A la découverte des Saints Bretons.

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Le 22 août, c’est la Saint Emilian (Emilion)

Saint Émilion ou Émilian (Emilianus) (décédé en 767) est intendant du comte de Vannes, moine et ermite breton. Il est le saint Patron des marchands et négociants en vin.

Né à Vannes, capitale du Broërec en Bretagne, il est intendant d’un comte de Vannes dont le nom est inconnu. Selon une légende, il donne du pain aux pauvres du pays de Vannes en cachette de son maître. Le comte voulant le prendre sur le fait, l’arrête alors qu’il transporte sous son manteau du pain. Il lui demande d’ouvrir son manteau, mais Émilion fait un miracle en transformant les pains en morceaux de bois.

Il devient moine à Saujon, près de Royan. Contraint à la fuite en raison de l’afflux de pèlerins à la suite de ses miracles, il s’établit dans une retraite solitaire à Combes, près de ce qui est devenu Saint-Émilion, et meurt en 767.

Patron de Loguivy-Plougras, il est surnommé Tad ar Bara : le père du pain mais est surtout connu pour son installation en Gironde, d’où le cépage Saint-Emilion !


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Le 23 août, c’est la Sainte Tedvil

Selon la légende, Tydfil était la fille d’un chef de tribu du Ve siècle, Brychan, roi du Breconshire. Alors qu’ils rendaient visite à leur sœur Tanglwst à Aberfan, Tydfil et sa famille furent massacrés par une bande de Pictes en maraude, venus d’Irlande au Pays de Galles. On pense généralement qu’elle est morte sur le site de l’église paroissiale qui porte son nom, après avoir défié les païens et refusé d’abandonner le christianisme. Tydfil avait de nombreux frères et sœurs qui sont devenus des saints, y compris Saint Cynon. L’un de ses frères, Cadoc, est devenu le saint patron de la Bretagne. Des miracles se produisirent autour de sa tombe et le sanctuaire de Saint Tydfil le Martyr devint rapidement un lieu de pèlerinage chrétien. Au Moyen Âge, un village s’est développé autour de l’église. Il y avait autrefois dans l’église une statue en bois représentant Tydfil, qui était probablement transportée en procession le jour de sa Sainteté, le 23 août. La charte royale a en fait été officiellement accordée seulement 6 jours avant la fête officielle de Tydfil. Cela a changé avec la Réforme protestante et la statue a probablement été détruite au XVIIe siècle lorsque les troupes de Cromwell buvaient dans l’auberge près de l’église.

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Le 24 août, c’est la Saint Bertele

Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l’évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur :”un vrai fils d’Israël”. Que s’était-il passé sous le figuier ? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu’il ait évangélisé l’Inde. Toutefois son nom et sa fête sont surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses lors du massacre de la Saint-Barthélemy.

Le Massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre perpétré à Paris par les catholiques sur les protestants le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Ce massacre qui s’est prolongé dans la capitale pendant plusieurs jours, s’est étendu les semaines suivantes à plus d’une vingtaine de villes de province.

Cet épisode tragique des guerres de Religion résulte d’un enchevêtrement complexe de facteurs multiples, aussi bien religieux et politiques que sociaux. Il est la conséquence d’une accumulation de mépris et de rancune entre nobles catholiques et protestants qui se sont affrontés pendant plusieurs années sur les champs de bataille. Il reflète les tensions internationales entre les royaumes de France et d’Espagne, avivées par l’insurrection aux Pays Bas. Il constitue également l’impact majeur de la rivalité entre le clan des Guise et celui des Montmorency. Enfin, il est le résultat d’une sauvage insurrection populaire réfractaire à la politique royale d’apaisement.

Pendant longtemps, une schématisation historiographique du massacre a rendu le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis responsables de cette tragédie. Si, faute de sources, les historiens se partagent encore sur le rôle exact de la couronne, il est généralement reconnu aujourd’hui que le roi et la reine mère subirent davantage cet événement qu’ils n’en furent acteurs.


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Le 25 août c’est la Saint Louis (Loeiz)

Donc ce n’est pas un Saint Breton, mais bien le roi de France dont il est question. Certains évoquent le 25 août comme étant la St Brewen, fêtée également en juillet, le 27.

Louis IX, dit « le Prudhomme » et plus communément appelé Saint Louis, est un roi de France capétien né le 25 avril 1214 à Poissy et mort le 25 août 1270 à Carthage, près de Tunis. Il régna pendant plus de 43 ans, de 1226 jusqu’à sa mort. Considéré comme un saint de son vivant, il est canonisé par l’Église catholique en 1297.

Neuvième roi de France issu de la dynastie des Capétiens directs, il est le quatrième ou cinquième enfant et deuxième fils connu du roi Louis VIII, dit « Louis le Lion », et de la reine Blanche de Castille, de laquelle il reçoit une éducation très stricte et très pieuse durant toute son enfance.

Aîné des membres survivants de sa fratrie, il hérite de la couronne à la mort de son père, alors qu’il n’est âgé que de douze ans. Il est sacré le 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims, mais c’est la reine mère qui, conformément au testament de Louis VIII, exerce la régence du Royaume jusqu’à la majorité du nouveau monarque.

Devenu adulte, Louis IX met fin au conflit entre Capétiens et Plantagenêts et se soucie de l’extension du domaine royal, auquel il rattache notamment les sénéchaussées de Beaucaire et de Carcassonne, tout en consolidant sa souveraineté sur la Normandie, l’Anjou, la Touraine, le Maine et le Poitou.

Il mène un règne inspiré des valeurs du christianisme qui contribue à fonder l’idée que les pouvoirs spirituel et politique peuvent être incarnés par un seul homme. Il atténue les excès de la féodalité au profit de la notion de bien commun et développe la justice royale, où le souverain apparaît comme « le justicier suprême ». De cette manière, il fait progressivement passer la France d’une monarchie féodale à une monarchie moderne, ne reposant plus seulement sur les rapports personnels du roi avec ses vassaux, mais sur ceux du roi en tant que chef de l’État avec ses « sujets ».

Louis IX est effectivement un roi réformateur qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste : il renouvelle la « quarantaine-le-roi », ordonne la présomption d’innocence, atténue l’usage de la torture, interdit l’ordalie et la vengeance privée et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi pour l’amendement d’un jugement. Sa réputation dépassant les frontières du Royaume, son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d’Europe. Il établit également dans le Royaume une monnaie unique et se fait l’instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes. Très pieux, il fait d’autre part construire plusieurs églises, abbayes et hospices, vient en aide aux plus faibles, travaille à la conversion des princes mongols, soutient la fondation du collège de Sorbonne et se procure des reliques de la Passion pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.

Conformément à son vœu prononcé à la suite d’une grave maladie, puis confirmé à la suite d’une guérison dite miraculeuse, Saint Louis part se battre avec ses frères Robert d’Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou, en Égypte, lors de la septième croisade. À son retour, alors qu’il est persuadé que son échec est dû à l’état d’immoralité du Royaume, il travaille à renforcer son autorité et à rétablir la moralité chrétienne. Il décide ainsi de punir le blasphème, les jeux d’argent, les prêts à intérêts et la prostitution ; il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.

À cette fin, il finit par leur imposer diverses mesures, dont le brûlement du Talmud et, vers la fin de son règne, le port de la rouelle. Enfin, en 1270, il repart en Tunisie pour la huitième croisade, au cours de laquelle il meurt de maladie. La peste, la dysenterie et le typhus ont tour à tour été évoqués ; en 2019, des analyses montrent que le roi était gravement atteint de scorbut, et peut-être de bilharziose.

Il est canonisé le 11 août 1297 sous le nom de saint Louis de France par le pape Boniface VIII, sous l’impulsion de son petit-fils Philippe IV le Bel. Sa fête liturgique est fixée au jour anniversaire de sa mort, c’est-à-dire le 25 août. Aujourd’hui considéré comme un monarque ayant offert à la France un renouveau économique, intellectuel et artistique, il est considéré comme l’un des trois grands Capétiens directs avec son grand-père Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel.


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Martyre de saint Gorgon

Le 26 août, c’est la Saint Gorgon

On ne connaît que peu de choses de la vie de ce saint breton qui, pourtant, a laissé plusieurs traces dans la toponymie. Il est néanmoins difficile de savoir s’il s’agit de l’hagionyme breton ou de saint Gorgon de Nicomédie honoré dans plusieurs régions de France.

Saint Gorgon Gorgonius Martyr à Nicomédie, en Bithynie sous le règne de l’empereur romain Dioclécien en 304 Ère du pape saint Marcellin, Saint Gorgon était intendant général des offices du palais et de la chambre de l’empereur.
Sa foi chrétienne et sa dévotion à Jésus Christ dont il ne manquait pas de répandre la bonne parole dans la demeure impériale lui attirèrent les foudres de Dioclétien qui ne pouvait se résoudre à perdre un homme de sagesse et de haute valeur pour l’empire. Aussi chercha t-il à le corrompre en lui offrant des honneurs plus importants et un haut grade dans la milice s’il se conformait à l’ancien culte : adorer les statues de ces propres dieux. Saint Gorgon refusa d’abandonner sa foi et Dioclétien convoqua alors les bourreaux du palais avec leurs instruments de tortures.

Saint Gorgon fut suspendu à un chevalet, frappé, ils lui arrachèrent la peau avec des ongles de fer puis versèrent sur ses plaies du vinaigre mélangé à du sel. La béatitude de Saint Gorgon malgré ces terribles tourments mit en rage Dioclécien et il ordonna aux bourreaux de le placer sur un gril au-dessus de charbons ardents pour le torturer davantage jusqu’à ce que mort s’en suive.

Saint-Gorgon est une commune d’Allaire, dans l’arrondissement de Vannes et doit son nom au saint qui est demeuré le patron de l’église paroissiale construite à l’emplacement d’une première chapelle qui aurait pu remonter au 11e siècle.


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Le 27 août, c’est la Sainte Mona

Mona fût une vierge irlandaise.
On sait peu de choses de sainte Mona, une religieuse irlandaise qui vécut au VIe-VIIe siècle.


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Le 28 août, c’est la Saint Elouan

Saint Elouan (ou Luan, Elouen (Bretagne), Elowan (Bretagne), Louan (Bretagne), Louen (Bretagne), Louenn (Bretagne) Youen (Bretagne), Youenn (Bretagne), Luan (Irlande), Llywan (pays de Galles) est un saint breton de l’Armorique primitive. Elouan (ou Luan ou Loan) est un prénom d’origine celtique. En étymologie celtique, lou signifierait « lumière » et eu (= bon).

Saint Elouan est un saint dont il est difficile de préciser l’histoire. Il serait un moine originaire d’Irlande au vie siècle et disciple de saint Tugdual de Tréguier. Il serait allé évangéliser les païens d’Armorique avec beaucoup d’autres missionnaires.

On ne retrouve son culte, semble-t-il, que dans une chapelle qui porte son nom et qui était située dans la commune de Saint-Guen, dans les Côtes-d’Armor et proche de Mûr-de-Bretagne dans une partie très excentrée de l’ancien évêché de Cornouaille. En 1646, le Père Maunoir découvrit la chapelle du saint en ruine, et le saint lui-même. Il s’ensuivit une renaissance de son culte, amenant jusqu’à 80 000 pèlerins par an dans ce lieu isolé.

LA VIE DE SAINT ELOUAN

Avant ce qui est dit de saint Elouan, au 28 Août, il faut mettre : En 1666 et 1668, le père Verne, prêtre de la compagnie de Jésus, envoya de La Flèche aux Bollandsites un savant mémoire sur S. Luan ou Elouan.
D’après lui, chez les Armoricains, est célèbre un S. Luan, auquel se rapporte ce passage de saint Bernard : l’abbaye très-illustre de Banchor produisait de nombreux milliers de moines, et était chef d’une foule de couvents. Ce lieu saint et fertile en saints fructifiait si abondamment pour Dieu, qu’un des fils de cette siante congrégation, le nommé Luan, fonda cent monastères. Luan d’Armorique ne diffère pas de saint Luan, Lugide ou Moluan, dit Verne. Il est honoré dans la haute Cornouaille. Près de l’église de saint Guin, l’on voit une chapelle moderne et élégante, placée sur une colline, où fut jadis un autre oratoire, mais trop petit pour suffire à l’affluence des pèlerins, ce qui le fit accroître. Sur l’autel de l’antique édifice, resta jusqu’au commencement du 17e siècle, une ancienne statue représentant le saint en costume d’ermite ; auprès, se trouve une pierre tellement creusée qu’elle paraît avoir contenu le corps du saint un peu penché sur le côté gauche, et l’avoir reçu comme dans une cire molle. Les prodiges fréquents y continuent, et le père Maunoir en evoya des relations à son confrère Verne. Celui-ci ajoute que ce saint est appelé par les gens du lieu saint Luhan, et par les français Elouan ; que les actes de cet élu ne sont plus dans cet endroit, qu’il y a une tradition, dont voici le fond :

Il fut envoyé par saint Tugdual ou Tugal, premier évêque des trécorois, afin que, dans la forêt que remplacent les paroisses de Mûr et de saint Guin, il menât la vie solitaire. Il y vécut depuis et y mourut. Il y est célébré par une fête anniversaire qui, de temps immémorial, se fait le dernier dimanche d’Août.
Il était Irlandais : cependant il y en a qui le disent Breton et disciple de saint Tugdual ; mais cette opinion est fausse et nouvelle.
Le nom que les anciens Armoricains lui donnaient le plus ordinairement était Luhan ; ils avaient encore coutume de l’appeler Luan, Elvan ou Elven.
Le corps du saint fut déposé dans un sépulcre de pierre maintenant vide, et l’on ignore où ses reliques ont été portées.
Sa sainteté est depuis des siècles reconnue de l’Eglise, comme le prouvent la statue et la chapelle élevée en son honneur

II. Saint Luan, Lugil, Lugide, et Moluan naquit, dans la Lagénie, de Cartache et de son épouse Sochte, qui signifie généreuse. Dès son enfance, il fut rempli de la grâce céleste, et fut élevé dans l’abbaye de Banchor par saint Comgal. Il se distingua par son obéissance et apprit à commander. Il fonda le monastère de Drome-Necte, qu’il quitta pour éviter des visites importunes. Il étudia sous saint Finnian, et créa une foule d’établissements religieux, auxquels il donna une règle long-temps suivie en Irlande, et approuvée, dit-on, par Grégoire-Le-Grand. Le silence et le recueillement perpétuel étaient prescrits à ses religieux. Il ne permettait jamais aux femmes de s’approcher d’eux, même dans les églises. Il donnait des leçons et des exemples continuels de travail. Il montrait tant de douceur jusque dans ses réprimandes, qu’on lui donna le nom d’agneau.

III. Voici comment il ramena un laïque qui négligeait la confession. Ils étaient sortis, quand tout à coup Luan dit que, pour la première fois de sa vie, il n’avait pas ce jour-là confessé ses fautes à son directeur. La confession est-elle donc si importante ? s’écria son compagnon. Oui, reprit le saint : celui qui ne confessera pas ses péchés, ne trouvera pas grâce devant le Seigneur, et de même que tous les jours on lave les parvis des demeures ; ainsi, doit-on chaque jour purifier l’âme de ses souillures. Il le pria de l’attendre, et alla remplir ce devoir. Le coupable fit de sérieuses réflexions, et dès-lors fréquenta le sacrement réconciliateur.
Luan guérit saint Molaisse d’un ulcère ; il ressuscita un vieillard mort entre ses bras ; rencontrant saint Setni, évêque, il le pria de rester avec lui, vu que la nuit venait ; le prélat lui répondant que son absence inquiéterait ses frères, et qu’il le priait plutôt de prolonger le jour, jusqu’à ce qu’il les eut rejoints, Luan obtint cette faveur du ciel.

IV. S’il est notre Elouan, il sera venu de chercher un nouveau champ à ses bonnes œuvres et une solitude où il mourrait ignoré. Il finit sa carrière le 4 Août 622. Saint Elouan avait des disciples dans ses retraites. Plusieurs endroits portent son nom : Saint-Gelven, dont saint Juvenal est patron ; Rosquelven aussi dans Laniscat, et qui a pour patronne la sainte Vierge, et dans Vannes, la fameuse chapelle de la Vierge à Quelven. Elouan aura évangélisé ces endroits où la reconnaissance fait bénir son nom.
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Le 29 août c’est la Saint Fiakr

Saint Fiacre est le rejeton d’une famille noble d’Irlande alors appelée « Hibernie » ou « pays des Scots ».

Il est d’abord éduqué par Saint Cuanna au monastère de Kilcoony, au bord du Loch Orbsen. Fiacre révéla un tel talent pour les soins par les herbes qu’il y acquit une grande renommée.

Ordonné prêtre, saint Fiacre fixa son premier ermitage à Kill-Fiachra, ou Kilfera, sur la rive ouest de la Nore, à environ trois miles au sud de Kilkenny. Il y vécut pendant de nombreuses années en menant une vie très austère mais attirant les visites de nombreux malades et disciples du fait de son habileté médicinale. Ceci rendit impossible tout « martyre vert », reclus dans la nature, auquel il aspirait. Son frère étant appelé à monter sur le trône, il fut décidé que rien ne s’opposait à ce qu’il se rende à Meaux, dans le royaume carolingien pour y effectuer un « martyre blanc ».

La Brie avait déjà accueilli plusieurs « Scots », comme Saint Colomban qui arriva à Meaux vers 610, alors sur une route gallo-romaine très fréquentée par les pèlerins anglo-saxons.

Accompagné de sa sœur Sira (Sirad) et de quelques disciples, saint Fiacre débarque en Normandie, et atteint Meaux où il est accueilli à l’hospice pour pèlerins fondé par l’évêque Saint Faron, lui aussi de noble origine et comme tel, antérieurement chefs des armées du roi Clotaire. Saint Fiacre décide toutefois de garder le silence sur ses origines nobles et s’établit auprès de Saint Faron. C’est alors que son parent, saint Kilian, en faisant un pèlerinage à Rome, s’arrête dans ce même hospice et dévoile le rang de saint Fiacre qui se prépare à repartir. Saint Faron lui demande de ne pas quitter l’endroit où il a trouvé la paix, et lui propose de fonder un monastère près de Meaux dans une terre d’alleu qui se présente comme une étendue désertique mais fertile appelée « breuil » (en latin médiéval broilus, du gaulois broil, petit bois, entouré d’un mur ou d’une haie), située à environ six kilomètres au sud-est de la ville sur un plateau non loin des rives de la Marne. Il transforma les lieux extrêmement vite avec ses disciples et d’autres encore affluèrent aussitôt auprès de lui, qu’il accueillit et à qui il assigna en grande partie du travail manuel ; Il y érige un oratoire en l’honneur de Marie puis un monastère, et cultive ses plantes médicinales pour y exercer ses talents de phytopraticien. Leurs récoltes servaient à l’entretien des pèlerins et très fréquemment au soulagement des malades notamment ceux atteints du « fic » ou « mal Saint Fiacre »

Ledit alleu devint vite trop petit et saint Fiacre demanda de nouveau des terres. Saint Faron promit de lui concéder autant de terres adjacentes qu’il pourrait défricher en un jour.

Saint Fiacre n’eut aucun mal à dégager une grande surface en l’espace d’une journée, bien des arbres se laissant abattre avec facilité. La réussite de son entreprise continua de plus belle.

La légende veut alors qu’une femme nommée « Becnaude » l’accusa de sorcellerie à l’évêché. Saint Faron alerté, constata ces guérisons et en conclut que Fiacre était un saint. Sa vertu reconnue, saint Fiacre put poursuivre son existence de prière et de charité sous la protection de Notre Dame à laquelle il dédia son monastère qui devint un lieu de pèlerinage réputé. Après sa mort, le monastère prit son nom.

Toutefois marqué par cet incident, saint Fiacre aurait décrété l’interdiction de l’accès du monastère aux femmes, qui perdure jusqu’à nos jours. Il est toutefois nettement plus vraisemblable qu’il tenait cette règle des moines irlandais, à l’exemple de saint Colomban.

Fort apprécié déjà de son vivant, saint Fiacre est vénéré comme saint patron des maraîchers et des jardiniers et par homonymie, comme saint patron des cochers puis des chauffeurs de taxi.

Ses attributs sont la pelle et la bêche. Il est invoqué en cas d’hémorroïdes.

Saint patron de Saint Fiacre (Loire Atlantique) et de Saint Fiacre (Cotes d'Armor), il est honoré dans de nombreuses chapelles.


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Le 30 août c’est la Saint Edern

Moine ermite, fin du IXe siècle fêté le 30 août, est probablement d’origine irlandaise, bien que d’après l’étymologie du nom et sa légende, certains le croient gallois. Jeune homme fortuné (probablement guerrier et/ou aristocrate), il rentre dans les ordres (moine de l’ordre de Saint Colomban???) et quitta son pays du temps d’Alain Ier, duc de Bretagne, vint aborder vers 894, la côte de Cornouaille, au canton de Jucq, près Douarnénez, d’où il se rendit en une forêt Quistinit, à trois lieues de Quimper. Il y fit son ermitage et y bâtit une chapelle, à Edern, chapelle de la paroisse de Briec. On représente presque toujours Saint Edern chevauchant un cerf, animal qu’il aurait apprivoisé et qui serait resté son compagnon jusqu’à sa mort à Lannedern, où se trouve son tombeau. Selon une autre version, il aurait rencontré ce cerf un soir, et chevauchant toute la nuit sur le dos de l’animal, aurait délimité les frontières du pays qu’il devait christianiser. Les anciennes archives de Plouédern mentionnent une copie sur parchemin de la vie du saint. Elle est perdue. On invoque saint Edern sous la dénomination de sancti Œgidii, particulièrement pour combattre les maladies des yeux. Edern, Keredern, Lannedern et Plouédern ont ce saint pour patron primitif. Tous ces lieux auront ressenti l’heureuse influence de ses vertus, de ses exhortations et de ses miracles.

Edern est issu soit de l’adjectif gallois edyrn, signifiant « grand, gigantesque », soit du latin aeternus signifiant « éternel ». Dans la légende galloise, Edern, qui chevauchait aussi un cerf, est le fils du dieu Nuz et l’un des premiers amants de la reine Guenièvre, l’infidèle épouse du roi Arthur. Ce prénom est resté usité en Bretagne ; il est très peu fréquent ailleurs.

Il ne faut pas confondre saint Edern avec saint Théleau, patron de Landeleau, représenté lui aussi sur son cerf, mais en habits épiscopaux. Certains voient dans l’association de ces saints avec un cerf l’héritage de la religion celte qui tenait la bête en grande vénération. La chute annuelle des bois suivie de repousse passait aux yeux des anciens pour être symbole de la mort et de résurrection. Le cerf, on le sait était associé au culte rendu du dieu Cernunnos.


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Le 31 août c’est la Sainte Rozenn

Très largement répandu, le prénom Rozenn puise son origine dans le terme latin “rosa”. Signifiant Rose en français comme chacun aura pu le deviner, la sainte auquel se rattache ce prénom nous vient tout droit du Pérou. En effet, patronne des Amériques, sainte Rose de Lima (1586 – 1617) est honoré en terre armoricaine en la chapelle de Guimaëc suite au naufrage d’un navire péruvien.

Peu après l’âge de 4 ans, elle sut lire, sans l’avoir jamais appris, et se nourrira du récit de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle de vie spirituelle. Elle décide alors de consacrer sa vie à Dieu.

À 20 ans, elle prend l’habit des tertiaires dominicaines. Mais, comme il n’y avait pas de couvent dans la ville où elle habitait, elle se réfugie dans un minuscule ermitage, tout au fond du jardin de ses parents, où elle passera le restant de ses jours dans la prière et les mortifications. Elle bénéficia aussi de grâces mystiques telles que la méfiance de l’Inquisition ce qui lui valut plusieurs examens de la part des autorités religieuses, ses profondes réponses étonnèrent alors ses détracteurs.

Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés, des vieillards, des infirmes, et des malades. A sa mort, le peuple de Lima se précipita sur sa tombe pour y recueillir un peu de la terre qui la recouvrait.

Il est à savoir également que le prénom Rozenn a donné naissance à de nombreux dérivés composés tels Rozenn-Gwenn (Rose-Blanche) ou encore Rozenn-Vari (Rose-Marie)…


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Le 1er septembre, c’est la Saint Jili (Gilles)

Saint Gilles n’est pas originaire de Bretagne mais il est le saint patron de Saint-Gilles (35), de Saint-Gilles-du-Méné, de Saint-Gilles-Vieux (Marché (22).

Autrefois, il y avait une chapelle qui l’honorait à Saint-Gilli, près de Plomodiern.

Saint Gilles est né à Athènes en 640. Son éducation est brillante, comme elle doit l’être pour un jeune homme de race royale. On lui attribue de remarquables ouvrages de médecine et de poésie.

Un jour qu’il se rend à l’église, il rencontre un mendiant malade, qui lui demande l’aumône. Ému, il se dépouille de sa riche tunique pour l’offrir au malheureux, qui recouvre immédiatement la santé.

Le jeune homme comprend, à ce miracle, combien l’aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribue tous ses biens aux moins nantis et se voue lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l’humilité.

Les miracles se multiplient tellement sur son passage qu’il s’effraye de sa popularité et se résout à quitter son pays. Après avoir calmé, par ses prières, une épouvantable tempête, il embarque pour le sud de la France.

Il lui faut la solitude; il la trouve dans une grotte sauvage, dans une forêt de Provence, entre Nîmes et la Camargue. Dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vit que pour Dieu, dans l’adoration et la contemplation. Il jeûne quotidiennement, ne se nourrissant que d’eau, d’herbes et du lait d’une biche que la providence lui a envoyée pour satisfaire à sa subsistance.

Un jour, le duc de Provence et sa suite prennent cette biche en chasse, et l’animal trouve refuge près de l’ermite, que blesse une flèche. Gilles obtient du prince bouleversé la construction d’une abbaye dont il devient l’abbé.

Ce monastère fondé à la fin du VIIème siècle devient rapidement un haut lieu de pèlerinage, après Rome et Compostelle. Il donnera naissance à la municipalité de Saint-Gilles du Gard (Provence), connue pour son église abbatiale:


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Le 2 septembre, c’est la Saint Just

Saint Just aurait été un des premiers évêques de Rennes. Saint Just est une commune connue pour édifices mégalithiques.

Selon le site Info Bretagne, JUSTUS succéda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année 163, sous le pape sainct Pie premier du nom, martyr, l’empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrestiens, l’an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du temple d’Isis, ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d’adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la teste tranchée, au lieu où il y a une chapèle de son nom, dite Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l’an 180 » (Chronologie des Evêques de Rennes).

Au XVIIIème siècle, on publia, en 1761, dans le Dauphiné, l’Histoire de la sainte Église de Vienne, par Charvet. Cet auteur y parle d’un saint Just qu’il dit avoir été le cinquième évêque de Vienne et avoir vécu sous les empereurs Antonin, Lucius Vérus et Marc-Aurèle. C’est bien, comme l’on voit, l’époque où vécut le saint Just mentionné dans le manuscrit de Rennes, et c’est alors qu’eut lieu le combat des martyrs de Lyon et de Vienne, si justement célèbres dans l’histoire de l’Église de France. Les actes de ces martyrs, qui nous ont été heureusement conservés en partie, ne nous parlent point toutefois de l’évêque de Vienne, et « ce silence, dit Charvet, a donné lieu à une grande diversité de sentiments. Les uns ont pensé qu’il (saint Just) était mort et que le siège (de Vienne) était vacant ; les autres qu’il était caché ; et c’est le sentiment que j’ai suivi, parce qu’il me parait le plus vraisemblable. Saint Adon assure, dans sa chronique, qu’il avait été envoyé en exil » (Vies des Saints de France, II, 162).

Cette dernière opinion était respectée dans le Dauphiné, et l’on y désignait même le lieu d’exil de saint Just, puisqu’un chanoine de Vienne, nommé Clément Durand, fit faire, en 1667, des peintures, dans la cathédrale de cette ville, représentant le martyre des saints de Vienne et de Lyon, et accompagnées de cette inscription : « Origine du Christianisme et du martyre des chrétiens dans les Gaules, par saint Crescent… saint Zacharie… saint Martin… saint Vère… et saint Just exilé dans la côte Armorique et reconnu évêque et premier martyr de Bretagne ; tous cinq archevêques de Vienne du premier et du deuxième siècles » (Vies des Saints de France, II, 162).

Mais si vraiment saint Just, d’abord évêque de Vienne, puis exilé en. Bretagne, a été martyrisé à Rennes, comment se fait-il, dira-t-on, qu’il soit si peu connu dans notre pays ?

A cela nous répondrons d’abord que le souvenir de saint Just n’était pas perdu jadis à Rennes, puisqu’on y avait élevé une chapelle en son honneur ; cette chapelle existait encore à la fin du XIXème siècle ; elle dépendait de l’abbaye de Saint-Melaine, et elle donnait son nom à une barrière voisine et à tout un quartier appelé la Barre Saint-Just. Bien plus, les religieux Bénédictins de Saint-Melaine faisaient tous les ans, le 2 juin, l’office de ce saint évêque ; et plusieurs fois il est fait mention, dans le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Sauveur de Redon, des reliques de saint Just honorées dans nos contrées aux IXème et Xème siècles.

Ainsi, par exemple, en 913, une difficulté s’étant élevée entre les moines de Redon et trois Bretons nommés Howen, Catlowen et Urveian, ces derniers donnèrent solennellement des garanties à l’abbé Catluiant au sujet des terres de Brufi, du Bot et de Morionoc qui étaient en litige ; à cet effet, ils jurèrent par la tête et toutes les reliques de saint Just martyr, « juraverunt per caput sancti Justi martiris et per totas ejus reliquias » (Cartulaire de l’abbaye de Redon, 222). Déjà un demi-siècle auparavant, vers 854, quatre autres Bretons, Dinaerou, Winmochiat, Branhucar et Anaucar, avaient fait le même serment dans l’église de Sixt, ce qui nous prouve que les reliques de saint Just reposaient alors dans cette paroisse, l’une des plus anciennes de nos contrées. Il paraît même que les Bénédictins de Redon construisirent un monastère en l’honneur de ce saint, et que l’église de ce prieuré, dédiée à saint Just, devint plus tard l’église paroissiale d’Allérac ; par suite, la paroisse d’Allérac prit elle-même le nom de Saint-Just, qu’elle porte encore à la fin du XIXème siècle (nota : La paroisse d’Allérac est plusieurs fois mentionnée dans les actes du XIIIème siècle insérés dans le Cartulaire de Redon).

Il demeure donc bien avéré qu’un évêque du nom de Just fut martyrisé à Rennes, probablement pendant la persécution de Marc-Aurèle, et que les reliques de ce martyr furent ensuite précieusement conservées et honorées par les moines de Redon dans la paroisse de Sixt, pendant qu’à Rennes une chapelle rappelait son souvenir. Cela doit suffire pour nous porter à vénérer la mémoire de ce saint prélat, malheureusement trop peu connu maintenant dans notre diocèse. Des deux autres évêques martyrs, successeurs de saint Just sur le siège de Rennes d’après Le Grand et Du Paz, nous ne savons que ce qu’en disent ces historiens.

Beaucoup moins connu que les célèbres alignements de Carnac, le site de Saint-Just, en Ille et Vilaine, dans le Pays de Redon, n’en est pas moins surprenant. Il présente une très grande variété de mégalithes s’échelonnant sur le temps de 4.500 à 1.500 ans avant J.-C. La densité de menhirs présents sur le site en fait le deuxième site mégalithique de France.

Des fouilles archéologiques ont été réalisées par le CNRS et le Foyer d’Animation Rurale de Saint Just, suite à des incendies au débuts des années 90. Elles ont permis la découverte de nouveaux menhirs. Un sentier pédestre au départ du bourg sillonne ce magnifique paysage de lande et permet de découvrir les alignements du moulin, le château Bû, monument unique en Europe; l’allée couverte de Tréal ou les demoiselles de Cojoux.
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Le 3 septembre, c’est la Saint Kavan

Kavan pourrait être le surnom que l’on avait donné à saint Guéhennec. Il est mentionné dans la vie de saint Padern comme étant son cousin.”Catman” en vieux breton puis “Kadvan” venant de “Kad” -qui signifie combat- et de “man” qui veut dire sage.

D’autres sources, galloises, évoquent d’autres origines :

Probablement décédé à Bardsey au début du 6ème siècle. Originaire de Letavia (probablement en Bretagne, mais possiblement dans le sud-est du Pays de Galles), venu comme missionnaire au Pays de Galles, Cadfan fonda des monastères à Towyn en Merionethshire et Llangadfan en Montgomeryshire, et par la suite un centre monastique sur l’île de Bardsey (Ynys Enlli), où il fut d’abord abbé. Bardsey se développa en un grand centre de monachisme. On rapporte que pendant qu’il allait de Towyn à Llangadfan, il passa par Pistyll Gadfan, Eisteddfa Gadfa, et Llwbyr Gadfan.

L’île Bardsey Island est encore de nos jours un endroit sauvage et isolé – exactement le genre d’endroit que les moines Celtiques aimaient pour leur retraite. Le premier monastère y fut fondé par saint Cadfan en 429. Les ruines actuelles sont du 13ème siècle et sont celles de l’abbaye Augustinienne de Sainte-Marie, bâtie sur l’emplacement du monastère originel. Avec le temps, Bardsey devint un des lieux de pèlerinage les plus populaires de Grande-Bretagne, et un grand nombre y vinrent pour y être enterrés afin d’être aussi près que possible que les innombrables saints ascètes qui y sont morts. Avec le temps, elle devint connue sous le nom de “l’Ile des 20.000 Saints.” Les ossements humains y étaient si communs qu’ils étaient utilisés pour réparer les barrières!

La source sainte de Cadfan se trouve dans le cimetière à Towyn, près de sa chapelle (détruite depuis lors) où nombre de gens furent guéris des rhumatismes, scrofule et autres maladies de la peau. Elle continua d’attirer des pèlerins longtemps après la Déforme. Les bains et les cabines pour se changer furent ajoutés jusqu’à ce que cela cesse d’être utilisé vers 1894.

A l’église à Towyn, il y a un pilier appelé la “Cadfan Stone”, avec une antique inscription qui marque l’emplacement de sa sépulture :

“En dessous d’un monticule similaire git Cadfan, c’est triste que ça doive contenir les louanges de la terre. Puisse-t’il reposer sans blâme.”

Cadfan a aussi un culte actif dans le Finistère et dans les Côtes d’Armor, en Bretagne. Bien qu’en général on considère qu’il s’agit du même Cadfan (la raison pour laquelle on pense qu’il était Breton), il y a toujours quelques difficultés à établir un lien entre les 2. La question n’a jamais été tranchée. Le Cadfan Breton est le saint patron d’une église à Poullan, près de Douarnenez (Bénédictins, Delaney, Farmer).
Il est, en Bretagne, le protecteur des porcs et, au pays de Galles, le saint patron des guerriers.


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La saint ?

Sac à vin?

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Comme la saint vin sans...
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Le 4 septembre, c’est la Sainte Roza

Sainte italienne de l’ordre des Franciscain au 13e siècle.

Née dans une famille très pauvre, à l’époque où Frédéric II était en conflit avec l’Église et voulait s’emparer des États pontificaux.

Très pieuse depuis sa petite enfance, elle allait tous les jours à l’église, et distribuait son pain aux mendiants. Sa légende raconte qu’elle ressuscita sa tante, qu’on emmenait au cimetière.

Soucieuse de vivre une vie de pauvreté et d’identification au Christ, elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint François, afin de réaliser son idéal religieux.

Obéissant à sa vocation qui lui disait d’exhorter les foules à la pénitence et à la soumission au Pape, elle commença a parcourir les rues de Viterbe, en habit de pénitente, pieds nus, un crucifix à la main. Des miracles étaient observés sur son passage.

Toutefois, le gouverneur impérial de Viterbe, irrité par l’influence de Rose, la fit comparaître à son tribunal. Elle lui répondit : « Je parle sur l’ordre d’un Maître plus puissant que vous, je mourrai plutôt que de Lui désobéir». Elle finit par être chassée de Viterbe avec toute sa famille et partit à Soriano nel Cimino.

Sainte Rose, peu de temps après, annonça la mort de Frédéric II qui, effectivement, succomba. Les habitants de Viterbe rappelèrent Rose, et la reçurent triomphalement. Le Pape Innocent IV put, peu après, regagner Rome.

Ne pouvant pas entrer au couvent de Ste Marie des Roses, parce qu’elle était trop pauvre, elle vécut dans la maison de ses parents, se vouant à la contemplation et à la pénitence. Plusieurs autres jeunes filles la rejoignirent.

Elle mourut le 6 mars 1252. Au moment de rendre l’âme, elle dit à ses parents : « Je meurs avec joie, puisque je vais être unie à mon Dieu. Il ne faut pas avoir peur de la mort, elle n’est pas effrayante, mais douce et précieuse ». Son corps, six mois après son décès, fut transporté au monastère de Viterbe, sur l’ordre du Pape Alexandre IV. Sa dépouille était en parfait état de conservation. De nombreux miracles eurent lieu sur son tombeau.

Le 4 septembre, à Viterbe une grande fête a lieu en son honneur, durant laquelle la statue de la sainte est portée en procession à travers la ville.


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Vestiges de l'Abbaye Saint-Bertin 2010 SAINT-OMER

Le 5 septembre, c’est la Saint Bertin

Moine de Luxeuil, il fut envoyé auprès de saint Omer, évêque de Thérouanne pour l’aider dans la conversion des païens de cette région. Ils devinrent grands amis et fondèrent ensemble le monastère de Sithiu, dont il fut l’abbé. Ce monastère avait une particularité. Nul autre que les moines ne pouvait y passr la nuit. Même l’évêque devait quitter le monastère le soir, même s’il y accomplissait quelque ministère.

Selon un auteur du xviie siècle, ayant écrit une vie de saint Folquin (Folquin de Thérouanne), repris au xixe siècle, Folquin alors évêque de Thérouanne, redoutant les incursions vikings, fait cacher vers 846 les restes de saint Bertin. La relique serait restée 206 ans dans sa cache et aurait été redécouverte vers 1050. Cet évènement donna lieu à une cérémonie officielle en présence de nombreux dignitaires, tant laïcs qu’ecclésiastiques, comme Adèle de France, épouse de Baudouin V de Flandre (ou Bauduin de Lille ou Bauduin le Pieux).

En 1234, a eu lieu la translation des restes de saint Bertin, à la demande de Jacques Ier de Furnes, abbé de Saint-Bertin, en présence de l’évêque d’Arras, de plusieurs abbés, du comte de Guînes, etc


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Le 6 septembre, c’est la Sainte Bega

La légende raconte que Sainte Béga, communément appelée Sainte Abeille d’Egremont, était la fille d’un roi irlandais et la plus belle femme de son pays. Elle devait épouser le roi de Norvège, mais dès son enfance, elle s’était vouée à une vie religieuse ascétique et, en signe de fiançailles avec le Christ, elle avait reçu d’un ange un bracelet marqué du signe de la croix. La nuit précédant ses noces, alors que les gardes et les assistants s’amusaient ou dormaient, elle s’enfuit en emportant le bracelet. Ne trouvant aucun navire pour accélérer sa fuite, elle tailla un gazon dans le sol et, sur celui-ci, traversa la mer d’Irlande jusqu’à la côte anglaise située en face. Elle débarqua sur un promontoire – désormais appelé St. Bee’s Head – dans le Cumberland, qui faisait alors partie du royaume de Northumbrie. Elle y vécut en ermite, dans la prière et la charité, nourrie par les oiseaux sauvages, mais avec l’augmentation des raids pirates, le roi Oswald lui conseilla d’entrer dans la sécurité d’un couvent. Elle reçut le voile de saint Aidan, évêque de Northumbria, et parcourut la région, prêchant dans des lieux tels que Kilbees en Écosse, avant de fonder le couvent de Copeland Priory, près de Carlisle, ainsi que le couvent de Sainte-Abeille autour de son ancien ermitage. On dit qu’elle a cuisiné, lavé et raccommodé les ouvriers qui ont érigé ses bâtiments.

Au Moyen-Âge, on faisait particulièrement appel à elle contre les oppresseurs des pauvres, auxquels elle s’était dévouée de son vivant, et contre les Border Rievers écossais. Elle est la patronne du nord-ouest de l’Angleterre et de la Norvège. Au 12ème siècle, son bracelet était conservé à St. Bees comme une relique sacrée sur laquelle les personnes étaient appelées à jurer, car on croyait qu’un faux serment fait sur cette relique serait immédiatement exposé et encourrait une vengeance redoutable.

Certains disent que Sainte Béga s’est déplacée encore plus loin dans les terres et s’est finalement installée sur la côte opposée de la Northumbrie, où le christianisme du Nord était développé. Dans cette hypothèse, elle est identifiée, par certaines autorités – dont le Bréviaire d’Aberdeen – à Sainte-Béga de Hackness et à Sainte-Heiu de Hartlepool. Ceci est peu probable car les trois semblent être des personnages distincts. En fait, le nom de Sainte Béga est si proche du mot anglo-saxon désignant un bracelet – beag – qu’il semble probable qu’elle ait été évoquée à partir de la révérence accordée à sa relique la plus sacrée. La date de sa fête est généralement fixée au 31 octobre, mais cela semble être dû à une confusion avec Saint-Bégu de Hackness.


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Le 7 septembre, c’est la Saint Konneg

Saint Koneg vint de Galles au VIe siècle. Ami de saint Pol, il s’installa à Saint-Thégonnec, où il fonda un monastère. On le représente avec un loup. Un loup avait dévoré son âne, il obligea le loup à prendre sa place.

Le cerf de saint Thégonnec

La légende raconte que saint Thégonnec a vécu au VIe siècle. Gallois d’origine, il avait apprivoisé un cerf. Pour construire son église, le saint lui faisait tirer une charrette chargée de pierres. Mais un jour l’animal s’est fait dévorer par un loup. Grondé sévèrement par le saint, le loup a finalement accepté de tirer la charrette à son tour. Aujourd’hui, le saint bâtisseur est encore invoqué pour préserver les récoltes, guérir les fièvres et les morsures de vipères.


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Le 8 septembre c’est la Saint Alan

Saint Alain de Quimper, ou en breton saint Alan, est un évêque de Cornouaille qui aurait été le 4e évêque de Quimper au vie siècle ou VIIe siècle. Son existence reste incertaine ou à tout le moins mal connue car il fait partie de la liste des saints bretons plus ou moins mythiques de l’Armorique non reconnus officiellement par l’Église catholique.

Les sources prouvant son existence réelle sont discutables : il n’est cité ni dans le cartulaire de Quimper qui date du XIVe siècle ni dans celui de Quimperlé qui donnent la liste des premiers évêques de Quimper. Par contre il est mentionné par Dom Lobineau dans Heures bretonnes et latines en 1486 sous le nom d’Alaini episcopi, mais le récit de sa vie semble démarqué de la vie de saint Amand de Maastricht. Quoi qu’il en soit, qu’il ait ou non réellement vécu, il est vénéré en Bretagne.

Originaire des Iles britanniques (sans doute de l’île de Bretagne de l’époque, actuelle Grande-Bretagne), son nom en ancien gallois signifie « faon » ; il est connu sous de multiples variantes en Irlande (Ailin), en Pays de Galles (Alun), en Bretagne (Lan, Alanig, Lanig…), en Écosse…


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Le 9 septembre c’est la Sainte Ozvan

Ozvan était une sainte d’origine irlandaise, fuyant un mariage arrangé, elle vécut en ermite près de St-Brieuc au VIIème siècle.

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Le 10 septembre, c’est la Saint Kolaz Tolentino

Saint Nicolas de Tolentino (1245 – 1305) est un chanoine de l’Ordre des ermites de saint Augustin. De son vrai nom, Nicola Compagnone dit de Tolentino, à cause de son long séjour dans cette localité, il est révéré comme saint de l’Église catholique qui l’a canonisé en 1446.

Nicolas est né de parents très pieux à Sant’Angelo in Pontano, un bourg proche de Fermo, dans l’actuelle province de Macerata, faisant alors partie des États pontificaux. Son père et sa mère, Compagnonus (Compagnon) de Guarutti et Amata (Aimée) de Guidiani, désespérés de ne pas avoir d’enfant avaient fait un pèlerinage à Bari auprès du sanctuaire dédié à saint Nicolas en priant d’avoir un fils, d’où l’origine de son prénom.

Âgé d’à peine sept ans, Nicolas, à l’imitation de son saint patronymique, pratiqua l’abstinence en jeûnant plusieurs jours dans la semaine.

Il était encore bien jeune quand il entendit la prédication d’un chanoine de l’Ordre des Augustins. Enthousiasmé par ce discours, il entra aussitôt dans cet ordre.

Là, il observa une forme parfaite de vie religieuse, pratiquant le jeûne et les mortifications, mais aussi impressionnant ses frères par son humilité et sa charité.

Après avoir visité plusieurs couvents afin d’être montré en exemple de vertus, puis après avoir reçu la prêtrise à Cingoli des mains de l’évêque d’Osimo, il fut envoyé en 1279 à Tolentino où il passa ses trente dernières années. Il s’y employa à prêcher l’Évangile, à catéchiser et à confesser et sa douceur, autant que sa foi, ramenèrent de nombreuses personnes dans la bonne voie.

À la fin de sa vie, la légende raconte qu’il entendait tous les soirs le concert des anges.


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Enclos paroissial de Saint-Glen

Le 11 août, c’est la Saint Glen (Glenn)

Disciple de saint Colomban ayant vécu en Irlande et en Écosse entre 580 et 623 ? Saint Glenn aurait eu une chapelle à Saint-Tugdual (56) et a donné son nom à la commune de Saint-Glenn-Pinvilly (22).

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Le 12 septembre c’est la St Leviaz

Saint Lewias serait arrivé en Bretagne avec saint Tudual en provenance du Pays de Gallesn direction Trebabu. Viendrait du breton “lewia” qui signifie diriger. Saint-Tugdual était un religieux du Ve siècle, originaire du Pays de Galles, venu avec 72 religieux évangéliser la petite Bretagne en débarquant à Trébabu dans le Léon. Fête le 30 novembre. Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

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Le 13 septembre, c’est la Saint Aman

Armand de Vannes ou saint Armand ou saint Amand ou saint Aman, est le cinquième évêque du diocèse de Vannes.

Le Hameau de Loc Amand et sa stèle à La Forêt-Fouesnant

On y découvre les vestiges de l'ancien prieuré de Saint-Amand qui fut fondé en 1069. Une contre-courbe ornée de 2 pinacles feuillagés surmonte un grand mur d'enceinte et un très beau portail sculpté en anse de panier.

Devant le portail se trouve une stèle protohistorique datant de l'Age de Fer ; la croix en son sommet est une marque de christianisation.
Longtemps abandonnée, cette stèle est redressée vers 1903. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1967.

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Plumaudan

Le 14 septembre, c’est la Saint Maodan

Saint Modan était le fils d’un chef irlandais. Il devint moine et construisit une chapelle à Dryburgh, en Écosse, en 522, qu’il utilisa comme base pendant plusieurs années. Celle-ci devint plus tard le site d’un monastère : l’abbaye de Dryburgh.

Il fait un prosélytisme actif au nom de l’Église celtique dans les régions de Falkirk et de Stirling, ainsi que le long du Forth, jusqu’à ce qu’il soit élu abbé, poste qu’il accepte à contrecœur. Après un certain nombre d’années, il démissionne et devient ermite, s’installant dans la région de Dumbarton, où il finit par mourir. Ses reliques ont été déposées dans l’église de Saint-Modan, à Rosneath.

En Bretagne on retrouve la commune de St Maudan, dans les Côtes d’Armor mais aussi la commune de Plumaudan.


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Christophe
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Hello !

Dis Jean-Pierre, lequel as tu prié pendant la descente des grelons ?

Bon ok, vous étiez loin de la BZH, mais le tonnerre de Brest souffle trop fort.

As tu ce qui faut en débosseleur ? sinon je demande à l'ancien proprio du mien, le boulot a été fait de main de maître.

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J'attends d'être de retour, mon fils connait un carrossier spécialisé dans la tôlerie alu, je verrai d'y faire expertiser le Land. Pour l'Eriba bien qu'il y ait quelques séquelles je pense m'en charger avec le consentement de l'expert.
Je te tiens au courant en cas de soucis
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Aujourd’hui c'est la sainte Erell

Prénom féminin d'origine bretonne et celte qui signifie « pointe », « cap », "extrémité".
Prénom très rare en France. L'année où il y a eu le plus de prénoms Erell donnés est 2007 (74).
Elle serait irlandaise et venue en Bretagne au VIIe siècle.
On ne sait peu de chose sur son origine et sur sainte Erell, sinon qu'elle fut irlandaise et conquérante puisqu'elle s'est battue pour imposer le christianisme en Bretagne.


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Le 16 septembre c’est la St Korneli

La légende dit qu’il serait à l’origine des alignements de menhirs… Saint Cornély est le patron des bêtes à cornes (karn = corne), il est aussi le patron de Tour’ch (29).

Dans le sud de la Bretagne, saint Cornély – Sant Korneli – est le plus connu [des saints protecteurs du bétail]. On doit voir en ce mot la forme bretonne de Corneille (latin Cornelius). C’est du reste sous ce nom de Corneille qu’il est connu à la Chapelle-des-Marais, en Haute-Bretagne. En Cornwall, chez les Bretons d’outre-Manche, il existe une paroisse nommée Saint-Cornelly. Ce saint homme fut pape de 251 à 253. L’Empereur Gallus le persécuta et il mourut en exil.

Selon la légende que les enfants de Carnac se font plaisir de vous raconter, Cornéli, pape à Rome, était poursuivi par des soldats païens. Deux bœufs l’accompagnaient qui portaient ses bagages. Un soir, il arriva devant la mer. Les soldats le serraient de près, rangés en bataille. Il se cacha dans l’oreille d’un bœuf et transforma ses ennemis en pierre. Telle est l’origine de ces alignements mégalithiques de Carnac, si célèbres. Ils sont, en effet, appelés Soudarded sant Korneli (soldats de saint Cornéli). Comme on le voit, la première partie du récit correspond exactement à la vie du saint. Que de plus on le fasse venir à Carnac, rien d’étonnant : c’est monnaie courante dans l’hagiographie populaire bretonne. Il plaît de rapprocher, terrestrement, les saints de nous.

Au Moustoir, à Kergroix, on faisait voir les empreintes des pieds des bœufs de saint Cornéli. Il s’agit, selon M. Le Rouzig, le regretté conservateur du Musée préhistorique Miln à Carnac, de cuvettes naturellement creusées dans le granit par les pluies, dites en maints endroits “empreintes du diable” ou d’un saint quelconque.

A Landevant, on indiquait le chemin que Cornéli avait suivi, et où la récolte poussait toujours plus drue. D’ailleurs, le saint mit à profit ses qualités fertilisantes pour tromper les soudards de Rome. Comme il arrivait près de Carnac, il vit des paysans occupés à semer dans un champ.

Que semez-vous là ? leur demanda-t-il.
De l’avoine, lui fut-il répondu.
Alors, dit le saint, demain vous récolterez votre avoine.

Les gens furent assez étonnés … On le serait à moins. Pourtant, le lendemain, l’avoine était mûre.
Tandis que les paysans étaient venus la couper, des soldats romains arrivèrent.

N’avez-vous pas vu passer ici un homme avec deux bœufs ? demanda leur chef.
Oui, répondirent les paysans, quand nous semions cette avoine.
Dans ce cas, répliqua-t-il sagement, il est inutile d’aller plus loin.

Quelques instants plus tard, les soldats étaient changés en pierre. Le saint Pape, dans sa fuite, arriva un soir dans un village. Les bœufs, comme lui-même, étaient très fatigués. Cornéli allait s’arrêter. Tout à coup, il entendit une jeune fille qui insultait sa mère. Choqué, ne voulant pas passer la nuit en aussi mauvais voisinage, il poursuivit sa route … Peu après il atteignait la mer.

Pourquoi a-t-on choisi saint Corneille comme patron des vaches ? Sans doute à cause de son nom. On y a astucieusement recherché Korn (corne) et heli (garder, en gallois et en vannetais).

Un recteur nous contait qu’une fois une offrande fut faite, par une vieille femme, à saint Korn, tout court… On pourrait peut-être rapprocher ce saint de la divinité cornue des Gaulois : Cernunnos. La ressemblance avec Carnac est aussi troublante, quoique ce dernier nom soit le plus souvent rattaché au gaëlique Cairn (lieu rocheux sacré).

Saint Cornéli est prié en de nombreux endroits, au pays de Vannes principalement. Citons, par exemple, les chapelles de saint Cornéli à Carnac, Languidic, Plouhinec. Nous ajouterons la Chapelle-des-Marais, la chapelle Saint-Mathieu à Guidel, la chapelle Saint-Philibert à Moélan, Baye où une cérémonie fut instituée au milieu du XIXè siècle, Stival, Plouray, Pluméliau, Buléon, où viennent bon an, mal an, à la chapelle Sainte-Anne une trentaine de vaches (et autant de chevaux)…Beaucoup de lieux qui ne possèdent pas de pardon ont pour le moins une statue. Et tel recteur considère Cornéli comme le deuxième patron de la paroisse.


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Le 17 septembre c’est la St Urfol

Saint Urfol ou saint Urfold ou saint Urphoed ou saint Wulphroëdus est un saint breton plus ou moins mythique de l'Armorique primitive ayant vécu au VIe siècle non reconnu officiellement par l'Église catholique romaine.

D'après la tradition, Urfol serait né au manoir de Lannriou en Landouzan dans la paroisse du Drennec au début du VIe siècle et aurait reçu sa formation religieuse au monastère d'Ac'h (ou Ack). Sa mère, Rivanone, serait la sœur de saint Rivoaré et Urfol serait un oncle de saint Hervé ; il aurait eu un frère saint Riwanon. Urfol aurait vécu en ermite dans la forêt de Dunan (douna en breton signifie "profond"), qui s'étendait de Saint-Renan à Plouvien, sans doute à l'emplacement de l'actuelle commune de Bourg-Blanc, probablement à l'emplacement de la chapelle Saint-Urfold, vivant à l’écart de la société et de sa famille dans une intention de pénitence et de contemplation3. Selon Albert Le Grand, c'était un « personnage de rare sainteté et doctrine lequel demeurait en un petit monastère en l'Archidiaconé d'Ac'h ».

Son neveu, saint Hervé, eut par révélation connaissance de la mort de saint Urfol et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre ; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante. Saint Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à saint Urfol.


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L'église est de style roman-byzantin, style très en vogue à la fin du 19ème siècle. Érigée avec le maximum de matériaux provenant de l’ancienne église menaçant de tomber en ruine, elle fût inaugurée le 7 décembre 1897 après 16 mois de travaux.

Le 18 septembre, c’est la Saint Senour ou Senoux

Saint-Senoux était un moine irlandais supposé être le fondateur de la paroisse de Saint-Senoux (35) au IV-Vème siècle.

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Le 19 septembre, c’est la Saint Riware

Riware ou Riwal dont le nom est composé des termes Ri (roi) et Gwal (valeur) serait un prêtre breton du vie siècle frère de Riwanon la mère de Saint Hervé. Il est le patron de la paroisse de Trelezan en Bégard ainsi que de Lanrivoare et Saint-Rivoal dans le Finistère.

Du fait de son nom il est cependant souvent assimilé à un personnage important, désigné comme fils de Deroch, duc de Domnonée, prince en Bretagne, possédant la Petite Bretagne au temps de Clotaire et de Childebert. « Roi » en Bretagne insulaire, il débarque en Armorique avec une imposante flotte, à peu près à la même époque que son cousin Fragan, père de Guenolé. Il aurait régné sur toute la partie côtière baignée par la Manche. Dans la « Vita » de Guenaël, il est le « roi d’une noblesse et d’une droiture fort remarquables, dont la conduite et la législation ont donné de l’éclat » à son royaume. La « Vita » de saint Mélar évoque un « Regula » à la source de la dynastie. Dans le Cartulaire de Landévennec il pourrait être le Rivelen Mar Marthou, et dans la Chronique de Saint-Brieuc le premier prince de Domnonée Riwall Meur Marzou – « Riwall aux grandes merveilles ». La « Vita » de saint Lunaire rapporte que « il y eut en Bretagne, de l’autre côté de la mer, un homme nommé Riwal qui, le premier, vint habiter dans notre province, de ce côté-ci de la mer, et qui fut le chef des Bretons des deux côtés de la mer ». Plusieurs érudits voient en lui Rivalon Mucmaczon, vainqueur des Barbares occupant le Léon, s’établissant au château de Brest vers 499 ou 511. Il aurait eu à combattre des pirates saxons du côté de Carantec et de l’Île Callot vers 515/520.

Riwall est par ailleurs présenté comme « le premier prêtre émigré sur le continent ». Ce titre est rarement attribué ; il l’est pour Riagat, proche de Fauste de Riez et de la famille royale de Vortigern. Le terme latin qui le désigne – « antistes », sous-entend un ecclésiastique porteur de pouvoir. Ce ne serait qu’après son arrivée en Armorique que se seraient établis monastères et évêchés. Les précédents évêques ou abbés ayant évangélisé la région étaient souvent désignés comme itinérants, venant des îles bretonnes sans être fixés sur le continent.

C’est Riwall que saint Brieuc aurait rencontré. Ayant guéri le prince, il aurait obtenu de lui les terres où il s’est établi avec sa communauté. Lui laissant sa résidence, Riwall se serait retiré près des ruines romaines de Vieille Etable (Hillion).

Riwall ou Riware, oncle maternel d’Hervé, apparaît dans les récits concernant les parents de celui-ci sous le nom de Riou Rigur. Le manoir de Lanrioul, à Plouzévédé, où accoucha Riwanon, fut « Lanna Rigurii ». L’ancienne chapelle voisine de Saint-Irvoal lui était dédiée, et Lanrivoaré rappelle le Riware cité dans le Missel de Saint-Vougay comme saint fondateur. Saint-Thégonnec s’est d’abord appelé Pleyber-Riwall ou Ploeyber Riual (vers 1330) à la suite du démembrement de la paroisse primitive de Ploe-Iber.

Saint Riware aurait donc été le chef d’une tribu d’émigrés bretons qui aurait, été immolée par des païens en haine de leur foi, et c’est en souvenir de ce massacre qu’on aurait conservé leurs restes à Lanrivoaré dans le “cimetière des Saints”, entièrement dallé, dans lequel on ne pénètre qu’en se déchaussant. On y voit une croix au pied de laquelle se trouvent sept pierres rondes ayant quelque analogie avec la forme de pains de ménage. On dit que ces pains furent changés en pierre par saint Riware (dit aussi saint Rivoaré), à l’étalage d’un boulanger qui lui aurait refusé l’aumône. Ce cimetière est dénommé “cimetière des 7777 Saints martyrs”, mais en breton, l’on dit 7 mille, 7 cents 7 vingts et 7 (c’est-à-dire 7847) auxquels, si on ajoute les 7 pierres de la croix, on trouve le chiffre 7854.


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Le 20 septembre c’est la Sant Eozen Maeeuc

Yves Mahyeuc (en breton Eozen Maeeuc), né à Kervoyec, dans la paroisse de Plouvorn, dans le Léon, est évêque de Rennes.

Il accompagne Anne de Bretagne dans son voyage en Bretagne en 1505. Il est l’auteur d’un Veni Creator latin-breton qui fut chanté lors du passage de la duchesse au Folgoët, signé Yves Caervoyec.

En 1532 il accueille le dauphin François de France lors de son entrée dans la ville de Rennes et le couronne duc de Bretagne François III dans la cathédrale. À cette occasion on a pu admirer sur un « grand tableau attaché, escript en lettres d’or le vroy langaige de Troye ». Il s’agissait d’un poème en breton composé par l’évêque.


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Ils jouaient déjà à la pétanque en ces temps là ?

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Le 21 septembre c’est la Saint Kado

Kado, Catuod, de son nom entier, formé du vieux breton cat, “combat”, et bod, “satisfaction”.

Ce saint, souvent confondu avec Kadoù, se serait retiré avec quelques compagnons, saint Cado s'installa « en une petite isle qu'on nomme à présent Enes-Cadvod, dans la vallée d’Étel en la paroisse de Belz (56), laquelle isle estoit remplie de serpents ; mais le saint l'en purgea par ses prières et tient-on que depuis il ne s'en trouva plus. Il y édifia un petit monastère et, voyant que le peuple du pays circonvoisin l'y venoit visiter, il bastit un beau pont sur le bras de mer qui est entre la dite île et la terre ferme, joignant l'embouchure de la rivière Estell, lequel ayant esté démoly, fut par lui refait encore une fois. Il vescut en ce lieu avec un rare exemple de sainteté, jusqu'à l'an 567 que, par commandement de Dieu, il quitta la Bretagne et, ayant voyagé par la France, passa les monts et arriva en Italie, où il s'arrêta quelque temps en la ville de Bénévent, dont l'évêque étant mort, il fut eslu pour son successeur »sur une île, , en Belz (56). Selon la tradition locale, ce travail aurait été assuré par le diable, qui n’aurait touché pour tout salaire que l’âme d’un chat.

À Saint-Cado en Belz, il est représenté avec mitre et crosse, la main droite tendue. Sol culte semble se circonscrire à l’ouest du vannetais avec une incursion en Cornouaille.
Dans les chapelles bretonnes, il est invoqué pour guérir la surdité (à Belz)


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Le 22 septembre on fête les Emeran et les Morvan

Saint Emmeran était un évêque, il évangélisa la Bavière (652). Son nom reste attaché à l’abbaye bénédictine de Kleinelfdorf qui s’éleva plus tard sur son tombeau et devint le but d’un pèlerinage. Il mourut martyr de la foi.
Du vieux breton "mor", mer ou meur, grand et gwan, assaut, poussée, action de se porter en avant. La traduction de Morvan par Maurice est erronée. Ce vieux prénom fut porté par plusieurs personnages illustres, notamment un roi breton du IX e siècle. Le prénom Maurice a souvent été traduit par Morvan en breton. Il y eut un saint Morvan dont le tombeau se trouverait à Cléguérec dans le Morbihan.


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Le 23 septembre c’est la Saint Solen (Solenne)

Viendrait de saint Solonius saint écossais et compagnon de saint Pallade. Il est le patron de Saint-Solen, dans les Côtes-d’Armor. Saint-Solen et Tressaint sont des communes associées à celle de Lanvallay. Saint-Solen vient soit de saint Solenne, évêque de Chartres (V-VIème siècle), soit de saint Solonius, donné comme compagnon de saint Palladius, en Irlande.

Saint-Solenne

Evêque de Chartres de 483 à 509.

Solenne, que l’on croit né à Chartres, prit la suite aussitôt après son élection comme successeur de Flavius. Aventin fut sacré par les évêques qui étaient venus pour rendre cet office à Solenne. Celui-ci revint alors, et le peuple et le clergé le portèrent en la cathédrale, où d’un commun accord, il fut sacré et mis en possession. Sigebert en parle aussi dans sa chronique en l’année 490.

Solenne brilla à Chartres comme évêque, et sa mission chez les Francs ne fut pas stérile (490). Albéric en fait mention pour l’année suivante. Dans une vie de notre évêque qui existe à la bibliothèque impériale, on le dit successeur de Flavius, au temps de Clovis, qu’il suivit dans son expédition contre le Goths et qu’il fut catéchumène, c’est-à-dire qu’il l’instruisit dans la foi. Plusieurs écrivains affirment, et l’auteur de sa vie parait prouver que Solenne suivit Clovis en Touraine dans une autre campagne contre les Goths ; et qu’étant tombé malade, il mourut à Maillé, aujourd’hui Luynes, dans un château où le roi l’avait laissé. C’était le 24 septembre 509. Il fut déposé dans une ancienne église dédiée à la sainte Vierge et qui, plus tard, changea son nom en celui de Saint-Venant, près de la basilique élevée à Tours sur le tombeau de Saint-Martin. Cette église ayant été détruite par les païens, on ignorait le lieu où reposaient ses reliques, lorsque le 13 janvier 589, sous l’épiscopat de Grégoire de Tours, Dieu, par deux prodiges éclatants que rapporte cet historien, fit connaître l’endroit qui recélait les restes de son serviteur. Alors on voulut transporter à Chartres ces reliques sacrées, elles furent d’abord déposées à Blois dans l’église Saint-Pierre, qui prit le nom d’église paroissiale sous le patronage de Saint-Solenne. Ce dernier vocable traversa les siècles ; mais il fut remplacé en 1730 par celui de Saint-Louis que porte la cathédrale actuelle de Blois. Les calvinistes brûlèrent quelques ossements de notre saint évêque, dont il est fait mémoire dans les Diptyques de l’église de Chartres, au 24 septembre.


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Le 24 septembre c’est la Saint Tekla (Thècle)

Sainte Thècle est une martyre du temps des Apôtres. Les saints Pères l’ont appelée avec enthousiasme la femme apostolique, la fille aînée de saint Paul, la protomartyre parmi les femmes, comme saint Étienne fut le protomartyr parmi les hommes. Thècle, très versée dans la philosophie, dans les sciences et dans les belles-lettres, fut convertie par saint Paul, à Iconium. Elle voulut rester vierge et fut dénoncée comme chrétienne par le jeune homme qui aspirait à sa main. Condamnée au feu, dans l’amphithéâtre, à la demande de sa mère, elle vit Notre-Seigneur lui apparaître sous les traits de saint Paul, puis remonter au Ciel comme pour lui en tracer le chemin. Pleine alors d’un courage tout nouveau, elle s’arme du signe de la Croix et monte, rayonnante de joie et de beauté, sur le bûcher ; bientôt les flammes l’entourent de toutes parts, mais sans la toucher, et la foule étonnée aperçoit la victime pleine de vie et priant Dieu ; nouveau miracle : un nuage s’abat sur le bûcher et en éteint les flammes.

Bientôt Thècle put revoir l’apôtre saint Paul et être confirmée par lui dans la foi. L’ayant suivi à Antioche, elle fut bientôt accusée de nouveau et condamnée aux bêtes. On lâcha contre elle, dans l’amphithéâtre, une lionne furieuse et affamée ; mais celle-ci, loin de dévorer sa victime, vint lui lécher les pieds ; ni la rage de la faim, ni les excitations des bourreaux, ni les clameurs du peuple ne purent réveiller son instinct carnassier. “La lionne, dit saint Ambroise, vénéra sa proie et fut pénétrée d’une compassion dont les hommes s’étaient dépouillés.”

Peu de jours après, la jeune martyre fut exposée au même supplice ; on lança sur elle des lions et des ours ; aussitôt la lionne qui l’avait épargnée une première fois courut vers elle et lui lécha les pieds. Un ours s’avança, mais la lionne le mit en pièces ; un lion, voulut aussi se précipiter sur la victime ; mais une lutte acharnée se livra entre la lionne et lui, et il périrent tous les deux. Le préfet la fit alors jeter dans une fosse remplie de serpents. A peine y fut-elle précipitée, qu’un globe de feu consuma tous les reptiles, et la Sainte fut délivrée. L’ordre fut donné d’attacher chacun de ses pieds à des taureaux furieux, pour l’écarteler ; les bêtes, excitées par des aiguillons rougis au feu, bondirent en mugissant ; mais les liens de la vierge se brisèrent, et elle resta sans blessure. Le préfet étonné, lui demanda l’explication de ces prodiges : “Je suis, dit-elle, la servante de Dieu, Maître de l’univers.” Thècle, rendue à la liberté, revint dans sa patrie pour y prêcher la foi, et y mourut à l’âge de quatre-vingts ans.


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Le 25 septembre c’est la Sainte Lupita

Sainte d’origine léonarde, elle serait la sœur de Padrig, saint patron de l’Irlande.

Patrick, nous dit-on, était furieux contre sa sœur, Lupait, pour le péché de luxure qu’elle avait commis et qui l’avait mise enceinte. Lorsque Patrick arriva devant l’église, Lupait alla à sa rencontre, et elle se jeta à genoux devant le char à l’endroit où se trouve la croix de Both Arcall. Conduisez le char sur elle, dit Patrick ; et le char passa trois fois sur elle, car chaque fois elle venait se placer devant lui.
Nous pensons, cependant, que la sévérité avec laquelle Patrick a traité la jeune fille errante lorsqu’elle a demandé son pardon, est grandement exagérée. Il l’aurait, sans aucun doute, ignorée dans sa colère, mais l’affirmation selon laquelle il aurait roulé trois fois sur elle avec son char est clairement une exagération de l’époque. Le cœur de la jeune fille était brisé, c’est évident ; cependant, comme une vraie femme, elle supplia le Saint d’épargner son enfant et son séducteur, et le Saint accéda à sa requête, et s’abstint de leur infliger un sort plus lourd. Par son abnégation, elle les a sauvés du châtiment du péché des parents.


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Le 26 septembre c’est la St Oedmal

St Oedmal fût évêque d’Aleth l’ancien St-Malo, au 7e siècle

Gilles Foucqueron a établi une liste des évêques d’Alet mais l’existence d’un bon nombre apparaît incertaine.

Saint Malo (518-565)
Saint Gurval (566-578)
Saint Coalfinith ou Calaphimus (578-585)
Saint Armel ou Armogius (568-610)
Saint Enogat (610-633)
Saint Maëlmon (633-638) fondateur d’un monastère sur le Couesnon mentionné dans la vie de saint Judicaël.
Saint Godefroy ou Gofefridus (638-641)
Oedmal ou Admalus (641-644)


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Le 27 septembre c’est la St Comméan

Saint COMMÉAN. Evêque de Vannes.
Une foule de saints ont brillé sur le siège de Vannes.
Outre trois saints Paterne, il faut citer saint Dominique, successeur de saint Paterne Ier, au commencement de 591. Sous son épiscopat, Ebrécaire, général français, faisant la guerre à Erech, comte de Vannes, se présenta aux portes de cette ville, qui, trop faible pour lui résister, les ouvrit. Le généreux prélat, à la tête de son clergé, alla au-devant du général, le supplia d’épargner son troupeau et obtint cette faveur. Le pasteur, qui avait sauvé sou peuple, mourut en 602, et fut remplacé par saint Clément, qui mourut en 609.

Saint Amand lui succéda et cessa de vivre en 615.

Saint Saturnin, sacré en 615, mort en 618.

Saint Guennin ou Guin, élu unanimement en 618, expira le 19 Août 622. Sa fête est fixée au 19 Août.

Saint Ignoroc ou Igneuc, sacré on 622, mourut en 627. Sa fête arrive le 1er Février. Il était autrefois patron de Cesson, près de Saint-Brieuc.

Saint Budoc, dont la fête est le 9 Décembre.

Saint Hingueten, sacré en 657, mort deux ans après.

Saint Mériadec, sacré en 659, mort après avoir siégé sept ans.

Saint Meldroc, sacré en 666, mort en 672.

Saint Comméan, dont la fête est au 27 Septembre.

Saint Gobrien.

Saint Justoch monta sur le trône épiscopal de Vannes, en 745, et y brilla 11 ans. Il mourut en 756.

Saint Blevileget.

Saint Gatuode, martyr.

Saint Bili II, martyr. Sa fête a lieu le 23 Juin.

Le bienheureux Rouaud, sacré évêque en 1144, mort le 22 Octobre 1177.


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Le 28 septembre c’est la St Konan

Konan -ou encore Conan- viendrait de Conan Meriadeg, fondateur des premiers évêchés et roi de Bretagne, qui laissa une longue dynastie. On trouve aussi un saint Konan, Gallois qui vint en Bretagne au VIe siècle.

Saint Conan de Man, ou d’Iona, encore appelé Mochonna, est un moine d’Iona qui évangélisa l’île de Man. D’après la légende, il fut le précepteur des enfants du roi Eugène IV d’Écosse, puis fut le professeur de saint Fiacre, avant de partir évangéliser l’île de Man. Il en devint évêque, ainsi que des îles Hébrides méridionales. Il meurt en 684.


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Le 29 septembre, c’est la Saint Mikael

Forme bretonne pour Michel qui signifie en hébreu “”qui est comme Dieu”.

Ainsi saint Michel rayonne sur les hommes, notamment du haut du Mont-Saint-Michel. Patron des Celtes, il est honoré à Locmiquélic et Locmiquel.
L’histoire du Mont Saint-Michel commence par une légende :

Saint-Michel fut un jour appelé à se battre contre le démon qui, pour livrer combat, s’était transformé en un dragon redoutable. La bataille, commença sur le mont Dol en Bretagne. Satan, assisté par ses hordes maléfiques, se battit farouchement. Le combat à l’issue incertaine se poursuivit dans le ciel pendant plusieurs jours avant que le dénouement ne se produise à des lieux de là sur le mont Tombe, (Mont Saint-Michel).

Aubert, évêque d’Avranches, qui est témoin du combat; reçoit en songe l’ordre de saint-Michel de lui construire un lieu de dévotion à l’endroit où il a vaincu le Malin. Le pauvre évêque craignant la folie n’ose rien faire et décide d’attendre. L’archange se manifeste une seconde fois mais Aubert doute encore. À la troisième manifestation, Aubert ne peux plus douter. Saint-Michel, furieux, laisse dans son crâne une preuve indéniable : un trou circulaire. Mais l’évêque ne doit pas trop en souffrir car il ne mourra que des années plus tard. Aujourd’hui son crâne est conservé dans la basilique d’Avranches.

L’histoire

La légende du crâne est-elle vrai ou fausse ? Nul ne le sait. Quoi qu’il en soit, l’histoire révèle qu’effectivement, en 708, Aubert fit construire un petit oratoire en forme de grotte pouvant contenir une centaine de personnes et que cette construction marque le début de ce qui sera le Mont Saint-Michel

Saint Michel est dans toute la chrétienté l’archange guerrier qui soumet les révoltés contre Dieu. Chef de la milice céleste, il est le défenseur de l’Eglise. C’est lui qui combat contre les anges rebelles et contre le Dragon de l’Apocalypse. Une partie de la légende de la fondation du Mont Saint-Michel est une transposition directe des textes bibliques.

Saint Jean nous dit en effet : “Et il y eut une guerre dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, Mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut pas trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, Celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, Et ses anges furent précipités avec lui.”

Le culte de Saint-Michel se développe d’abord en Orient. Il apparaît tôt à Byzance et à Alexandrie. En Occident, il se développe à partir des Ve et VIe siècles, d’abord en Italie et en France, ensuite en Allemagne avant de se répandre dans tout le monde chrétien.

Compléments

Saint-Michel est très souvent représenté en chevalier et armure, armé d’une lance (parfois d’une épée de feu) et d’un bouclier orné d’une croix. Protecteur céleste, il terrasse le Démon (représenté habituellement sous forme de Dragon). Il est généralement à pied tandis que saint Georges combat le Dragon à cheval, ce qui permet de les distinguer. Mais surtout, saint Michel est ailé tandis que Georges ne l’est pas.

Saint Michel est invoqué en Occident surtout pour l’obtention de victoires militaires. Au Moyen Age, l’archange est également représenté pesant les âmes des morts car on le croyait capable de sauver les âmes de l’enfer.


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Christophe
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Hello !

Euh !!!!!!
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J'dis rien..... c'est le chef !!! :siffle:

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:ghee: :ghee: J'ai ça aussi !!! :ghee: :ghee:

Mais sous forme d'eau bénite !!
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Le 30 septembre, c’est la St Lery

Saint Léry est l’un de ces saints bretons plus ou moins mythiques des débuts de la christianisation de l’Armorique, qui aurait vécu au VIIe siècle.

Ses origines sont floues, fondées sur deux traditions différentes :

La première évoque une origine tourangelle, sans que la manière dont il aurait atteint l’Armorique ne soit connue. À son arrivée en terre armoricaine, il rentre au service d’un prêtre fort exigeant qui lui demande de puiser de l’eau à une source lointaine, eau dont le goût lui plaisait particulièrement. Harassé de ses marches, Léry prie Dieu et obtient qu’une source, dont l’eau aurait même gout, coule dans le jardin du presbytère.

Dans la deuxième hypothèse, il provient d’une noble famille bretonne (de l’actuelle Grande-Bretagne) et aurait débarqué à Aleth, avant de s’enfoncer dans les terres armoricaines et atteindre les bords de l’Oust. Il aurait ainsi prêché dans les environs de l’actuelle ville de Josselin. Descendant le cours de la rivière en se servant de son manteau comme canot, il débarque au lieu qui deviendra Montertelot et y fonde un monastère (Mouster sant Laur).

Il se met ensuite au service du roi Judicaël . Vers 632, celui-ci donne quelques terres (devenues la paroisse de Saint-Léry), qui accueillirent auparavant saint Élocan, à Léry, qui y bâtit une cellule, puis un monastère lorsque le nombre de ses disciples augmente. Il y meurt le 30 septembre 660 et est mis dans un cercueil en pierre qu’on avait fait venir du Broërec.

Ses reliques furent déplacées au Xe siècle, sous la pression des raids normands et transportées en l’abbaye Saint-Julien de Tours. Elles y restèrent jusqu’en 1562, année où les protestants les détruisirent.


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Le 1er Octobre, c’est la Sainte Uriell

Urielle de Trémeur était l’une des filles de Hoël III, roi de l’Armorique, qui, marié vers 590 à Pritelle, en eut seize garçons et six filles. Cette nombreuse postérité profita si bien de la bonne éducation qu’elle reçut, que René Benoît assure, dans la vie de sainte Josse, qu’elle fut toute sainte.

L’aîné des enfants du roi fut Judicaël, que le peuple appelle Gicquel ; le deuxième, Judoc ou Josse ; le troisième, Winoc ; le quatrième, Eoc ; le cinquième, Eumaël ; le sixième, Doetval ; le septième, Gozel ou Gladran ou Salomon ; le huitième, Largel ; le neuvième, Ruivas ; le dixième, Riguald ; le onzième, Judgoseth ; le douzième, Halon ; le treizième, Ludon ; le quatorzième, Guinmaël, qui, dit-on, fut lépreux ; le quinzième, Guenae ; le seizième Juthaël, qui naquit après la mort de son père. Quant à Guennoc, il peut être le même que saint Winoc. Quelques-uns disent que Morchaël était fils de Hoël ; mais on n’en trouve pas de preuve.

Les filles du monarque breton furent sainte Eurielle, Sainte Onnen, Bredai, Guen, Cléor et Prust.

C’est peut-être Guinmaël ou son frère Guenae, qui est cité parmi les saints.

Les deux saintes princesses Urielle et Onnen se consacrèrent toutes deux à la religion.

Sainte Urielle est la patronne d’une paroisse portant son nom autrefois enclavée dans l’évêché de Saint-Malo mais relevant de l’évêché de Dol.
Onnen est honorée dans la petite paroisse de Tréhorenteuc dans la forêt de Paimpont.


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Statue de 4 m en granit gris-bleu de Louvigné-du-Désert. Ce jeune prince est représenté avec comme attribut ses prothèses. A voir à La Vallée des Saints à Carnoët.

Le 2 octobre c’est la Saint Meler (Méloir)

Sa vie est racontée dans la Vita S. Melori, écrite probablement par Omnès, évêque du Léon dans la seconde moitié du XIe siècle, découverte par Dom Plaine et provenant de l’abbaye Notre-Dame de Chaage, à Meaux.

En 531, alors que Meloir est âgé de sept ans, son père est tué par son oncle Rivod. Une tentative d’empoisonnement par certains de ses gouverneurs, alliés à Rivod, fut un échec ; en effet Méloir, très pieux, fit le signe de la Croix sur les mets servis, ce qui aurait neutralisé le poison. Sur ce fait, les conspirateurs avouèrent, à genoux, et furent pardonnés par le prince.

Plus tard, Rivod fit envoyer une troupe pour tuer Méloir. Voyant la reine Awrilia prête à tout pour la survie de son fils, l’envoyé de Rivod amputa de la main droite et du pied gauche jeune prince, pour le rendre inapte à tenir l’épée et à monter à cheval et, de ce fait, à régner, cette mutilation faisant de Rivod le roi légitime du royaume. Par cet acte, Rivod fut décrit comme étant un ignoble tyran, mais il réussit à se faire reconnaître en faisant exécuter les soldats impliqués.

Rivod demanda la garde de son neveu, mais l’action fut rejetée par « l’assemblée nationale de Cornouaille » ; Méloir fut alors confié à l’évêque Corisopitum et emmené dans un monastère fondé par saint Corentin. Le Gouverneur Kerialtant (dit Kyoltant-Kioltanus), devint son précepteur. Après sa cicatrisation, un miracle lui donna une main d’argent et un pied d’airain, lesquels se seraient mus comme s’ils étaient des membres à part entière, ce qui lui valut une certaine habileté.

Rivod, sachant cela, fit un pacte avec Kérialtant : la mort du jeune prince contre des terres. Rarisis, la femme de Kerialtant, approuvant le fait, fut prise de remords et emmena l’enfant en Domnomée, chez son oncle le prince Conomor. Mécontent de cette trahison, Kerialtant partit en Domnomée, suivi de son fils Justan, et se justifia d’avoir agi sous la contrainte de Rivod. Mélar, heureux de les revoir accepta de se promener avec eux. À Lanmeur (Lan Meur-Melaer), ils prirent un repas dans une hôtellerie. Méloir y fut assassiné et décapité par Justan (544), selon la tradition au lieu-dit Douvezou Sant Mélar en Locquénolé.

La tradition rapporte qu’un jour, saint Méloir, qui cheminait sur la route allant de Carhaix à Lanmeur (ancienne voie romaine) près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçut deux cavaliers ennemis qui le poursuivaient. Le saint se recommanda aux soins de la Providence et se coucha par terre, au bord du chemin : miracle, la terre s’enfonça sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignirent par-dessus de sorte que les assassins passèrent sans le voir. Cet endroit, appelé Guélé Sant-Mélar (“Le lit de saint Mélar”), est situé dans l’enceinte de la chapelle

Curia Monialum (« la cour des moniales »), endroit où s’arrêta Rivod, l’assassin de saint Mélar, d’après la « Vie de saint Mélar », récit hagiographique, et où une source jaillit à l’endroit où Rivod, fatigué, planta son bâton, est probablement à Lannéanou la source du ruisseau de Tromorgant, dénommé dans un texte de 1485 Dour Melar (“eau de saint Mélar”)

Lors de leur fuite Justan fit une chute mortelle. Kerialtant apporta la tête de Méloir à Rivod, qui tint sa parole ; c’est alors que Kieraltant se rendit sur le mont Scoci pour y voir son royaume, il ferma les yeux et, lorsqu’il les rouvrit, ne vit rien : il devint subitement aveugle puis mourut. Rivod épouvanté par les remords décéda peu de temps après.

Après le trépas du jeune saint, son meurtrier porta la tête de la victime en Cornouaille où l’évêque de Quimper la fit mettre comme relique dans sa cathédrale. « Mais les habitants de la Domnonée ne cessant de la réclamer, on finit par convenir que Cornouaillais et Domnonéens, nu pieds, se rendraient sur la montagne d’Arez (Monts d’Arrée), à la limite des deux provinces, les uns avec le corps, les autres avec la tête, afin de mettre en face ces deux parties vénérables (….). À la vue de tous, la tête se mit en mouvement d’elle-même et alla rejoindre le corps ».

Son oncle, le prince Conomor, fit alors embaumer le corps de saint Méloir et le conduisit près de ses ancêtres à Léxobie (non loin de Lannion). Malgré toutes les tentatives pour les faire aller au bon endroit les chevaux tirant le char funéraire se dirigèrent vers Lanmeur. Sur la grande place le chariot se brisa, dans l’impossibilité de déplacer le défunt, on dit que Dieu aurait décidé qu’il serait inhumé en ces lieux. Saint Samson, évêque de Dol, le fit donc inhumer à l’endroit même de l’incident .

Les moines de Saint Samson édifièrent un monument dédié à Méloir : la crypte de l’église Saint-Mélar de Lanmeur; c’est sur cette crypte que fut édifiée une église dédiée à saint Méloir et saint Samson. Par la suite il sera consacré Saint martyr. La crypte subsiste toujours ; jusqu’en 1902, les restes de l’ancienne église y étaient présents, puis en 1905 fut terminée la nouvelle église Saint-Méloir. Ses reliques ont été conservées à l’Abbaye de Redon.

À Lomener (Locmelar au xiie siècle), une fontaine lui est dédiée à l’Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé (détruite à la Révolution), celle-ci a été rénovée et est toujours sur place.

Des reliques de saint Méloir auraient été apportées dans l’Église de Sainte-Marie – Saint-Mélor à Amesbury (Wiltshire, Angleterre).


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