A la découverte des Saints Bretons.

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LANDERIBA
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Le 4 janvier, c’est la saint Madeg

Compagnon de saint Gwenneg, il aurait participé à la fondation de l’abbaye de Wormhout.

Premier évêque de Ferns, dans le Wexford, né vers 558, sur une île de Brackley Lough, dans le comté de Cavan, et mort le 31 janvier 626. Il était le fils de Sedna, un chef de Connaught, et de sa femme, Eithne. Dès ses premières années, la renommée de sa sainteté était répandue et, lorsque de nombreuses personnes vinrent trouver le jeune homme et souhaitèrent devenir ses disciples, il s’enfuit d’Irlande vers le Pays de Galles. C’est là qu’il devint l’élève de Saint David et qu’il est cité comme l’un de ses trois plus fidèles disciples. On rapporte de nombreux miracles de saint Maedoc, tant dans son enfance que pendant son séjour au Pays de Galles. Après de nombreuses années, il revint en Irlande accompagné d’un groupe de disciples et s’installa à Brentrocht dans le Leinster. Il fonda plusieurs monastères dans ce district, le plus important étant celui de Ferms, construit sur un terrain qui lui fut donné par Brandubh, roi de Leinster. C’est là que se tint un synode, au cours duquel il fut élu et consacré évêque, vers 598. Il ne faut pas confondre saint Maedoc de Ferns avec saint Madoc (ou Maidoc), fils de Gildas (28 février), qui vécut également au sixième siècle et fut le fondateur de Llanfadog au Pays de Galles, ni avec saint Modoc de Culdee, qui vécut au troisième ou quatrième siècle.

Le pays de Galles honore plusieurs saints du nom de Madog : Madog ab Gildas, évêque et confesseur, présenté dans les Généalogies galloises comme l’un des petits-fils de Macsen Wledig, empereur d’Occident de 383 à 388 ; Madog ab Owain, un saint obscur ; Madog Morfryn, confesseur et père du barde Myrddin Wyllt ; Madog, fils de Sawyl Benisel, émigré en Irlande. En Cornwall, on honore aussi un saint Madoc.


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Le 5 janvier, c’est la saint Conwoïon

Saint Conwoïon (parfois aussi écrit Convoyon ou Konvoion) serait né vers 790 à Comblessac (actuelle Ille-et-Vilaine) d’une famille d’origine gallo-romaine de rang sénatorial. Il est décédé le 5 janvier 868 à Maxent. Il est le fondateur de l’abbaye bénédictine de Redon.

Encore jeune prêtre, Conwoïon reçoit le titre d’archidiacre des mains de l’évêque de Vannes, Raginarius. Néanmoins, il désire embrasser une vie monastique et quitte ainsi Vannes en étant suivi de 5 prêtres. Il trouve dans l’actuelle ville de Redon, un site propice à l’implantation d’un oratoire destiné à l’étude de la philosophie et de la méditation, à la confluence de l’Oust et de la Vilaine, dans un lieu nommé Roton, entouré de hautes collines. Conwoïon s’enquiert de la disponibilité du site auprès d’un machtiern nommé Ratvili, seigneur local et propriétaire des lieux. Selon l’usage en vigueur, Ratvili tenait ses assises au bord d’une fontaine, où il accepte la demande des moines et leur concède le terrain de Roton. La séance a lieu en présence de son fils, Catworet, ainsi que de différents témoins dont Catwallon et Mainworon. Cependant, étant donné que certains seigneur locaux s’opposent à la cession du terrain, Conwoïon charge l’un de ses frères, nommé Louhemel, de se rendre au roi Nominoë afin d’obtenir son assistance et sa protection, il s’exprime en ces termes : « c’est de la part de Conwoïon, mon abbé, et des moines, nos frères, que je viens ici vous demander, au nom de Jésus Christ, protection et assistance. Etablis en un lieu désert, nous voulions y bâtir un oratoire où, chaque jour, nous pussions invoquer Dieu pour le salut de la Bretagne entière. Mais nous avons pour voisin des tyerns chez lesquels n’existent ni la crainte de Dieu ni le respect des hommes, et qui s’opposent, autant qu’ils peuvent, à notre dessein. Et pourtant, ce n’est ni la crainte de la misère, ni l’envie de nous créer des richesses mondaines, mais uniquement le désir de gagner le Ciel, qui nous a rassemblés dans ce lieu solitaire. » En 833, avec le soutien du machtiern Ratvili et de Nominoë, il obtient de l’empereur Louis le Pieux (qui le confirmera en 834) le droit de fonder une abbaye placée sous l’invocation du Saint-Sauveur à Redon et y fait suivre la règle de saint Benoît.

Les six disciples cofondateurs de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon sont saint Tethwin, saint Gerfroi, saint Fivetein, saint Conhouarn, saint Condéloc et saint Riowen ; saint Lohémel est un autre de ses disciples.


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Le 6 janvier, c’est la saint Melaine (Melan)

Saint Melaine (en latin Melanius) fut évêque de Rennes à partir de 505. Sa date de naissance se situe vers 456. Il participe en 511 au concile d’Orléans, convoqué par Clovis. On situe sa mort vers 530. Fête le 6 janvier.

Né probablement à Platz, actuel Brain-sur-Vilaine) ou plus précisément La Chapelle-de-Brain, près de Redon, où une église lui est dédiée. Il aurait été d’origine aristocratique et le fils de riches propriétaires gallo-romains. Très jeune, il aurait décidé de faire de sa maison familiale un monastère.

Sans être le fondateur de l’évêché de Rennes, il est considéré comme son premier grand représentant, alors qu’apparaissent les sept saints fondateurs de l’église bretonne. Désigné par saint Amand comme successeur en 505, il devient par la suite conseiller de Clovis et sa présence au concile d’Orléans en 511 est attestée. Il s’y fait l’avocat des cités de Bretagne occidentale qui, sans avoir été soumises aux Francs, avaient conclu des traités avec eux. Entre 509 et 521, il écrit conjointement avec les évêques de Tours et d’Angers à deux moines bretons, Catihernus et Louocatus, une lettre de remontrances sur la célébration de rites qui semblent propres aux chrétiens celtes.

Selon Salomon Reinach (d’après Procope de Césarée et Grégoire de Tours), il aurait négocié avec saint Patern et Clovis pour établir en 497 un traité entre les Francs, les Gallo-Romains d’Armorique qu’il représentait et les Bretons. Les deux derniers peuples ne payaient pas de tribut, mais reconnaissaient la suprématie des Francs. Selon Léon Fleuriot, la conversion de Clovis et de son peuple était la condition non écrite du traité ce qui leur aurait permis de recevoir en échange un appui décisif, car garanti par l’Église, dans la lutte contre les autres peuples germaniques

Sa vie est émaillée, comme celle de la plupart des saints, de faits extraordinaires qui attestent de son envergure de personnage civilisateur et politique. La date de son décès est aussi vague que celle de sa naissance, peut-être le 6 novembre 535 (ou bien 572 ou plus probablement en 530). Il est enterré sur la colline du Champ du Repos à Rennes. C’est là que fut construite l’abbaye Saint-Melaine.

Son nom semble venir du grec melanos (noir), mais on envisage parfois d’autres hypothèses : soit un dérivé du vieux breton mael (prince), soit l’adjectif breton melen (jaune).

Miracles

Sa popularité est en grande partie liée aux miracles qui se seraient produits après sa mort, pendant que son corps était transporté en barque sur la Vilaine jusqu’à Rennes. Le plus spectaculaire d’entre eux est assez étonnant : il libère des voleurs enfermés dans une tour, dans laquelle une brèche se creuse au passage de la barque, pendant que les prisonniers voient leurs chaînes tomber.

Un auteur contemporain écrivit sa vie, puis au XIe siècle Gervais de Belleme, évêque du Mans, et ensuite archevêque de Reims, relata dans une courte notice plusieurs miracles opérés dans le diocèse du Mans, par son intercession. L’un d’eux qui eut pour théâtre Argentré peut avoir donné naissance à la paroisse de Saint-Melaine érigée à deux lieues de là sur la commune actuelle de Laval, ou du moins lui avoir fait donner ce patronage.

Rôle politique

Devenu évêque de Rennes, il exerce un rôle politique en servant d’intermédiaire entre la population gallo-romaine et le nouveau pouvoir franc, que Clovis met en place. En 511, il est présent au concile d’Orléans qui réunit l’épiscopat gaulois autour de la récente monarchie franque.


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Vestiges de Caerleon

Le 7 janvier, c’est la Saint Gourzelv

D’origine insulaire (Gwrddelw en gallois), ce saint dont on ne sait pas grand chose se montrait comme éponyme de Langurdeluu, ancienne possession de l’abbaye Saint-Gwennole de Landévennec (29). Fils de Caw de Cawlwyd, gallois du VIe siècle, fondateur d’une église à Caerleon, éponyme de Langurdeluu

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Le 8 janvier, c’est la saint Gurvan

Ancêtre des Ducs de Bretagne, il fut le gendre du roi Erispoé et commandita l’assassinat de du dernier roi de Bretagne, Salomon III de Gourwan. Gour signifie très et wan signifie sage.

Gurvant (ou Gurwant) était l’un des prétendant qui se disputèrent le trône de Bretagne après la mort de Salomon. Comte de Rennes, il aurait épousé la fille du roi Erispoë, et prétendait à ce titre succéder à Salomon. En 874, il conspira avec le comte de Vannes, Pascweten et Wigon fils de Rivelin (neveu du Salomon) pour assassiner le roi. Leur alliance ne dura cependant que le temps de faire taire les revendications des autres prétendants, notamment les comtes de Goëlo et de Léon. En 875 Pascweten attaqua Rennes, la résidence principale de Gurvant mais échoua en dépit de ce qui semble avoir été une importante supériorité numérique.

Gurvant tomba malade en 876 ce qui incita Pascweten à lancer une nouvelle attaque. Gurvant réussit à le repousser mais mourut quelques jours plus tard.

Son fils (?) Judicaël lui succéda à la tête du comté de Rennes bien qu’il semble que ce titre lui soit attribué rétroactivement.


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Le 9 janvier, c’est la saint Adrian

Adrien de Cantorbéry ou Hadrien de Cantorbéry, réformateur de l’Église d’Angleterre.

D’origine berbère, né en Afrique du Nord, il devient abbé de l’abbaye de Nérida, monastère bénédictin situé non loin de Naples, alors qu’il est encore très jeune. En 664, à la mort de Deusdedit, archevêque de Cantorbéry, le pape Vitalien le propose comme nouvel archevêque, mais il refuse et suggère à sa place Théodore de Tarse. Vitalien accepte mais demande à Adrien d’accompagner le futur archevêque à son siège épiscopal.

En 668, Adrien et Théodore commencent leur voyage, mais Adrien est retenu en route par le maire du palais de Neustrie, persuadé qu’il détient des secrets de l’empereur byzantin, Constant II Héraclius. En 670, Adrien, fraîchement arrivé en Angleterre, est nommé abbé de Saint-Pierre à Cantorbéry, abbaye fondée par Augustin de Cantorbéry et qui portera ensuite le nom de son fondateur. Il assiste Théodore dans sa mission de réforme et d’unification des traditions liturgiques anglaises avec les rites romains. Il fait de l’école de Cantorbéry un centre d’enseignement réputé, et crée de nombreuses écoles ailleurs en Angleterre, qui formeront les futurs membres du clergé anglais, français ou allemand. Il meurt en 710, et est enterré à Cantorbéry, dans l’église Saint-Augustin.

Il est considéré comme saint, et sa fête se tient le 9 janvier, date de sa mort selon la tradition. Sa vie est rapportée par Bède le Vénérable et Guillaume de Malmesbury.


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Chapelle de Locunduff à Tourch


Le 10 janvier, c’est la saint Ratian

Disciple de saint Guénolé, saint Ratian aurait protégé Elliant, Tourc’h, Langolen et les localités avoisinantes lors d’une épidémie de peste. Un chant du Barzaz Breiz transcrit par Théodore Hersart de La Villemarqué, mais qui daterait du vie siècle l’évoque :

La peste d’Elliant
Entre Langolen et Le Faouët
Habite un saint barde
Qu’on appelle Père Raslan


Malo-Joseph de Garaby décrit en détail la vie de saint Ratian dans son livre publié en 1839 : la vie des bienheureux et des saints de Bretagne, pour tous les jours de l’année.

« Ratian. Ermite. Le ciel suscita, dans le cinquième siècle, ce vertueux Armoricain pour nous guider par son exemple dans les voies du salut.

Ratian, aussi nommé Ratiau, est un modèle de cette charité dont la pratique est l’accomplissement de toute la loi.

Il aima Dieu plus que toute chose. Pour lui plaire, il employa utilement toutes les années de sa vie. Il acquit des connaissances et des vertus. Il suivit sa vocation, sans écouter la chair et le sang. Il se consacra à Dieu s’attacha sans cesse à lui gagner des cœurs. Prières, instructions, exemples, il réunit tout ce qui pouvait faire persévérer les bons et convertir les méchants. Brûlant du désir d être tout occupé de Dieu, il obtint de quitter l’abbaye de Landévennec où il était fervent religieux, pour s’ensevelir dans la solitude. Là, rival des anges, il passait ses jours à aimer, à prier, à bénir le Seigneur. Toute son âme était continuellement au ciel.

Il aima son prochain comme Jésus Christ nous aime. Il porta sa tendresse pour les hommes jusqu au dévouement le plus complet. Non content d’éclairer, d’édifier et de consoler, il usait de tout son pouvoir auprès de l’Eternel afin d’en obtenir d’innombrables bienfaits pour tout le monde. De son ermitage au lieu nommé Pleturch, il attirait par ses vœux et par ses mérites une foule de grâces inappréciables pour les hommes. Dans une circonstance critique, où tant d’autres ne songeaient qu’à leurs propres périls, Ratian offrit sa vie pour sauver tous ceux qui étaient menacés. Une cruelle contagion désolait la Bretagne et semblait vouloir la convertir eu désert.


Mon Dieu, s’écria le généreux Ratian, souvenez-vous de vos miséricordes ; ou, s’il faut une victime frappez : me voici prêt à mourir pour mes frères. Le Seigneur, content de ce charitable désir, épargna celui qui le formait et tous les habitants du voisinage. Heureux les peuples qui possèdent un juste au milieu d’eux ! C’est un rempart contre les coups du malheur et un puissant avocat auprès de celui qui est la Source de tous les biens.

Ratian eut pour lui-même une charité bien ordonnée. Il soumit son corps à son âme, et son âme à Dieu. Il travailla sans cesse à pratiquer cette recommandation puissante : Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Le disciple de saint Guénolé sut aller au bonheur en faisant des heureux. Malo-Joseph de Garaby »


— Vie des bienheureux et des saints de Bretagne, pour tous les jours de l’année, 1839.

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Abbaye de Redon

Le 11 janvier, c’est la saint Tevew

Son nom ancien, Tethviu, est composé du vieux breton teth, à rapprocher du gallois moderne taith, “droit ; message” et viu, adouci de biu, “vif”.

Simple clerc, il choisit d’embrasser la vie monastique. Ordonné prêtre, il entre au monastère de Redon (35) dirigé par Konion. Muet et paralytique les cinq dernières années de sa vie, il meurt vers 880.

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Le 12 janvier, c’est la saint Aofred, forme bretonne d'Alfred ou d'Aelred

Ælred de Rievaulx naît au début de l’année 1110 à Hexham en Angleterre. Il est le fils d’un de ces prêtres mariés que l’on trouve fréquemment dans l’Angleterre des XIe et XIIe siècles. Il vit une grande partie de sa jeunesse à la cour du roi d’Écosse, David Ier, où il est élevé en même temps que le fils de celui-ci, Henri de Northumberland. Cette période se situe dans un « printemps religieux » consécutif à la réforme grégorienne et au renouvellement de la société occidentale.

Il y étudie les œuvres de Cicéron, et y vit dans l’amitié de ceux qui l’entouraient. Très apprécié du roi David Ier, qui voulait en faire un évêque, il décide toutefois de devenir moine cistercien. Il entre en 1133 à l’abbaye de Rievaulx, près de York, d’obédience cistercienne, fille de l’abbaye de Clairvaux. Il est nommé bientôt maître des novices, et on garde de lui le souvenir d’une extraordinaire tendresse et patience à l’égard de ceux qui étaient à sa charge.

En 1143, William, seigneur de Lincoln fonde une nouvelle abbaye cistercienne dans son fief de Reversby, dans le Lincolnshire, dont Ælred ainsi que douze autres moines prennent possession. Son séjour, pendant lequel il aurait rencontré saint Gilbert de Sempringham, sera de courte durée, car il est élu abbé de Rielvaux en 1147. Dans cette position, le saint n’est pas seulement le supérieur d’une communauté de 300 moines, mais est également le supérieur de toutes les abbayes cisterciennes d’Angleterre.

Il semble qu’il ait exercé une influence considérable sur le roi d’Angleterre Henri II, dans les premières années de son règne, et qu’il l’ait persuadé de rejoindre le roi de France Louis VII pour rencontrer le pape Alexandre III à Toucy en 1162.

Saint Ælred compose de nombreux écrits, historiques, poétiques et religieux. Il est considéré comme un des représentants des plus importants de la spiritualité monastique du XIIe siècle. Ses œuvres se fondent sur la tradition antique, et sur une spiritualité d’une haute sensibilité personnelle dans lesquelles l’amitié humaine mène à l’amour de Dieu, en sachant qu’« il n’est point d’autre bonheur pour la créature raisonnable que d’adhérer à Dieu. »

Il va également écrire un texte tout d’abord destiné à sa sœur intitulé "La Vie de recluse" et qui va inspirer un mouvement de mortification qui s’étendra dans toute l’Europe, particulièrement en Grande-Bretagne, France, et en Flandre (actuels Belgique et Pays-Bas). Des « recluses » vont ainsi vivre dans de petites cellules percées de ces petites ouvertures appelées hagioscopes qui leur permettent d’assister aux offices mais aussi de recevoir eau et nourriture des passants.

Ælred fait partie de ce qui a été nommé « deuxième génération» de Cîteaux qui englobe la première vague des auteurs spirituels cisterciens majeurs, en compagnie de saint Bernard, Guillaume de Saint-Thierry, et Guerric d’Igny. Pour ces auteurs, l’homme converti se conforme peu à peu au Christ, grâce à une spiritualité faite de simplicité qui se réfère à l’expérience de l’union à Dieu, de la communion, en s’enracinant aux Écritures et à la règle de saint Benoît.

Les quatre dernières années de sa vie, il augmente ses mortifications au point que son corps devint d’une maigreur extrême, selon les témoins de l’époque. Souvent il se mettait dans une fosse creusée dans le sol de son oratoire dans laquelle il priait. Il meurt le 12 janvier 1167, à l’âge de cinquante-sept ans.


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Le 13 janvier, c’est la Saint Enogat

Il est un saint chrétien, moine puis abbé à Saint-Méen. Il serait monté sur le siège épiscopal d’Aleth, quatrième ou cinquième successeur de Malo. Il aurait restauré l’abbaye de Saint-Méen et se serait fait remarquer par ses talents d’administrateur. Il aurait aussi obtenu pour cette abbaye la possession de l’abbaye de Gaël. Bien que cela soit chronologiquement impossible, il aurait collaboré avec Conwoion à l’abbaye de Redon pour l’établissement de nouvelles règles monastiques et serait – dit-on – à l’origine de l’élection des abbés par les membres de la communauté.
Selon l’abbé Amédée Guillotin de Corson, il serait mort le 13 janvier 631.


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Le 14 janvier, c’est la Saint Hiler (Hilaire)

Hilaire de Poitiers (en latin Hilarius Pictaviensis), surnommé le Marteau des Ariens ou l'Athanase d'Occident est le premier évêque de Poitiers réellement attesté, né vers 315 et mort en 367.

Il est de même l'un des premiers écrivains latins chrétiens. Théologien du IVe siècle, il fut un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne face à l'arianisme et au sabellianisme.

Il a été élevé au rang de Docteur de l'Église par le pape Pie IX en 1851. Saint pour les catholiques et les orthodoxes, il est commémoré le 14 janvier selon le Martyrologe romain.

Il est déjà marié et père d'une fille quand il devient évêque. Sa fille, Abra de Poitiers, est reconnue sainte par l'Église catholique et l'Église orthodoxe.

Saint Martin de Tours le rejoint vers 356, se mettant à son école. En 360, Martin fonde l’abbaye de Ligugé à proximité de Poitiers. Saint Hilaire fut probablement à l’origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint-Jean, l’un des plus vieux bâtiments chrétiens actuellement subsistant en France.


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Le 15 janvier, c’est la Sainte Ita

Deirdre, Ida, Ide, Meda, Mida ou Ytha.
Elle est très populaire en Irlande.
Elle fonda le couvent de Hy Conaill dans le Limerick.
De nombreuses anecdotes sur sa vie sont peu plausibles.
Archive du site de St Patrick's church et saints irlandais (en anglais)*
Au monastère de Cluain Credal en Irlande, vers 570, sainte Ita, vierge, fondatrice de ce monastère.

*Ita de Limerick (également connu sous le nom de Deirdre, Ida, Ide, Meda, Mida, Ytha) morte vers 570. Saint Ita est la sainte la plus célèbre d'Irlande après Sainte Brigitte ... On dit qu'elle était de lignée royale, née dans l'une des baronnies de Decies près de Drum dans le comté de Waterford, et appelée Deirdre. Un aristocrate souhaitait l'épouser, mais après avoir prié et jeûné pendant trois jours et soi-disant avec l'aide divine, elle a convaincu son père de lui permettre de mener la vie de jeune fille.
Elle a émigré à Hy Conaill (Killeedy), dans la partie ouest de Limerick, et a fondé une communauté de femmes vouées à Dieu, qui a rapidement attiré de nombreuses jeunes femmes. Elle a également fondé et dirigé une école. On dit que l'évêque lui a confié Saint Brendan, qui allait devenir un abbé et missionnaire célèbre (bien que la chronologie rend cela improbable). Beaucoup d'autres saints irlandais ont été instruits par elle pendant des années. Pour cette raison, elle est souvent appelée "mère nourricière des saints d'Irlande". Brendan est censé lui avoir demandé une fois quelles sont les trois choses que Dieu aimait particulièrement. Elle a répondu: "La vraie foi en Dieu avec un cœur pur, une vie simple avec un esprit religieux et une ouverture des mains inspirée par la charité"...
Comme d'autres figures monastiques d'Irlande, elle a passé beaucoup de temps dans la solitude, à prier et à jeûner, et le reste du temps au service de ceux qui recherchaient son aide et ses conseils.
Elle et ses sœurs ont aidé à soigner les malades de la région. De nombreux miracles extravagants lui sont également attribués...
Bien que sa vie soit recouverte de nombreux mythes parce qu'elle a été si populaire et que sa vita n'a pas été écrite pendant des siècles, il n'y a aucune raison de douter de son existence. Il y a des dédicaces d'église et des noms de lieux qui la rappellent à la fois dans son lieu de naissance et autour de son monastère. Elle est également mentionnée dans le poème du Bienheureux Alcuin, et son culte est toujours d'actualité.


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Ruines de la chapelle Saint-Honoré à Plogastel-Saint-Germain

Le 16 janvier, c’est la Saint Enored Forme bretonne d'Honoré. Antona, Enor, Enora, Enori, Enorig, Hénora, Norig (Bretagne)

Honorat est né en Gaule vers 375. De nombreuses hypothèses ont été émises sur le lieu de sa naissance : Bourgogne, Provence, Aquitaine… Son biographe, Hilaire d’Arles, ne donne guère d’indices. Il était pourtant un proche parent d’Honorat et connaissait sa « patrie ». Pour Hilaire comme pour Honorat, la seule patrie est la patrie « céleste » puisque, en suivant le Christ, ils sont devenus fils de Dieu. Il est probable que l’on ne connaîtra jamais le lieu de naissance d’Honorat, que son biographe a soigneusement caché.

Issu de l’aristocratie gallo-romaine, Honorat reçoit l’éducation qui était celle des jeunes gens de son temps : philosophie, et surtout rhétorique. Très jeune, il choisit de recevoir le baptême. Avec son frère Venantius, il mène une vie d’ascèse dans la propriété familiale.

Honorat entreprend quelques années plus tard un voyage vers l’Orient en compagnie de son frère Venantius et d’un vénérable vieillard, Caprais, son père spirituel. Venantius meurt en Grèce. Honorat revient en Gaule en passant par l’Italie.

Avec quelques compagnons, dont le fidèle Caprais, Honorat choisit la petite île de Lérina (aujourd’hui île Saint-Honorat, la plus petite des îles de Lérins), au large de Cannes, pour fonder, autour de l’an 400, un monastère qui deviendra très vite une “immense communauté” (ingens cenobium d’après Cassien).

Ce saint est célébré à Plogastel-Saint-Germain, dans le Finistère, et aurait donné son nom à Lanénoret, près de Trégunc.


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Le 17 janvier c’est la Saint Anton

Ermite né en Haute-Egypte au 3e siècle, mort à 105 ans, patron des charcutiers et de la Légion étrangère.

Antoine le Grand, Antoine d’Égypte ou Antoine l’Ermite est considéré comme le fondateur de l’érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu’en a fait saint Athanase vers 360. Il serait né vers 251 et mort vers 356 à l’âge de 105 ans, entre les bras de ses deux disciples bien-aimés, Macaire l’Ancien ou Macaire d’Égypte et Amathas.

Né en Égypte à Qeman (Fayyoum) dans une famille copte assez riche et fervent chrétien, dès l’âge de vingt ans il prend l’Évangile à la lettre et distribue tous ses biens aux pauvres, puis part vivre dans le désert en ermite dans un fortin à Pispir, près de Qeman. Là, à la manière du Christ, il subit les tentations du Diable; mais si pour le Christ cela ne dure que quarante jours, pour Antoine c’est beaucoup plus long et plus difficile, les démons n’hésitant pas à s’attaquer à sa vie. Mais Antoine résiste à tout et ne se laisse pas abuser par les visions tentatrices qui se multiplient.

En 312 il change de désert et va en Thébaïde, sur le mont Qolzum (où se trouve aujourd’hui le monastère Saint-Antoine). Le Diable lui apparaît encore de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne à chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu’à la violence.

Les religieux ayant adopté le mode de vie solitaire de saint Antoine sont appelés anachorètes, s’opposant aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques.

Ses représentations

La vie de saint Antoine et ses tentations ont inspiré de nombreux artistes, notamment Jérôme Bosch, Pieter Bruegel, Dali, Max Ernst, Matthias Grünewald, Diego Vélasquez. Gustave Flaubert lui a également consacré un récit (La Tentation de saint Antoine). Les artistes ont aussi souvent représenté sa rencontre avec saint Paul de Thèbes, peu de temps avant la mort des deux ermites (cathédrale de Chartres).

De nombreuses représentations du saint nous le montrent accompagné d’un cochon portant une clochette. Selon Émile Mâle qui signale que cette tradition date de la fin du XIVe siècle, le cochon n’a rien à voir avec la vie du saint mais avec un ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n’avaient pas le droit d’errer librement dans les rues, à l’exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette.

Ses reliques

Une légende veut que les reliques de Saint Antoine-l’Égyptien aient été ramenées de Terre Sainte par un seigneur du Dauphiné, au XIe siècle. Elles sont déposées dans le village de La Motte aux Bois, qui devient Saint-Antoine-l’Abbaye. Les Bénédictins commencent alors la construction d’une église et d’un hôpital destiné à soigner les victimes du Mal des Ardents. Au XIIIe siècle, le Pape confie les lieux aux chanoines de l’Ordre de Saint-Antoine. De grands travaux d’extension sont menés du XIVe au XVIe siècles, période faste pour l’Ordre en général et l’abbaye en particulier.

En janvier 2006, les reliques d’Antoine le Grand ont été déplacées de la France (Arles) vers l’étranger, en Italie sur l’île d’Ischia.


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Le 18 janvier c’est la Saint Gwendal

Saint de Cornouaille Anglaise dont on sait très peu de chose. Vient de “Gwenn” qui signifie blanc et “tal” qui veut dire valeur ou front.
Ce prénom peut être fêté avec Gwendoline. Abbesse galloise, Gwendoline croit à l'amour de Dieu, en vit et en meurt heureuse dans son monastère, en Grande Bretagne, au VIème siècle. Très populaire au Pays de Galles, elle est la patronne de Llanwydelan, ville où elle vécut. -Gwendal est aussi un saint de la région de Cornouaille.


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Aujourd'hui c'est la St Brévalaire de Kerlouan. (Brevaler, Brewal, Brevara)

Historique : Rappelons que jusqu’en 1060, l’ Île de Jersey a été tour à tour normande et française et dépendait tantôt de l’Évêché de Dol de Bretagne, tantôt de celui de Coutance. Il se peut donc que St Brévalaire-Brelade ait effectué plusieurs missions d’évangélisation avec St Samson de Dol (un des 7 fondateurs de la Bretagne). Des écrits confirment le séjour de St Samson en Jersey. Les deux saints seraient partis aussi en évangélisation sur la Picardie.

Des clercs bretons fuyant l’invasion des vikings seraient partis en Angleterre avec les reliques de St Brévalaire. Le roi cornique Athelstan, fondateur de l’Abbaye de Milton, dans le Dorset, aurait inhumé le bras et la tête du saint dans son abbaye en 935. Cette abbaye se serait appelé plus tard ” Santa Maria, St Samson et St Branwallader “.

A-t-il été Évêque de Jersey ?

A-t-il été Abbé de Milton ?

En Bretagne continentale, outre le Diocèse de Dol, il aurait évangélisé la région de Loc-Brévalaire et une partie de l’Ille et Villaine. Il aurait rencontré Saint Sezni à Kerlouan. Né en pays de Galles au VI° Siècle, il est inscrit au Missel de Saint Vougay (XI° Siècle) sous le nom de Brangualadre.

Son culte : Il est l’éponyme des communes de Loc-Brévalaire(29260) et de Broladre (35120), titulaire de l’église de la paroisse de Kerlouan (29091). Son pardon s’effectue le dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte.

En Angleterre : Il est titulaire de l’église paroissiale de St Brelade en Jersey. L’église de St Breward est la plus élevée de la Cornouailles, situé sur Bodmin Moore, son village. A proximité de Camelford, des malades y viennent se laver les yeux dans sa fontaine, en jetant une pièce de monnaie dans l’eau comme offrande. Au X° Siècle il était dans les litanies et célébré à Winchester. Dans le martyrologe d’ Exeter, St Branwalator serait le fils du roi Kenen.

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Le 20 janvier c’est la Saint Tariec

Saint Tariec est un moine d’origine irlandaise du VIe siècle qui fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques de l’Armorique primitive non reconnus officiellement par l’église catholique. Né en Bretagne au Ve siècle, il devint évêque après avoir reçu l’enseignement de saint Gweltaz.

Moine irlandais du VIe siècle, il serait le cousin ou un disciple de saint Patrick.

Malo-Joseph de Garaby décrit en détail la vie de saint Tariec dans son livre publié en 1839 : la vie des bienheureux et des saints de Bretagne, pour tous les jours de l'année.

« Saint Tariec, Évêque. Il naquit en Armorique, de Restitute et de sainte Léomanie, fut disciple de saint Patrice, et le seconda dans la conversion de l'Irlande, où il est honoré. Il a une chapelle à une demi-lieue de Lanilis [en ruine en 1844 selon le Chevalier de Fréminville1]. Le prélat était frère de saint Auxilien, de saint Nectain, de saint Dabonne, de saint Magornan, de saint Lugnath et de saint Secondin nés en Bretagne et dont la vie s'écoula dans le service de Dieu et le dévouement au prochain. »

Saint patron de Lannilis, il est l’éponyme de l’île Tariec. “Tar” signifie colline.

Son culte est invoqué contre l’avancée de la mer et est resté longtemps vivace le long d’une partie du littoral breton.

Une île porte son nom à Landéda (Île Tariec) ; elle possédait une chapelle et la statue en bois de saint Tariec qu’elle abritait se trouve désormais dans la chapelle Sainte-Marguerite dans cette même paroisse. L’église paroissiale Saint-Congar de Landéda possède aussi une statue de saint Tariec.
Une chapelle lui était consacrée à Lannilis
Une chapelle lui était consacrée à Plouvien et une fontaine de dévotion portant son nom y subsiste.


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Le 21 janvier c’est la Sainte Oanez

Sainte Agnès (290-303) est une sainte chrétienne et vierge martyre, fêtée le 21 janvier. Ses principaux attributs sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau ou une couronne d’olivier, une épée ou un poignard et un bûcher en flammes.

Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence, mourut en 303 à l’âge de treize ans. Jacques de Voragine rapporte aussi son histoire, dans la Légende dorée.

À l’âge de douze ans, elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome qui la courtisait avec empressement, lui déclarant qu’elle était déjà fiancée à quelqu’un de bien plus noble que lui. Le jeune homme tomba malade d’amour. Lorsque son père en connut la raison, il convoqua Agnès qui lui confia qu’elle était chrétienne et promise à Jésus-Christ. Le préfet lui ordonna alors de sacrifier aux dieux romains sous peine d’être enfermée dans un lupanar. Refusant de lui céder, Agnès fut dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu’au lieu de prostitution, mais ses cheveux se mirent à pousser miraculeusement recouvrant entièrement son corps. Arrivée dans le lupanar, un ange apparut et l’enveloppa d’une lumière éblouissante, et le lupanar devint un lieu de prière. Alors que le fils du préfet lui rendait visite, bien décidé à la conquérir, un démon l’étrangla et il mourut. Fou de colère, le préfet ordonna qu’Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux ; finalement, Agnès fut égorgée.

Sur ce point, la Légende dorée diverge, et raconte que le gouverneur voulut qu’Agnès prouve qu’elle n’avait pas usé de magie en ressuscitant son fils, ce qu’elle fit par la prière ; les prêtres la firent alors arrêter, et le gouverneur, qui aurait voulu la libérer mais craignait la proscription, chargea un substitut de la juger. Ce dernier la fit bruler, mais le feu l’épargna et toucha le peuple déchainé qui se tenait autour. Le substitut la fit alors égorger.

Sanctuaires romains

À Rome, la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs abrite la tombe de la martyre, au-dessus des catacombes qui portent son nom. À côté de l’église médiévale, qui est l’un des principaux lieux de pèlerinages romains (c’est l’une des « sept églises » du circuit de s. Philippe Néri), se dressent les ruines d’une imposante basilique construite par Constantin, dont une annexe, la tombe de sa fille sainte Constance, demeure intacte (avec de magnifiques mosaïques).

L’église romaine Sainte-Agnès-in-Agone, reconstruite par Borromini, se dresse sur la place Navone, ancien cirque de Domitien, sous une voûte duquel avait été exposée la martyre. Sur l’emplacement du « lupanar » se trouve maintenant une chapelle souterraine.


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Le 22 janvier c’est la Saint Dozhwal

Prince de Bretagne au 7e siècle, fils de Judael et Pritelle, frère de Jezekael, Onenn et Uriell

Saint Doetval, saint Ingenoc et saint Eumaël, seraient des princes de Bretagne, tous trois fils roi Hoël III et de son épouse Pritelle, mariés en 590, vivant au VIIe siècle, qui auraient été des compagnons de saint Winoc. Ayant émigré en Flandre, ils ont été oubliés en Bretagne où ils ne font l’objet d’aucun culte.


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Par Ggal. Statue de 4,10 m en granit gris-bleu de Louvigné-du-Désert. Le nom Laouen-an provient de la racine celte Laouen = joie, liesse, bonheur, d'où la figuration d'un visage heureux, parsemé de joyeuses silhouettes humaines.

Le 23 janvier c’est la Saint Laouenan

Laouenan est le disciple légendaire des saints Tudal et Paul Aurélien. Il est le saint patron de la paroisse de Treflaouenan dans le Finistère. Il est fêté en Bretagne le 23 janvier, dans le reste de l’Église catholique romaine le 23 novembre et en Orient le 15 février.

Selon l’abbé Le Guen, Tévédec et Laouenan, deux disciples de Paul Aurélien, évangélisèrent les tribus dont se sont formées les paroisses de Plouzévédé, de Plouénan et de Tréflaouénan.


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Le 24 janvier c’est la Saint Kadeg, Cado, Kado, Kadou

Hypocoristique (qui exprime une intention tendre, affectueuse) de Catmael, évolué en Cadfael en gallois et en Kañvael en breton, correspondant au vieux breton catoc, “guerrier”. Gallois : Cadog.

D’origine insulaire, il est le fils de Gwynllyw (Gonlew), roi du Gwynllywg, et de Gwladus. Sa Vie, rédigée six siècles après sa mort, au XIIe siècle, présente son père comme un tyran sans loi. Durant douze ans, Catmael est instruit par Tathan, à Caertwent. Il s’établit en Morgannwg, où son oncle, le roi Paul de Penychen, lui fait don d’un terrain marécageux. Rejoint par d’autres jeunes, il fonde le monastère de Nant Carfan, aujourd’hui Llancarfan, puis se construit un château, Castell Cadog en Llanfeithin, pour se protéger d’éventuelles attaques.

Il se rend en Irlande et se place sous l’autorité de saint Carthagh durant trois ans. À son retour, il étudie le latin à Llansbyddyd, puis fonde le monastère de Llangadog Fawr, dans le Caerfyrddin. De nouveau à Llancarfan, il confie la gestion de son abbaye, en ruine, à Gweltas. Il fonde un autre monastère en Écosse, dans le Strathclyde. Après un bref passage à Llancarfan, où il convertit Iltud, il part en pèlerinage à Rome et à Jérusalem. À peine revenu, il doit fuir la peste jaune et se réfugier en Armorique. À son retour, et après un séjour à Llancarfan, il se retire à Beneventum (lieu non déterminé) où il mourra, percé par une lance saxonne.


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Abbaye Saint-Sauveur de Redon

Le 25 janvier c’est la Saint Konhouarn

Du vieux breton con, “guerrier ; chef”, et hoiarn, “fer”, symbolisant l’épée.

Compagnon de Konion, il était moine de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon (35) au IXe siècle. Son nom est attesté dans une charte de 859 sous la graphie Conhoiarn, où il signe comme témoin garant. Selon sa légende, il aurait eu la révélation de sa mort. Son correspondant gallois, Cynhaearn, est donné comme frère d’Alouarn.


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Statue du saint sur le porche de la chapelle éponyme de Primelin.

Le 26 janvier c’est la Saint Tujan

Fils d’Arastagn, seigneur de Cornouaille, qui aurait vécu au château de Kerraouré entre Hanvec et Irvillac, saint Tujan aurait été choisi par saint Jaoua pour lui succéder comme recteur de Brasparts. Il est généralement représenté en moine, avec la crosse abbatiale, ayant à ses pieds un chien car il est invoqué pour la préservation ou la guérison de la rage et une longue clef pend à son côté droit. Jadis, les papes avaient coutume d’envoyer aux notables qu’ils voulaient honorer, des clefs d’or qui se portaient suspendues au cou. Elles étaient considérées comme des reliques.

Ses traces dans la Bretagne actuelle

La commune de Landujan (Ille-et-Vilaine) lui doit son nom.
Lieu-dit Saint-Hugeon à Lannion (Côtes d'Armor).
Le lieu dit Saint-Tugen en Primelin (Finistère) et la chapelle Saint-Tugen.
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Saint Tujan est le saint patron de la paroisse de Brasparts (Finistère)
Des statues de saint Tujan existent à Bannalec, Landerneau (calvaire), Saint-Nic, Plogonnec, Cast, Landunvez, Kernilis, Argol, Saint-Éloy, Guiscriff, Landudal, Confort-Meilars, dans la chapelle Saint-Démet de Plozévet ainsi que dans la chapelle Saint-Corentin à Briec.

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Combourg

Le 27 janvier c’est la Saint Gildwen

Gelduin naît dans la puissante famille féodale des seigneurs de Combourg. Il est le fils de Riwallon de Dol et d’Aremburge du Puiset, fille de Gelduin vicomte de Chartres. Un de ses oncles paternels Junguenée (mort vers 1049), fut archevêque de Dol-de-Bretagne et un de ses frères, Guillaume, sera plus tard abbé de l’abbaye Saint-Florent de Saumur.

Il devient diacre en 1072 et chanoine alors que le clergé séculier breton est dans une profonde décadence. L’archevêché de Dol est entre les mains de Juhel ou Juthaël qui a acheté son siège au duc Alain III de Bretagne vers 1039 qui vit comme un seigneur féodal laïc et qui dilapide les biens de son diocèse .

Le clergé breton intervient auprès du pape Grégoire VII qui le dépose et Gilduin issu de la plus puissante lignée de la région est élu évêque de Dol du fait de sa piété et de la pureté de ses mœurs. Il proteste contre ce choix du fait de son jeune âge et de son inexpérience et le clergé décide d’en référer au souverain pontife.

Gilduin part alors pour Rome accompagné d’Éven l’abbé de Saint-Melaine de Rennes. Parvenu devant le pape, il propose à ce dernier qu’Éven devienne archevêque à sa place, le pontife approuve son choix et consacre Éven. Sur le chemin du retour Gilduin veut faire à pied un pèlerinage à Chartres d’où est originaire sa famille maternelle. Pris d’une forte fièvre, il meurt âgé de 25 ans le 27 janvier 1077 dans l’abbaye Saint-Père-en-Vallée près de Chartres et il est inhumé dans le chœur de l’église abbatiale.


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Le 28 janvier, c’est la saint Tad Maner (Julien Maunoir)

Julien Maunoir est né le 1er octobre 1606 à Saint-Georges-de-Reintembault, au nord du diocèse de Rennes, et aux confins de la Normandie.

Communément appelé de son vivant comme par l'historiographie "le Père Maunoir" en français et "Tad Maner" en breton, son action et sa mémoire furent honorées par les catholiques qui instruisirent son procès en béatification du titre d'« apôtre de la Bretagne ».

Il étudia au collège des Jésuites de Rennes à partir de 1621. Il y rencontra le père Coton, confesseur du roi Henri IV devenu provincial de France, qui le fit admettre au noviciat de St-Germain de Paris, où il prononça ses vœux en 1627. Il étudia ensuite à La Flèche puis en 1630 au collège de Quimper, où il résolut d’apprendre le breton, quoi que ses hagiographes aient dit qu’il avait reçu miraculeusement le don de la langue bretonne par un ange dans la chapelle de Ty Mamm Doue à Kerfeunteun, à l’époque paroisse limitrophe de Quimper.

Peu auparavant, en novembre 1630, il reçut la visite de Dom Michel Le Nobletz qui cherchait un successeur et qui le désignera comme tel dix ans plus tard.

Julien Maunoir ira parfaire sa formation à Tours, Bourges, Nevers et Rouen pour ne revenir à Quimper qu’en 1640. Gravement malade à Noël 1636, alors qu’il se croit perdu, il se voit en rêve porter sur ses épaules un paysan cornouaillais et décide de se vouer aux missions en basse Bretagne en cas de guérison, ce qui advint. Il fut ordonné prêtre peu après.

En 1641, il commence une première mission à Douarnenez. Pendant 43 ans, il parcourt la Bretagne, de Crozon à Rennes, prêchant 439 missions.

Dans ces missions, il se servait des cartes allégoriques du Père Michel Le Nobletz, mais il employa deux autres moyens auxquels il donna un grand éclat : le cantique, breton ou français, et la procession, couronnement de la mission, dans laquelle il retraçait les scènes de la vie de Jésus. Les paroisses accouraient à ces clôtures de missions où il prenait la parole. Des conversions éclatantes, des guérisons extraordinaires venaient confirmer l’action du missionnaire.

40 000 personnes instruites, 3 000 conversions, tel est le bilan dressé par la P. Maunoir lui-même pour une année.

Au début de ses missions, le P. Maunoir n’avait qu’un seul compagnon, le P. Bernard, mais bientôt quelques prêtres séculiers, enflammés par son zèle, le secondèrent.

Le P. Maunoir mourut à la peine après une vie de fatigue et d’austérité, le 28 janvier 1683 en préparant une dernière mission à Plévin.

Il a été béatifié le 4 mars 1951 par décret pontifical du pape Pie XII, qui le fait bienheureux le 20 mai 1951 et l’élève au rang des protecteurs de la Bretagne.


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Statue de Saint Gildas à Saint-Gildas-de-Rhuys

Le 29 janvier, c’est la saint Gweltaz

Saint Gildas (490? – 570?) dit “Sapiens” (“le Sage” en latin), également appelé Gweltaz en breton, était un membre important et renommé du monde celtique chrétien dans l’île de Bretagne, ou Grande-Bretagne, d’abord, puis de Bretagne armoricaine.

Ordonné prêtre, il mit sa plume au service de l’idéal monastique. D’après des fragments de ses lettres il aurait écrit une « règle » monacale moins austère que celle qu’écrivit son contemporain gallois Saint David, et il y propose des pénitences moins dures en cas d’infraction à la règle. Au delà du personnage historique existe aussi une tradition légendaire du saint.

Le personnage historique

Dans son De excidio Brittaniae, Gildas mentionne le fait que l’année de sa naissance fut la même que celle de la bataille du Mont Badonicus (où participa le roi Arthur), c’est-à-dire aux environs de 490 (à une décennie près, car la date de la bataille n’est pas connue avec précision).

D’après David N. Dunville, Gildas fut le mentor de Vennacius de Findbarr, qui devint lui-même celui de saint Colomba d’Iona. Selon Thomas Stephen, saint Gildas aurait également été le père d’Aneirin.

Une biographie de Gildas fut écrite par Caradoc de Llancarfan au XIIe siècle, et d’autres furent composées en Bretagne, notamment à Rhuys. Ces dernières allèguent que Gildas était un des fils de Caw, roi de Strathclyde ; qu’il fut éduqué par Ildut de Llantwit à Llantwit Major, près de Cardiff ; il serait devenu fondeur de cloches de profession (il en aurait envoyé une à Saint Bride vers 519) ; en 520, après un pèlerinage à Rome (usage suivi par beaucoup de saints bretons) il passa sept années à l’abbaye de Rhuys en Bretagne. Il fut un an à la tête de l’abbaye de Llancarfan au Pays de Galles, en l’absence de son abbé, saint Cadoc. Après 528 il s’établit à Street, dans le Somerset (près de Glastonbury) et construisit une lan (forme bretonne) ou llan (forme galloise), ermitage comprenant église et enclos, dont le tracé serait encore visible à Holy Trinity.

Plus tard, (vers 544) il revint en Bretagne, à Rhuys, où il demeura jusqu’à sa mort, à l’exception d’un voyage en Irlande qui aurait eu lieu vers 565, d’après les Annales Cambriae, une chronique découverte dans un manuscrit contenant une version de Historia Brittonum.

Fuyant les envahisseurs normands, les moines de l’abbaye, emportant les reliques du saint, trouvèrent refuge auprès du seigneur de Déols (à côté de l’actuel Châteauroux), Ebbes le Noble, et une nouvelle abbaye de Saint-Gildas fut érigée en ce lieu. Celle-ci devint au début du XVIIe siècle une des plus riches du Berry, mais, après la sécularisation du monastère en 1622, les moines furent dispersés et l’abbaye détruite. Quelques vestiges de l’ancien cloître sont encore visibles aujourd’hui.

Il existe de nombreux mythes sur Saint Gildas, parfois difficiles à discerner de la réalité : Caradoc, dans sa biographie, le fait intervenir auprès du roi Arthur lorsque la reine Guenièvre se fit enlever par Meleagan. Il aurait convaincu les deux rois de faire la paix bien que le frère de Gildas ait été tué par Arthur. Il est difficile de savoir si cette anecdote est vraie, étant donné qu’elle date d’un manuscrit du XIIe siècle, et que l’existence même du roi Arthur et la nature de son pouvoir est incertaine.

On impute à Gildas la composition d’un cantique appelé la Lorica, ou encore le Plastron. Il s’agit d’une prière pour être délivré du mal, qui contient d’intéressants spécimens de latin hispérique (variante du latin crée par des moines irlandais au VIe siècle, utilisé jusqu’au XIIe siècle).

Les Annales Cambriae fixent la mort de Saint Gildas en 570 et les Annales de Tigernach en 569.


La légende de Saint Gildas

En l’an 536 vivait au large du Morbihan, dans l’îlot d’Houat, alors inculte et désert, un saint ermite du nom de Gildas, qu’on disait fils d’un roi d’Angleterre. Gildas (en breton Gweltaz) était né à Arecluda (Dumbarton) à la fin du IVe siècle, dans une famille chrétienne. Tout jeune, il avait été confié à l’abbaye du célèbre abbé Iltud, où il avait reçu une formation très complète. Il était venu là de son pays pour prier Dieu dans la retraite. Les prières de ce saint étaient puissantes au ciel, et ses conseils venaient à bien sur la terre : aussi chacun accourait demander ses prières et ses conseils. Plusieurs même apportaient de riches présents pour le rendre à eux plus favorable mais il leur disait: «Remportez cela.» Et comme eux ne voulaient pas, il jetait les précieux objets à la mer : car il n’y avait pas de pauvres dans l’île, à qui il pût les donner.

Il y vivait tout seul, dans une caverne, et n’avait pour se coucher qu’un lit d’herbes marines; et pour sa nourriture, il mangeait le poisson qu’il allait pêcher ; il n’avait qu’un mauvais bateau à demi défoncé ; mais bien qu’en ces lieux la mer soit orageuse, il ne lui était jamais arrivé mal;: car la main de Dieu était sur lui. Il faisait cuire le poisson sur des feuilles sèches, et une petite source lui fournissait de l’eau; il vivait ainsi, sans pain, ni vin, ni viande, et depuis, quoique grand et renommé parmi le monde, il vécut toujours aussi sobrement.

Comme l’île d’Houat est loin de la grande terre, plusieurs faillirent se noyer en allant visiter le saint homme, et lui, voyant cela, leur dit;: « Ne venez plus. » Mais eux répondirent : « Homme de Dieu, nous périrons plutôt que de ne plus vous entendre et vous voir.» Gildas alors pensa dans son cœur que mieux valait quitter sa retraite que d’exposer à mal les âmes et les corps de tant de gens. Il dit donc aux premiers qui vinrent le trouver: «Y a-t-il une place dans votre bateau?» Ceux-ci répondirent qu’il y en avait une. Alors le saint leur dit : « Je partirai avec vous. » Très réjouis de cette nouvelle, ils bénirent Dieu de ce que le saint homme avait pris la résolution de vivre parmi eux.

Gildas s’embarqua aussitôt, n’emportant rien avec lui que la croix de bois qu’il avait plantée devant la porte de sa caverne. Il traversa la mer heureusement, et vint aborder au lieu qui s’appelle aujourd’hui de son nom Saint-Gildas-de-Rhuys. Cependant ceux qui l’avaient amené commencèrent à rassembler tous les gens du pays environnant, criant à tous que le saint venait habiter parmi eux. Ils en eurent beaucoup de joie : car ils espéraient que Dieu bénirait leur pêche et leurs poissons à cause de son serviteur Gildas.

Ils préparèrent une grande fête à l’ermite ; mais lui, sans s’arrêter à boire ni manger avec eux, leur dit : « Je dois aller parler au comte de Vannes : qui de vous me veut conduire ? » Et plus de dix alors s’offrirent à le mener : il en choisit deux, et, ayant marché la nuit entière, il arriva à Vannes au lendemain, comme le soleil s’allait lever. Or le comte de Vannes s’appelait Guérech ; c’était un homme juste et craignant Dieu, qui révérait aussi ses ministres, quand ils étaient fidèles à leurs promesses, c’est-à-dire s’ils se montraient pieux, humbles, détachés, consolateurs des malheureux et défenseurs des petites gens, comme était Gildas. Quand le comte apprit l’arrivée du saint, il allait partir pour chasser tout le jour dans la forêt de Rhuys ; mais il dit : « Je n’irai point : car je veux voir l’homme de Dieu. »

Il fit donc entrer Gildas, et lui dit : « Que me voulez-vous, bon Père ? » Gildas lui répondit : « Monseigneur, vous êtes le maître du pays : donnez-moi une hutte et quelques pieds de terre au bord de la mer, pour y vivre en priant Dieu. » Guérech lui répondit : « J’ai ce qu’il vous faut. Reposez-vous aujourd’hui ; demain nous irons au lieu où je vous veux mettre. » Et toute la journée ils s’entretinrent ensemble avec un grand plaisir. Le lendemain, le comte ayant mené Gildas au lieu même où il avait débarqué, lui dit : « Vous voyez ce château près de la mer, et les champs qui sont autour : je veux que tout cela soit vôtre. »

Mais Gildas ne voulait pas accepter, et il disait : « Comte, c’est trop pour moi ; si les serviteurs de Dieu devenaient si riches, ils répandraient sur le peuple moins de grâces que de scandale. » Le comte insista, lui disant : « Ceci est pour vous, mais non pour vous seul : s’il y a dans ce pays des hommes pieux qui veuillent y vivre selon une règle, avec vous, et travailler au salut de nos âmes, vous les recevrez. Car il y a déjà des monastères aux pays de France et d’Italie, et je veux qu’il y en ait également en ma comté ; s’il n’y avait gens savants et pieux pour contenir les hommes armés et leur imposer le respect, nous autres, comtes et ducs, aurions trop beau jeu pour pressurer et vexer le pauvre peuple. » Alors Gildas accepta, et ainsi fut fondé le monastère qui fleurit encore à l’ombre de son nom et de ses vertus. Il en fut le premier abbé, et y vécut jusqu’à la fin de son âge ; il fit beaucoup d’actions saintes et miraculeuses, tant après sa mort que durant sa vie, desquelles je rapporterai une seule, qui est la plus grande et la plus célèbre.

Le comte avait une fille, nommée Trifine (ou Tréphine). Sa beauté était merveilleuse, et plusieurs qui dans leurs songes avaient vu la Vierge Mère, affirmaient qu’elle n’était presque pas plus belle que Trifine ; et celle-ci était aussi très bonne aux pauvres et très vertueuse. Elle avait dans le saint ermite une entière confiance, et ne prenait conseil, après son père, que de lui.

Or il arriva que Conomor, comte de Plusigner, vit Trifine à l’église de Saint-Gildas, où l’avait attiré le bruit des miracles du saint homme, et il fut si fort épris de sa beauté qu’il alla tout aussitôt la demander en mariage à son père. Guérech fut alors en très grand embarras : car Conomor était un homme féroce et violent, connu pour ses cruautés et ses débauches ; il avait eu déjà plusieurs femmes, et, s’en étant dégoûté, les avait fait périr : il disait alors qu’elles étaient mortes par accident, et si quelqu’un osait le contredire, il le tuait.

Guérech craignait cependant, s’il refusait Trifine à Conomor, d’attirer sur elle et sur lui la vengeance de ce méchant homme. Il demanda conseil à Trifine ; laquelle, ayant beaucoup pleuré, dit enfin : « Répondez-lui que nous ferons ce que le saint nous dira de faire. »

Conomor, ayant reçu cette réponse, alla trouver Gildas et lui dit : « Homme de Dieu, si vous dites à Trifine de m’épouser, j’agrandirai votre monastère et vos champs. » Mais Gildas lui dit : « Je ne conseillerai point à Trifine de t’épouser : car je sais que tu es un méchant homme, que tu as tué déjà trois femmes que tu avais épousées. » Alors Conomor eut bien envie de se jeter sur le saint pour le tuer ; mais comme il était hypocrite encore plus que cruel, il se contint et dit d’une voix soumise : « Il est bien vrai que j’ai péché, mon Père ; mais Dieu m’a converti a lui. – Comment puis-je croire à ce que vous dites ? lui répondit Gildas. – Imposez-moi quelque épreuve. – Eh bien, vous resterez ici comme un frère novice, priant Dieu, pleurant vos fautes, et vivant d’herbes sauvages. »

Conomor intérieurement se dit : c’est bien dur : mais je ferais plus encore pour avoir la belle Trifine, et je n’ose l’enlever de force. Et durant un an tout entier, il resta dans le monastère, et fut si doux, si pieux et si obéissant, que chacun fut émerveillé. Gildas lui-même, ayant cru qu’il était vraiment converti, rendit grâces à Dieu et vint dire à Trifine : « Il faut avoir pitié du pécheur qui revient à bien : épousez Conomor, ma fille, si le veut ainsi votre père, et achevez de le convertir. » Trifine aurait bien voulu résister, mais elle n’osa penser autrement que le saint homme. Elle épousa Conomor, et ils vécurent trois mois en parfaite union ; tant que Trifine elle-même espérait qu’elle serait aimée toujours. Mais sur ce temps, il advint que Conomor, ayant vu au pays de Quimper une autre femme, qui était aussi fille du comte du pays, il la trouva plus belle que Trifine et commença à désirer de l’épouser.

Pour se débarrasser de Trifine, il employa une ruse infâme : il feignit de croire qu’elle lui avait été infidèle ; et comme elle disait simplement : « Montrez-moi que je suis coupable, » il répondit : « Vous allez mourir. » Il l’enferma dans un cachot très noir, qui avait une porte de fer et une petite fenêtre étroite. Et l’ayant laissée là sans rien lui donner à boire ou à manger, il se réjouissait en pensant qu’elle mourrait bientôt de faim.

Mais Trifine, ayant par miracle réussi à briser les barreaux de la fenêtre, s’enfuit par là comme la nuit venait, et courut bien fort vers la ville de Vannes, qui était à vingt-cinq milles du château de Plusigner. Mais Conomor, s’étant aperçu de sa fuite, fit seller son meilleur cheval et se mit à la poursuivre. Il pensait bien qu’elle était allée chercher secours auprès de son père ; et ayant tourné vers la ville, il l’atteignit comme elle était déjà en vue des murailles. Elle, aussitôt qu’elle l’aperçut, tombant à genoux, s’écria : « Merci, Monseigneur. » Mais Conomor, sans même lui laisser un moment pour prier Dieu, lui plongea son épée dans le cœur, et, la laissant à terre, il retourna vers son château.

Qui pourrait dire la douleur et les gémissements de Guérech, alors qu’on lui apporta le corps sanglant de sa fille. Il pleura deux jours et deux nuits, sans parler ni manger ; et, le troisième jour, comme sa douleur était un peu apaisée, il pensa que c’était Gildas qui lui avait conseillé de marier Trifine à Conomor, et il conçut contre lui une terrible colère. Il le fit venir à Vannes, et, dès qu’il l’aperçut, il l’accabla d’injures, et lui dit : « N’es-tu pas le complice de Conomor, et n’est-ce pas toi qui m’a conseillé de lui donner Trifine ? Je te chasserai de mes terres ; je défendrai à quiconque tient à la vie de te donner à manger ; et si tu es vraiment l’homme du ciel, Dieu te nourrira. » Et il pleurait amèrement, en disant : « Je me vengerai, oui, je me vengerai, mais cela ne ressuscitera pas mon enfant. » Alors le saint lui dit : « Ayez foi en Dieu ; j’ai failli dans mon conseil, mais Dieu exaucera les prières de son serviteur. »

Et s’étant mis à genoux devant le cadavre, il pria durant tout le jour ; et le soir, ayant touché la blessure que Trïfine avait au cœur, il la guérit ; ayant touché ses yeux, il les rouvrit ; et l’ayant prise par la main, elle commença à marcher, et à saluer son père et tous ceux qui étaient là. Alors ils se prosternèrent aux pieds du saint, criant « Miracle ; il a ressuscité celle qui était morte ». Mais lui s’arracha du milieu d’eux ; et, étant sorti son bâton à la main, il commença à faire le tour de la Bretagne. Et par toutes les villes où il y avait des évêques, il leur disait : « Dans un mois soyez à Vannes. » Et au jour dit, ils y furent ; car ils obéissaient tous au saint homme, encore qu’il n’eût aucun pouvoir sur eux.

Le saint leur raconta les crimes de Conomor et sa fausse conversion, et il dit : « Il a péché et il a feint le retour, et il a péché derechef : ne mérite-t-il pas d’être anathème ? » Et tous les évêques s’écrièrent : « Qu’il soit anathème. » Depuis ce jour la force de Conomor sembla tombée ; et tous ceux qui le craignaient, s’enhardirent ; et les voisins puissants qu’il avait outragés s’unirent contre lui, Guérech à leur tête, et le chassèrent du château de Plusigner ; nul ne voulut le recevoir, et il mourut misérablement. Trifine, pour se dérober à la curiosité d’une multitude de gens qui venaient du monde entier voir en elle le miracle du saint, se retira en l’évêché de Tréguier, au village qui porte aujourd’hui le nom de Sainte-Tréphine. Elle y vécut dans la piété et les saintes œuvres, et mourut longtemps après dans un âge fort avancé. Ses vertus et les grâces particulières dont elle avait été l’objet la firent déclarer sainte après sa mort.

Cette histoire authentique de la vie et des miracles de saint Gildas a été composée sur les lieux mêmes, et, d’après les traditions du pays, par deux écoliers de l’université de Paris ; laquelle Dieu et saint Gildas aient toujours en leur garde et protection.


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Un saint que l'on va souvent voir, il se trouve en bordure du sentier des douaniers.... ;-)
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Le 30 janvier, c’est la sainte Marzhina

Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des œuvres de miséricorde. L´empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une église et l´arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l´en fit pas moins conduire au temple d´Apollon. En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l´idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu´on l´écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d´autres qu´une lumière divine renversa et convertit.

Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s´arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte; mais s´apercevant qu´il se trompait: “Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J´ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons.” Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.

L´empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l'amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu´on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. “Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ.” Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu´on lui eût fait couper les cheveux. l'empereur la croyait magicienne et s´imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.


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Le 31 janvier c’est la Sainte Morwenna

Fille de roi Irlandais au 6e siècle, émigre au pays de Galles et en Cornwall, éponyme de Morwenstow

Selon les listes de Cornouailles, Morwenna était l’une des nombreuses filles saintes du roi Brychan Brycheiniog. Elle fut formée en Irlande avant de devenir l’une des saintes galloises qui passèrent en Cornouailles. Morwenna s’est installée dans un petit ermitage à Hennacliff (Raven’s Crag), appelé ensuite Morwenstow. Il se trouve près du sommet d’une haute falaise donnant sur l’Atlantique, où la mer est presque constamment agitée, et d’où, dans certaines conditions atmosphériques, on peut voir la côte du Pays de Galles. Elle y a construit de ses propres mains une église pour les habitants de la région. Elle transporta la pierre, sur sa tête, depuis le bas de la falaise et là où elle s’arrêta pour se reposer, une source jaillit. On peut encore la voir à l’ouest de l’église.

Lorsqu’elle était mourante, son frère, St Nectan, est venu la voir depuis Hartland et elle lui a demandé de la relever pour qu’elle puisse regarder une fois de plus son rivage natal. Cela s’est produit au début du 6e siècle, probablement le 24 juillet.

Une peinture murale a été découverte sur le mur nord du chœur de l’église de Morwenstow, et l’on pense qu’elle représente cette dame. Elle montre une femme décharnée serrant sur sa poitrine, de la main gauche, un rouleau ou un volume ; le bras droit est levé en signe de bénédiction sur un moine agenouillé.


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Ruine de l'église d’Aleth de St Servan (St Malo)

Le 1er février c’est la saint Yann Chatillon

Evêque d’Aleth au 12e siècle, transfert le siège épiscopal sur l’île de St-Malo, ami de Bernard de Clairvaux. Surnommé Saint Jean de La Grille.

Il doit ce surnom à la grille qui entourait son tombeau, pour le protéger tant était grande la dévotion des pèlerins à son égard. Breton de naissance, il entra à Clairvaux et fit profession religieuse dans les mains de saint Bernard lui-même qui l’envoya en Bretagne pour fonder l’abbaye de Buzay et de Bégard. Nommé évêque d’Aleth, il transféra le siège épiscopal à Saint-Malo. Il resta ami de saint Bernard durant toute sa vie.

Jean de Châtillon fut Chanoine régulier de l’Abbaye de Bourgmoyen à Blois. Vers 1130, il fut fait Abbé de Sainte-Croix de Guinganp. Il est aussi connu sous le nom de Bienheureux Jean de la Grille qui lui est resté du grillage en fer qui cernait son tombeau. Il a succédé fin de l’an 1143 à Donoald ou Donoal qui fut le dernier évêque d’ Aleth. A partir de cette époque, Jean de Châtillon entreprit de transférer le siège épiscopal d’Aleth vers le rocher d’ Aaron où la ville de Saint-Malo commençait à se former. Il fut appelé à Rome, par le Pape Eugène III, en 1144 puis, réalisa le transfert de l’évêché en 1146 qui, le 16 août 1152, fut confirmé par les bulles pontificales d’Eugène III. En 1156, Jean de Châtillon consacre l’église abbatiale de Saint-Jacques de Montfort et, en 1157, il est approuvé par le pape Adrien IV sur sa décision de doter son diocèse d’un Chapitre régulier. En 1158, il assista à la consécration de Saint-Jullien du Mans, puis, en 1161, il décide de doter la ville d’un établissement dans lequel serait enseigné la religion ainsi que les lettres. Il confie cette charge aux chanoines qui éduquent les jeunes malouins dans le cloître de la Cathédrale. En 1162, il souscrivit au Concile de Montpellier. C’est durant l’épiscopat de Jean de Châtillon que la nouvelle église Cathédrale fut édifiée, à l’emplacement et en remplacement de celle datant du VIIème siècle et celle relevée au IXème siècle qui était dédié à Saint-Vincent-de-Saragosse. Il reste de cette période une partie du cloître, la nef, la croisée du transept et une travée de chacun des bras Nord et Sud.

Jean de Châtillon sera canonisé par le Pape Léon X en septembre 1517 ce qui autorisait à célébrer chaque 1er février la fête de Saint-Jean-de-la-Grille. En 1799, l’Abbé Manet, Doyen du Chapitre fit sauver, en les dissimulant, des reliques, de Jean de Châtillon, qui avaient échappées à la profanation des révolutionnaires. Après le désastre d’août 1944, dans les décombres, sous le maître-autel, est mis à jour, le 31 août 1945, l’ancien sarcophage de granit datant de 1163. Les ossements de l’Evêques en furent extraits puis conservés jusqu’en 1974 année où il furent, le 03 février, lors d’une cérémonie Présidée par le Cardinal Gouyon, replacés dans le tombeau restauré. Celui-ci a été placé dans le chœur de la cathédrale Saint-Vincent à Saint-Malo, à son emplacement primitif, sous la troisième arcade côté Nord. La grille qui entourait initialement le tombeau n’a pas été reconstruite.

Mort en 1163 et inhumé le 1er février de la même année, dans un sarcophage de granit, placé dans le sanctuaire de la Cathédrale de Saint-Malo sous l’arcade la plus voisine du maître-autel du côté de l’évangile. Le pourtour de son tombeau fut clos d’un grillage de fer. Ce tombeau n’existe plus et en 1839, les reliques qu’il renfermait ont été placées sous l’autel principal de l’église de Saint-Malo.


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Le 2 février c’est la saint Goal (Gudwal)

Ermite breton qui se retira dans une petite île de la rivière d’Etel près de Lorient. Plus tard, il se retira à Camors où il fonda, avec ses disciples, un petit couvent où il vécut paisiblement jusqu’à sa mort. Plusieurs paroisses du Morbihan l’ont choisi comme saint titulaire de leur église et une des pointes de l’île de Tudy dans le Finistère porte son nom.

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Un ermitage devenu église
Au cœur de la Ria d’Étel, sur les hauteurs de la Baie de Locoal se trouve l’église Saint-Goal, construite à l’endroit présumé de l’ermitage de son saint patron. Cédé en 1037 aux Bénédictins de l’abbaye de Redon, le monastère devient prieuré. Une chapelle est alors construite au XIe/XIIe siècle. À travers les siècles, la chapelle est remaniée à de nombreuses reprises et devient l’église paroissiale.

Véritable témoignage architectural et historique, l’église Saint-Goal de Locoal-Mendon vous fera traverser des siècles d’histoire.

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Abbaye de Landévennec

Le 3 février c’est la saint Morvred

Ermite disciple de Guénolé au 6e siècle, moine à l’abbaye de Landévennec.

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Chapelle de Languidou (voir aussi pour plus détails : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Languidou )

Le 4 février c’est la saint Kido

Kido ermite breton depuis oublié s’installa dans le sud Finistère en pays bigouden, où il reste le saint patron de plusieurs chapelles. Les ruines de la chapelle de Languidou abritent la mémoire de Saint-Kido. Situées sur la commune de Plovan en pays Bigouden, les vestiges de la chapelle construite dans le style anglo-normand sont superbes. Les dimensions de l’édifice sont harmonieuses. L’attraction est sans nul doute la magnifique rosace de l’abside. Malgré la démolition partielle de la chapelle pendant la Révolution, la structure de la magnifique rosace demeure intacte.

Le nom de Kido francisé au XVIIIe siècle, devient Saint-Guy. C’est peut-être la raison de l’oubli relatif de Saint-Kido. Mais à Plovan, la mémoire du saint demeure. Ainsi l’église de Plovan abrite toujours la statue de Saint-Kido. Elle fut récupérée sur le site de Languidou, avant la destruction de l’édifice pendant la Révolution. Aujourd’hui les ruines splendides de Languidou, blotties dans un non moins splendide vallon, évoquent la mémoire du Saint-Kido le Saint-Guy breton.


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La Vallée des Saints, histoire de cette statue :
https://actu.fr/bretagne/lanmerin_22110 ... 75127.html

Le 5 février c’est la saint Merin

Missionnaire au 6è siècle en Cornwall ou au pays de Galles, éponyme de Plomelin.
Plomelin vient du breton « ploe » (paroisse) et de Merin, un saint gallois donc..

Saint Merryn est le patron titulaire d’un lieu en Cornouailles. Il pourrait être identique au saint breton honoré à Lanmerin et Plomelin. Au cours de la période médiévale, la légendaire Sainte Marina était considérée comme la patronne de ce lieu.


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Chapelle St Aman à St Nolff

Le 6 février c’est la saint Aman

Evêque de Rennes au VIe siècle, ses reliques sont conservées dans une chapelle rennaise.

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Le 7 février, c’est la saint Aodren

Fils de roi Salaun, puis roi lui-même au cours de la seconde moitié du 5ème siècle, Aodren eût un règne durable où il s’illustra en autre dans la lutte qu’il mena contre les huns et les saxons. Père théorique selon une certaine tradition d’Azénor ( voir la légende du même nom ), il avait établi son fief en côtes d’Armor à Kastell-Aodren qui deviendra ultérieurement Châtelaudren .

Venant du breton “alt” et “roen” qui signifie respectivement “haut” et “royal”, ce prénom a donné naissance à Audrain, Audren ou encore Audran.
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Le 8 février, c’est la saint Jagu (Saint Jacut)

Il est le fils de Fragan et de Gwenn, sa famille, cousine du Roi de Bretagne, s’enfuit devant les Saxons et se réfugia en Armorique dans la baie de Saint-Brieuc, sur les rives du Gouët à l’endroit qui deviendra Ploufragan.

Jacut a une sœur, Sainte Clervie et deux frères, son jumeau Weithnoc (Guéthénoc), et un plus jeune Guénolé, qui deviendront les saints Guéthénoc et Guénolé. Les trois frères furent tous disciples de Saint Budoc.

Avec son jumeau, Jacut se fixa sur la presqu’île de Landoac. Après avoir converti des païens, ils y bâtirent un monastère qui fut l’origine de l’Abbaye de Saint-Jacut.

Il fut un grand moine itinérant et il évangélisa diverses contrées où l’on garde toujours son culte. Plusieurs portent même son nom comme Saint-Jacut-de-la-Mer, Saint-Jacut-du-Mené, Saint-Jacut-les-Pins.

Jacut serait mort un 8 février de la première partie du Vè siècle. Il a été enterré dans l’église du monastère.

Vers l’an 878 parurent les flottes des Vikings. Pour leur échapper, les moines de Saint-Jacut-de-la-Mer s’empressèrent de gagner l’intérieur de la Bretagne. Ils sauvèrent ce qu’ils avaient de plus précieux : les reliques de leurs Saints. C’est ainsi qu’ils déposèrent à la paroisse, qui portait déjà le nom de leur saint patron (Saint-Jacut-les-Pins), les os de ses bras.
C’est cette translation des reliques que toutes les églises dédiées à Saint Jacut fêtent à la date du 5 juillet.


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Le saint est représenté à cheval sur un cerf, sous un chêne.

Le 9 février, c’est la saint Telio

Théleau ou Teilo serait né dans le pays de Galles. Son père s’appellerait Ensic et sa mère Guenhaff. Théleau vint au monde vers l’année 485 (dans la partie méridionale de la Grande-Bretagne, près de la ville de Monmouth). Une de ses sœurs nommée Anauued [Anawfedd] ayant épousé Budic fils de Kybydan un prince de Cornouaille en Bretagne, lorsque la peste jaune désola son pays, il se réfugia auprès de saint Samson, à Dol.

Selon une légende, il chercha à s’établir dans la forêt de Landeleau, mais il fut attaqué par les chiens du seigneur de Châteaugal. Le seigneur qui était à la chasse, rappela ses chiens et promis, en dédommagement de donner à Théleau « tout le terrain qu’il pourrait parcourir en une journée ». Mais alors, un cerf apparut et permit au jeune homme de parcourir un très grand secteur. Le seigneur tient parole. La légende dit aussi, qu’avec Samson de Dol ils auraient planté, dans la vallée de Dol un grand verger de 3 milles de longueur, pour nourrir les pauvres. Il devient si proche de saint Samson que celui-ci lui confie la gestion de son monastère de Dol-de-Bretagne pendant ses absences fréquentes et prolongées notamment à la cour du roi Childebert Ier. Il serait resté 7 ans en Bretagne.

De retour en Cambrie avec son neveu Oudocée, il fonde le monastère de Llandeilo-Fawr dans le Dyfed et aurait occupé le siège épiscopal de Llandaf, succédant à saint Dubrice. Il est mort vers 560 dans son monastère de Llandeilo.

Selon une autre tradition, il aurait construit un ermitage dans le centre de la Bretagne en un lieu devenu par la suite Landeleau.


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Église Saint-Fagan à Trecynon

Le 10 février, c’est la saint Fagan

D’origine italienne, ce saint de la fin du IIè siècle aurait été nommé évêque et chargé d’une mission au pays de Galles par le pape Eleuther. devenu évêque de Llansantffagan, il aurait fondé deux églises du nom du nom de Llanffagan, dont l’une au village de Sain Ffagan (banlieue de Cardiff)

Fagan (latin : Faganus ; gallois : Ffagan), également connu sous d’autres noms dont Fugatius, était un évêque et saint gallois légendaire du IIè siècle, qui aurait été envoyé par le pape pour répondre à la demande de baptême et de conversion au christianisme du roi Lucius. Avec son compagnon saint Deruvian, il a parfois été considéré comme l’apôtre de la Grande-Bretagne.

La lettre du roi Lucius (dans la plupart des récits, adressée au pape Eleuthérius) peut représenter des traditions antérieures mais n’apparaît pas dans les sources conservées avant le 6e siècle ; les noms des évêques qui lui ont été envoyés n’apparaissent pas dans les sources antérieures au début du 12e siècle, lorsque leur histoire a été utilisée pour soutenir l’indépendance des évêques de St Davids au Pays de Galles et l’ancienneté de l’abbaye de Glastonbury en Angleterre. L’histoire est devenue largement connue après son apparition dans l’Histoire pseudo-historique des rois de Grande-Bretagne de Geoffrey de Monmouth. Cette histoire a eu une influence pendant des siècles et son récit des Saints Fagan et Deruvian a été utilisé pendant la Réforme anglaise pour soutenir les revendications des catholiques et des protestants.

Le récit de Geoffrey est aujourd’hui considéré comme totalement invraisemblable, mais le christianisme était bien établi en Grande-Bretagne romaine au troisième siècle. Certains chercheurs affirment donc que les récits préservent un récit plus modeste de la conversion d’un chef romano-britannique, peut-être par des émissaires romains portant ces noms.

Fagan est le saint patron d’un certain nombre d’églises et a donné son nom au village de St Fagans, près de Cardiff, qui abrite aujourd’hui le Musée national d’histoire du Pays de Galles.


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L’église abbatiale St Gildas de Rhuys, construite au VIe siècle.

Le 11 février, c’est la saint Ehouarn

Ermite au XIe siècle et moine de l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys, il fut massacré par des brigands. De “eu” qui signifie bon et de “houarn” qui signifie fer.

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Le 13 février c’est la St Gwengad

Saint éponyme de Guengat et famille détentrice du château mentionné au 13e siècle.

Guengat vient du breton « uuin » (bienheureux) et « cat » (combat).

La paroisse de Guengat s’est créée au détriment de celle de Plonéis et de Plogonnec. Le château de Guengat (appelé « Les Guengat »), aujourd’hui en ruine, est mentionné dès 1203. Il est le berceau de la famille Guengat.

Les premiers représentants connus de la famille Guengat sont Bernard-Rolland et Guyomard, au milieu du XIVème siècle. Au XVème siècle, Jehan de Guengat est chambellan et conseiller du duc Jean V. Au XVIème siècle, Alain de Guengat est maître d’hôtel de la fille d’Anne de Bretagne. En 1524, il devient capitaine de Brest et suit François Ier en Italie en 1525. La paroisse de Guengat dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille.

On rencontre les appellations suivantes : Les Guengat (en 1203), Guengat (vers 1330).

Les vestiges du château de Guengat (XV-XVIème siècle) des quelques éléments qui subsistent, la partie la mieux conservée est la courtine occidentale, limitée au nord par une tour. Les restes d’une tour engagée dans la courtine orientale sont encore visibles, ainsi que des éléments sculptés tels des pièces d’accolades du XVIème siècle et des fragments de porte du XVIIème siècle. Sur un puits, on voit encore les armes de Guengat écartelées de Kergolay. Durant les guerres de la Ligue, Jacques II de Guengat prend le parti du roi Henry IV : les ligueurs de Quimper assiègent alors le château en mars 1591. Jacques de Guengat est nommé chevalier de l’Ordre de Saint-Michel, le 29 avril 1603.

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Le 14 février c’est la Saint Biavili

Disciple de Gwenolé au 6e siècle. Albert Le Grand le donne pour abbé de Landévennec au V° siècle. Il assista aux funérailles du grand roi de Cornouailles Grallon. Puis il se retira en ermite près du Faou ( Finistère), où il mourut sans qu’aucun lieu-dit ne vienne recueillir sa mémoire.

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Fontaine.jpg (204.38 Kio) Vu 547 fois
On prête à cette fontaine des vertus guérisseuses ; le premier dimanche de juillet, jour du pardon, on venait en procession jusqu´à la fontaine pour y plonger dans le bassin le reliquaire contenant un bras de saint Goulven afin de renouveler chaque année le pouvoir curatif des eaux de la fontaine.
La fontaine est d’époque Renaissance. Précédée d’un bassin et entourée d´une enceinte carrée et de bancs de pierre pour les pèlerins, elle est bien sûr ornée d’une statuette représentant saint Goulven. Le sarcophage encastré dans le mur latéral gauche de l’enceinte aurait été le lit de saint Goulven ; les malades avaient coutume de s’y allonger dans l’espoir d’une guérison.

Le 15 février c’est la Saint Glaudan

Venu d’Angleterre au 6e siècle, époux de Gologuenn, il s’agit du père de Goulven

LA VIE DE SAINT GOULVEN

Evesque de Leon, Confesseur, le premier de Juillet.

Du Temps du Pape Vigilius & de l’Empereur Justinian I, l’an de salut 540, regnant en la Bretagne Armorique le Roy Hoël, dit le Faineant, II du nom, un certain personnage, nommé Glaudan, passa la Mer, &, quittant la grande Bretagne (qu’à present on appelle Angleterre), vint, avec sa femme Gologuenn, aborder la coste de Leon, en la Bretagne Armorique : étans sortis du vaisseau, ils prirent leur chemin le long du rivage, & arriverent en la Paroisse de Ploüider, distant de deux lieuës de la ville de Lesneven,&, voulant passer outre, la nuit les surprit en la greve qui est entre ledit Ploüider & Plou-neour-trez, de façon qu’ils furent contraints de chercher à loger, cette nuit, en un Village situé és paluds de Brengorut, mais le Païsan à qui ils s’adresserent, voyant que c’estoient des étrangers pauvres & necessiteux, les refusa, de sorte qu’ils furent contraints de loger en un lieu, nommé alors Odena, où Gologuenn accoucha dun Fils.

II. Le matin venu, Glaudan alla à la prochaine maison demander un peu d’eau, pour laver l’enfant & rafraischir la mere extrémement alterée ; mais, d’autant que la fontaine étoit éloignée de là, il en fut éconduit ; toutefois, un Païsan lui presta un vaisseau & luy monstra le sentier qui, à travers la forest, menoit à la fontaine. Estant entré un peu avant dans la forest, il s’égara, le chemin estant tout couvert de feüilles & rameaux d’arbres, & ayant perdu la pluspart de la journée pensant trouver cette fontaine ; enfin, sur le soir, il se trouva prés du lieu où estoit sa femme & son enfant. Voyant donc qu’en vain il avoit courru, d’ailleurs la necessité de sa femme, l’enfant foible & debile, il eut recours à Dieu, se jetta à genoux & luy présenta son humble priere, le supliant, la larme à l’œil, de les assister en cette extréme necessité. Sa priere finie, tout incontinent, une belle fontaine sourdit, distante seulement d’un jet de pierre du lieu où estoit gisante Gologuenn, de laquelle elle but, puis y lava son enfant ; prognostique que cét enfant, en faveur duquel cette fontaine fut miraculeusement produite, seroit une vive source de doctrine & sainteté, de laquelle les hommes puiseroient les eaux salutaires, pour rassasier la soif de leurs Ames altérées. Cette fontaine miraculeuse se voit prés l’Eglise de saint Goulven & s’apelle communément Feunteun Sant Goulven ; l’eau de laquelle, beuë avec foy & devotion, a gueri plusieurs personnes de diverses maladies, & n’oseroit-on en avoir usé pour aucun usage domestique, en reverence du Saint ; mais bien en a-t’on fait une autre auprès, pour l’usage & commodité des voisins.


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Site archéologique de Césarée.

Le 16 février c’est la Saint Elliaz

Eliaz est un prénom à la fois breton, hébraïque, biblique et coranique. Il a pour signification : « Divin ».
Martyr du 4è siècle à Césarée en Palestine avec ses compagnons égyptiens. A ne pas confondre avec le prophète Elie du 8è siècle avant JC.


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Bannière représentant le saint lors du pardon de la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté .

Le 17 février c’est la Saint Guirec

Saint Guirec aurait été l’un des 70 « meilleurs et plus vertueux religieux » (il aurait reçu l’habit de religieux dans le monastère de saint Tugdual au Pays de Galles) à avoir accompagné saint Tugdual dans sa traversée de la Manche lorsqu’il vint des îles Britanniques en Armorique. La légende dit qu’il aurait débarqué sur la plage de Saint-Guirec en Ploumanac’h. Il aurait vécu quelque temps au monastère de Tréguier près de saint Tugdual et ce dernier l’aurait envoyé, accompagné de quatorze religieux, fonder un nouveau monastère près de la ville de Kerfeunteun (actuellement Lanmeur). Saint Guirec aurait été bien accueilli par les habitants de Kerfeunteun (Lanmeur), mais « désireux de la retraite et solitude, ne voulut bâtir dans la ville ni des fauxbourgs, mais plus haut que le port (aujourd’huy le havre de Toullarriki) , à une lieue de la ville sur une longe de terre qui avançoit en la mer, à l’embouchure de la rivière de Menou, où est encore à présent l’église tréviale de Loc-Kirecq, autre fois nommé le monastère de Land-Guevroc ». Saint Guirec se serait servi de débris d’habitations romaines qui se trouvaient là pour construire ce monastère et il serait resté six ans à sa tête, puis aurait fait élire un autre abbé à sa place pour se rendre dans la paroisse de Ploudaniel, « où il s’arresta en une petite vallée fort sombre, située au pied d’une époisse forest, lequel lieu fut depuis de son nom appelé Traoun-Guevroc, c’est-à-dire le « val de Guevroc », où il édifia premièrement une petite chapelle de rameaux d’arbres, et auprès une petite chambrette, et demeura en ce lieu deux ans entiers, vivant dans une admirable abstinence et solitude ». Il y aurait reçu la visite de saint Pol lequel, après avoir dû insister vivement, aurait réussi à le faire venir près de lui en la ville d’Occismor (Saint-Pol-de-Léon), en le faisant grand vicaire de son diocèse.

Plusieurs miracles lui sont attribués de son vivant, dont la guérison d’une lingère devenue paralysée pour avoir travaillé un dimanche et qui fut, après repentance, guérie par saint Guevroc (saint Guirec) : « elle donna sa maison à saint Guevroc, qui la convertit en une chapelle, laquelle fut dédiée à Notre-Dame et nommée Nostre Dame de Creis-Ker (c’est-à-dire du « milieu de la ville »), laquelle fut rebastie plus magnifique par le duc Jean le Conquéreur ».

Alors qu’il visitait le diocèse de Léon, il tomba malade à Landerneau où il mourut vers 547. Son corps fut inhumé dans le monastère de Lockirecq (ou Land-Guevroc) qu’il avait fondé.


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Le 18 février c’est la Saint Riwan

Disciple de Malo, éponyme de Lanrivain où il établit son ermitage. Le bourg de Lanrivain doit son nom à une fondation monastique du Moyen-Âge : du breton Lann (ermitage) et du saint Riwan qui fut un disciple de saint Malo.
Ce prénom signifie « roi, valeur ». Il peut s'écrire Riwann ou Riwan.


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Le 19 février c’est la St Tiernvael

Chanoine de Léon, évêque de Dol au 6è siècle, successeur de Paul Aurélien de son vivant.

Saint-Paul Aurélien (Vème siècle) ou Saint Pol de Léon ou Paol. Paulus en latin. Originaire de Glamorgan (Pays de Galles). Fondateur de l’évêché de Léon.

Né en l’an 492 (ou en 480), Paul Aurélien aurait appartenu à la famille britto-romaine des « Aurelianus » (V-VIème siècle). Il est présenté comme un disciple de saint Iltud. Selon, Wrmonoc ou Gourmenoc (moine qui a écrit la première version de la vie de saint Pol Aurélien), il débarque sur l’île d’Ouessant (à Porz Paul) vers l’an 517. A la demande de son cousin, le comte Withur, il débarrasse l’île de Batz d’un dragon. Withur lui fait alors don de son palais et des revenus qu’il percevait sur l’île de Batz. Le roi franc Childebert Ier (511-588) le fait ordonner évêque et le place à la tête de l’évêché de Léon à Castel-Paol (Saint-Pol-de-Léon). Suite à son retrait, vers l’an 553, sur l’île de Batz, trois évêques lui succèdent de son vivant : Jaoua, Ternvael (ou Tiernomallus) et Keveren (ou Cetomerinus). Il meurt semble-t-il vers 580 (ou 594). Lors des invasions nordiques, ses reliques ont été transférées à Fleury-sur-Loire en 954 (monastère de S. Florent), où elles ont été détruites par les Huguenots au XVIème siècle (vers l’an 1567). Seul un ossement de son bras est conservé à Saint-Pol-de-Léon.


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Le 20 février c’est la Saint Olcan

Baptisé par Patrick au 6ème siècle, envoyé en Gaule pour son éducation, évêque d’Armoy en Irlande.

St Olcan était connu comme un jeune disciple de St Patrick avant le milieu du cinquième siècle. Il était originaire du royaume de Dal Riada. Il s’agissait d’une vaste région qui s’étendait de la côte nord vers l’ouest et vers le sud jusqu’au Ravel (Glenravel). Il est devenu l’évêque d’Armoy.

Ce fut le centre administratif et ecclésial de la juridiction pendant de très nombreux siècles. Il y a 150 ans encore, la belle église de Ballycastle a été, pourrait-on dire, fondée à Armoy, car elle était la principale église de la région.

Il ne serait pas exagéré de dire qu’à cette époque, les petites églises et les communautés ont littéralement poussé et fleuri dans tout notre pays. Saint Patrick apportait la foi à de nouvelles personnes. Il enseignait et inculquait les doctrines du christianisme au peuple gaélique. On pourrait exprimer ce processus comme dans l’Évangile. Il mettait, en quelque sorte, un vin nouveau dans des bouteilles nouvelles. Ses adeptes et ses disciples sont devenus en peu de temps très enthousiastes. Lorsqu’il mourut à Rome en 1615, dans une lettre adressée à Philippe III d’Espagne, le vieux chef Hugh O’Neill déclara : “Nous avons accepté la foi dès les premiers temps, et nous lui avons toujours été fidèles”.


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Le 21 février c’est la Sainte Gwenn

Gwenn (sainte Blanche en français) ou Gwen, Guen ou Gwendoline est surnommée en breton Teir Bronn (« aux trois seins ») parce qu’elle a enfanté au moins trois saints, les jumeaux Guéthenoc et Jacut, puis saint Guénolé. Elle est l’épouse de saint Fragan, et ils vivaient au Vè siècle.

Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de Galles, leur pays d’origine. Le troisième fils serait né peu de temps après le débarquement de la famille en Bretagne armoricaine, à l’embouchure de la rivière Brahec, au fond de la baie de Saint-Brieuc. Selon la légende, Dieu lui accorde un troisième sein pour pouvoir allaiter ses triplés, d’où son surnom breton « santez Gwenn Teir Bronn », littéralement « la sainte aux trois seins ». Il s’agit, pour Joseph Chardronnet, d’une mauvaise interprétation de l’expression latine trimammis signifiant « trois fois mère » (épithète formée de deux mots bretons, tri « trois », et mamm « mère ») car la tradition rapporte que seuls Guethenoc et Jacut étaient jumeaux.

Gwenn (Blanche), femme de saint Fragan, est la mère d’une sainte famille nombreuse. En plus de ses trois saints fils déjà mentionnés, elle a également une fille, sainte Clervie.

La dévotion populaire a plaisamment interprété l’exceptionnelle fécondité naturelle et spirituelle de sainte Gwenn en affirmant que Dieu lui avait fait don d’une troisième mamelle. Il s’ensuit une iconographie un peu naïve et on appelle depuis la sainte « Santez Gwenn he zeir mammen » (littéralement « sainte Gwenn aux trois mamelles »).

Sainte Gwenn est la protectrice des enfants, est invoquée par les mères manquant de lait et la patronne des nourrices.


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LANDERIBA
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Église de Saint-Évarzec

Le 22 février c’est la Saint Evarzec

Saint-Evarzec vient de « Tefridoc », un saint breton du VIème siècle.

Saint-Evarzec est un démembrement de la paroisse primitive de Pleuven. La paroisse de Saint-Evarzec (Sendefaduc) est mentionnée en 1182, dans un inventaire des biens des Templiers en Bretagne. Ceux-ci auraient possédé la terre du Mur qui appartient dès le XIVème siècle à la famille du même nom. La seigneurie du Mur, puis celle de Moustoir (du breton mouster « monastère, prieuré »), dominent l’histoire de Saint-Evarzec jusqu’à l’époque de la Révolution. La paroisse de Saint-Evarzec dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille.

On rencontre les appellations suivantes : Sendefaduc (en 1182), Sent Defridoc (en 1192-1202), Sancteverdec (fin XVème siècle), Sainctevarzec (en 1535), Saint Evarsec (1553), Saint Evarzec (en 1629).


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