comme un disciple de saint Maudez dans la Vie latine de celui-ci. La Vita Maglorii (vie de Saint Magloire) et la Chronique de Dol (fin du xie siècle) en font un « archevêque » de Dol à la suite de saint Magloire, lui-même successeur de saint Samson. C’est lui par exemple qui, en 633, aurait déclaré saint Rioc selon Albert Le Grand.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Vestiges de l'église de Clonmacnoise

Le 9 décembre, c’est la Saint Kerne

Il s’agir de deux évêques irlandais, l’un fondateur de Seir-Kieran, l’autre fondateur du monastère de Clonmacnoise au 6e siècle.

Saint Ciarán Saighir (l’Ancien) était un ancien évêque irlandais, fondateur de Seir-Kieran, dans le comté d’Offaly, et de l’évêché d’Ossory. L’île Clear est considérée comme son lieu de naissance. Le saint est parfois mentionné comme l’un des quatre évêques ayant précédé saint Patrick en Irlande. C’est peu probable, bien qu’il ait pu être son contemporain.

Saint Ciarán de Clonmacnoise, originaire de la province du Connacht, est le fondateur de l’abbaye de Clonmacnoise au début du 6e siècle. Il est mort le 9 septembre vers 546 à l’âge de 32 ans. Il est enterré dans les vestiges de sa petite église


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Église paroissiale Saint-Coulitz

Image

Le 10 décembre, c’est la Saint Koulid (Koulitz)

Saint irlandais du VIe siècle, saint Koulitz est le patron de Saint-Coulitz, dans le Finistère. Ce saint est représenté dans l’église paroissiale, coiffé d’une mitre et tenant une crosse dans la main droite et un livre ouvert dans la gauche.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Abbatiale st Sauveur de Redon

Le 11 décembre, c’est la Saint Fiveten

Il était compagnon de l'ermite Gerfroi, qui établit la règle de saint Benoît au monastère naissant de Redon, et retourna dans son abbaye de Saint-Maur-sur-Loire.

Fiveten, resté seul dans la forêt de Lanouée, voulut quitter les lieux où il avait été nourri pour faire des pèlerinages. Nominoé, qui connaissait son mérite, lui persuada de se retirer au couvent de Redon.

Accueilli avec empressement par saint Convoyon, il édifia la communauté, surtout par sa rigoureuse abstinence. Sa douceur lui gagna l'affection de tout le monde. Il donnait d'excellents conseils et enfantait même des miracles pour soulager ses frères. Il avait toujours le désir d'entreprendre de pieux voyages ; mais sa charité le fit céder aux instances de l'abbé et des religieux, qui tenaient à garder un homme si exemplaire.

Après bien des années d'une vie parfaite passée dans cette sainte maison, le fidèle ministre du Seigneur, attaqué d'un cancer, fut longtemps sur un lit de douleur ; et, au milieu des souffrances qu'il éprouvait, il ne cessait de remercier Dieu de l'épurer dans le creuset des tribulations. Enfin, sentant approcher l'instant de sa délivrance, il appela ses frères, leur fit les plus tendres adieux, et alla recevoir sa couronne le 11 Décembre de la deuxième partie du neuvième siècle.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 12 décembre, c’est la Saint Corentin

Il fait partie des ” Sept-Saints ” qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom : saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu’il a assuré l’implantation de l’Église de Cornouailles. Il participa au concile d’Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper: Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l’a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d’Armor.

Sa vie est racontée dans la Vita de saint Corentin écrite vers 1220-1235 et publiée par Dom Plaine, cette publication ayant fait l’objet de commentaires et de mises à jour apportant rectificatifs et compléments, en particulier la découverte d’une « Vie ancienne » de saint Corentin. La chanson d’Aiquin l’évoque également. La légende hagiographique du saint écrite au xiiie siècle révèle un enjeu politique, celui de légitimer la domination de l’évêché de Quimper sur les abbayes de Landévennec et Loctudy.

Dans la « Vie des saints de la Bretagne Armorique », publiée en 1637 par l’hagiographe Albert le Grand, saint Corentin serait né à Locmaria en Cornouaille armoricaine vers 375 « treize ans avant que le tyran Maxime passât en Gaule, et fut, dès son enfance, instruit par ses parents en la religion chrétienne ; et ayant été par une grâce et protection spéciale de Dieu, préservé pendant les guerres que le Roy Conan Meriadec fit aux garnisons Romaines, qu’il chassa entièrement de Bretagne ». Il devient ermite à Plomodiern, au pied du Ménez-Hom, où sa grande piété faisait déjà des miracles.

Le jour où le roi Gradlon décide de fonder le diocèse de Quimper, il appelle Corentin pour qu’il en devienne le premier évêque. Il l’aurait envoyé à Tours se faire consacrer évêque par le futur saint Martin (qui vivait au IVe siècle).

Gradlon lui aurait accordé un palais à Quimper à l’emplacement de l’actuelle cathédrale de la ville. Corentin est également associé à la légende d’Ys. La littérature bretonne, s’appuyant sur la version hagiographique d’Albert Le Grand, fait de Dahut une pécheresse impudique devant être châtiée. Elle y est responsable par ses mauvaises actions de la submersion de la ville d’Ys. Son père Gradlon tente de la sauver de la noyade, mais l’homme de Dieu qui l’accompagne (saint Guénolé ou saint Corentin selon ces versions) provoque sa chute dans les eaux.

La présence de Corentin comme premier évêque de Quimper est reconnue historiquement au concile d’Angers de 453 où il signe des canons.

Après sa mort, il aurait été enterré devant le maître-autel de la cathédrale de Quimper. Devant l’invasion normande de 878, ses reliques sont transportées à l’abbaye Saint-Magloire de Léhon avant d’être réparties en région parisienne dont une partie à l’abbaye Saint-Corentin de Mantes où une abbaye royale lui est dédiée en 1201 par le roi Philippe Auguste, puis à Tours à l’abbaye de Marmoutier.

Dans la tradition locale, Corentin représente l’un des quatre piliers de la Cornouaille, avec le roi Gradlon, et ses disciples saint Guénolé et saint Tudy.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Eglise de St Judoce

13 décembre, c’est la saint Judog (Judoce)

Fils du roi breton Juthael et frère cadet du roi Saint Judicael, Saint Judoc hésita dans sa vocation religieuse. Il renonça à sa position et à sa richesse, et fut ordonné prêtre vers 636 à Ponthieu ; néanmoins, lorsque son frère abdiqua, Judoc gouverna la Bretagne pendant quelques mois. Après un pèlerinage à Rome, il quitte la Bretagne et devient ermite à Runiacum, près de l’embouchure de la Canche (plus tard Villiers-Saint-Josse, près de Saint-Josse-sur-Mer et d’Etaples), où il meurt.. On raconte que ses cheveux, sa barbe et ses ongles continuaient à pousser et que ses successeurs à l’ermitage devaient les couper de temps en temps (une histoire similaire est relatée à propos de saint Cuthbert (mort le 20 mars)).

Charlemagne a donné l’ermitage de Judoc à Saint-Josse-sur-Mer au bienheureux Alcuin pour qu’il l’utilise comme hospice pour les voyageurs de la Manche. Une tradition de New Minster à Winchester raconte que les reliques de Judoc ont été apportées à l’abbaye de Hyde vers 901, le 9 janvier, par des réfugiés de Saint-Josse. Saint Grimbald (décédé le 8 juillet) les a enchâssées dans la nouvelle église. Il est intéressant de noter que la “Femme de Bath” de Chaucer jure par “Dieu et par Seint Joce” et que la popularité du saint en Angleterre est attestée par la fréquence du nom chrétien “Joyce” pour les hommes et les femmes.

Son culte s’est également répandu au nord, en Flandre (où il est connu sous le nom de Joost), en Allemagne, en Autriche, en Alsace et en Suisse, à la suite de la découverte d’un ensemble rival de reliques à Saint-Josse en 977.

Saint Judoc est représenté comme un pèlerin avec des coquilles de coques, un bâton et un mur et, à ses pieds, la couronne à laquelle il a renoncé. Parfois, une fontaine jaillit sous son bâton, ou bien il est représenté avec un livre, un bâton, une couronne et un sceptre près de lui et des oiseaux et des poissons autour de lui. Il existe une représentation de Saint Judoc sur le mausolée de Maximilien à Innsbruck, en Autriche. Judoc est vénéré en Bretagne, en Franconie, à Saint Josse-sur-Mer, à Villiers- Saint-Josse et à Winchester. Il est invoqué contre les feux de récolte, la fièvre et les tempêtes.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 14 décembre, c’est la Saint Éguiner

Saint Éguiner est un martyr et un saint breton et cornique. Son nom peut aussi s’écrire Guigner , Éginer ou Fingar.

Sa légende veut qu’il soit le fils d’un roi d’Irlande, chassé par celui-ci parce qu’il avait embrassé la foi chrétienne. Il s’embarque pour la Bretagne, où on lui fait un accueil si favorable qu’il décide quelque temps après de retourner dans son pays pour convaincre d’autres chrétiens de venir vivre avec lui dans cette contrée si agréable. Il aurait construit un ermitage sur la commune de Pluvigner (Morbihan), où ses reliques auraient été transportées après sa mort.

Disciples de saint Patrick, lui et ses compagnons vivent en ermites. Mais, en 455, ils sont exécutés sur ordre d’un prince appelé Théodoric.

Les versions de la vie de saint Éguiner sont diverses, et toutes ne donnent pas forcément les mêmes lieux ni les mêmes dates. Il a donné son nom aux communes de Loc-Éguiner et de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, dans le Finistère.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 15 décembre, c’est la Saint Santig Du

Né au XIIIe siècle, Jean Discalcéat est plus connu sous le nom de Santig Du (le petit saint noir). C’est la voix du peuple qui a élevé cet humble Franciscain au rang de saint. “Vox populi…”

Située au cœur du Léon, la commune de Saint-Vougay peut s’enorgueillir d’avoir vu naître sur ses terres un personnage hors du commun (vers 1280). Il s’appelait Jean et venait d’une modeste famille de paysans.

Devenu très tôt orphelin, Yannig est pris à son service par un cousin exerçant la profession de maçon. Le jeune homme est cependant tenaillé par le désir de servir l’Église et son prochain. Il part alors suivre des études à Rennes, ville où il est ordonné prêtre. Nommé tout d’abord recteur d’une commune avoisinant Rennes, Saint-Grégoire (de 1303 à 1316), sa soif d’absolu le pousse à entrer dans l’ordre franciscain, au couvent des Cordeliers de Quimper.

C’est dans cette cité que le Frère Mineur aux pieds nus (discalcéat signifie déchaussé) pratique assidûment le jeûne et l’aumône, ne craint pas de rendre visite aux lépreux tout en cherchant sans cesse à soigner les corps tout autant que les âmes.

Jean voue sa vie aux autres. Il lutte contre la pauvreté que ne manque pas d’aggraver la guerre de succession de Bretagne. Un autre fléau ne tarde pourtant pas à faire son apparition : la peste noire. Cette grande peste qui dévastera l’Europe et que “le petit saint noir” contracte à son tour auprès des malades qu’il n’hésite pas à assister. Celui dont la réputation de sainteté s’est très vite répandue meurt en 1349.

Une honorable piété populaire

Jean Discalceat, en breton Yann Divoutou né à Saint-Vougay ( Léon, en Finistère) vers 1279 et mort à Quimper (Finistère) en 1349, également connu sous le nom de Santig Du (petit saint noir), est un franciscain breton, considéré comme saint par la tradition populaire. Discalceat n’est pas son nom, mais un qualificatif dérivé du mot latin Discalceatus qui veut dire “déchaussé” car il marchait pieds-nus. En breton on l’appelle Yann Divoutou c’est-à-dire Jean sans sabots.

Il naît d’une famille pauvre dans l’évêché du Léon. Baptisé Jean, il est toute sa vie appelé Yannig (« petit Jean » en breton). Resté orphelin, il entra en apprentissage chez un oncle ou un cousin, maçon et charpentier. Il se montre adroit et pieux, car, après sa journée, il aime élever des croix aux carrefours. Il construit aussi des ponts, des arches sur les rivières.

Il prie, il médite et, pour répondre à l’appel de Dieu, il part étudier à Rennes où il est ordonné prêtre en 1303. Il est nommé recteur de Saint-Grégoire près de Rennes. Il y reste treize ans, vivant délibérément dans la pauvreté, marchant pieds nus comme les moines mendiants. Il se singularise en distribuant tous ses revenus aux pauvres. Trouvant sa paroisse rennaise trop confortable, il demande à être nommé à l’un des cinq couvents de Cordeliers de Bretagne, à Quimper. En 1316, il reçoit de son évêque Alain de Chateaugiron l’autorisation de rejoindre l’ordre des franciscains et vient à Quimper où il restera 33 ans . Il se fait remarquer par son ascétisme, jeunant très souvent. Comme St François, il porte un habit de grosse et vile toile grise. Il a l’habitude d’aller pieds nus, d’où son surnom de « Discalceat » du mot latin Discalcéatus c’est-à-dire déchaussé,ou , en breton “Divoutou” c’est-à-dire “sans chaussures”

Il se donne totalement aux pauvres de Quimper. Il vient notamment en aide à la population lors du siège de la ville de Quimper par l’armée de Charles de Blois en 1344 et 1345. En 1346, il organise l’aumône pour les victimes de la famine en Cornouaille. En 1349, la peste s’installe à Quimper. Il organise les secours aux malades qu’il soigne sans répit, et ensevelit les morts. Il contracte lui même la peste et en meurt le 15 décembre 1349. Enterré aux Cordeliers, sa tombe devient un lieu de pèlerigage.

Très populaire en Bretagne, « Santig Du » est le patron des pauvres. Dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper, près de sa relique, une tablette reçoit encore du pain déposé là par des anonymes , récupéré par des personnes dans le besoin. Cette pratique originale remonte au XVe siècle.

Si sa cause n’a jamais été introduite à Rome, il a été canonisé par la voix du peuple – Vox populi, vox Dei – comme il était de coutume à l’époque.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 16 décembre, c’est la saint Judikael

Il naquit vers l’an 590. Fils aîné de Judaël ou Judhaël, roi de Domnonée et de la reine Prizel, fille d’Ausoch, comte du Léon. Il était l’aîné de quinze frères et de cinq sœurs dont plusieurs font partie de la longue liste des saints bretons comme Josse et saint Guinien (saint Guinian ou saint Vignen).

À la mort de Judaël vers 605, pourtant fils aîné et héritier, il préfère se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d’ériger à la suite de l’usurpation de l’un de ses puînés Haëloc poussé par son « gouverneur » (latin nutritius) nommé Rethwal.

La mort en 615 d’Haëloc, converti par Maclou en 610, lui permet d’occuper le trône. Judicaël quitte alors son monastère pour prendre la direction du royaume de Domnonée. Pendant vingt ans, il gouverna le royaume avec autorité et sagesse, après s’être marié à Morone vers 630.

L’évêque Ouen de Rouen dans sa vita d’Éloi de Noyon et le pseudo Frédégaire dans sa « Chronique » relatent qu’en 635/636 sous le règne de Dagobert Ier, les Bretons agressaient les frontières des Francs. Menacé de l’intervention de l’armée de Bourgogne qui venait de vaincre les Basques de la Soule, leur roi Judicaël accepte de venir rencontrer le roi dans sa villa de Clichy. Judicaël échange des présents avec Dagobert reconnait sa suzeraineté et conclut la paix mais comme il était « un homme très religieux et avait une grande crainte de Dieu », effrayé par la licence qui règne à la cour royale, il refuse son hospitalité et préfère se rendre à la résidence du « référendaire » Dadon le futur saint Ouen qu’il savait « respectueux de la religion ».

Vers 642, Judicaël se serait de nouveau retiré au monastère de Gaël, certains disent au monastère de Paimpont qu’il avait fondé. Il laisse le trône à son frère Judoc (ou Josse). Ce dernier ayant embrassé à son tour la vie monastique on ignore qui occupe le trône et son héritage semble avoir été partagé. Judicaël serait mort dans la nuit du dimanche 16 au 17 décembre 647/652. Il fut enseveli à côté de son maître saint Méen.

Ses héritiers naturels : Judoc son « frère » et Winoc (de façon chronologiquement plus vraisemblable, son fils ou neveu) s’étant eux aussi définitivement désistés du pouvoir pour se retirer dans des monastères, on ne sait pas qui prit ensuite la tête du royaume de Domnonée.

Dans un acte du Cartulaire de Redon de 869, une noble dame Roiantdreh, disposant d’un important patrimoine foncier, veuve et après la mort de son fils Ewen, adopte et institue comme héritier le roi Salomon de Bretagne. À la fin de l’acte elle détaille sa lignée paternelle sur huit générations: « Jedechael genuit Urbien, Urbien genuit Judon, Judon genuit Custentin, Custentin genuit Argant, Argant genuit Judwal, Judwal genuit Louenan , Louenan genuit Roiantdreh ». Certains historiens dont encore récemment Alan J. Raude estiment que du fait de la présence de noms issus de la famille des princes de Domnomée dans cette généalogie (Judon, Judwal, Urbien, Jedechael…), l’ancêtre de Roiantrdreh est le roi Judicaël du début du VIIe siècle. Arthur de la Borderie doutait déjà, en son temps de cette identification, du fait de l’absence de mention du « double titre de roi et de saint » encore présent dans toutes les mémoires selon lui au IXe siècle, de Judicaël dans le document.

Dom Morice interprétant une vita du roi Judicaël rédigée au XIe siècle par le moine Ingomar dans laquelle ce dernier précise que « tous les princes qui ont régné en Bretagne depuis Judicaël étaient issus de ce roi » en fait un ancêtre d’un pseudo « Erispoë comte de Rennes et de la race des anciens rois de Bretagne » qu’il désigne comme le père de Nominoë.


JP
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 17 décembre, c’est la Saint Briac

Il vécut sous la conduite de saint Tugdual, bâtit un monastère qui donna naissance à la localité de Bourbriac. Il préférait la contemplation et il se retira dans la solitude. Lorsqu’il fut infirme et malade de vieillesse, il revint finir ses jours dans son monastère.

Issu de la noblesse irlandaise, il vécut pendant la deuxième moitié du vie siècle. Après ses études, il quitte son pays pour rejoindre un monastère au Pays de Galles dirigé par l’abbé Tugdual ou Pabu, ils débarquèrent en Bretagne et évangélisèrent toute la côte nord. A l’emplacement de la croix Saint Pabu au village de la chapelle, Briac érige un oratoire, ce sera le cœur du village. Saint-Briac est invoqué pour la guérison des maladies d’esprit. Il dota le village d’une source miraculeuse guérissant ainsi toutes ces afflictions. Son tombeau se trouve aujourd’hui à Bourbriac dans les Côtes-d’Armor où il fonda un monastère.

Au début du VIIe siècle, lorsque Tugdual, qui deviendra saint Pabu, décide de partir évangéliser la Bretagne il prend comme compagnon Briac né en Irlande de parents nobles, et c’est au cours d’une exploration de la région qu’il élève un oratoire qui laissera le nom de la chapelle de la future paroisse de Saint-Briac.

« Boubriac » vient du breton bourb (bourg) et de Saint-Briac, moine venu d’Irlande (de la province d’Ultonie). Briac, après ses études, rejoint Tugdual au pays de Galles. Il passe en Armorique à la suite de Tugdual et aborde en l’île de Kermorvan devant Le Conquest, paroisse de Ploumoguer en l’évêché de Léon. Après un séjour au monastère de Land-Pabu fondé par Tugdual, Briac va bâtir un monastère où est située à présent la paroisse de Boul-Briac, puis la Chapelle Notre-Dame de Bod-Fao (jadis en pleine forêt). Briac meurt, semble-t-il, en 627 (Dom Lobineau place cependant la mort de Saint Briac en 555)

Toute l’histoire de Briac repose sur un texte écrit par le moine breton Albert Le Grand en 1632, soit 11 siècles après la vie légendaire du saint, sur la base de quelques manuscrits du XIIème siècle maintenant disparus. Il n’y a aucune autre trace historique du saint. Son culte n’apparaît surement qu’au XIe siècle. Une étude plus historique de la vie du saint montre que probablement il n’a pas vécu au vie siècle. De plus, le nom Briac n’est pas irlandais mais brittonique ou même breton de Haute Bretagne comme les nombreux noms en -ac de la région. Plus vraisemblablement, Briac est un moine de Haute Bretagne du Xe siècle qui est envoyé en basse Bretagne pour aider à la recatéchisation des bretons après les ravages des Vikings.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Église de St. Munis, County Longford, Ireland

Le 18 décembre, c’est la Saint Munis

Il s’agit d’un évêque irlandais au 5e siècle, frère de Mel, fils de Conan/Conis et de Darerea la soeur de Patrig)

La plupart des récits de la vie de saint Mel (Mael) mettent l’accent sur ses liens avec d’autres saints, notamment les deux saints patrons de l’Irlande, Patrick et Brigid. On ne sait pas exactement où et quand Mel est né, mais on sait que le nom de son père était Conis ou Chonis et que celui de sa mère était Darerca. Sainte Darerca était une sœur de Saint Patrick et était connue comme la “mère des saints” car tous ses enfants (dix-sept fils et deux filles) sont entrés dans la vie religieuse, tous ont été reconnus saints par la suite, et tous ses fils sont devenus évêques.

Mel et ses frères Melchu, Munis et Rioch ont accompagné leur oncle Patrick en Irlande et l’ont aidé dans son travail missionnaire là-bas. Mel et son frère Melchu auraient tous deux été consacrés évêques par Patrick lui-même. Après avoir construit l’église d’Ardagh, saint Patrick a nommé Mel évêque d’Ardagh, mais selon la Vie de sainte Brigitte, Mel n’aurait pas eu de siège fixe pendant la majeure partie de sa vie de ministère, ce qui concorde avec d’autres récits selon lesquels il était un missionnaire et un évangéliste itinérant. Agissant selon le précepte apostolique, Mel subvenait à ses besoins en travaillant de ses mains, et ce qu’il gagnait au-delà du strict nécessaire, il le donnait aux pauvres.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 19 décembre c’est la Saint Judael

Roi de Domnonée au VIe siècle, époux de Pritelle, père de Judicael et autres nombreux enfants.

Judaël est le fils ainé et successeur vers 580 de Judual. Son nom est tiré de deux racines communes en brittonique, Iud (combat) et Hael (bon). On ignore tout de son règne ; la vita Judicaelis composée par le moine de Saint-Méen Igomar n’évoque que les circonstances merveilleuses de sa rencontre avec sa future épouse.

Dans les dernières années de la vie de son père, le jeune Judaël chasse dans la forêt qui s’étendait de Plounéour-Trez à Plouescat, dans une région détachée du pays de Léon (latin : pagus Leonensis) et nommé « Kemenet-Ily » (en latin Commendatio Ili c’est-à-dire le territoire confié à Ili), qui était dirigée par un certain Ausoch, “comte” de Léon (in capite littoris magni) et siégeant vraisemblablement à Tréflez. Judaël, fatigué par sa chasse, s’endort et fait un songe dans lequel il voit une merveilleuse jeune fille en laquelle il reconnait Pritelle ou Prizell, la fille d’Ausoch, qui lui présente un poteau orné de symboles chrétiens. La jeune femme, que l’on peut rapprocher historiquement de la princesse Azénor, fille du comte de Léon Even ou Neven, au destin semblable, porte un nom brittonique latinisé (Pritella), hypocoristique de Pryd, “jolie” ; son nom se retrouve au pays de Galles comme synonyme d’Hélène, épouse de Macsen Wledig.

À son réveil, Judaël prend le conseil du légendaire poète Taliesin qui se trouvait à Rhuys, auprès de Gildas le Sage ; le barde lui confirme que le songe signifiait qu’il devait épouser Prizel et lui faire un enfant destiné au service de Dieu. Le jeune prince épousa donc Prizel avec l’accord de ses parents, événement narré de diverses façons dans les manuscrits de la vita, qui mettent en scène tantôt la vision du mariage au XIe siècle, tantôt celle du XVe : les versions tardives mettent en effet l’accent sur la bénédiction parentale, quand les versions les plus anciennes décrivent une union rapide et cavalière, rapide dans l’exercice de la volonté divine, plus proche du concubinage que d’un réel mariage.

Pritelle enfanta de lui une vaste descendance composée de quinze fils, dont le premier-né est Judicaël, et de cinq filles . La mort de Pritelle et le remariage de Judaël n’est pas explicitement mentionnée (obituaire de Saint-Méen), mais engendre de nouvelles péripéties pour l’aîné de la fratrie qui pourraient être liées à la naissance miraculeuse de Budoc de Dol dans le Munster. Sa mort vers 605 ouvre une sanglante succession.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Le 20 décembre c’est la Saint Douegar

Saint dont on sait si peu de choses, si ce n’est que son nom pourrait signifier “parent de Dieu”.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 21 décembre, c’est la saint Tomaz

Saint Thomas de Cantorbéry, (Londres, 21 décembre 1117 – Cantorbéry, 29 décembre 1170) fut archevêque de Cantorbéry de 1162 à 1170. Il engagea un conflit avec le roi Henri II d’Angleterre sur les droits et privilèges de l’Église catholique romaine et fut assassiné par les partisans du roi. Il fut canonisé en 1173.

Vie avant l’accession à l’épiscopat

Il naquit à Londres en 1117, de parents marchands originaires de Mondeville en Normandie. Il reçut une excellente éducation à l’école cathédrale de Cantorbéry, complétée par des études à Bologne, alors le centre majeur en Occident pour la science juridique. Retournant en Angleterre, il attira l’attention de Théobald, archevêque de Cantorbéry, qui lui confia plusieurs missions importantes à Rome et le fit nommer archidiacre de Cantorbéry et prévôt de Beverley. Il se distingua par son zèle et son efficacité, aussi Théobald le recommanda au roi Henri II quand le haut poste de chancelier fut vacant.

L’archevêque Théobald mourut le 18 avril 1161 et le chapitre apprit avec quelque indignation que le roi espérait qu’il choisirait Thomas pour successeur. Il se rallia cependant à l’avis royal, l’élection eut lieu en mai 1162 et Thomas fut consacré le 3 juin 1162.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Plozevet Finistère, Église Saint-Demet

Le 22 décembre, c’est la saint Deved

Saint patron de Plozévet en pays bigouden, son nom venant d’une région du pays de Galles. Dyfed de son nom gallois, d’origine ethnique, tire son nom d’une ancienne région au sud-ouest du pays de Galles. Habitée par les Demetae au début de notre ère, elle est de nos jours l’un des sept comtés de la principauté.

Plozévet vient du breton « ploe » (paroisse) et de saint Dyved (ou Démet), moine du pays de Galles.

Plozévet est une ancienne paroisse primitive qui a conservé son territoire d’origine. Lababan (noté Lambaban en 1426), aujourd’hui en Pouldreuzic, semble être un démembrement de Plozévet (d’après Couffon). La paroisse de Plozévet dépendait jadis du pagus du Cap Caval et de l’ancien évêché de Cornouaille.

On rencontre les appellations suivantes : Vicarum Demet (au XIème siècle), Plebs sancti Demetre (en 1060), Ploezevet (en 1270).


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Église de Loc-Envel

Le 23 décembre, c’est la saint Gwenvael


Gwenvael vient des termes celtes « gwen » et « mael » signifiant respectivement « blanc, pur ou sacré » et « chef, prince ou grand ».
Saint-Gwenvael, ou Envel, était un anachorète (ermite) vivant au VIe siècle dans le Trégor, à Coat an noz. Il est le frère de sainte-Yuna. St Gwenvael a donné son nom à la commune et à l’église de Loc-Envel, entre Belle-Isle-en-Terre et Plougonver, dans le Trégor.

On trouve une inscription du VIIe siècle en Grande-Bretagne Vendu-magli qui a donné le vieux breton Uuinmael et Uuenmael (867), puis Gwenvael.

Le nom Gwenfael ou Gwynfael apparaît sur deux pierres gravées, une au sud du Pays de Galles, “Vendumagli Hic Jacit” à Lianilterne près de Liandaff et l’autre au nord du Pays de Galles, “Vinnedagli Fili Senemagli” à Gwytherin, Denbighshire.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 24 décembre c’est la Saint Denoal

Saint-Denoual viendrait du breton « den » (homme) et « wal » (gallois), ou alors du nom d’un saint breton Dumnwal (attesté en 846) ou Dumwal (attesté en 1037).

La paroisse de Saint-Denoual s’est constituée aux dépens de l’ancienne paroisse de Hénan, partagée vers la fin du XIIème siècle entre Hénansal et Hénanbihen.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Noela du latin natalis = naissance
Le saint du jour Nedeleg (Noël)

Noël et la Saint Jean divise l'an en deux parties.

La rédaction de Breizh-info.com vous souhaite un joyeux Noël, Nedeleg Laouen.

Profitez tous de ces moments de repos, d’affection, d’échanges, de retrouvailles en famille.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 26 décembre c’est la Saint Stefan (Etienne)

Le personnage de saint Étienne, premier martyr de la chrétienté – ou protomartyr, apparaît comme étant à l’origine du culte des saints.

Son nom provient du grec Στέφανος (Stephanos), « couronné » ou encore, selon Jacques de Voragine dans La Légende dorée, du mot hébreu pour « norme ». Ce nom est d’ailleurs repris de manière plus fidèle en anglais (Stephen) ou en néerlandais (Stefanus).

Étienne apparaît dans les Actes, au chapitre 6, où il est présenté comme un juif helléniste converti au christianisme, choisi avec six autres « hommes de bonne réputation, d’Esprit Saint et de sagesse » pour devenir les diacres chargés d’assister les apôtres.

Érudit et dialecticien

Selon les Actes des Apôtres, Étienne accomplit des « prodiges et des signes remarquables parmi le peuple » (Actes, 6, 8). Érudit, il vient facilement à bout d’un débat qui se tient à la synagogue des Affranchis, lieu de culte des descendants de juifs emmenés en esclavage par Pompée puis libérés.

Devant le Sanhédrin, on confronte alors Étienne à de faux témoins qui l’accusent de quatre blasphèmes : contre Dieu, contre Moïse, contre la Loi et contre le Temple de Jérusalem, lieu saint. Dialecticien, Étienne se disculpe de ces accusations en résumant l’histoire d’Israël, dans laquelle il présente d’abord une triple louange du Dieu de gloire ; il loue ensuite Moïse pour sa ferveur, ses miracles et pour la qualité de son accès à Dieu, il loue triplement aussi la Loi – qui vient de Dieu, est transmise par Moïse et donne la vie, et enfin Étienne loue le Temple, commandé par Dieu et construit par Salomon. (Actes, 7, 2-50).

Lapidation de saint Étienne

Mais le discours d’Étienne, mettant en œuvre une rhétorique jusque là difficile à critiquer par le Sanhédrin, change brutalement d’orientation, dans un mouvement que les hagiographes qualifient de correction fraternelle – notion essentielle du christianisme médiéval, et s’en prend violemment à l’assemblée du Sanhédrin, reprochant à ses juges la dureté de leur cœur et la mise à mort des saints. Interpellés comme des hommes au « cou raide », « incirconcis » dans leur cœur et leurs oreilles, tous se jettent sur Étienne, le traînent hors les murs de Jérusalem et le lapident à mort. Saul de Tarse, plus tard converti, béatifié et couvert de gloire sous le nom de Paul, garde les vêtements des assassins et approuve ce meurtre. (Actes, 7, 54-60).

Selon Voragine, la lapidation a eu lieu « l’année de l’Ascension du Seigneur, au mois d’août suivant, au début du troisième jour ».


JP :happy1:

NB : et comment ki s'appellent les habitants de St Étienne ?? Hein !! Les stéphanois !!
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 27 décembre, c’est la saint Yann

Selon les évangiles et le livre des Actes des Apôtres, Jean est l’un des douze apôtres de Jésus. Son père s’appelle Zébédée. Sa mère est Marie Salomé et il a pour frère un autre apôtre : Jacques le Majeur.

On l’appelle Jean l’Apôtre ou Jean l’Évangéliste ou Jean le Théologien pour le distinguer de Jean le Baptiste, précurseur et prophète de Jésus. On lui attribue l’ Évangile qui porte son nom, le « Quatrième Évangile », pour le distinguer des trois autres, dits « Évangiles synoptiques » ainsi que le Livre de l’Apocalypse, dit aussi Apocalypse de Jean.

Il est souvent représenté avec une coupe surmontée d’un serpent ou avec une chaudière remplie d’huile bouillante. Cependant, en raison de son œuvre d’écrivain, le plus jeune des apôtres porte le livre de l’Evangile. En tant qu’évangéliste, il est souvent symbolisé par un aigle parce que le prologue de son évangile a été attribuée à une voix descendue du ciel (voir l’article Tétramorphe).

Il est fêté par les catholiques le 27 décembre et par l’Église orthodoxe le 26 septembre (dormition) et le 8 mai.

L’écrivain

Après la Résurrection, il semble que Jean soit allé en Samarie prêcher avec Pierre, où il montre beaucoup d’ardeur à organiser la jeune Église de Palestine. Fuyant les persécutions des Romains, il quitta la Palestine, et se réfugie à Éphèse où il réalise des miracles et baptise de nombreuses personnes.

Amené à Rome pour être présenté à l’empereur Domitien qui l’avait envoyé quérir, il lui montra que sa foi en Jésus-Christ était plus forte que toutes les puissances terrestres.

Après la mort de Domitien en l’an 96, l’empereur Nerva permit à Jean de revenir à Éphèse, au grand regret des habitants de Patmos qu’il avait convertis en très grand nombre.

Puis la tradition le fait vivre pendant de longues années à Éphèse, ville où il compose ses trois Épîtres et le quatrième Évangile ou Évangile selon Jean (dont la plus ancienne trace est le Papyrus P52), en l’an 97.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image


Le 28 décembre, c’est la saint Servan

Petit-fils de roi d’Arabie, patriarche à Jérusalem et en Écosse, mentor de Kentiern, patron de St-Servan-sur-Mer. On sait, qu’il fut l’apôtre des Iles Orcades, au nord de l’Écosse. Il aurait été abbé du monastère de Culross, dans le comté de Fife, sur la côte orientale de l’Écosse.

Une de ses légendes présente sa mère comme fille du roi des Pictes (ou d’Arabie). Les Pictes étaient un peuple qui, anciennement occupaient l’Écosse. On les nommait ainsi parce qu’ils se tatouaient le corps. Son père régnait sur Canaan.

Servan abandonna son droit au trône, étudia à Alexandrie (Égypte) puis devint Patriarche de Jérusalem. on parlait de lui comme étant le serviteur des serviteurs de Dieu, c’est-à-dire qu’on le voyait déjà Pape. Mais il préféra partir vers l’Écosse (les Scots)

Le bréviaire d’Aberdeen mentionne qu’un pauvre homme tua son unique porc pour nourrir Servan et ses moines qui ne trouvaient rien à manger. Mais Servan, très ému par cette charité, eut pitié et, comme dans le livre d’Ézéchiel, (ch. 38) à sa parole, les ossements du porc se remirent en ordre, la chair revint dessus et le porc recouvra la vie. Il y a, paraît-il bien d’autres merveilles qui lui sont attribuées par les contes populaires de l’endroit. On trouve à Dysart, une grotte où Servan mit le Diable en déroute.

Il mourut et fut enseveli à Culcross.

Certains auteurs le font vivre au 5è siècle. Il aurait formé saint Kentigern, né vers 518. Kentigern aurait été le fils naturel de Servan, appelé d’abord Thaney, surnommé ensuite “Mungo”, ce qui veut dire, dans le dialecte local : “bien-aimé”.

Saint-Servan sur Mer

Saint-Servan-sur-Mer est une ancienne commune française. Elle se situe sur l’ancienne cité gallo-romaine d’Aleth. Les ruines de l’ancien castellum romain entouré de murs d’un mètre cinquante à deux mètres de largeur se voient toujours. De l’ancienne cathédrale Saint-Pierre, d’origine carolingienne et romane, subsistent le coeur et les soubassements.

Ce serait l’installation des Vikings sur la Rance pendant 30 ans, qui aurait incité à la translation du siège de la cathédrale sur le rocher voisin de Saint-Malo par l’évêque Jean de Châtillon. En 1255, Guillaume du Mottay conduit une révolte des Servannais contre la prééminence de Saint-Malo.

La Tour Solidor, édifiée de 1379 à 1384, est l’œuvre de l’architecte du duc Jean IV, Etienne Le Tur. Le duc de Bretagne bloque alors Saint-Malo en édifiant une tour à l’entrée de la Rance, à la place de l’ ancienne tour viking d’Oreigle.

Aux XVII et XVIIIe siècles, la ville se développe de part et d’autre de l’artère principale, la rue Ville-Pépin actuelle, et parallèle à la grêve des Bas-Sablons. Au XIXe siècle est édifié sur la place centrale un somptueux hôtel de ville par Béziers-Lafosse.

Sous la monarchie, l’empire et la troisième république, on construisait des bateaux dans l’anse Solidor, à la Cité et à Solidor. Vivant longtemps de la pêche à la morue et de la construction navale, Saint-Servan, en crise du fait du manque de voies de communication de la région vers 1850, vit partir nombre de ses servannais vers la Californie lors de la Loterie des lingots d’or de 1851 à 1853, les Cassagne, Miniac, Buisson, Boudan…

En 1967, elle fusionna avec les communes de Paramé et de Saint-Malo ; elle est désormais un quartier de Saint-Malo.

Déjà, en 1920, le nom officiel de la commune a été modifié de Saint-Servan en Saint-Servan-sur-Mer.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 29 décembre, c’est la saint Ursin

Ursin de Bourges a été le premier évêque de Bourges. Il serait mort en 300. Il est arrivé à Bourges avec son disciple Just qui mourut en chemin.

À Bourges il prêcha l’Évangile et fit de nombreuses conversions. Plus tard, il partit pour la ville de Lyon et fit bâtir une église, et convertit le sénateur Leocade et son fils Lude qui se firent baptiser.

Ses reliques furent données à la ville de Lisieux, pour y faire cesser une épidémie de peste selon des circonstances qui tiennent plus de la légende que de la vérité historique.

Grégoire de Tours en fit un disciple de Jésus, Nathanaël, qui aurait été envoyé après la Résurrection par le Pape Clément Ier, le successeur de saint Pierre, évangéliser la Gaule avec saint Martial, saint Denis, saint Saturnin, Saint Trophime, saint Paulin, et saint Austremoine. Toutefois, les dates connues semblent contredire cette option.

Saint Ursin guérisseur

Une fontaine dédiée à saint Ursin, à Villers-sur-le-Roule était réputée pour guérir les animaux de la fièvre aphteuse, et les humains des aphtes et des maladies de peau.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Le 30 décembre, c’est la sainte Tigris

Sainte irlandaise, sœur de saint Patrick. Beaucoup d’obscurité entoure sa vie, et elle a souvent été confondue avec Sainte Darerca, une autre des cinq sœurs, dont Colgan parle longuement. Sainte Tigris était la mère de cinq fils, qui sont tous devenus évêques : Les saints Loman de Trim, Munis de Forgney, Broccaid d’Emlagh, Broccen de Breaghwy et Mugenoc de All Duimi Gluin. Jocelyn attribue à la sainte dix-sept fils et cinq filles, mais Tirechan et la “Vie tripartite” sont des autorités préférables. Le nom de son mari était Gollit. L’époque et le lieu de sa mort sont incertains.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Fach de Llandefaelog, église Saint-Maelog

Le 31 décembre, c’est la saint Maeleg

Originaire du pays de Galles au VIe siècle, disciple de Kadeg et de Cybi, patron de Plumélec

Ce saint est représenté dans l’église paroissiale de Plumélec (56) en évêque portant crosse et mitre. L’eau de sa fontaine, comme à Pluméleuc en Lanouée (56), guérissait des coliques.

Deux saints ont porté le nom de Maelog au pays de Galles : le frère de Gweltas et un disciple de saint Cybi. Instruit par son père dans la littérature sacrée, il bâtit un monastère à Llowes en Maesyfed. Il devient ensuite un disciple de Kadeg à Llancarfan, avant de rejoindre Cybi, qu’il suivra en Cornwall, puis sur l’île d’Aran et enfin sur Môn. Un Mailoc, évêque de Bretoña en Gallice, est mentionné dans le second concile de Braga en 572.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Tombe du saint.

Le 1er janvier, c’est la saint Gwenhoel

Fils du roi gallois Seithenin au VIe siècle, enterré dans son église à Llangwnnadl.

La forme brittonique serait en vieux breton Uuinhoetl, de uuin, “blanc ; béni” et hoetl “âgé, durée de la vie”.

De son nom gallois Gwynhoedl, ce saint était l’un des fils du roi Seithenin dont le territoire, Maes Gwyddno, est aujourd’hui sous les eaux de la baie d’Aberteifi (Cardigan Bay). Il avait pour frères Tunoù (gallois Tudno), Merin et Tudclyd.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image
Tombeau dit de sainte Pompée en l'église Sainte-Pompée de Langoat.

Le 2 janvier, c’est la sainte Koupala (Pompée)

Fille du roi Eusèbe et de Sainte Landouenne, Sainte Pompée est l’épouse du roi légendaire Hoël Ier dit « le Grand » qui règne sur la Bretagne armoricaine. Au début de son mariage, les Frisons, alliés des Francs, firent en 509 une irruption dans l’Armorique, s’emparèrent du pays, puis en chassèrent les princes et les seigneurs. Ces événements obligèrent le roi Hoël et sa famille à passer la mer pour se réfugier en Grande-Bretagne.

Quatre ans plus tard, seul Hoël débarquait de nouveau sur le continent et reprenait possession de son royaume. Ce ne serait toutefois qu’après la mort du roi, en 545, que Pompée et sa fille Sève seraient revenues en Armorique, dans l’émigration dirigée par son fils saint Tugdual.

Elle s’installa à proximité du monastère de Tréguier, fondé par ce dernier, et mourut à cet endroit même, là où s’élève aujourd’hui l’église de Langoat. Ses reliques y sont encore conservées et un cénotaphe lui est dressé.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17537
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: A la découverte des Saints Bretons.

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Image

Image
Eglise Sainte-Geneviève à Loqueffret

Le 3 janvier, c’est la sainte Geneviève de Loqueffret (Jenovefa)

Sainte Geneviève de Loqueffret est une sainte bretonne du Xe siècle.

Elle est la sœur de Saint Edern. Elle a fondé le monastère de Loqueffret près de Lannedern dans le Finistère.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Répondre

Retourner vers « Autres choses... »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Troll92 et 0 invité