A la découverte des Saints Bretons.

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LANDERIBA
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Le 3 octobre, c’est la Saint Fragan

Saint Fragan, serait venu de Grande-Bretagne, il serait prince d’Albanie en Écosse, au Ve siècle pour évangéliser l’Armorique. Époux de sainte Gwenn. Il est le père des saints jumeaux Jagu et Guethenoc, de saint Guénolé, et de sainte Clervie. Il est également cousin de Riwall.

Fragan, le fondateur mystérieux de Ploufragan

Fragan fut, dit-on, le fondateur de Ploufragan. Mais le personnage est entouré de beaucoup de mystères. Prudemment d’ailleurs, l’encyclopédie Wikipédia écrit : “Saint Fragan est le fondateur supposé du “plou” de Fragan, c’est à dire d’une communauté rurale “non religieuse” (par opposition à “lan”, communauté rurale religieuse)., installée près du bord du Gouët. Fragan aurait donc été un colon breton (de Grande-Bretagne) venu s’installer en Armorique.

Le conditionnel me parait en effet de mise, car on peut s’interroger : Fragan est-il un personnage réel ou légendaire? Son existence n’est pas plus certaine que celle de Conan de Mériadec dont certains affirment que Fragan fut un des compagnons militaires. Plus exactement, les histoires réelles de ces siècles obscures que sont le IV° et V° se sont sans doute,du fait des transmissions orales du Haut-Moyen Age, déformées jusqu’à devenir des légendes.

Les chroniques des évêchés de Bretagne (qui comportent sans doute des souvenirs crédibles) parlent d’un chef breton du nom de Fragan défendant l’Armorique contre les barbares Saxon autour des années 400 dans le Léon (Finistère). Un historien donne même une date précise : “un certain Fragan défendit le Léon contre les Saxons en 401”. De son côté, la Vie de Saint Guénolé avance une date antérieure: 388. Son père à cette date (c’est à dire Fragan) aurait repoussé une flotte de “pirates paiens” (= Saxons). Ce dernier document attesterait que Fragan est bien le père de Saint Guénolé.

Pour le reste, je trouve que nous disposons de moult textes contradictoires qui laissent planer le doute et rien ne prouve avec certitude que Fragan fonda Ploufragan. J.C;Illio, auteur au siècle dernier d’une “Histoire de Ploufragan” estime que le seigneur de Fragan a abordé l’Armorique vers 460 (date officielle de la naissance de Saint Guénolé). Pour un autre historien, Saint Fragan serait venu du Pays de Galles au IVè siècle pour évangéliser l’Armorique. Pour le QUID, c’est en 418 que le père de Saint Guénolé serait arrivé à Ploufragan. D’après une autre version, Fragan était un prince Irlandais, chassé par les Saxons et qui se serait réfugié avec sa famille en Armorique. Fragan, dit-on encore, se serait installé avec les siens vers le VIè siècle et aurait débarqué du côté de Langueux.. Enfin, un historien affirme que Saint Guenolé serait bien né en 460 sur les rives du Gouët, mais sans préciser la date d'arrivée du seigneur de Fragan, son père.

En admettant qu’un certain Fragan, père de Saint Guénolé et de Saint Jacut, ait fondé Ploufragan, il reste que l’endroit où il installa sa colonie est tout aussi mystérieux : là où se dresse l’église de Ploufragan? ou plus près des rives du Gouët poissonneux? A moins que ce ne soit ailleurs : la paroisse primitive de Ploufragan était très vaste et englobait Ploufragan, Saint Brieuc, Trégueux , Langueux et Cesson….


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Le 4 octobre, c’est la Saint Fransez

Saint François d’Assise (29 avril 1182 – 3 octobre 1226), est un religieux catholique italien, fondateur de l’ordre franciscain (ou ordre des frères mineurs, o.f.m.) caractérisé par la pauvreté. Il a été canonisé en 1228 par l’Église catholique romaine. Il est fêté le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique.

François est issu d’une riche famille marchande d’Assise, en Ombrie. À sa naissance, sa mère le fait baptiser sous le nom de Jean. De retour de son voyage en France, son père, Pierre Bernardone, lui donne le nom de François, (Francesco : le Français), qu’il gardera et par lequel il sera universellement connu.

La jeunesse de François est tourmentée et marquée par les aspirations de son époque. Fils d’un riche commerçant, il mène la belle vie et organise les fêtes de ses congénères. À l’époque des révoltes et des communes, roturier, il fait la guerre à la noblesse d’Assise et de Pérouse. La bataille de Ponte San Giovanni, en novembre 1202 sera pour lui suivi d’une année d’emprisonnement. La maladie contractée durant sa captivité continue après son retour à Assise et l’oblige à calmer ses ardeurs.

Il rêve alors de hauts faits d’armes pour devenir chevalier et acquérir un rang de noblesse. Mais tandis qu’il veut rejoindre l’armée de Gauthier de Brienne, un songe à Spolète lui fait abandonner ce projet. De retour à Assise, il abandonne peu à peu ses compagnies de fête et fréquente de plus en plus souvent les chapelles de la vallée dite Val di Spoleto.

En 1205, alors qu’il est en prière devant le crucifix de la chapelle Saint-Damien, François entend une voix lui demandant de réparer son Église en ruine. Prenant l’ordre au pied de la lettre, il vend à Foligno des marchandises du commerce de son père pour pouvoir restaurer la vieille chapelle délabrée.

Furieux des excentricités de son fils, Pierre Bernardonne exige qu’il lui rende des comptes et le convoque en justice. François, se réclamant d’un statut de pénitent qui le fait échapper à la justice laïque, sera alors convoqué par l’évêque. Lors de son audition sur la place d’Assise, au printemps 1206, François rend alors l’argent qui lui reste ainsi que ses vêtements et, se retrouvant nu, il dit à son père et à la foule rassemblée: « Jusqu’ici je t’ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : “ Notre Père qui êtes aux cieux ”, puisque c’est à lui que j’ai confié mon trésor et donné ma foi ». L’évêque d’Assise le prend alors sous sa protection. François part pour Gubbio. Revenant à Assise vers l’été 1206, il restaure successivement les chapelles de Saint-Damien, de Saint-Pierre, et de la Portioncule.

Au début de 1208, dans la chapelle de la Portioncule, François comprend enfin le message de l’Évangile : « Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d’or ou d’argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n’emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton » (Matthieu 10,9). Il se retire dans une pauvreté absolue, se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l’aumône. Il change son habit d’ermite pour une tunique simple. La corde remplace la ceinture. Il est probable que sa fréquentation des lépreux date de cette époque et de la stabilité qu’il pouvait trouver auprès de la léproserie voisine. Très vite, Bernard de Quintavalle et Pierre de Catane le rejoignent, puis d’autres encore et François se retrouve à la tête d’une petite communauté. En 1210, Innocent III, qui l’a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean de Latran en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.

Rapidement, l’ordre franciscain tel que l’avait conçu François est dépassé par son succès et s’organise contre les vœux du fondateur, si bien qu’après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan (1219), François confie la direction de l’ordre à Pierre de Catane puis à Élie d’Assise. Il désapprouve également le goût naissant des Franciscains pour l’étude et l’enseignement, si bien qu’il refuse un jour d’entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu’il apprend qu’elle est surnommée « maison des frères » et qu’elle comporte une école.

En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu’il veut donner à l’ordre. Ce texte, appelé aujourd’hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable.

En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il créera un 3e ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers-Ordre, appelé aujourd’hui Fraternité séculière.

En février 1223, François se retire dans un ermitage pour reprendre la rédaction de la règle. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la bulle Solet annuere du pape Honorius III, d’où son nom de Regula bullata.

En août 1224, François se retire avec quelques frères au monastère de La Verna. Le 17 septembre (3 jours après la fête catholique de la Croix glorieuse), il reçoit les stigmates. Désormais, il est souvent malade, et est en proie à des crises d’angoisses. Il se réfugie dans une hutte près de l’église Saint-Damien, où il avait commencé son itinéraire spirituel et où vit la communauté des sœurs pauvres initiée par Claire d’Assise. Il y écrit son « Cantique du soleil » (ou « Cantique des créatures », premier texte en italien moderne), célébration de Dieu en sa création, et l’un des grands poèmes italiens. Il meurt le 3 octobre 1226, dans la chapelle du Transito (qu’on peut voir ainsi que la chapelle du Portioncule, conservées intactes et englobées dans la basilique Sainte Marie des Anges dans le Val di Spoleto non loin de la ville haute d’Assise). Il laisse un Testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle.

Sa vie est racontée notamment par Thomas de Celano et par saint Bonaventure. Elle a également fait l’objet des Fioretti, recueil anonyme du XIVe siècle contant sur ton naïf et humoristique les miracles et petites histoires qui seraient advenus autour de François et de ses premiers disciples. L’une des anecdotes les plus célèbres est la conversion d’un loup qui aurait terrorisé la population de la ville de Gubbio. Sa vie, enfin, a été peinte par Giotto dans l’église Santa Croce de Florence, et à Assise même dans la basilique supérieure par ses fresques de la vie de Saint François en 28 tableaux.

François a été canonisé en 1228 par Grégoire IX. Il est parmi les saints catholiques les plus populaires et sans doute celui qui est le mieux accueilli parmi les non catholiques ou non chrétiens.

À la suite de la nuit qu’il célébra dans une grotte à Greccio, l’usage de la crèche de Noël s’est répandu dans la famille franciscaine puis dans les foyers. À la suite de sa rencontre avec le sultan à Damiette, l’annonce de la prière par les cloches, puis l’Angélus se sont répandu. François est le patron notamment des louveteaux (branche du scoutisme réservée aux jeunes enfants), des écologistes et, quoi qu’il parle peu d’animaux dans ses écrits, des bêtes.

Le pape Benoît XVI a déploré que la figure de saint François ait subi les assauts de la sécularisation.


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Vestiges de l'abbaye de Carnoët (29) au sud de la ville de Quimperlé.
Vendue comme bien national à la révolution, et devenue propriété privée, ses restes ont en partie servis de carrière, ses pierres ont été utilisées notamment à construire les culées du pont sur la Laïta tout proche.

Le 5 octobre, c’est la Saint Moris

C’est surtout en Bretagne où il naquit à Croixanvec*,au village de Kerbarth, dans le Morbihan qu’on vénère St Maurice de Loudéac. Après des études sérieuses à l’Université de Paris, il reçut la charge d’écolâtre. Mais le désir de la solitude l’emporta et il vint frapper à la porte de la jeune abbaye de Langonnet fondée par saint Bernard. Il en fut le premier abbé et le resta durant trente ans. Il repart dans la solitude, mais bientôt on lui demanda de fonder un autre monastère dans la forêt de Carnoët. Il en sera l’abbé pendant 14 ans et en fera un foyer de grand rayonnement spirituel.

L’abbaye Saint-Maurice ou l’abbaye de Carnoët (Abbatia Sancti Mauritii Carnoetensis) est fondée au XIIème siècle (vers 1170) par saint Maurice, abbé de Langonnet dès l’âge de 30 ans. Il s’y établit avec douze religieux. Saint-Maurice Duault naît en 1115, au village de Groshaner ou Croixanvec, en Noyal-Pontivy, comté de Porhoët et meurt le 29 septembre 1191. Le revenu annuel de l’abbé de Saint-Maurice était jadis de trois mille francs. Hervé de Cabocel succède à saint Maurice.

* commune avec camping privé pour les amis de passage....

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Le 6 octobre c’est la Saint Ivy

La tradition désigne le moine breton Ivi comme le fondateur de Pontivy. Venu du monastère écossais de Lindisfarne au 7ème siècle, il aurait édifié un oratoire sur les bords du Blavet puis jeté un pont sur la rivière, lequel aurait alors donné son nom au lieu : Pont Ivi.

Malheureusement, aucun témoignage ne peut attester ce récit popularisé par les historiens du 19ème siècle. Saint-Ivy n’en est pas moins le saint-patron de Pontivy où il a, dans la ville ancienne, une chapelle à son nom.

Iwi

Dérivé d’un emprunt au latin ovis, mouton.

Fils de Branon et d’Egida, de lignée noble, il refuse le métier des armes. Fait diacre par l’évêque Cuthbert de Lindisfarme (Holy Island, sur la côte de Nothumberland), il se retire au monastère de Lindisfarme. La vie érémitique le tente et il s’embarque pour la Bretagne. Il serait mort vers l’an 700 à Saint-Yvi (29). Ses reliques seront ramenées en Angleterre et placées dans l’église du monastère de Wilton (comté de Wilts). Ce serait l’un des derniers saints d’origine insulaire à avoir émigré en Bretagne.

Son culte était bien répandu si l’on en juge par le nombre de lieux dont il est l’éponyme, comme Pontivy (56), Loquivy les Lannion (22), Loguivy-Plougras (22), Saint-Divy (29), Loguivy de la mer (22). On l’invoquait contre les coliques des jeunes enfants : leur chemise était jetée dans l’eau de sa fontaine, au bord du Léguer ; si les manches flottaient, la guérison était assurée.


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Fontaine de St Ké en Cléder

Sur le côté droit, elle porte une inscription relatant la légende :
L'inscription sur la droite de la fontaine.
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Suivant la légende, Saint-Quay venant d'Irlande dans une auge en pierre, sans voile, sans avirons, sans vivres, débarqua miraculeusement sur la grève toute proche. A bout de forces, il put se traîner jusqu'ici.
Fouetté par les lavandières avec des verges de genêts, il s'évanouit. Sous son corps jaillit une source, dont l'eau le ranima. A son réveil, il maudit les genêts qui depuis ne poussent plus dans les landes environnantes.
Telle serait l'énigme de la fontaine Saint-Quay. de temps immémorial, l'eau de cette source a été considérée comme miraculeuse et comme telle, possédait une vertu spéciale pour la guérison des blessures.

Le 7 octobre, c’est la Saint Quay (Ke)

Saint Ké, sant Ke, sant Quay, Saint Kea, saint Kénan (né probablement en Hibernie, mort à Cléder en + 550), est un saint ermite breton, originaire de Bretagne insulaire ou d’Irlande, autrefois très populaire et auquel on dédiait sous des noms variés, nombre d’églises et de chapelles, de villages et de places. D’après de nombreux hagiographes, « Ké » et « Colledoc » sont un seul et même saint du fait de l’alliance des deux prénoms dans les noms de paroisses médiévaux, tel « Kécoledoci » formé à partir de Ké et de Colledoc/ Ce saint, lequel aurait participé à la vie du Roi Arthur, reste assez mystérieux, et même qualifié de « fabuleux » En effet mis à part le chef de saint Ké, et son auge de pierre, reliques qui par la suite disparurent, aucun texte de sa main, aucune trace historique ne nous sont parvenus, que la « légende dorée » des saints de Bretagne. On ne sait non plus avec certitude s’il était fils d’un roi, et d’ascendance galloise écossaise, irlandaise, ou même norvégienne.

Il serait venu en Armorique, dans le Léonnais, pour échapper aux Scots qui avaient envahi son pays, avec un vieux serviteur et quelques compagnons. « Ses dernières années furent consacrées à évangéliser les habitants de ces lieux [où] se forma, dans la suite, la paroisse de Cléder. À sa mort, arrivée à la fin du Vème siècle, son corps fut inhumé dans son oratoire, qui fut transformé par la suite en église paroissiale »

Saint Ké serait devenu évêque, en Angleterre, ou en Irlande près de Dublin : et se mit à distribuer sa fortune aux pauvres en aumônes, puis se destitua de sa charge pour devenir ermite en la province de Cambrie : il supplia Dieu de lui manifester sa volonté : « Étant en la ferveur de son oraison, il lui fut révélé qu’il se munit d’une clochette fabriquée par un fondeur appelé Gildas (à la façon des ermites de ce temps-là), — et marchant jusqu’à un lieu nommé Ros-Ené , au Pays de Galles où il édifierait un petit ermitage, et s’y tiendrait jusqu’à ce que Dieu lui commanderait autrement : et pour l’advertir de ce lieu, sa clochette sonnerait d’elle-mesme, lorsqu’il y serait arrivé ». Il marcha en compagnie de quelques frères dont saint Kérien et d’après une tradition locale de Cléder, Saint Péran. Au lieu-dit « grève de Saint Ké » (Krestenn-Ké en breton), il fit sourdre une fontaine miraculeuse qui guérit ensuite de très nombreux malades.

« Ayant cheminé quelques jours, ils se trouvèrent fatigués en chemin et, pour se délasser, se jetèrent sur l’herbe verte près d’un bras de mer nommé Hildrech. Comme il s’entretenait avec ses confrères, il entendit la voix d’un homme sur le bord de l’eau qui demandait en criant à un autre, qui était sur la rive opposée, s’il n’avait pas vu ses vaches qu’il avait égarées depuis quelques jours. Ce à quoi l’autre répondit qu’il les avait vues la veille à « Roz Ené » ! St-Quay, ayant entendu ce nom, descendit sur la grève de ce bras d’eau, laquelle, depuis, fut nommée en langage breton gallois Krestenn Ke. (grève de St-Ké). Ils passèrent ce bras de mer et entrèrent dans une épaisse forêt où la cloche que le saint portait commença à sonner. Ayant défriché le lieu, Colodoc et ses compagnons édifièrent une chapelle (qui existe toujours) puis un ermitage disposant de cellules pour leur méditation et leur repos. » Cette cloche de St Ké était autrefois conservée à Douarnenez.

Saint Ké construit un ermitage, puis un monastère, puis part en Bretagne.


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Statue en façade de la basilique de Ste Anne d'Auray

Le 8 octobre, c’est la Saint Pierre Keriolet et la Saint Morgan

Morgan. De mor, “grand”, et -gann adouci de kann, “brillant, pur” ; la traduction “né de la mer” est erronée. Au pays de Galles, le petit-fils de Meurig ap Twedrig a donné son nom au comté du Morgannwg ou Glamorgan, dont la capitale est Cardiff.

Pierre de Kériolet naît à Auray le 14 juillet 1602. Dernier d’une famille de 4 enfants dont il est le seul garçon, il passe son enfance au château de Kerlois, sur la commune de Pluvigner. Malgré une bonne éducation chrétienne, il pose, tout jeune, des problèmes à ses parents par sa méchanceté et sa violence. Ne pouvant l’éduquer comme il le souhaite, ils l’inscrivent au collège des Jésuites à Rennes, mais cela ne retient en rien son intérêt pour les loisirs et le libertinage.

Il a 22 ans environ quand , après avoir volé ses parents, il s’enfuit de chez eux: c’est le début d’une vie d’aventures inimaginables.

Il décide alors de rejoindre le Grand Turc et de se faire mahométan. Pour ce faire, il prend un bateau sur le Danube, mais ne peut dépasser la Hongrie, il tente de s’embarquer pour Constantinople depuis Venise, en vain. Il s’installe alors à Paris, se lance dans la débauche et la sorcellerie : il est tout dévoué à Satan.

Quand il décide de revenir en Bretagne, il est plus violent que jamais et se fait rapidement beaucoup d’ennemis. Sa fureur du duel, malgré l’interdiction du roi, le pousse même à provoquer les soldats du gouverneur de Bretagne.

Cette rage le pousse à se faire soldat ; il participe ainsi aux guerres italo-allemande. Mais, en rébellion contre la discipline militaire, il quitte l’uniforme à peine un an après son enrôlement.

Son père meurt à cette époque, lui laissant ainsi qu’à ses sœurs un héritage important. Pierre de Kériolet se fait alors Huguenot et obtient de sa famille des avantages importants sur l’héritage en échange de son retour à l’Église catholique, et devient ainsi le maître d’une immense fortune.

Plus tard, il a l’ambition de devenir magistrat au parlement de Bretagne, la plus haute cour de justice de la province. Il acheta la charge, passa un petit examen qu’il ne put éviter et le réussit ! Ce fut un immense scandale: Kériolet, juger les autres ! Il put à tout loisir semer la discorde en envenimant les plaintes jusqu’à régler les affaires à l’épée.

Dans le même temps il multipliait les aventures, se plaisant à “cajoler les plus belles et tromper les plus sottes”. Quand il entrait dans une église, c’était pour se moquer des fidèles, singer le prêtre et tourner en dérision toute chose sacrée.

Cependant, tout n’était pas mauvais chez cet homme : toujours il fit preuve de bonté envers les pauvres, ne refusant jamais l’aumône bien qu’il refusât toujours qu’on le remercie ou qu’on appelle sur lui la banadiction de Dieu. Par ailleurs, il récitait chaque jour un “je vous salue Marie” : par habitude d’enfance, superstition, promesse faite à sa mère? Nul ne le sait.

Une nuit, il eut une vision de l’enfer qui le troubla profondément ; il se confesse, commence à fréquenter l’église et rentre même au couvent, à la Chartreuse d’Auray. Mais au bout de huit jours il en sort et devient pire qu’avant.

Nous sommes en 1635. Pierre de Kériolet mène belle et grande vie : vie pleine d’impiété, de débauche, de reniement.

C’est alors qu’il entend parler d’évènements étranges qui se passent dans la ville de Loudun : on entend dire que toutes les religieuses d’un couvent sont possédées par le démon et que l’on y fait des exorcismes. Par curiosité malsaine, Kériolet accourt, accompagné de deux compagnons de libertinage. Quatre jours durant il assiste aux exorcisme et en est impressionné. Le cinquième jour, il est pris à partie par une séculière que l’on exorcisait : elle s’adresse à lui, lui cite des faits précis de sa vie, lui rappelle son vœu non accompli d’aller en pèlerinage à Notre-Dame de Liesse et son séjour à la Chartreuse. Intrigué, Kériolet interroge :

“Pourquoi ai-je quitté la Chartreuse ?”

“Dieu ne pouvait souffrir un homme si impur dans une si sainte maison. Blasphémateur et athée ! Est-il possible qu’un tel homme reçoive miséricorde ? Ô injustice divine !” lui est-il répondu.

Vaincu, Kériolet fait une confession publique, puis se confesse au père Archange, l’exorciste de Loudun. Nous sommes le 3 janvier 1636, Kériolet a 34 ans et vient d’être touché par la grâce. Le lendemain, le démon lui parlera à nouveau, disant que sa conversion est une conquête de Marie.

Sur le chemin qui le ramène en Bretagne, Kériolet se fait mendiant, et de retour dans son château de Kerlois, il mène une vie austère faite de prière, de jeûne et d’aumônes. Onze ans après les apparitions de Sainte Anne à Nicolazic, le pèlerinage est en pleine expansion et Kériolet va aider à son développement par sa générosité.

Kériolet : aumônier des pauvres

Le 7 mars 1637, il est ordonné diacre, et le 28 mars de la même année, Monseigneur de Rosmadec l’ordonne prêtre. L’impossible est devenu réalité : le bandit de Kerlois est devenu prêtre.

Cependant, sa conversion ne signifia pas la fin des tentations. Il dut lutter beaucoup et prier de toutes ses forces pour ne pas succomber.

Sa maison devint un véritable hôpital pour les mendiants. Il avait une attention particulière pour les malades et les infirmes, voyant le Christ dans chacun d’entre eux.

Les années passaient, et autant Kériolet avait inspiré la peur, autant il inspirait dorénavant le respect et la vénération. On voulait le voir, le consulter : mais il se dérobait toujours, voulant demeurer l’aumônier des pauvres. Il voulait toujours réconforter et apaiser et était rempli de miséricorde pour les pêcheurs.

En 1658, il tomba malade. Ce fut une rude épreuve, car touché par la grâce, il craignait cependant de paraître devant Dieu à cause de sa vie passée et des péchés qui le tourmentaient sans cesse. Il alla mieux et continua sa mission malgré une grande fatigue.

Il venait de plus en plus souvent au Sanctuaire de Sainte Anne où les Carmes lui avait réservé une cellule.

Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1690, il tomba gravement malade. Le 5 octobre il reçut le sacrement des malades et mourut le 8 octobre : il avait 58 ans.

On accourut de tous les environs pour assister à ses obsèques. Il fut enterré dans la chapelle de Sainte Anne, entre la grille du Chœur et les marches de l’Autel et l’on grava sur son tombeau :
“Ci-gît Pierre de Kériolet conquête de Marie.
Il en fut le fidèle et zélé serviteur.”

Lorsque la chapelle fut détruite pour faire place à la basilique actuelle, ses restes furent déposés sous l’autel au fond de la basilique, côté nord, face au tombeau d’Yvon Nicolazic.


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Le 9 octobre, c’est la Saint Denez et la Saint Maelduin

Denis de Paris (Dionysius en latin), dénommé dans toute la chrétienté médiévale saint Denis, est un saint tutélaire à la vie légendaire et le premier évêque de Paris. La cité se nomme alors Lutèce. Il est aussi le patron d’un prestigieux monastère homonyme, qui accueille de riches fondations royales à partir du règne de Dagobert Ier, et garde depuis ce temps mérovingien les tombes de rois de France. Cette institution monastique devient grâce aux vastes donations et attributions des premiers Carolingiens un des plus riches centres religieux de l’Occident chrétien autour de l’an 800.

Hilduin, abbé de Saint-Denis, a puissamment transformé la figure de son saint patron par sa Passio sancti Dionysii rédigée entre 835 et 840. Non content de l’assimiler à Denis l’Aréopagite, moine promoteur intellectuel du mysticisme chrétien, il accroît son prestige miraculeux en admettant les légendes de céphalophorie lumineuse.

Personnage légendaire venu d’Italie en 245 après. J.-C., il est chargé, selon l’illustration médiévale, avec six compagnons d’évangéliser le territoire des Gaules. Dans les premières légendes, Denis, oncle de Pancrace, évêque de Rome devenu saint Pancrace, a pris la place médiévale d’apôtre des Gaules. Saint Denis fonde au cours de son apostolat plusieurs églises en France, avant d’être martyrisé avec Rustique et Éleuthère, deux de ses compagnons, vers 250 à Montmartre (mons Martyrum). Des versions tardives proposent une persécution sous Valérien en 258, sur l’île de la Cité.

Saint Maelduin

Le Voyage du bateau de Máel Dúin ou Imran Curaig Maile Duin a probablement été composé pour la première fois au 8e siècle, mais il a été préservé dans le manuscrit du 11ème siècle, appelé le Livre de la vache Dun. Cependant, seule la partie centrale du conte avait survécu. Le conte complet se trouve dans le Livre jaune de Lecan, datant du 14ème siècle.

Bien que les personnages soient chrétiens, ils voyagent d’une île d’un autre monde à une autre, rencontrant la magie et les monstres du monde païen celtique.

L’origine de la quête

Les pillards venus de la mer ont brûlé l’église après avoir tué Ailill Ochair Aga, un chef de la tribu d’Owenacht de Ninus. Ailill était l’amant d’une nonne, qui était encore enceinte de lui, au moment du raid.

Après que la nonne a donné naissance à un fils, elle l’a nommé Máel Dúin (Mael Duin ou Maeldun). La nonne était la sœur d’une reine. Au lieu d’élever son fils toute seule, elle a donné l’enfant à sa sœur. La reine avait elle-même trois fils, mais elle aimait Máel Dúin comme s’il était son propre fils. Les véritables parents de Máel Dúin lui furent cachés. Máel Dúin fut élevé comme un prince et devint un jeune homme fort.

Cependant, un jour, il apprit par un compagnon jaloux qu’il n’était pas vraiment le fils du roi et de la reine d’Owenacht. Bouleversé par cette nouvelle, mais déterminé à découvrir ses véritables parents, Máel Dúin confronta la reine. Au début, la reine ne voulait rien dire, jusqu’à ce qu’elle se laisse aller et lui dise la vérité.

Máel Dúin découvrit que la nonne était sa mère et que les pirates avaient tué son père avant sa naissance.

Máel Dúin était déterminé à venger la mort de son père sur les pirates. Un druide dit à Máel Dúin de construire un curragh ou curaig fait de trois peaux épaisses.

Le nombre de compagnons de voyage de Máel Dúin variait de 17 à 60, selon la source que vous lisez. Quoi qu’il en soit, le druide a placé un geis sur Máel Dúin pour qu’il n’emmène que 17 compagnons avec lui. Parmi ses compagnons se trouvaient Diurán Lekerd et Germán (Germane).

Lorsqu’ils prirent la mer, les trois frères adoptifs bien-aimés de Máel Dúin voulurent l’accompagner dans son voyage. Comme Máel Dúin avait déjà choisi ses 17 compagnons, à cause de l’avertissement du druide, ses trois frères adoptifs menacèrent de le suivre à la nage, ce qui les aurait probablement noyés. À contrecœur, Máel Dúin a permis à ses frères adoptifs de monter à bord du bateau.

En ignorant l’avertissement du druide, Máel Dúin avait violé son geis, faisant durer son voyage plus longtemps qu’il n’était nécessaire, ce qui rendait les choses plus difficiles pour tout le monde.


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Le 10 octobre c’est la Saint Kler

Saint Clair de Nantes fut le premier évêque de Nantes vers la fin du IIIe siècle.

Il arriva dit-on de Rome, avec en sa possession un clou provenant de la croix qui supporta le martyre de saint Pierre, pour qui il fit bâtir un oratoire dédié à l’Apôtre, et qui serait à l’origine de la cathédrale de Nantes.

Il aurait pris une part importante dans l’évangélisation de la Haute-Bretagne, et la fondation de plusieurs paroisses entre Nantes et Vannes. Après une halte dans la presqu’île guérandaise, à Saillé dont il reste le Patron, il parvint à Limerzel.

On raconte que s’étant arrêté près du village de Kervilliers, il fit jaillir une fontaine et commença à prêcher l’évangile, accompagnant sa prédication de nombreux miracles dont celui de rendre la vue aux aveugles qui vont se mouiller les yeux à l’eau de sa fontaine. Après Limerzel, c’est Vannes et sa région qui bénéficient de sa visite. Son renom va sans cesse grandissant… Bientôt, il se met en route vers le nord de la Bretagne, évangélise Ménéac et Mohon et parvient à Réguiny.

Il mourut à Kerbellec, village de la commune de Réguiny (Morbihan), et son tombeau (vidé depuis les invasions normandes à fin du IXème siècle) se situe dans une chapelle jouxtant l’église de Réguiny. Une fontaine votive se trouve également nom loin du village de Kerbellec de cette commune bretonne.

On le confond parfois à tort avec Saint Clair, premier évêque d’Albi au Vème siècle.


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Le 11 octobre c’est la Saint Guinien

Saint Guinien était le frère du roi Judikael au 7ème siècle, l’ancienne église de Ploudaniel lui est consacrée.

L’église Saint-Yves (1860), édifiée en 1860 sur les plans de Bigot et consacrée le 16 septembre 1862. Cette église était autrefois consacrée au frère du roi Judicaël, saint Guinien, Gwinien ou Winien, ermite du VIIème siècle et compagnon de saint Arnec (ou Théarnec ou Ternoc). L’édifice actuel, en forme de croix latine, comprend une nef de sept travées avec bas-côtés et un chœur légèrement débordant. Au droit de la cinquième travée, deux chapelles en ailes forment un faux transept. Le clocher à trois galeries est daté de 1861. Les vitraux de l’église représentent les principales scènes de la vie de saint Guinien. L’église abrite les statues de saint Guinien, saint Yves, saint Louis, sainte Marguerite, saint Herbot, saint Grégoire, saint Clair, saint Hervé et saint François de Sales.


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Église st Tudual de Trebabu

Le 12 septembre c’est la St Leviaz

Saint Lewias serait arrivé en Bretagne avec saint Tudual en provenance du Pays de Gallesn direction Trebabu. Viendrait du breton “lewia” qui signifie diriger. Saint-Tugdual était un religieux du Ve siècle, originaire du Pays de Galles, venu avec 72 religieux évangéliser la petite Bretagne en débarquant à Trébabu dans le Léon. Fête le 30 novembre. Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

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Statue de 3,50 m en granit bleu de Lanhélin. Les marins le prient pour échapper aux risques engendrés par la brume.

Le 13 octobre c’est la Saint Luner

Saint Lunaire ou Leonor (vers 509 – vers 560-580) est un saint catholique armoricain (Bretagne). Il a parfois également été appelé Launeuc ou Lormel, voire remplacé dans un certain nombre de lieux par Léonard, saint plus « romain » qui ne fut ni évêque ni abbé. Son culte, sous ces diverses appellations, s’étend de la pointe occidentale de l’Armorique à la Marche de Bretagne, voire à l’Avranchin.

Frère de Tugdual de Tréguier, et parfois considéré comme le fils de Beteloc ou Eloc, ce qui amène à considérer ce dernier comme étant Hoël Ier (ou Haeloc), époux de Pompaïa. Né en 509, il aurait lui aussi bénéficié de l’enseignement d’Ildut, et aurait été proche de Dubrice.

Vers 535-540, quittant le Glamorgan pour l’Armorique, comme son frère Tugdual, il aurait navigué avec soixante-douze compagnons, et aurait dû trancher de son épée le brouillard intense qui avait entraîné l’égarement des trois hommes – « un à l’avant, un au milieu, un à l’arrière » – chargés de conduire les embarcations. Cette présence de l’épée dans le récit souligne le caractère princier de Leonor, chef temporel tout autant que chef spirituel. Les marins le prient pour échapper aux risques engendrés par la brume.

Leonor est-il passé comme Tugdual de Tréguier par le Pays d’Ac’h et le Léon ? À Porspoder une chapelle lui est dédiée. Les récits le concernant le font débarquer avec sa communauté à la Pointe du Décollé, non loin de l’estuaire de la Rance. Déçu par l’aspect inhospitalier des terres broussailleuses qu’il découvre, Leonor se voit rassuré par le passage d’un oiseau tenant un épi de blé dans son bec. En le suivant, le moine parvient jusqu’à un champ de froment. Entreprenant le défrichage de la forêt et des taillis environnants, les religieux sont miraculeusement aidés d’une part par douze grands cerfs qui viennent tirer les charrues, d’autre part par un grand vent qui éloigne vers la mer les monceaux de branchages qu’ils avaient arrachés et dont ils ne savaient plus que faire. L’ensemencement des terrains fut alors possible avec la récolte du premier champ, permettant l’installation d’une population plus large que la seule communauté religieuse.

Dans l’un des premiers sillons tracés était apparu un bélier en or. Leonor ira le remettre à Childebert, lui demandant en échange de garantir le domaine sur lequel il résidait avec ses compagnons. « L’or n’est pas fait pour les moines » affirma-t-il. La « Vita » de Leonor évoque « le roi Childebert qui régnait en ce temps-là à la fois en France et en Bretagne ». Il propose à Leonor de monter sur le point le plus élevé de ce territoire et d’agiter une cloche : « aussi loin qu’on l’entendra », affirme-t-il, « cette terre sera la tienne ». C’est encore auprès de Childebert que Leonor dut chercher de l’aide contre Conomore qui voulait s’emparer de cette possession. Il soutint aussi les démarches de Tugdual à la cour franque pour protéger leur neveu Judual, victime de la jalousie du même Conomore.

Consacré très jeune évêque par Dubrice de Llandaf, il n’est pas exclu que Leonor ait occupé le siège épiscopal d’Alet avant Malo, pourtant donné comme premier titulaire du siège.

Leonor a fondé le monastère de Pontual, nom qui rappelle celui de son frère Tugdual de Tréguier, au lieu qui se nomme désormais Saint-Lunaire. Pontual pourrait désigner un lieu où Tugdual de Tréguier aurait fait construire un pont sur la rivière Crévelin. Un pont apparaît sur les armes de la commune de Saint-Lunaire. Il existe toujours un Bois de Ponthual près de cette paroisse.

Lors de l’assassinat de son frère Hoël II, Leonor aurait choisi de demeurer dans sa communauté plutôt que d’accéder aux pouvoirs temporel et militaire. Il mourut vers 560, ou 580, et fut inhumé dans son abbaye. La vieille église de Saint-Lunaire contient son « tombeau ». En fait les reliques qui étaient revenues de la région parisienne ont disparu lors de la Révolution, et ce tombeau est construit à partir d’un sarcophage gallo-romain sur lequel a été déposée une dalle portant un gisant censé représenter Leonor. Le périple de ses reliques au Xème siècle vers Paris et Beaumont-sur-Oise — où il y a eu un prieuré Saint-Léonor — explique qu’il est encore honoré à Senlis.


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Le 14 octobre c’est la Sainte Enora

Enora (VIIème siècle), ou Henora, ou Honora, ou Enor, princesse galloise (irlandaise ou saxonne selon les différentes écritures de la légende), se fiance à Saint Efflamm qui a fait vœu de chasteté et qui lui propose de vivre comme frère et sœur pour se consacrer à Dieu. Le soir de leurs noces, Efflamm ressent un tel trouble devant la beauté d’Enora qu’il doit s’enfuir pour ne pas succomber et s’installe près de Plestin-les-Grèves (dans le Trégor) où il fonde un ermitage. Peu après, Enora rejoint son époux en traversant la Manche dans un coracle en cuir qui s’échoue au Yaudet. Son époux lui fait bâtir une cellule non loin de la sienne. Le couple se consacre à la religion jusqu’à leur mort.

Sainte Enora a sa statue à Plestin-les-Grèves, à Dinard et à Trézény dans les Côtes-d’Armor.


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Le 15 octobre c’est la Saint Konogan

Venant du Pays de Galles, probablement sous le règne de Childebert Ier (roi de 511 à 568), Konogan fait partie, selon la tradition hagiographique, des compagnons de Paul Aurélien. Conogan aurait établi son monastère, vivant en ermite sur les rives de l’Élorn, à Beuzit-Conogan, où étaient conservées ses reliques. Il aurait aussi été un disciple de saint Guénolé pour parfaire sa quête spirituelle, et c’est l’abbaye de Landévennec qui a contribué à propager son culte.

En raison de son rayonnement, il serait devenu le deuxième (ou troisième ?) évêque de Cornouaille ; il aurait participé au concile de Tours en 461 sous le nom de “Venecandus” et au concile de Vannes, vers 468, sous le nom d'”Albinus”.

Réputé comme guérisseur, il rassemblait les foules. La chapelle Saint-Conogan et le cimetière du même nom à l’orée de Quimper (quartier du Moulin Vert) rappelleraient le lieu où il manifestait ses dons, notamment pour soulager des fièvres.

Ses traces et son culte dans la Bretagne actuelle

Dans la toponymie il est parfois confondu avec “Alor”, son successeur.

Dans le diocèse de Quimper (Finistère):
La chapelle, le bois et le cimetière Saint-Conogan au Moulin Vert, Quimper (Finistère)
La chapelle Saint-Conogan à Beuzec-Cap-Sizun (Finistère).
La chapelle Saint-Conogan à Bolazec (Finistère), disparue.
La chapelle Saint-Albin à Plogonnec (Finistère)
La chapelle de Plomelin (Finistère)
Éponyme de l’ancienne paroisse de Beuzit-Conogan, supprimée en 1791 et partagée entre Landerneau et Saint-Thonan
Possible éponyme primitif de Plouhinec (Finistère), où il aurait été remplacé par saint Winnoc
La chapelle de Spézet (Finistère)
L’église paroissiale de Tréogan (probable éponyme de cette commune dont le nom signifierait par contraction “trève de saint Conogan”)
Une statue dans la cathédrale Saint-Corentin à Quimper
La chapelle de Lanvaïdic à Port-Launay (Finistère)
Dans le diocèse de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)
La chapelle de Carnoët (Côtes-d’Armor)
La chapelle Saint-Conogan à Glomel (Côtes-d’Armor)
Patron éponyme de l’église de Tréogan (Côtes-d’Armor)
Dans le diocèse de Vannes (Morbihan)
L’église Saint-Conogan (ou Saint-Cognogan) à Lanvénégen (Morbihan) où il est le saint éponyme de l’église.
La chapelle de Gourin (Morbihan)


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Suite à toutes ces photos, doit y avoir du granit en Bretagne.
Non ?!?!

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De toutes les couleurs les granits de Bretonnie, ces statues sont à "La Vallée des Saints" de Carnoët, proche de Carhaix Plouguer. Voir posts dédiés :
http://www.forumeribatouring.com/viewto ... 491#p97491

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Je ne connais de la Bretagne que le Morbihan.
Et ça m'a donné envie d'y revenir.
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Le 16 octobre c’est la Saint Gall

Gall (en latin Gallus), né en Irlande vers 550, fondateur de l’abbaye de Saint-Gall, maintenant en Suisse, est un saint catholique et orthodoxe, mort le 16 octobre 646. Il ne faut pas le confondre avec l’un des saints évêques de Clermont : Gall Ier et Gall II. Du celtique “gall” qui signifie bravoure.

Selon la tradition, Gall est formé dans le monastère de Bangor, fondé par saint Comgall. Il fait partie des douze moines qui sont choisis pour accompagner saint Colomban en Gaule. Il le suit dans ses déplacements missionnaires à travers la Gaule et participe à la fondation du monastère de Luxeuil. Lorsque Colomban doit quitter l’Austrasie pour avoir reproché à la reine Brunehilde d’avoir des bâtards comme petits-fils, Gall et quelques autres disciples suivent leur père spirituel au-delà du Jura. Les historiens en font actuellement plutôt un Gaulois originaire des Vosges, ce qui correspond à la signification de son nom latin, qui se serait joint à Colomban lors de son séjour à Luxeuil.

À partir de 610, la petite communauté tente d’évangéliser les rives du lac de Zurich. En butte à la violence des habitants, elle doit bientôt s’éloigner. Elle tente une seconde implantation près du lac de Constance, à l’endroit où le Rhin Supérieur se jette dans les eaux du lac. Ils fixent leur monastère autour d’une petite chapelle dédiée à sainte Aurélie, mais que les païens avaient réinvesti en y installant leurs idoles.

Saint Gall connaît la langue du lieu, selon la tradition pour l’avoir apprise lors de ses voyages missionnaires autour de Luxeuil. Il est décrit comme le premier missionnaire en Europe centrale à avoir prêché en langue vulgaire et non en latin. Il prêche l’Évangile et convertit des habitants du lieu. Le texte de la vie du saint raconte que le démon du lac fut très fâché de ses succès et qu’il se mit à hurler au démon des montagnes : « Cet étranger me presse dans les eaux et dévaste mon domaine. Et je ne parviens pas à le tromper, car le Nom de Dieu est toujours dans sa bouche et, veillant continuellement sur lui-même, il se rit de nos pièges ! » Cette anecdote semble naïve, mais elle constitue un précieux témoignage sur le mode de prière pratiqué par saint Gall.

Lorsque, en 612, la communauté fuit vers le sud devant les attaques des Alamans commandées par le chef Gunzo (en) et s’installe en Lombardie, Gall, malade, doit rester à proximité, aux environs de Brégence, au bord du lac de Constance. À sa guérison, il bâtit des cellules, sortes de huttes de terre et de branchages, s’installe dans cet ermitage qui deviendra l’abbaye de Saint-Gall. Il gagne graduellement le respect des Alamans, opère des guérisons, dont celle de la fille de Gunzo et finit par entrer en grâce auprès du duc alaman. Il refuse les honneurs et les charges (on lui aurait proposé de devenir évêque de Constance, puis abbé de Luxeuil), préférant poursuivre son ministère d’évangélisation à partir de son ermitage. Selon la tradition, il serait décédé non loin de Saint-Gall à Arbon le 16 octobre 640. La date du 16 octobre reste la date de sa fête.

Saint Gall serait venu construire la chapelle de Querrien (29) sur la demande de la Vierge-Marie.


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Le 17 octobre c’est la Saint Segal


Viendrait de saint Sengar qui aurait été ermite sur l’île de Saint-Ségal, près de Lampaul-Plouarzel (29). La paroisse de Saint-Ségal, qui dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille, est un démembrement de la paroisse primitive de Pleyben, à laquelle elle était d’ailleurs unie au XVIIème siècle. Elle a été diminuée d’une partie de son territoire au profit de Port-Launay (en 1840) et de Pont-de-Buis (en 1949).

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Severinus ou Seint Sengar (vers 1330), Seint Sengar (en 1368), Sainct Segal (en 1535).

Ce pourrait aussi être une forme de Senan, saint irlandais qui aurait accompagné saint Ténénan en Armorique. Saint Sengar est inconnu par ailleurs. A noter cependant qu’il existe des hameaux Kersingar à PIouénan et à Sibiril (ce dernier étant noté Kersengar en 1540) et de Kerzingar à Lanhouarneau.


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Le 18 octobre, c’est la St Lukaz

Saint Luc est un médecin syrien parmi les premiers convertis au christianisme et à l’évangélisation de l’Empire romain par l’apôtre évangéliste saint Paul dont il devient le disciple. Il est collecteur de témoignages oculaires de la vie de Jésus Christ qu’il n’a pas connu personnellement et un des quatre évangélistes en grec ancien de la Bible chrétienne.

Son évangile selon saint Luc est le troisième du Nouveau Testament qui fait partie des trois évangiles dits « synoptiques » avec l’évangile selon saint Matthieu et l’évangile selon saint Marc.

Luc donne le récit le plus détaillé de la naissance et de l’enfance de Jésus de Nazareth et est généralement considéré comme l’auteur du livre des Actes des Apôtres qui suit les quatre évangiles dans le Nouveau Testament.

Selon la tradition, Luc serait né à Antioche en ancienne Syrie et actuelle Turquie dans une famille païenne. Plus tard, il fait partie des premiers chrétiens convertis à la parole du Christ et à la mission d’évangéliser le monde en rencontrant saint Paul parti fonder l’Église chrétienne et évangéliser la partie grecque antique de l’Empire romain après la mort et la résurrection du Christ.

Ils font ensemble une partie du second voyage de l’apôtre Paul aux environs de l’an 49, puis se retrouvent quelque temps après à Philippes en Macédoine. Luc suit saint Paul à Rome où il assiste à son martyre puis à sa décapitation par les autorités romaines. C’est ainsi du moins que la tradition explique la présence de passages en “nous” au sein du livre des Actes des Apôtres, très vraisemblablement écrit par le même auteur que le troisième Évangile. Néanmoins, de nombreux traits de la théologie de Luc développée dans ses œuvres témoignent d’une certaine distance d’avec la théologie paulinienne, et font plutôt penser que Luc disposait pour écrire son œuvre de traditions sur Paul, et peut-être même d’un carnet de voyage d’un compagnon de l’apôtre, mais qu’il n’a vraisemblablement pas partagé ses voyages.

Il quitterait alors Rome et poursuivrait sa mission d’évangélisation de l’Empire romain. Il n’aurait eu ni femme, ni enfants et serait mort à 84 ans en Béotie en Grèce.

Tradition Catholique

Dans la tradition catholique Luc est considéré comme le saint patron :

des médecins et des services de santé, du fait de sa profession,
des artistes peintres et sculpteurs ; c’est pour cela que de nombreuses académies des Beaux-Arts ainsi que des guildes d’artistes s’appellent ou se sont appelées « Saint-Luc ». Dans la tradition chrétienne, saint Luc a représenté en peinture plusieurs fois la Vierge. Bien que leurs datations soient de périodes plus récentes, un certain nombre d’icônes lui sont dévotement attribuées. Ce sont les vierges dites de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk,de Częstochowa. Elle sont majoritairement de style hodiguitria, litt. « qui montre le chemin ».


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Le tombeau de saint Ethbin est un monument construit en 1870 à la place d’un dolmen situé sur la commune de Port-Mort, dans le département français de l’Eure, en Normandie

Le 19 octobre, c’est la St Ezhvin

La vie de saint Ethbin, transcrite au XIe siècle dans le manuscrit du Cartulaire de l’abbaye de Landévennec publié par M. de la Borderie, pour la Société Archéologique du Finistère, nous apprend qu’après avoir reçu le diaconat, à Dol, des mains de saint Samson, ce personnage prit l’habit religieux dans un monastère nommé Taurac, gouverné par un certain saint Similien.

Celle que les nouveaux Bollandistes ont imprimée sur des copies prises aux siècles derniers, par les anciens, sur les originaux des abbayes de Marcbienne et d’Anchin, en Flandre, donnent la même leçon.

L’une et l’autre disent, presque dans les mêmes termes, que le jeune moine novice fut mis par son abbé sous la direction d’un de ses Pères, prêtre, appelé Guénolé, dont il allait chaque jour servir la messe à un oratoire situé à un mille du monastère. Ethbin quitta Taurac à la suite de sa dévastation par les Francs, mais Guénolé y mourut soit avant, soit après cet événement, et ses reliques y restèrent jusques à leur translation, lors des invasions normandes, probablement en 878, à Montreuil-sur-Mer, en Ponthieu, où elles ont été l’objet d’une vénération particulière jusqu’à leur destruction en 1793. On y conservait dans l’église abbatiale de Saint-Sauve, avec la plus grande partie de ses ossements, son aube de lin, sa chasuble, sa cloche à main, semblable à celles dont usaient les supérieurs des monastères primitifs bretons et gaëliques insulaires et continentaux. Il y était aussi représenté en sculpture, la crosse dans la main droite, la cloche dans la gauche et des poissons aux pieds, d’où on peut présumer qu’il fut abbé, sans doute, à Taurac, après Saint-Similien, dont il n’est plus parlé après la simple mention de son existence, lors de la prise d’habit de saint Ethbin.

Il parait avoir dû sa renommée, très grande dans le nord de la France et des Pays-Bas, à la vulgarisation, par la reproduction des actes primitifs apportés avec ses reliques à Montreuil, d’un miracle insigne dont il fut favorisé, en récompense d’un acte de charité héroïque que tous les documents connus racontent de la manière suivante :

Un jour que Guénolé revenait au monastère, accompagné de son élève bien-aimé, après avoir dit sa messe habituelle dans son oratoire, par l’ordre de son abbé, à l’intention des morts et des vivants, il rencontra couché sur la terre, en proie à d’horribles souffrances, un pauvre lépreux le suppliant de le débarrasser de la pourriture obstruant ses fosses nasales, au point de l’étouffer. Son diacre Ethbin ayant levé debout, à bras le corps, le malade incapable de se mouvoir, il essaya à l’aide des doigts de lui rendre le service demandé. Mais l’opération occasionnant au patient des douleurs intolérables et lui faisant pousser des cris déchirants, le saint homme, à sa supplication, n’hésita pas à le soulager, en aspirant doucement de ses lèvres ces ulcérations dégoûtantes.

Elles se changèrent dans sa bouche, dit la légende, en une pierre précieuse, et les deux compagnons émerveillés virent briller en même temps sur la tête du lépreux une croix, leur montrant qu’Ethbin avait l’inappréciable faveur de tenir embrassé le seigneur Jésus en personne qui leur dit : « Vous n’avez pas eu honte, mes bons serviteurs, de me secourir dans mes douleurs, je ne manquerai pas non plus, moi, de vous reconnaître au ciel. Votre héritage est avec moi, et tous ceux qui s’adresseront à vous, dans leurs prières, obtiendront une part de mon royaume éternel, » et disparut, accompagné du concert des anges, dans le ciel entr’ouvert à leurs yeux ravis.

On ne sait pas autre chose des actions de ce saint Guénolé, sinon qu’il mourut au monastère de Taurac. Or, au village de Coëtatous (Coët-ar-Touz, le bois des herbes à foin), dont le nom atteste l’existence d’un de ces massifs forestiers, où les anciens moines aimaient tant à se retirer, dans la commune de Carnac, dont Taurac a pu très facilement dériver par une simple erreur de plume des copistes des manuscrits primitifs des actes de saint Ethbin, que nous n’avons plus, se trouve une chapelle sous le vocable d’un saint Guénolé, possédant en 1857, lors de notre dernière visite, un sarcophage en granit, semblable à ceux connus de tous les saints de notre pays des VIe et VIIe siècle.

A huit cents mètres environ (juste les mille pas des actes de saint Ethbin cités plus haut), est un village nommé le Moustoir (Mouster, monasterium, nom caractéristique, en Bretagne, des établissements monastiques antérieurs aux invasions normandes et à la rénovation sociale du XIe siècle). Sur le sentier reliant les deux localités, une rangée de gros blocs de pierre, destinée à faciliter aux piétons, lors des crues d’eau, le franchissement d’un ruisseau tombant dans l’étang dit de Gouyanzeur, porte le nom de Pont-er-Manac’h (Pont-du-Moine).

Nous avons, à la même époque, recueilli sur les lieux la tradition immémoriale de l’existence d’un établissement religieux attribué, à la vérité, aux moines rouges, comme dans la plupart des endroits du pays où se montrent des vestiges de constructions caractérisées par des débris de tuiles romaines.

Nous connaissions l’existence de ces vestiges, dont M. James Miln, dans le beau volume où il a consigné ses précieuses fouilles et observations dans la commune, a indiqué la position, tout prés du village. On peut, sans invraisemblance, y voir les restes du monastère auquel le lieu doit sa dénomination, l’étude des monuments ayant démontré la persistance chez nous des procédés de construction gallo-romaine jusqu’au Xe siècle inclusivement.

Il faudrait un scepticisme dépassant les bornes d’une saine logique pour ne pas reconnaître ici la parfaite concordance des circonstances locales avec les documents écrits.

Le Moustoir de Carnac est bien l’emplacement du monastère sanctifié au VIe siècle par la résidence des trois saints, Similien, Ethbin et Gwénolé. Le tombeau de ce dernier toujours vénéré, après plus de douze siècles, par les descendants de ses compatriotes, en serait à lui seul une preuve suffisante.


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Le 20 octobre c’est la Saint Moran

Saint Moran aurait vécu dans le Pays Bigouden. Il est honoré à Beuzec-Cap-Sizun. Ce nom a évolué en Maraine puis en Marine, à l’image du port de Saint-Marine. On trouve également Saint-Morand vers Bénodet. “Mor” en breton signifie mer. Moran ne s’est guère répandu au-delà de l’Armorique et de l’Irlande. Jusqu’à présent les pays anglophones ne l’ont pas adopté, et en France on ne le trouve qu’occasionnellement hors de la Bretagne. Sans doute Moran attend-il son heure. Saint Moran fut élu évêque de Rennes en 703, mais, se sentant indigne de cette charge et de cet honneur, préféra se retirer dans un monastère italien où il mourut. Il avait laissé derrière lui une grande réputation de ferveur et de charité, dont témoignent plusieurs villages bretons dont il est le saint patron.

Saint-Moran est le véritable nom du village Sainte-Marine situé en face de Bénodet, rive droite, et non Sainte-Marine. Saint Moran, chef de clan venu d’Irlande,établit son ermitage à proximité de la chapelle élevée plus tard en son honneur.


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Ah ! Bénodet ! :roll:

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Ah, Sainte-Marine!! quand j'y passais l'été avec mes parents, ça ne ressemblait déjà plus à la photo. Des souvenirs inoubliables de pêche d'espèces d'éperlans à la Vache Kiri depuis la cale, fait au barbecue le soir même, que du bonheur!!!!
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Le 21 octobre c’est la Sainte Sterenn

Cette déesse des eaux (Sirona), qui présidait à l’abondance, est l’une des déesses gallo-romaines les plus souvent attestées, après Epona sans doute. L’épigraphie recense plus d’une douzaine de fois son nom en Allemagne, huit fois en France, deux fois en Roumanie, une fois en Suisse (Augst) à Vienne (Autriche) et à Rome où elle suit son amant Apollon. Elle est représentée avec la corde d’abondance et quelquefois un serpent thérapeutique qu’elle nourrit (piliers de Vienne-en-Val, Loiret). Et c’est une curiosité : le nom de cette déesse dont les fleuves courent les prairies signifie « étoile ».

Depuis Pedersen et les travaux de Vendryès, il ne fait pas de doute que le nom de Sirona (et Dsirona, une fois) doit être rapproché des appellations néoceltiques de l’étoile (breton ster, cornique steyr, kymrique ser, syr).

Il faudra supposer qu’elle est une déesse de « la rivière étoilée » et que les ruisseaux que l’on baptise de son nom sur la terre sont les images du flux nourricier de la Voie lactée.

Sirona est non seulement la déesse éponyme de la Sarine, un affluent de l’Aar qui prend source au col du Sanetsch, entre les cantons de Berne et du Valais (Suisse), mais aussi de cet affluent de la Promenthouse nommée Serine (district de Nyon), de la Valserine (autrefois nommée La Serine) qui afflue dans le Rhône (Ain), de La Sorne (Sorna en 690), affluent de la Birse (Jura bernois) et de quelques autres encore.


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Le 22 octobre c’est la Saint Morvan. ou Morman (Bretagne) - Morvanig (Bretagne) - Morvanou (Bretagne) - Murman (Bretagne) - Féminin(s) : Morvana (Bretagne) . Origine Celtique, Mor = Grand, Man = Sage

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Son tombeau est dans la nef de la chapelle St-Molvan en Cléguérec

Morvan est le dix-huitième évêque du diocèse de Vannes au viie siècle ou viiie siècle.

L’évêque Morvan Ier n’est pas mentionné dan la Gallia Christiana. Son existence semble cependant incontestable car il figure dans les actes de son successeur et son nom est repris dans la Liste Chronologique des Évêques du diocèse de Vannes de l’église catholique. Albert Le Grand lui attribue un épiscopat de 20 ans de 680 à 700. Si cette information est exacte cette période correspond à l’intervention de Pépin de Herstal qui selon les Annales de Metz s’emploie à réduire diverses nations à savoir « les Saxons, les Frisons, les Alamans, les Bavarois les Aquitains les Vascons et les Bretons qui avaient été autrefois sujettes des Francs et par suite de l’inertie des derniers rois s’étaient injustement et arrogement rebellés et soustraits à leur suprématie »

Extrait de la liste Chronologique des Évêques de Vannes


8 Eunius …574, exilé en 578, +580
9 Regalis vit en 590
10 Saint Guénin (fêté le 19 août)
11 Saint Ignoroc
12 Saint Budoc (fêté le 19 août)
13 Saint Hinguéthen
14 Saint Mériadec (fêté le 7 juin)
15 Saint Meldroc (Meldéoc) (fêté le 27 juin)
16 Haimon (Hamon)
17 Mabon
18 Morvan 680-700
19 Saint Gobrien (fêté le 10 novembre)
20 Saintjustoc
21 Calgon (Golgon)
22 Luckenart (Luetharn)
23 Agus (ou Jagu ?) vers 780-790
24 Isaac 797-814
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Le 23 octobre c’est la Sainte Constance

Sainte Constance fût la fondatrice de l’abbaye de Bon-Repos au 12e siècle, épouse d’Alain III, petite-fille d’Ermengarde d’Anjou.

L’abbaye Notre-Dame-de-Bon-Repos est située sur la commune de Saint-Gelven dans le département des Côtes-d’Armor, en région Bretagne, en France. Elle se trouve le long du Blavet, également canal de Nantes à Brest à cet endroit. C’est une abbaye cistercienne fondée en 1184 par le vicomte Alain III de Rohan et son épouse Constance de Penthièvre de Bretagne, en forêt de Quénécan. La première communauté l’occupant venait de Savigny.

La fondatrice de l’abbaye de Bon Repos, Constance de Bretagne-Penthièvre, était la marraine de Constance, duchesse de Bretagne, épouse du jeune Geoffroi II. Elle était d’autre part la petite-fille d’Ermengarde d’Anjou, fondatrice des abbayes de Fontevrault en Anjou, et de Langonnet en Morbihan. Sœur d’un roi de Jérusalem qui fit beaucoup pour les Templiers, Ermengarde, elle-même duchesse de Bretagne et veuve, avait pris le voile des mains de saint Bernard.


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Je croyais que les saints avaient forcement fait preuve de qualités ou dévotion exceptionnelles ou fait des miracles. Constance, à part avoir des sous et un peu de religion n'a rien fait d'extra. :hehe:
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St Magloire.jpg

Le 24 octobre c’est la Saint Maglor

Saint Magloire est né dans le Glamorgan au pays de Galles. Il fut formé par saint Iltud, et devint le deuxième évêque de Dol-de-Bretagne à la suite de Samson.

Il est l’un des nombreux saints bretons que les traditions font venir d’Outre-Manche en Bretagne continentale.

Le saint est donné comme le cousin de saint Samson à qui il aurait succédé sur le siège archiépiscopal de Dol. Sur l’injonction d’un ange, il aurait abdiqué en faveur de saint Budoc pour se retirer sur l’île de Sercq (Sargia), où il mena par la suite une vie monastique à la tête de soixante-deux disciples. Magloire est donc censé avoir vécu à la fin du VIe siècle.

Après sa mort, son corps aurait été volé par les moines de la future abbaye de Léhon. Vers 956/966, lors des raids vikings, Hugues Capet emmena ses reliques à Paris pour les mettre à l’abri. Ils les déposa dans l’église Saint-Barthélemy dans l’île de la Cité, qui prit alors le vocable de Saint-Magloire, puis les transporta à l’église Saint-Magloire (à l’emplacement du 82, rue Saint-Denis), qu’il fit construire spécialement à cet effet. En 1572, elles furent transférées à l’église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.

Les circonstances de la rédaction de la Vie latine et des Miracles de saint Magloire ne sont pas encore éclaircies. Selon les spécialistes, la composition de ce document qualifié de « chef-d’œuvre de l’ancienne littérature bretonne » par l’abbé François Duine pourrait prendre place entre le début de la seconde moitié du IXe siècle et le milieu du Xe siècle.


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Fontaine de saint Gouesnou Statue de saint Gouesnou

Le 25 octobre c’est la Saint Gouesnou

Saint Goueznou ou Gouesnou ou Gouenou ou Guennou ou Gouéno est un saint chrétien parfois connu comme l’un des premiers compagnons de Paul Aurélien, sous le nom de Woednovius, d’autres textes le placent à une époque plus tardive, n’ayant donc pas débarqué avec le fondateur de l’évêché de Léon, même s’il en fut l’un des premiers successeurs. C’est avec sa famille qu’il aurait quitté la Bretagne insulaire, avec son père Tudon, son frère Majan et sa sœur Tudona (ou Tugdone). L’histoire de leur arrivée sur le continent a été écrite en 1019 par Guillermus, prêtre dans l’évêché de Léon.

Jusqu’à la période de la Révolution, ses reliques furent chaque année portées en procession autour du minihi, le jour de l’Ascension. Des fragments de reliques étaient aussi vénérées à Saint-Gouéno, portées en cortège, la charge du brancard revenant aux plus hauts seigneurs. Ce fut dit-on le cas de Charles de Blois, Pierre II et Arthur, ducs de Bretagne.

La Vita de saint Goueznou a été probablement écrite en 1019. D’après Léon Fleuriot, l’auteur de la vita s’est inspiré du “Livre des faits d’Arthur” utilisé par Pierre Le Baud et sans doute par Geoffroy de Monmouth.

Saint Gouesnou, arrivant de Grande-Bretagne, aurait débarqué sur la côte du Léon, peut-être à Landéda, en compagnie de son père Tudogilus (saint Tugdon, ou Thudon, ou Tudon), de son frère Majan et de sa sœur Tudona ; saint Tudon aurait implanté un ermitage non loin de là dans la paroisse de Ploudiner, Majan s’installant dans celle de Plouguin tandis que Tudona aurait construit un premier oratoire dans celle de Plabennec avant de s’installer à Plebs Belvoci, probablement Saint-Thudon en Guipavas actuellement). Gouesnou quant à lui, rencontrant Conomor, seigneur du lieu, ce dernier « lui offrit pour bâtir un monastère autant de terre qu’il pourrait clore de fossez en un jour; le saint accepta le don et ayant mandé à son frère Majan » qu’il vînt à son aide, il prit une fourche et la traînant par terre, il marcha environ deux lieues de Bretagne en quarré et à mesure qu’il traînait ce bâton fourché, la terre, chose étrange, se levait de part et d’autre et formait un gros fossé qui servait pour séparer les terres qui lui avaient été données de celles du seigneur fondateur, lequel enclos est toujours tenu en telle révérence qu’autrefois il servait d’asile et de lieu de refuge aux malfaiteurs. La terre de Land Gouesnou était donc un minihy et c’est sans doute en souvenir de cette délimitation merveilleuse du territoire de cette paroisse que s’accomplit tous les ans la procession solennelle du jour de l’Ascension ». La procession du jour de l’Ascension réunissait d’ailleurs traditionnellement les paroissiens de Gouesnou et de Guipavas au lieu de Saint-Thudon. Cette procession est considérée comme une troménie.

Saint-Gouesnou interdisait l’entrée de son monastère, aux femmes, excepté l’église. Ses vertus le firent choisir comme évêque de Léon et il serait probablement mort le 25 octobre 675 à Quimperlé lors d’une visite à saint Corbasius qui y faisait construire un monastère (l’architecte se considérant comme offensé aurait laissé tomber une pierre depuis l’échafaudage sur le crâne du saint).


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Le 26 octobre c’est la Saint Alor

Alor de Quimper ou saint Alor ou saint Alour ou saint Alar ou saint Halory ou saint Hélouri ou saint Alouarn ou saint Aloué ou Saint-Allouestre (Morbihan) est le deuxième ou peut être troisième successeur de saint Corentin sur le siège épiscopal de Quimper, selon une liste ancienne d’évêques du Haut-Moyen Âge pour l’évêché de Cornouaille. Il est décédé en 462.

Nous ne savons rien de la vie de ce saint dont le culte est si répandu dans le diocèse de Quimper et très populaire comme protecteur des chevaux.

Saint Alor était à l’origine le saint protecteur des alevins et des alevineurs (an alaer signifie “l’alevineur” en breton) en raison de la proximité de son nom avec celui-ci. Ce n’est que par la suite qu’il est devenu le saint patron des poulains, et par extension, des chevaux.

Sa vie étant oubliée, au Moyen Âge, il fut remplacé par saint Éloi. Ceci explique que saint Éloi soit si honoré dans le Finistère : il est le patron des églises paroissiales de Mespaul, Garlan, Roscanvel et Saint-Éloy dans le Finistère et des chapelles lui sont dédiées à Plouarzel, Ploudaniel, Ploudalmézeau, Plouigneau, Rosporden et Saint-Évarzec. Sous le nom de saint Alor, il est honoré à Tréguennec et les églises paroissiales de Tréméoc et Plobannalec-Lesconil sont dédiées à saint Alour. Une chapelle Saint-Alor existe aussi à Plésidy dans le diocèse de Saint-Brieuc. Une fontaine Saint-Alor existe aussi à Ergué-Armel.


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Le 27 octobre c’est la Saint Miliau

Saint Miliau « de Cornouailles », Miliaw en langue Cornique, que l’on rencontre aussi sous de multiples formes comme Milliau, Meliau, Méliau, Milio, Meliaw, Miliav, est un ancien roi guerrier celte légendaire de Grande-Bretagne. On le retrouve cependant dans nombre de toponymes et de légendes corniques et bretonnes.

Selon la généalogie de la Vie de Saint Méloir (Miliau est le père de Méloir) connue par un manuscrit du XIIè siècle, Miliau naît dans une fratrie de 6 enfants. En effet, Derwela, Miliaw, Riwod, Amwn, Umbrafel & Iawn sont enfants d’un certain Budik I de Cornouailles.

Avant d’être roi, alors qu’il est prince de Cornouailles sous le règne de son père Budik, Miliau est le chef de guerre des celtes de Cornouailles. Ainsi, bien qu’il sera dit de lui plus tard qu’il est un roi diplomate et bon pour son peuple, il fut un guerrier celte redoutable, stratège peu commun, ayant perdu peu de batailles, que les autres roi celtes et chefs de clans craignaient d’affronter. Bien des siècles plus tard, on compare la rage guerrière de ce roi, force de la nature, à un lion.

Son prénom signifie soldat, ou guerrier.

Lors de ses 35 premières années, et après avoir grandi avec ses cinq frères et sœurs, Miliau est réputé pour avoir courtisé toutes les filles du village. Aucune ne semblait résister au charme du grand et beau prince aux cheveux blonds, si bien qu’il eut probablement moult enfants illégitimes (ne se mariant qu’à 35 ans).

En 595, son père Budik, se sentant vieillir, décide de le marier à Awrilia (c’est-à-dire Aurélia), fille de Winnoc, un prince de la famille royale de Domnonée. Celle-ci a 16 ans et Miliau 25 ans. De cette union, naissent probablement plusieurs enfants, mais un seul passe à la postérité que l’on connaîtra sous le nom francisé de Meloir. Miliau est le seul de sa fratrie à ne pas épouser une fille de Gwent, dynastie à laquelle sa famille est très liée (par leur mère) probablement afin de lier le royaume de Cornouailles à un autre (celui de Domnonée), le lien avec celui de Gwent étant déjà établi (Derwela, l’aînée de la fratrie, deviendra reine de Gwent en épousant Ynir de Gwent).

Héritier du titre de Roi en 501, il envoie la même année son plus jeune frère, Iawn, emmener des volontaires du peuple Cornovii pour coloniser des terres sauvages d’Armorique (Bretagne actuelle). La souveraineté du roi Miliau s’étend alors également sur ces terres, son frère cadet le prince Iawn en devenant l’équivalent d’un gouverneur.

Miliau est dès lors, concrétement, Roi de Cornouailles ainsi de ce qui deviendra la future Bretagne d’Armorique.

Rivod (Riwod), bien qu’aimant Miliau, grandit dans l’ombre de son grand frère et convoite dès le plus jeune âge l’attention que son père lui porte mais aussi le titre de roi. Il occupe auprès de Miliau un rôle équivalent à un proche conseiller, chef de guerre ou premier ministre (bien que ce genre de statuts n’existât pas dans ce sens chez les peuples celtiques). Au fil des années, les deux frères entrent de plus en plus souvent en conflit sur les décisions à prendre, et Rivod n’en convoite que davantage le pouvoir de Miliau afin de pouvoir agir à sa guise et entrer en guerre à tout va. Miliau est tué en 531 par son frère Rivod qui veut régner sans partage, il a été décapité suivant l’iconographie religieuse bretonne.

Après la mort de Miliau, sa femme, la reine Awrilia, serait retournée dans son pays natal, la Domnonée, .

Après avoir tué son frère aîné, le fils de celui-ci et avoir effectué une régence de 13 ans, Rivod prit conscience de ses actes et mourut en 544.

Leur cousin Budik II succéda à Miliau en tant que Roi de Cornouailles, la Bretagne se détachant et prenant Iawn pour roi.


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Statue la Vallée des Saints

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La chapelle Sainte-Eliboubane, île Loaven

Le 28 octobre c’est la Sainte Elibouban

La sainte n’a laissé ni reliques, ni vie légendaire écrite, ni culte public. Elle était la mère de Koneri et aurait vécu sur l’île Loaven en Plougrescant (22), où un oratoire lui est dédiée ; elle y est représentée portant une couronne et tenant un livre.

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Statue de la Vallée des Saints

Le 29 octobre c’est la Sainte Lanwenn

Lanwenn aurait été l’épouse d’Eusèbe le roi-gouverneur de Vannes au 5e siècle, et la mère d’Aspasie. A la chute de l’empire en 409, Vannes fit partie de la Confédération Armoricaine, et son gouverneur Eusèbe portait en 500 le titre de roi. Vers le même temps elle accepta l’alliance ou plutôt la suprématie des Francs. — Elle avait un évêque depuis 465. Le comte breton Waroch II s’en empara en 577, et la transmit à ses successeurs. Pépin la reprit en 753, et y mit des comtes francs. Nominoé, en 826, y rétablit l’influence bretonne jusqu’à l’incendie de la ville par les Normands en 919.

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Le 30 octobre c’est la Saint Hernin

Saint Hernin vient en Bretagne armoricaine en 528 lors de l’émigration des bretons.

Il s’installe sur la paroisse de Duault, lieu de la future paroisse de Locarn. Le seigneur de Quelen accepte sa présence sur ses terres, en demandant à Hernin de délimiter son ermitage par un fossé. Hernin ne dispose que d’une journée pour cela et réalise un fossé d’une demi-lieue de périmètre, en laissant son bâton traîner à terre.

Il y passe sa vie et y décède. Les habitants l’enterrent sur son lieu de vie et une grosse pierre marque son tombeau.

Son culte est lié à plusieurs événements miraculeux postérieurs à sa mort, rapportés par Albert Le Grand: un comte de Poher, chassant un cerf, accule son gibier sur le lieu de l’ancien ermitage, dont le souvenir était perdu de la plupart des gens. Ses chiens, arrivés près du cerf qui s’est couché sur la tombe d’Hernin, ne peuvent plus ni avancer et reculer. Le comte, arrivé avec ses gens, essaye de pousser ses chevaux à avancer, mais eux aussi sont frappés du même immobilisme. Après avoir relâché le cerf, le comte apprend des habitants qu’il s’agit de l’ancien ermitage de Hernin. Il décide alors de construire une église sur ce lieu. Au moment de la construction, une nuée d’oiseaux construit un dôme à l’emplacement de la tombe du saint.


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Eglise Saint Gwalon

Le 31 octobre c’est la Saint Gwalon

Saint Gwalon fût un saint d’origine irlandaise, fondateur au 7ème siècle de l’abbaye de Lanvollon près de Dol-de-Bretagne.

Lanvollon vient du breton « lann » (ermitage) et de Saint Volon, saint du VIIème siècle et d’origine irlandaise, qui fut premier abbé d’un monastère que les évêques de Dol fondèrent sur ce territoire. Ce monastère subsista jusqu’aux invasions normandes du Xème siècle. La légende veut aussi que saint Thuriau soit né au village de Cagalen (Kergalain), à Lanvollon. Il succède à saint Budoc comme évêque de Dol.

Lanvollon est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Pléguien. Ses origines sont peut-être liées à la vie de saint Thuriau, dont la Vita évoque un “monasterium nomine Vallone”, lui-même fondé par saint Volon. Lanvollon est cité à partir de 1189 (Charte de Saint-Rion : Anc. év. IV, 9). On y trouve un prévôt et une juridiction dès le XIIème siècle. Lanvollon possède sa mesure propre (mensuram venalem de Lanvalon) en 1212. Son recteur est mentionné en 1235. Lanvollon apparaît à partir de 1215 dans les chartes de l’abbaye de Beauport sous la forme Lanvollon ou Lanvolum (en 1237 et 1308).


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Le 1er Novembre, c’est la Saint Gralon

Roi supposé de Cornouaille, sa légende le fait vivre au temps de Clovis, mais le montre aux prises avec les Normands qu’il va même défier dans leur pays. Conseillé par Kaourintin, auquel il a confié le siège épiscopal de Quimper, il est aussi l’ami de Gwennole.

Le vrai Grallon, à l’origine de cette légende, était originaire de Plonéour (29) et vivait aux 8e-9e siècle. Bienfaiteur de l’abbaye de Saint-Gwennole de Landévennec (29), il aurait bien lutté contre les Normands, mais ceux qui occupaient l’embouchure de la Loire. Après une vie probablement dissolue, il se retire, âgé, au monastère Saint-Philibert de Noirmoutier (85).

Gradlon, « roi » de Cornouaille né en 330 après J.-C., probablement un gouverneur. Personnage légendaire appelé Gradlon le Grand (Gradlon Meur) en Bretagne et Urbain ailleurs. Fils aîné de Conan Meriadec par sa deuxième épouse, sainte Darerca.

Dans sa jeunesse païenne, Gradlon tombe profondément amoureux de Malgven, la reine du Nord, lors d’une expédition guerrière, une sorte de fée (une bansidh dans la tradition irlandaise). Malheureusement, il offense la créature mystérieuse en se convertissant au christianisme et en cherchant les conseils de saint Guénolé. La fée quitte Gradlon en franchissant un fleuve torrentiel et en l’avertissant de ne pas la suivre. Le Breton courageux la poursuit, plongeant dans les eaux tourbillonnantes. La fée, forcée de sauver la vie de son ancien amant, ne l’a pas moins détesté pour autant car ce sauvetage était la preuve que son amour n’était pas mort.

Lors d’une chasse, séparé de son entourage, il se perdit dans la grande forêt du Menez-Hom. Presque mort d’épuisement et de faim, il tombe par hasard sur l’ermitage de saint Corentin (maintenant Plomodiern). Saint Corentin possède un poisson merveilleux dont il coupe la moitié pour se sustenter chaque jour et qu’il retrouve entier chaque matin. Le saint, partageant quotidiennement son repas avec le roi, lui redonne la santé. En récompense de son hospitalité, Gradlon fit de saint Corentin le premier évêque de Cornouaille.

Le premier amour féerique du roi est revenu bien des années plus tard posséder l’esprit de la fille de Gradlon, Dahut, qui fut à l’origine de la disparition de la ville d’Ys.

Gradlon fit de Corispotium (variante : Corisopitum), appelée ensuite Quimper, sa nouvelle capitale, sa statue équestre peut d’ailleurs être vue entre les tours de la cathédrale. À la mort de Gradlon, son fils Salomon Ier lui succéda, puis son petit-fils, Aldrien.

Les sources font connaître l’existence de plusieurs Gradlon, dont Gradlon Meur cité au cartulaire de Landévennec, mais aussi Gradlon Flam et Gradlon Plueneuor (Plonéour). Ils sont généralement qualifiés de consul, qu’on peut comprendre comme comte – comme les textes latins traduisent le titre breton de mac’htiern par tyran. Il aurait plus vraisemblablement vécu entre le Ve et le IXe siècle.

À l’époque gallo-romaine, la capitale des Osismes – prédécesseurs des Cornouaillais, Trégorrois et Léonards – était Carhaix. Et s’il existait une ville sur l’Odet ce n’était pas encore Quimper, mais un peu en aval, dans l’actuel quartier de Locmaria. Dans ses débuts Quimper ne s’appelait pas Corisoptiensis, c’est une erreur d’interprétation tardive, mais plus probablement (et donc sans certitude), Civitas Aquilonia.

Cependant les toponymes font apparaître un « château » dit de Saint-Corentin dans le quartier de la cathédrale de Quimper, quartier appelé au Moyen Âge Tour du Chastel. Et sous l’Ancien Régime Quimper portera le nom de Quimpercorentin.

Des vestiges d’une résidence aristocratique des IXe-Xe siècles associée à des ateliers d’orfévrerie sur la Montagne de Locronan pourraient être un des lieux de pouvoir et de création de richesse qu’avaient exploités les différents princes exerçant une autorité sur la région de Quimper au Haut Moyen Âge.


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La commémoration de tous les fidèles défunts, appelée aussi jour des morts (An Anaon en breton), est une célébration qui dans l’Église latine a lieu le 2 novembre, le lendemain de la fête de la Toussaint, selon le rite romain et l’ambrosien.

Si le 2 novembre tombe un dimanche, le calendrier général romain recommande que la commémoration des défunts s’intègre avec la célébration du dimanche : la messe est celle de la commémoration, mais avec chant du Gloire à Dieu et du Credo. « Pour la liturgie des Heures : on prend l’office du dimanche et non pas celui des défunts. Toutefois, si l’office des laudes ou des vêpres est célébré avec la participation du peuple, il est possible de prendre l’office des défunts.
An Anon, peuple des Trépassés, baie légendaire du Cap-Sizun, royaume gallois de l’autre monde

La baie des Trépassés enserrée entre la pointe du Raz et la Pointe du Van se trouve sur les communes de Plogoff et de Cléden-Cap-Sizun (territoire du Cap Sizun). Son rivage forme une longue plage de sable reliant les deux pointes.

L’origine de son nom Boë an Anaon en Breton, cette plage a triste réputation : une légende raconte qu’autrefois les cadavres des naufragés s’y échouaient fréquemment. Mais les courants s’opposent et cette plage doit son nom sinistre à une erreur de traduction : elle s’appelait à l’origine Boë an aon, la baie de la rivière. Mais l’erreur contribue fortement à la légende.

L’une des hypothèses avancées est liée à l’histoire malheureuse de l’activité maritime de passage ou de pêche côtière dans les parages du Raz de Sein. La configuration des courants de marée et les vents dominants de secteur ouest repoussaient en effet les corps des marins naufragés sur la plage.

Une autre explication ferait revenir aux naufrageurs locaux l’origine de ce nom.

La baie, ouverte plein ouest face à l’Atlantique et recevant tout au long de l’année un vent assez fort, parfois violent assorti d’une grosse houle déferlante, constitue un spot de surf assez réputé dans toute la Bretagne.

L’écrivain breton Anatole Le Braz(1859-1926), dans un récit intitulé Impressions de Bretagne, le pays funèbre, daté de 1896 et figurant dans le recueil Impressions de Bretagne édité en 2004 par An Here, décrit la baie de Trépassés dans les termes suivants: ” Rien ne saurait rendre l’impression d’infinie solitude, de veuvage, de néant, que donne l’hiver, cette “baie des Ames”, boé an anaon,, comme l’appellent les Bretons, en leur langue, d’un mot sourd et plaintif , emprunté, dirait-on, au vocabulaire de l’au-delà. La puissante lamentation de la mer, tantôt éclatait en sanglots, tantôt se traînait en longs gémissements…
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Eglise St Gwenaël à Plougonvelin

Le 3 Novembre c’est la Saint Gwenaël

Saint Gwenaël (ou Gwenael, Guenaël, Guénault, Guinal, Guénal, Gwendal, Vendal, Guennal, Guénaud ou Guenhaël) est un saint breton légendaire du vie siècle né à Ergué-Gabéric (Cornouaille), 2ème abbé de Landévennec et successeur en 532 de saint Guénolé qui l’aurait rencontré quand il avait onze ans dans une rue de Quimper. Il obtint de ses parents qu’il vienne étudier sous sa direction. On l’a parfois, à tort, assimilé à saint Guénolé. La dispersion de son culte à travers la Bretagne dénonce probablement l’existence de plusieurs saints locaux dénommés Guen.

Il aurait restauré plusieurs monastères en Irlande, mais son culte s’est surtout répandu dans l’Ouest de la Bretagne, ce que l’on peut constater après déchiffrement des différentes formes dialectales ou graphiques. L’église paroissiale d’Ergué-Gabéric (Finistère) lui est dédiée sous le nom de saint Guinal (gui = goui = gw), ce qui, du fait de la proximité de Quimper, a fait penser que c’est dans cette commune qu’il a pu naître. Une statue de saint Guinal se trouve aussi dans l’église de Poullaouen. Une chapelle de Pouldergat près de Douarnenez lui était aussi consacrée.

Il aurait fondé un monastère à Caudan (sur le territoire actuel de Lanester) où on voit une chapelle Saint Guénaël et y serait mort vers 590. Ses reliques furent transférées à la cathédrale de Vannes. Elles furent transportées, à la fin du IXème siècle, à Corbeil pour les sauver des Normands.

Les églises paroissiales de Bolazec, Lescouët-Gouarec et Tréguidel sont aussi sous son invocation, ainsi qu’une chapelle à Guiscriff et Gomené et la chapelle Saint-Guénal à Kerlouan. Une chapelle Saint-Vendal, dite aussi chapelle Saint-Guénaël, existe à Pouldergat.

Selon Gwennole Le Menn, on retrouve très probablement son nom à Locunel en Caudan, à Saint-Guinel en Mauron, à Saint-Guénal et Saint-Vinnel en Poullaouen, à Lanvenaël en Plomeur, à Saint-Vénal et Saint-Guénal en Landivisiau et à Saint-Vénal en Saint-Pol-de-Léon. On trouve aussi trois Kervénal en Côtes-d’Armor, Finistère et Morbihan.

Les noms de famille Guénal, Guénel, Trévinal et Kervennal ont sans doute un rapport étroit avec lui.

Son nom qui signifierait “bienheureux” est issu du breton gwenn (blanc, pur, immaculé) et haël (généreux, magnanime, noble). “Hael”, avec le “H” aspiré, à ne pas confondre avec “Ael” qui signifie « ange » en breton et est souvent la traduction erronée privilégiée par beaucoup.


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St Juvad, église de St Juvad, Cotes d'Armor

Le 4 Novembre c’est la Saint Juvad

Saint-Juvat est le nom d’un prêtre martyr du IVème siècle. Ce prêtre aurait été le directeur de conscience de sainte Ursule (fille du roi d’Ecosse Dionote) martyrisée par les Huns, avec onze mille vierges, à Cologne le 21 octobre 383.

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Église de Querrien


Le 5 Novembre, c’est la Saint Kerrien

Querrien vient de saint Kerian ou Kerrien, un ermite du Vème siècle, né en Hybernie, qui aurait été enterré à Cléder. Il fut le compagnon de saint Ké ou Kénan, surnommé Collodoc lorsque celui-ci émigra en Armorique.

La paroisse de Querrien, qui dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille, s’est constituée au XIème siècle sur le territoire de l’ancienne paroisse primitive et gallo-romaine de Yuliac, voisine de Quimperlé, qui comprenait également Tréméven, Locunolé et Saint-Thurien. Yuliac est désigné également sous le nom de Niuliac dans le Cartulaire de Landévennec. Querrien est érigé en commune en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Karian (vers 1330), Keryan (en 1368), Querrien (en 1382).


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Saint Ildut.jpg
Saint Ildut.jpg (103.53 Kio) Vu 1566 fois
Statue dans l'église de Lanildut

Le 7 Novembre, c’est la Saint Ildut

Ildut (forme bretonne courante) ou plus correctement Iltud (d'après la forme galloise), ou Iltut ou encore Elchut (voire Ideuc), est le nom du moine breton (soit insulaire, soit armoricain) Illdut de Llantwit, devenu saint.

Considéré comme le père fondateur du christianisme celtique, saint Ildut est fêté le 6 novembre.

Origine du nom

Le nom breton Ildut se retrouve dans le nom de lieu Lanildut, et le nom de l'Aber-Ildut, tous deux situés sur la côte nord du Léon.

Le nom gallois Illtud, parfois transcrit en anglais Illtyd ou Eltut, est associé au monastère de Llanilltud Fawr, au pays de Galles, lieu anglicisé sous la forme Llantwit Major qui est le nom de la ville qui s'est développée autour.

La forme latinisée du nom est Hildutus de Iltutus qui évoque qu'après la baptême l'enfant est ainsi appelé car protégé, en sureté, mis à l'abri (cf. tutus).

Sa Vita (Vita Sancti Iltuti) est conservée dans le manuscrit Cotton MS.Vespasian A XIV amd, et sous sa forme actuelle datée d’environ 1140, comme l’indique une mention dans le § 7 de Dubrice de Llandaf qui démontre l’influence du Book of Llandaff (en), daté également de vers 1140.

Selon ce texte résumé par Peter Bartrum, Iltud est le fils de Bicanus, un prince de Letavia (Llydaw) c’est-à-dire en Bretagne armoricaine. Sa mère est Rieingulid (Rhieinwylydd), fille d’Amlawdd Wledig, un roi de Britannia, c’est-à-dire du Pays de Galles. Ses parents souhaitent le consacrer à la vie religieuse mais il étudie d’abord la littérature, et ensuite l’art militaire. Il souhaite rencontrer son cousin le roi Arthur, dont il a entendu vanter les mérites et se rend à sa cour où il est impressionné par la réception qui lui est réservée. Il entre au service de Poulentus, rex Gulat Morcanensium (Pawl Penychen), le fils du roi Glywys, accompagné par son épouse, Trynihid. Il gagne rapidement son affection et il est intégré dans la maison royale.

Un miracle accompli par saint Cadou le convainc de devenir moine. Illtud quitte son épouse et s’installe dans une belle et fertile région nommée Hodnant. Avec l’accord et l’aide de saint Dubricius, évêque de Llandaf, il fonde une église (ecclesia) à cet endroit. Il est rejoint par de nombreux moines qu’il forme à la connaissance des sept arts. Samson de Dol, Pol de Léon, Gildas le Sage et Dewi de Ménevie sont mentionnés comme ses disciples. Merchiaunus Vesanus (Meirchion Wyllt), le roi de la région d’abord froissé qu’Illtud s’y soit installé sans son accord est ensuite impressionné par la piété et les miracles du saint, et lui concède des domaines afin qu’il développe son implantation. Il accomplit un premier miracle puis un autre est réalisé par Samson qui est ordonné par Dubricius. Ce dernier fait ses adieux à Illtud à un endroit qui conserve son nom avant de partir pour la Letavia où il devient évêque de Dol. Pendant ce temps, Trynihid, l’épouse d’Illtud, s’était retirée dans la solitude sur une montagne où elle fonde un oratoire. Illtud lui rend visite mais il la désapprouve et la rend temporairement aveugle. Elle retourne à sa solitude et ne reçoit plus jamais la visite de son ex époux.

Un intendant du roi Meirchion afflige Illtud, et en conséquence fond comme de la cire devant un feu. Lorsque Meirchion tente de se venger contre Illtud, le saint se retire dans une grotte secrète sur la rive de l’Ewenny, déchiré, et y reste un an et trois jours. Son ancien disciple Gildas le Sage envoie une cloche par messager à Dewi. En chemin, le messager passe devant la grotte d’Illtud. Celui-ci entend la cloche, et attiré par la pureté du son, demande à l’homme où il va. Quand la cloche est remise à Dewi à Mynyw, elle ne sonne plus. Dewi en devine la raison et ordonne au messager d’apporter la cloche à Illtud. Sa cachette est donc découverte et les moines du monastère le ramènent pour être abbé. Un autre méchant intendant de Meirchion est englouti par un marais sur intervention du saint. Meirchion furieux monte avec une armée au monastère mais lui aussi se fait avaler par la terre. Puis Illtud se retire dans la grotte de Lingarchia [Llwynarth] où il reste trois ans.

Illtud envisage enfin de visiter son héritage en Letavia. Avant de partir, il ordonne à ses intendants de battre tout le grain dans trois granges et de le placer dans des greniers. Puis il voit dans un songe des gens affligés par la faim. À la suite de ses prières, le grain qui avait été stocké est miraculeusement transporté dans la région affligée, se trouvant dans un port de Letavia. Illtud rentre en Britannia (Pays de Galles) mais quand il sent sa mort prochaine il revient en Letavia où il meurt dans le monastère de Dol de Bretagne un 6 novembre.


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Le 8 Novembre, c’est la Saint Trémeur

Il est appelé aussi Tréchinor, Trémel, Trémoré, Trémorel, Trimorel, Treveur, Triver, Tromeur et Trimoël, en breton Tremeur.

Très peu d’éléments de sa vie sont connus. Il est surtout évoqué par Dom Alexis Lobineau dans son récit de la vie de saint Gildas.

Baptisé Gildas, comme Gildas le Sage, par sa mère, on lui ajouta par la suite le surnom de Trech-meur (en breton trec’h » signifie “victoire”, et meur, “grand”) pour le distinguer de saint Gildas, et il fut confié par sa mère (ressuscitée par saint Gildas) au monastère de Rhuys pour y être élevé par saint Gildas. Dom Lobineau écrit : « Sa vie angélique était accompagnée de miracles que Dieu accomplissait par son ministère » et ajoute : « Il fut tué par son père, qui l’ayant trouvé se promenant à la campagne, un dimanche après l’office, lui coupa la tête ». Selon la légende, il aurait rendu son père jaloux en raison de ses exploits au jeu de soule. Cette décapitation aurait eu lieu un 8 septembre et il fut enterré à Sainte-Tréphine près de Laniscat (Côtes-d’Armor).

Son culte est répandu en Bretagne, principalement en Haute Cornouaille. Il est le patron de Camlez (Côtes-d’Armor) de Carhaix et de Kergloff (Finistère) ; une chapelle Saint-Trémeur lui est dédiée à Bubry, Guerlesquin, à Plougastel-Daoulas, au Guilvinec et à Cléden-Cap-Sizun, ou encore dans le parc du château de Keruzoret en Plouvorn. Par contre la paroisse et commune de Trémeur dans les Côtes-d’Armor, semble être une simple homonymie. Saint Trémeur, avec un thème bien connu dans l’hagiographie chrétienne, celui du saint céphalophore, est invoqué pour guérir les maux de tête.


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Le 9 Novembre, c’est la Saint Matilin

Du latin Maturinus, issu de maturus, “sage, prudent”. Mathurin, prêtre et confesseur du 3e siècle, né dans le Sénonais, convertit ses parents à la religion chrétienne. Il part pour Rome, où il guérit la fille de l’empereur Maximien. Fort populaire dans le royaume de France au Moyen-Age, il était invoqué pour la guérison des fous ; son nom est passé dans le vocabulaire pour désigner un homme atteint ou taxé de folie. En breton, l’expression “droug sant Matilin” désigne la démence.

Matilin an dall (mathurin l’aveugle) ( 1789-1859)

Peu de sonneurs ont marqué aussi fortement leur époque que Matilin an Dall, devenu un personnage de légende. « Prince des joueurs de hautbois de la Bretagne » selon Hersart de La Villemarqué, le célèbre auteur du Barzaz-Breiz ou encore le « Rossini aveugle des campagnes » selon Jules Janin.Les écrivains romantiques du XIXème siècle usent de tous les superlatifs pour qualifier ce prestigieux musicien populaire, ce joueur de bombarde qui sonna – excusez du peu ! – devant Louis-Philippe et Napoléon III.

Aujourd’hui, nombre de chants et d’écrits évoquent encore cet artiste hors-pair, et à Lorient un concours de sonneurs porte son nom.

Mathurin Furic est né à Quimperlé en 1789. Devenu très tôt aveugle, il va apprendre la musique pour assurer son futur gagne-pain. Vers 1815, il est déjà un sonneur de bombarde réputé, accompagné au biniou par Yann ar Chapel, qui restera son compère pendant une trentaine d’années.

Matilin an Dall est de toutes les réjouissances, tant en campagne, aux festoù al leur nevez, tournois de lutte bretonne, pardons, noces, etc., qu’en ville, aux bals de diverses fêtes et même aux cérémonies officielles.

Il est paraît-il le premier sonneur à avoir maîtrisé parfaitement le jeu à l’octave

Parti quelque temps à Paris en 1847, le roi Louis-Philippe le fait venir aux Tuileries pour l’entendre jouer. En 1858, Napoléon III vient en Bretagne, et un grand bal est donné en son honneur à Quimper, animé, entre autres, par quatre couples de sonneurs, dont le vieux Matilin.

Hélas Matilin décède quelques mois plus tard, en janvier 1859 dans l’incendie de sa maison.


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Le 10 Novembre, c’est la Saint Govrian

Gobrien de Vannes est un prélat breton, 19e évêque du diocèse de Vannes au viiie siècle.

Gobrien serait né vers 660 dans le pays de Vannes. Il est formé à la vie religieuse dans le monastère de l’abbaye de Saint-Gildas de Rhuys. À Vannes, il est ordonné prêtre et à la mort de l’évêque, il est élu pour prendre sa place. Guérisseur, il accomplit des « miracles ». Il aurait guéri de nombreux malades atteints du « mal des ardents » ou « feu sacré ». À la fin de sa vie, il se retire dans un ermitage près de Josselin, ou son corps est déposé dans la chapelle de Saint-Gobrien de Saint-Servant en 725.

Selon la légende, il fallait déposer une poignée de clous sur son tombeau pour guérir de maladie lors de leur oxydation

Un culte lui est rendu en Bretagne, plus particulièrement dans les édifices suivants :

l’église de Morieux (Côtes-d’Armor) ;
l’église de Rohan (Morbihan) ;
la chapelle de Saint-Servant (Morbihan) ;
la chapelle Saint-Gobrien de Camors (Morbihan) ;
la fontaine Saint-Gobrien à Mesquer (Loire-Atlantique) ;
la fontaine Saint-Gobrien à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) ;
la chapelle Saint-Gobrien à Kerleguen en Grand-Champ (Morbihan).


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Le 11 Novembre, c’est la Saint Arneg

Saint ARNEC, abbé de Trégarantec en Bretagne (fin du VIIème siècle).Trégarantec est un village, à quelques kilomètres au sud-est de Lesneven. Le saint patron de la paroisse est St Tréarnec ou Arnec. Il possède un reliquaire, daté de 1583 et portant les mots Sancte Ternoce, ora pro nobis, et ce fait a provoqué une légende d’après laquelle le nom original de Trégarantec serait Treff – Illy parce que les habitants ont charitablement reçu les habitants de Plouider, qui étaient infectés par la peste et avaient été abandonnés par leurs voisins.

Un endroit appelé tref Karantus est mentionné dans une charte par laquelle le comte Hoël en 1069 a donné au monastère de Sainte-Croix à Quimperlé Logamand, une dépendance de la paroisse de la Forêt Fouesnant, près de Concarneau.

L’abbé Perrot, recteur de Scrignac, indique qu’il y a une lande dans la paroisse de Plouguerneau dans le Léon appelée Lannig ar C’haradec et une ferme proche appelée Llangrannog. Tout près se situe une chapelle, maintenant consacrée à St Claude, avec une statue représentant un évêque et un enfant à ses pieds.


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Le 12 Novembre, c’est la Saint Mayeux (Maeoc)

Saint Maeoc aurait vécu en solitaire dans le bois portant son nom (aujourd’hui Coëtmieux, dans le département des Côtes-d’Armor) et qu’il y fut enterré vers 540. En bâtissant le presbytère de Coëtmieux, l’on trouva les ruines d’un ancien édifice, que l’on croit avoir été l’abbaye de Saint-Mieux ou Maeoc ou Méoc. Certains historiens prétendent que saint Maeoc aurait eu sa demeure à Létimieux (ou Lez-Ty-Mieu), village situé au sud de la commune de Coëtmieux. Ses reliques, conservées jusqu’au xviie siècle dans une châsse située sous le maître-autel de l’église de Coëtmieux, furent alors présentées à la vénération des fidèles. La paroisse de Coëtmieux étant une dépendance de l’évêché de Dol. Ce serait un moine évangéliste itinérant disciple de saint Samson au vie siècle. En fait l’hagionyme Maeoc, nom d’origine brittonique, issu de Magiacos, dérivé de mag (“grand”) est largement répandu dans la péninsule bretonne

La tradition fait de saint Maeoc l’un des douze condisciples de saint Kirec, avec saint Engar (qui avait une chapelle en Locquirec), saint Milon (qui était vénéré dans la chapelle Saint-Engar), saint Garan (il a une chapelle à Plestin), saint Kémo (patron d’une ancienne trève de Trédrez), saint Egat (patron primitif de Plouégat-Guerrand), saint Nérin (patron de Plounérin), etc..

Son existence reste hypothétique et c’est peut-être lui est qui aussi honoré sous le nom de saint Méloir, lui-même connu sous d’autres variantes de noms : Melar, Méloir, Mélar, Mélaire, Mélair, Meler, Maelor, Maglor, Sulio, etc.

Son influence toponymique est importante, plusieurs paroisses anciennes et communes actuelles portent son nom :
Guimaëc (Finistère), ancienne paroisse bretonne primitive ou ploue, ayant pour éponyme saint Maeoc
Lanvéoc (Finistère)
Saint-Nic (Finistère), issue du démembrement de la paroisse primitive de Plomodiern (XIe – Sent Mic)
Tréméoc (Finistère)
Coëtmieux (Côtes-d’Armor)
Saint-Mayeux (Côtes-d’Armor) : dans l’église de cette paroisse, le saint est représenté en habits pontificaux, avec crosse et mitre. Le bourg de Saint-Mayeux est désigné sous le nom de Villa Sancti Maioci dans un acte de 1286 et Sanctus Maeocus en 1368.
Plumieux (Côtes-d’Armor)
Trémeheuc (Ille-et-Vilaine), signifie la “trève de saint Maeoc”.
Peut-être aussi, mais c’est incertain :
La Méaugon (Côtes-d’Armor) : l’église paroissiale Saint-Méaugon honorerait en fait peut-être saint Méoc, dénommé ici localement saint Méaugon ou saint Maugan.
Saint-Maugan (Ille-et-Vilaine) doit aussi son nom à saint Maugan, qui est donc peut-être saint Méoc
Treffieux (Loire-Atlantique) : la paroisse a été parfois écrite Tréfioc, par exemple par un recteur de la paroisse en 1728 et signifierait la “trève de saint Maeoc”7, mais c’est une hypothèse très incertaine.
Tréméac : signifie trève de Saint Maeoc. Nom d’un quartier de la commune de La Turballe, en Loire-Atlantique

Les autres traces de son culte :
à Moëlan-sur-Mer (Finistère) existait avant la Révolution française une chapelle Saint-Maeoc, connue aussi sous le nom de chapelle Saint-Thamec


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Le 13 Novembre, c’est la Saint Brizh

Correspond au prénom français Brice. Ce saint a donné son nom à Saint-Brice-en-Coglès (35). De “bri” qui signifie estime.

Saint Brice (latin Brictius), successeur et disciple de Saint Martin lui succéda comme évêque de Tours en 397, mort en 444. Des jaloux dirigèrent contre lui des calomnies qui trompèrent le peuple de Tours ; il fut chassé de son siège, obligé de se retirer à Rome : accusé d’avoir eu un enfant avec une religieuse, il dut subir l’Ordalie en marchant sur des charbons ardents . Il réussit l’épreuve sans brûlures et put ainsi se disculper. Il fut rappelé quelques années plus tard. La paroisse de Saint-Brice-en-Coglès, qui dépendait jadis de l’ancien évêché de Rennes, est citée dès 1050 sous le nom de Puiniac ou Puigné (nom d’un ancien village, semble-t-il). En 1050, un seigneur de Coglais fait don de 8 acres de terre, situées sur le bord de La Loisance et non loin de la villa La Branche, à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (en Anjou) qui était déjà en possession de l’église de Saint-Brice dans la paroisse de Puiniac (d’origine certainement gallo-romaine) et qui y avait un prieuré. Le prieuré était près de l’église paroissiale de Saint-Brice-en-Coglès. Ses derniers bâtiments font partie de la Communauté des Religieuses Institutrices. Saint-Brice-de-Puiniac change de nom et s’appelle jusqu’au milieu du XIXème siècle Saint-Brice-en-Coglais.


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NB : j'en connais un qui n'est pas un saint bien qu'il ait une longue barbe !!! :jesors:
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Re: A la découverte des Saints Bretons.

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LANDERIBA a écrit : lun. 13 nov. 2023 09:35 .../....

NB : j'en connais un qui n'est pas un saint bien qu'il ait une longue barbe !!! :jesors:
Hello !

OH LUI !!!!

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Le 14 Novembre, c’est la Saint Gwezheneg

Fils de sainte Gwenn et de saint Fragan, on le connaît aussi sous le surnom Kavan. Vient de “”gwezhen”” qui signifie combat.

Noté Uetenoc, Guethenoc en 833 et 866, le nom dérive du vieux breton uuethen, guethen, “combat”, et admet pour acception “combattant”. En Cornwall, il est honoré sous la forme Gwethenoc.

Frère de Gwennole et Yagu, il est connu tant par leurs “Vies”. Elève de Beuzeg sur l’île Lavreg, près de Bréhat, il fonde avec Yagu une petite communauté à Landoac, aujourd’hui Landouar en Saint-Jacut-de-la-Mer (22). Puis il partent en quête d’un lieu plus tranquille, où ils fondent un second monastère. Ce saint serait mort vers 530.

Une statue le montre en armure dans la chapelle de Saint-Vénec en Briec-del’Odet (29).

Quemper-Guézennec est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Guézennec qui englobait jadis outre le territoire actuel de Quemper-Guézennec, les territoires de Saint-Clet et Notre-Dame de Pontrieux (aujourd’hui en Pontrieux).

La paroisse est fondée par le moine Gwezennec. Elle aurait été cédée par l’abbé de Beauport à l’évêque et au chapitre de Tréguier par les moines en juin 1202. Un seigneur du nom de Guehenoc de Kemper est mentionné en 1235 dans une enquête concernant les droits de Henri d’Avaugour. Au XIVème siècle, le seigneur de Kergozou, de Lanozou, de Trostan et de Kersallic fait don de ses possessions à l’abbaye de Beauport. Il existe une châtellenie de Quemper Gueheneuc et Pontreu dès 1405. Quemper Gueheneuc est cité comme paroisse en 1426. Devenu Quemper-Guézennec , elle a, sous l’Ancien Régime, pour succursales : Saint-Clet et Notre-Dame des Fontaines.


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Le 15 Novembre c’est la Saint Malo (Maloù)

Saint Maclou ou saint Malo (Sant Maloù en breton), dit aussi Malo d’Aleth, encore appelé en latin Maclovius ou Machutus, est l’un des sept saints fondateurs légendaires de Bretagne continentale. Il serait né au VIe siècle dans l’actuel comté de Glamorgan, au pays de Galles, et serait mort à Archingeay (Saintonge) un 15 novembre entre 612 et 627 le 16 novembre 627. Il aurait été le premier évêque d’Aleth (actuellement Saint-Servan, ancienne commune aujourd’hui annexée à Saint-Malo).

Maclou (mort v. 620 ?), serait originaire du Gwent, au Pays de Galles. Disciple de saint Brendan à Llancarfan, il aurait accompagné son maître dans ses voyages en quête du Paradis terrestre. Ses Vies latines du ixe siècle recèlent ainsi les plus anciennes versions de ce récit de navigation merveilleuse, qui relève d’un genre littéraire (immram) à succès dans la littérature des pays celtiques.

Appelé par Dieu à traverser la Manche pour s’exiler, il aborda sur l’île de Cézembre après sept années de navigation. Après une expérience de syncellisme (vie érémitique) partagée avec saint Aaron à l’emplacement de Saint-Malo, en face de la cité d’Aleth (aujourd’hui Saint-Servan), présentée comme « désertée » par ses habitants, selon l’une de ses vies, Malo fut promu à la tête de l’évêché de la ville. Il organisa l’encadrement des populations autochtones par ses disciples et intervint miraculeusement dans le secteur de Corseul, ancien chef-lieu de la cité antique des Coriosolites. Cependant, des conflits fonciers le contraignirent à se réfugier auprès de l’évêque Léonce de Saintes. Rappelé à Aleth pour lever l’excommunication qu’il avait fulminée contre ses ouailles, il se retira ensuite à nouveau en Saintonge où il décède pieusement. Ses reliques ont été rapatriées ultérieurement en Bretagne au prix de deux opérations successives commanditées par le clergé d’Aleth.

La diffusion du culte de ce saint au cours du Moyen Âge est la conséquence de la dispersion de ses reliques au Xe siècle, à la suite des invasions normandes (Paris, Montreuil, Bruges, Gembloux, Rouen, Pontoise, Conflans-Sainte-Honorine où l’église principale de la fin du XIe siècle lui est dédiée, ce qui correspondrait à l’arrivée des reliques de ce saint breton] etc.). Lors de la querelle métropolitaine qui opposa, du Xe au XIIe siècles, Tours et Dol-de-Bretagne, Malo a été porté au nombre des « sept saints » fondateurs de la Bretagne. Il faut attendre 1144-1146 pour que l’évêque Jean de Châtillon (dit Jean de la Grille) transfère son siège cathédral d’Aleth à l’île de Saint-Malo.


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