A la découverte des Saints Bretons.

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Il manque un mot vraisemblablement pour clarifier le texte (trouvé sur une autre monographie) qui devrait être :

Mael, était le fils de Conan Mériadec, roi de Bretagne. Il mourut à cheval mais fut ressuscité par saint Gwenolé.

La phrase devrait donc être :

Mort prématurément des suites d’une chute de cheval, la tradition veut que saint Gwénolé, futur évêque de Kemperle LE ressuscite.

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Le 15 Mai c’est la Saint Privael

Saint Primel ou Primaël était originaire du pays de Galles. Il devint ermite en Cornouaille à l’époque de saint Corentin au VIe siècle. Les deux saints se fréquentaient, ainsi que le rapportait dans une “Vie des saints de la Bretagne Armorique” le Frère Albert Le Grand, Religieux, prêtre de l’ Ordre des Frères Prêcheurs de Morlaix, en 1636 :

“En mesme temps, vivoit un saint Prestre solitaire, nommé Primael, ou Primel, lequel menoit une vie fort sainte dans une forest en Cornoüaille (1). S. Corentin l’alla visiter, pour recevoir de luy quelques salutaires instructions; S. Primel le recueillit gracieusement, & passerent les deux Saints le reste de la journée en saints propos & colloques spirituels, & la nuit suivante en prieres et Oraisons. Le matin, saint Corentin desira dire la Messe en l’Oratoire de saint Primael, qui, luy ayant disposé tout ce qui estoit requis & necessaire, s’en alla querir de l’eau à une fontaine assez éloignée de son Hermitage; Saint Corentin l’ayant longtemps attendu, sortit de la Chapelle & vid venir le Saint vieillard tout doucement & à petits pas tant pour sa lassitude & que la fontaine estoit loin de là, que parce qu’il estoit boiteux. Saint Corentin, le voyant tout hors d’haleine, en prit pitié & supplia Nostre Seigneur de luy octroyer de l’eau plus près de son Hermitage; puis, dit la Messe, pendant laquelle il reïtera son Oraison; Dieu exauça sa priere, car au lieu mesme où il mit son baston en terre, après la Messe, il rejaillit une source d’eau, dont les deux Saints rendirent grâces à Dieu; &, ayant séjourné quelques jours avec S. Primael, il s’en retourna en son Hermitage à Plovodiern.”

Dans la commune de Saint-Thois (Canton de Châteauneuf-du-Faou, Finistère), existait une chapelle Saint-Primel, édifiée jadis sur l’emplacement d’un oratoire primitif. Elle est aujourd’hui détruite. Une fontaine se trouvait sous la sacristie.

L’église paroissiale de Primelin lui est dédiée. Son pardon est célébré le premier dimanche du mois d’août. Une statue dans le chœur le représente avec une canne, car il était boiteux.

L’église paroissiale de Saint-Évarzec lui est également dédiée.

La tradition rapporte que la commune de Plougasnou aurait été fondée par Saint Primel et Saint Mériadec. Un village de cette commune au bord de la mer porte le nom de Primel.

Une impasse à Quimper porte son nom, l’impasse Saint-Primel, adjacente à la rue des Reguaires.


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Le 16 Mai c’est la Saint Brendan

Saint Brendan de Clonfert ou Bréanainn de Clonfert (né vers 484 à Ciarraight Luachra ou Kerry-Luachra, province d’Altraich-Cuile du royaume de Munster (dans l’actuel comté de Kerry), mort en 577 ou 578 à Enachduin ou Annaghdown/Annadown), surnommé le Navigateur, est l’un de ces saints moines du christianisme irlandais dont la légende a occulté l’histoire.

Contemporain de saint Benoît, il a 11 ans quand saint Patrick, l’évangélisateur de l’Irlande, meurt.

Brendan (aussi orthographié Brandan, Brendaine, Bridoine…) se prépare à la vie monastique à l’abbaye de Llancarfan, dans le royaume de Gwent. Dans la tradition celte de l’immram il part pour une quête de sept ans à la recherche du jardin d’Eden. Il s’aventure sur l’océan Atlantique avec une petite embarcation (probablement un currach) et plusieurs moines, probablement vers l’an 530. Il revient en Irlande en affirmant avoir découvert une île qu’il assimile au Paradis ; le récit rapidement propagé de ses aventures attire de nombreux pèlerins à Aldfert, le village d’où il avait pris son départ.

Le récit de son voyage se rattache à une tradition irlandaise de voyages initiatiques contenant des passages obligés (les imrama, dont Imram Brain maic Febail est le plus connu), il a été interprété comme un récit symbolique se rapportant à la liturgie pascale (les voyages de saint Malo sont essentiellement identiques), mais de nombreux détails sont la preuve qu’il a été au moins écrit par quelqu’un ayant pratiqué la navigation en haute mer sur un petit bateau médiéval.

En 1976, l’Irlandais Tim Severin construit une barque en peaux de bêtes tendues et en atteignant Terre-Neuve par les îles Féroé et l’Islande, prouve que le voyage de Brendan a pu lui faire découvrir l’Amérique avant les Vikings et Christophe Colomb.

Selon la tradition, saint Brendan a écrit des règles monastiques sous la dictée des anges. Il voyage dans les îles Britanniques et en Bretagne pendant près de vingt-cinq ans. À l’estuaire de la Rance, il fonde un couvent à Aleth, puis retourne en Irlande où il meurt.


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Le 17 Mai c’est la Saint Tudon

Saint Tudon était le père de saint Gouesnou. Vient de “Tud” qui signifie peuple.

A la même époque que saint Thénénan, peu après l’an 600, Thudon émigrait, lui aussi, en Armorique, accompagné de ses fils Majan et Gouesnou et de sa fille Tudona. Il accosta dans la région de Landéda, puis vint créer son ermitage au lieudit Saint-Thudon, situé à 2 km du bourg de Guipavas sur l’actuelle route de Gouesnou, près de Kervao.

Les vestiges d’une ancienne chapelle ont aujourd’hui disparu à St-Thudon. Trois croix y subsistent encore, dont l’une du VIIè siècle figure parmi les plus anciennes du Finistère : petite croix de 1 mètre avec entrelacs et bouton sur la face. Selon l’abbé Castel, cette croix est située sur un itinéraire ancien qui remontait depuis le Passage, au Relecq-Kerhuon. Saint Thudon mourut en 665, à l’âge de 85 ans.

Il existait dans la forêt de Bevoez, en haut d’une colline, une fontaine constituant un lieu de culte païen. A cet endroit, saint Thudon fit construire un oratoire dédié à la Vierge. Le culte superstitieux pour la fontaine n’en continua pas moins, et l’édifice finit par s’écrouler. La punition divine ne tarda pas : l’eau de la fontaine dévala soudainement la pente en un torrent dévastateur. On promit alors de reconstruire la chapelle de Notre-Dame du Reun (en breton : “reun” = colline), et l’inondation cessa.

Lors d’une reconstruction ultérieure de la chapelle, achevée en 1505, la fontaine fut incluse dans l’enceinte de la chapelle, et existerait encore, dit-on, sous le maître-autel.

Au début du 19è siècle, le Pardon de Guipavas, qui avait lieu le premier dimanche de mai, était encore désigné sous le nom de “Pardon de la délivrance des eaux”, témoin de cette légende.

A noter que Coataudon est un toponyme qui désigne le “bois de Thudon”.


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Le 18 Mai c’est la Saint Karanteg

Venu de Galles au VIIe siècle, ami de saint Padrig, saint Karadeg a donné son nom aux communes de Carantec et de Trégarantec (29). “Carant” en vieux breton signifie parents.

Le saint celtique Caranog a été également connu comme Carantus, Cranog et Carantacus . Son père était Corun, le fils du grand Ceredig , qui a donné le nom de ce comté CEREDIGION. .

Corun a régné sur le Pays de Galles du sud qui comprenait alors des régions du Sud-Ouest de l’Angleterre. Il était impatient que Caranog hérite du trône, mais Caranog a refusé et est devenu un missionnaire. Ces premiers saints ont fait la majeure partie de leur déplacements par la mer, suivant la côte et ne sont jamais allés loin à l’intérieur.

On sait que Caranog a vécu dans ces régions aux environs de 480 540 après JC. – son influence couvre un large domaine l parce qu’il y a des églises consacrées à son nom dans plusieurs endroits…


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Le 19 Mai c’est la Saint Erwan (Yves)

Saint Yves Hélory de Kermartin, Yves de Tréguier ou simplement “saint Yves” dans la tradition catholique, est né vers 1250 et mort en 1303. En breton, il est appelé sant Erwan dans le Trégor, Iwan, Youenn ou Eozen dans d’autres régions. Prêtre et official du diocèse de Tréguier, il a consacré sa vie à la justice et aux pauvres.

Nous n’avons aucune Vie de saint Yves écrite par ses contemporains, mais seulement la procédure faite en 1330 pour parvenir à sa canonisation. Après sa canonisation, plusieurs récits de sa vie ont été écrits en français, en latin, en breton, en italien.

Yves Hélory (ou Héloury) est né au milieu du XIIIe siècle dans une famille noble au manoir de Kermartin sur la paroisse de Minihy-Tréguier. Il suit des études de droit à l’université d’Orléans puis à Paris où il mène une vie de privation pour venir en aide aux pauvres.

Il revient ensuite travailler en Bretagne à Rennes dans un premier temps, où il devient conseiller juridique du diocèse. L’évêque de Tréguier remarque ses talents et en 1284 le nomme official, l’ordonne prêtre et lui confie successivement les paroisses de Trédrez et de Louannec, proches des terres de son enfance.

Il étonne ses paroissiens en célébrant la messe en breton, alors que ses prédécesseurs le faisaient en latin. Il prêche également la bonne parole en se déplaçant à travers la Bretagne comme prédicateur itinérant. Les gens l’apprécient pour sa façon de rendre la justice, il est réputé pour son sens de l’équité qui lui interdit de privilégier le riche sur le pauvre.

On lui prête également des miracles comme d’avoir sauvé des gens de la noyade. Après une vie d’ascèse et de partage, il ne mangeait que deux œufs par an le jour de Pâques et tenait table ouverte pour les pauvres en son manoir, Yves Hélory s’éteint le 19 mai 1303. Ses obsèques à la cathédrale de Tréguier sont l’objet d’un faste et d’une ferveur populaire extraordinaire ; pour tous, il devient le « mirouër des ecclésiastiques, advocat et père des pauvres, vefves et orphelins ».

Vénération et iconographie

Moins de 50 ans après sa mort, en 1347, le pape Clément VI lui accorde la sainteté. Son culte, resté très vivace en Bretagne, s’est répandu dans toute l’Europe, jusqu’à Rome où une église lui est consacrée dans l’enceinte de l’Université de la Sapienza (Sant’Ivo dei Bretoni, Saint-Yves des Bretons), en Espagne, en Allemagne, et aux Pays-Bas.

Il est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit, notamment celle des avocats. Chaque 19 mai, à Tréguier (Côtes d’Armor), une délégation de ces professions accompagne le pardon à saint Yves qui est une des grandes fêtes religieuses bretonnes, au même titre que le pardon de Sainte-Anne-d’Auray.

On le représente généralement avec une bourse dans une main, pour signifier tout l’argent qu’il a donné aux pauvres dans sa vie, et un parchemin dans l’autre, qui rappelle sa charge de juge ecclésiastique. Il est également souvent figuré entre un homme riche et un homme pauvre.


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Saint Therizien (Lanloup)

Le 20 Mai c’est la Saint Terezhien

Terezhien (nom attesté au 9e siècle, éponyme d’une chapelle en Trévou-Tréguignec)

Terezhien se montre comme éponyme de Saint-Elégeant en Penvenan (22), Saint-Tirizan en 1389. Titulaire de la chapelle Saint-Thirizien à Trévou-Tréguignec (22), aujourd’hui détruite, il a sa statue à Lanloup (22) à la chapelle Sainte-Colombe et à Lézardrieux (22) à la chapelle Saint-Christophe. Un petit monastère appelé Sancti Terethiani, situé non loin de Quimperlé et mentionné en 1029, dépendait de l’abbaye de Sainte-Croix.

Le nom du saint note la forme évoluée du vieux breton Torithgen attesté en 841 et formé des termes rith “forme, image” et gen “naissance, famille”.


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Le 21 mai c'est la St Marc'han

Saint Marcan, né au Vème siècle en Irlande, arrive du pays de Cardigan, peu de temps après saint Samson (vers 548). Saint Marcan est, semble-t-il, un disciple de saint Brieuc. Il crée sur le territoire de Saint-Marcan (Ile & Vilaine), une communauté religieuse.

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On rencontre les appellations suivantes : Monasterium Sancti Marchanni (en 1237), Sanctus Marquanus (au XIVème siècle), ecclesia de Sancto Marcano (en 1516).


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Le 21 Mai c’est la Saint Hoel

Roi du Goelo au 6e siècle, époux d’Azenor, père de Beuze.

Hoël n’a pas encore bénéficié, en France, de la mode des prénoms dits ” bretons “. Il est même très peu connu en Armorique où, cependant, il fut porté, à la fin du XIe siècle par le premier duc de Bretagne de la maison de Cornouaille. Hoël est également le nom d’un roi légendaire, père d’Iseut aux blanches mains, dans le cycle de Tristan. Saint Hoël est, lui aussi, l’objet d’étonnantes légendes. Roi du Goelo, il aurait fait jeter à la mer, dans un tonneau, sa femme Azenor accusée d’adultère ; elle y aurait donné naissance à leur fils, le futur saint Budoc. Fou de douleur et de remords, Hoël serait parti à la recherche d’Azenor, l’aurait retrouvée en Irlande et y serait mort près d’elle.

Hoël est un personnage du cycle arthurien. Il est le fils de Morgause et Loth, et donc par conséquent le neveu d’Arthur et roi de Petite Bretagne. Il sera d’un grand secours à ce dernier durant la guerre contre Colgrin.


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Chapelle St-Bili en Plumélec

Le 23 Mai c’est la Saint Bili

Évêque de Vannes au 9e siècle, martyrisé par les Normands, patron de plusieurs églises ou chapelles

Saint Bili (840-915) est originaire des environs de Redon. Alors qu’il était diacre à Aleth, Bili a entrepris de rédiger une nouvelle vie de saint Malo. Il s’est inspiré d’une première vie de saint Malo endommagée (du début du IXe siècle) et des récits plus ou moins fantastiques des pèlerins. À la fin de son ouvrage, Bili raconte l’épisode des oies de Saint-Pol-de-Léon. Deux prêtres, l’un de St-Pol, l’autre de St-Malo, partirent chasser les oies dans les champs de Saint-Pol-de-Léon. Ils ne purent en attraper qu’en invoquant saint Malo. A la suite de cet événement, l’évêque Clotuuoion de St-Pol décida que saint Malo devait être fêté dans son évêché. Avec Bili, il est possible qu’on touche du doigt la genèse du Tro Breiz. Derrière l’épisode des oies, on voit apparaître un lien entre les évêchés de Saint-Malo et de Saint-Pol-de-Léon. Plus tard, Bili sera nommé évêque de Vannes. Dom Plaine rapporte dans sa vie de saint Malo (1885) qu’en tant qu’évêque de Vannes, Bili aurait incité un certain Menobred à aller récupérer les reliques de saint Malo restées en Saintonge. On pense que Bili a été tué par les Normands en 915 près du calvaire de la chapelle, ce qui en fait un évêque-martyr.


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Le 24 Mai c’est la Saint Donatien et Rogatien

Donatien de Nantes associé à son frère Rogatien (noms à étymologie latine, donatio, don et rogatio, demande, mais cette consonance ne permet pas d’établir s’il s’agit de « romains immigrés » ou de « gaulois romanisés ») sont deux jeunes chrétiens martyrs. Selon la tradition chrétienne, ils sont suppliciés à Nantes, durant le règne de l’empereur Maximien, sans doute en 304 (date du quatrième édit de Dioclétien), pour n’avoir pas voulu renier leur foi. Ils sont couramment appelés les Enfants nantais.

Saints patrons de Nantes, ils sont vénérés également à Orléans, Plougastel-Daoulas, Ambleville, Laval, Angers, Tours, Chartres, ainsi qu’au Canada et en Océanie, grâce aux nombreux missionnaires nantais

Leur histoire est connue par un document composé, semble-t-il, au vie siècle, la Passion des Enfants nantais. Ce récit, du genre littéraire hagiographique et liturgique, doit être pris avec précaution, d’autant plus que son ancienneté et son authenticité ont été l’objet de débats, le moine bénédictin Dom Henri Leclercq allant même jusqu’à écrire que ce document fondateur a été forgé de toutes pièces par Albert de Morlaix, au xviie siècle. Ce texte est connu principalement à travers deux éditions concordantes, les Acta Sanctorum des Bollandistes et les Acta martyrum sincera du bénédictin Dom Thierry ; il sert de base à tous les ouvrages postérieurs (à destination liturgique ou non) qui ont ajouté quelques suppléments pour compléter la légende, par exemple la tradition qui rapporte qu’ils sont issus d’une « illustre » famille armoricaine.

Ils seraient les fils d’Aurélien, premier magistrat de la cité, qui réside à l’extérieur de la ville. Donatien, le cadet, est baptisé (probablement par saint Similien, troisième évêque de Nantes, qui leur survécut), alors que son frère aîné, Rogatien, est catéchumène. La propriété familiale, une villa gallo-romaine, abrite d’ailleurs le premier sanctuaire chrétien édifié à Nantes, à l’endroit où s’élève aujourd’hui la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien, construite, selon la tradition, à l’emplacement du tombeau creusé, suivant la coutume, au sein de leur demeure.

Les minutes du procès et le récit du passionnaire racontent que, dénoncés comme chrétiens, ils sont arrêtés et comparaissent devant le préfet impérial, gouverneur de la province, qui leur demande de sacrifier aux idoles. Devant leur refus, ils sont soumis à la torture du chevalet et passent leur dernière nuit à prier ensemble. Rogatien regrette de mourir sans être baptisé mais son frère le rassure, lui disant que le sang de son martyre tiendrait lieu de baptême. Ils sont fouettés, transpercés par la lance d’un licteur et décapités, au matin de l’an 289 ou 304, selon les historiens (un 24 mai, selon la tradition), en un endroit hors de l’enceinte de la ville. Une tradition situe ce lieu au no 63 de la rue Dufour, dont le parcours correspond à l’ancien tracé de la route venant de Paris, à proximité du lycée Eugène-Livet, non loin de la basilique qui leur est dédiée. Deux croix à écots en granit, dans un enclos, remplacent, en 1896, les deux croix de bois érigées en 1816 qui marquent le lieu traditionnel du supplice des deux frères et qui remplacent elles-mêmes deux croix (antérieures à 1325) détruites et brûlées en 1793. Sur le mur, derrière les deux croix, un médaillon de bronze et une plaque en granit rappellent cette tradition.

Leur culte se répand dans toute la vallée de la Loire, en Bretagne et jusqu’à Orléans, où leurs reliques sont déplacées, au moment des invasions normandes, puis déposées au ixe ou au xe siècles dans la basilique Saint-Donatien, déplacées en 1092 dans la cathédrale de Nantes dans une châsse en or et argent. Ces reliques sont dispersées au moment de la Révolution, une châsse en bois remplaçant, dès lors, le précédent reliquaire


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Le 25 Mai c’est la Saint Dunchad

Confesseur, abbé de Iona ; date de naissance inconnue, mort en 717. Il était le fils de Ceannfaeladh et le petit-fils de Maelcobha de la maison de Conall Gulban. On entend parler de lui pour la première fois en tant qu’abbé de Killochuir sur la côte du sud-est de l’Ulster (peut-être Killough, dans le comté de Down). L’année où il devint abbé de Hy (Iona) est très controversée. Les “Annales d’Ulster” le mentionnent pour la première fois en cette qualité en 706 (en réalité 707) ; mais Conamhail fut abbé de 704 à 710. Il se peut que St Dunchadh ait été coadjuteur de Conamhail (l’expression est principatum tenuit). Ou peut-être y avait-il un schisme dans le monastère sur la question pascale, car bien que St Dunchadh soit censé avoir régné de 710 à 717, en 713 la mort de “St Dorbaine Foda, abbé de Ia” est rapportée par les “Annales des quatre maîtres”, et la même autorité relate la nomination de “Faelchu, fils de Dorbene” à l’abbatiat en 714.

C’est certainement ce Faelchu qui fut abbé de 717 à 724. Dunchadh, ou des prieurs, ou même des évêques, car il y avait certainement des évêques à Iona à cette époque, et l’expression employée est cathedram Iae obtinuit. Quoi qu’il en soit, la controverse pascale a été réglée à Iona par l’adoption de l’usage romain, alors que saint Dunchadh était abbé. Cette décision a été prise à l’initiative de saint Egbert, un prêtre nord-ombrien qui avait été éduqué en Irlande. Il vint à Iona en 716 et réussit immédiatement à persuader la communauté d’abandonner la Pâque et la tonsure celtiques.


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Vieux clocher de Lancieux.

Le 26 Mai c’est la Saint Sieg

Cieux, Sieu, Siman et Siviau, né dans la Grande-Bretagne, vers 425, se mit sous la direction de saint Brieuc, fondateur et abbé de Grande-Lann, dans la Cornouaille insulaire. Il l'accompagna dans l'Armorique et vint avec lui établir le monastère de la Double-Vallée, qui a donné naissance à la ville de Saint-Brieuc.

Né en Angleterre, disciple de Brieg, fonde un monastère à Lancieux

Ce saint est l’éponyme de Lancieux (22). La tradition locale rapporte qu’il aurait débarqué sur un rocher connu sous le nom de “Berceau de saint Cieux”. Sa statue le représente en moine, une crosse à la main. Une croix, déplacée depuis pour cause d’érosion de la côte, rappelait l’endroit où il aurait été assassiné.

Les larmes de Saint Sieu

Saint Sieu est le patron de Lancieux, petite station balnéaire entre Saint-Briac et Saint-Jacut-de-la Mer. C’était un disciple de saint Brieuc. C’est par la mer que, de l’embouchure du Gouët, il s’était rendu à l’estuaire du ruisseau du Lastier pour établir son monastère. La veille du jour de la mort de saint Brieuc, il vit en songe celui-ci gravir les degrés d’une échelle qui touchait le ciel. Il prit en toute hâte le chemin du Champ du Rouvre et arriva pour recueillir le dernier souffle de son maître.

Cette mort lui causa un profond chagrin et quand il revint à son monastère, en mémoire de celui qu’il ne cessait de regretter, il fit jaillir une fontaine du rocher. Cette source n’assèche jamais. Elle coule goutte à goutte, comme des larmes qui tombent.

Saint Sieu avait bâti une église. Quand il mourut, ses paroissiens l’ensevelirent dans cette église. Le lendemain de son inhumation on trouva le corps au bord de la mer. Il en fut de même à plusieurs reprises. Les Lancieutains comprirent alors que leur saint patron voulait qu’une église fût édifiée à l’endroit même choisi par lui pour mourir. Quand on l’eut mis dans l’église neuve, il ne la quitta plus.


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Le 30 Mai c’est la Saint Buan (Burian)

Ce saint, inconnu en Bretagne, a pourtant laissé son nom à Lopuen en Locarn (22).

Un saint de ce nom est honoré en Galles. Il était le fils d’Ysgwn et le petit fils de Llywarch Hen, le barde guerrier du 6e siècle et prince breton. Impuissant face aux Angles, Llywarch s’était réfugié en Galles.

Ce saint est l’éponyme et le patron de Boduan en Arfon.

Le nom semble identique au qualificatif buan “rapide”.


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Le 31 Mai c’est la Saint Nerin


Evêque natif d’Angleterre, débarque à Trédez-Locquémeau avec Efflam, Kirio et Kemo, éponyme de Plounérin

Présentation de la commune de Trédrez-Locquémeau

Les origines de la paroisse de Trédrez demeurent obscures. Formé à partir du vieux breton treb, « village », auquel est associé le breton traez, « grève », le nom du bourg atteste une création du haut Moyen Age. Paroisse du diocèse de Tréguier mentionnée comme telle dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur jusqu´en 1292, elle fut créée avec sa trève Locquémeau, dont le nom est formé avec le breton lok, « lieu consacré », au détriment de la paroisse bretonne primitive de Ploumilliau. Le bourg faisait probablement partie à l´origine du domaine épiscopal de Tréguier, comme en témoigne un document de 1484 mentionnant autour de l´église l´existence d´un minihy placé sous le seul ressort de l´archidiacre de Pougastel, et dont le souvenir est perpétué par la présence d´un lieu-dit Pors-an-Escop, « la cour de l´évêque ».

Si l´église de Trédrez, actuellement dédiée à Notre-Dame, fut autrefois sous l´invocation de saint Laurent, diacre et martyr romain du IIIème siècle, c´est un saint dénommé Kémo, par ailleurs inconnu en Bretagne, qui est le titulaire de l´église de Locquémeau. La tradition locale en fait un compagnon de saint Efflam avec qui il aurait débarqué sur la Lieue de Grève au VIème siècle en compagnie de saint Tuder, de saint Haran, de saint Nérin, de saint Karé et de saint Kirio. « Lieu consacré à saint Kémo », ce village relevait autrefois de l´abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez (Finistère) dont les lieux-dits Parc-ar-Manac´h, « le champ du moine », et Prat-ar-Manarty, « le pré du monastère », semblent constituer le seul souvenir sur le territoire communal.


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Le 1er juin c’est la Saint Ronan

Ronan naquit en Irlande au vie siècle de parents païens et devint évêque. Débarqué au pays de Léon, il vécut d’abord à Saint-Renan. Un jour un ange lui apparut et lui ordonna pour sauver son âme d’aller habiter en Cornouaille et il s’installa non loin du bourg actuel de Locronan, qui a porté le nom de Saint-René-du-Bois. Il aurait vécu un temps à Saint-René (francisation de Saint-Ronan, imposée au xviie siècle par les autorités ecclésiastiques), commune actuelle d’Hillion, dans le département des Côtes-d’Armor, entre Lamballe et Saint-Brieuc où il serait mort, mais sa dépouille aurait été ramenée à Locronan (Finistère) où se trouve son tombeau.

Lorsqu’il vivait près de Locronan, il vit surgir un loup tenant dans sa gueule un mouton et poursuivi par un homme pleurant de douleur. Ronan le prit en pitié et pria Dieu de sauver le mouton. Aussitôt le mouton se retrouva aux pieds de Ronan et du propriétaire. Le propriétaire alla souvent voir Ronan ensuite pour qu’il lui parle de Dieu. Mais sa femme, Kében, injuria Ronan et l’accusa d’avoir ensorcelé sa famille. Elle lui demanda de ne plus les voir sans quoi elle le châtierait. Elle ourdit un plan. Elle alla voir le roi Gradlon. Elle accusa Ronan d’avoir tué sa fille et de se transformer en loup. Le roi ordonna alors d’enfermer Ronan à Quimper. Puis on l’attacha à un arbre et on lâcha sur lui deux chiens sauvages et affamés. Sans s’émouvoir, Ronan fit un signe de croix sur son cœur. Aussitôt les chiens s’enfuirent.

Voyant ce miracle, le roi demanda à Ronan ce qu’il voulait étant donné que visiblement Dieu l’accompagnait. Il demanda la grâce pour Kében, sa fille n’était pas morte mais elle l’avait enfermée dans un coffre. On alla voir le coffre et on y trouva le cadavre de l’enfant qui avait fini par succomber. Ronan la ressuscita. Le roi et ses gardes se mirent à genoux et demandèrent pardon à Ronan. Ce dernier retourna dans sa maison et vécut en ermite le reste de sa vie.

Saint-Brieuc fut le lieu de la dernière retraite de Saint Ronan. Un paysan le trouva mort au matin, et décide de garder le bras droit comme relique, le coupe, et le ramène chez lui. La nuit, son propre bras se détache du corps du paysan et gît près de lui ; il s’empresse de rendre son bras à Saint Ronan, et recouvre par la suite lui-même le sien.

Pour savoir où enterrer, l’on mit son cercueil sur une charrette tirée par deux bœufs, et on les laissa aller. Sur le chemin la charrette rencontra Kében, qui lavait des vêtements, elle en profita pour se moquer du saint. Alors la terre s’ouvrit et aspira Kében dans les flammes et la fumée dans un lieu désormais dénommé « la tombe de Kében ». Peu après les bœufs arrivèrent à un endroit et ne voulurent plus en bouger, c’est là que Ronan fut enterré.


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Le 2 juin c’est la Saint Jugon

Jeune pâtre, patron d’une chapelle à La Gacilly, invoqué par les cultivateurs pour protéger les récoltes.

La chapelle Saint-Jugon (1840), située route de Ploërmel. Il s’agit de l’ancienne chapelle nommée “Saint Jouhon des Boays” et construite par les seigneurs de La Roche Gestin vers le XIVème siècle. L’édifice actuel date de 1840. Il est de forme rectangulaire et doté d’un toit à cinq pans. On y vénère le soi-disant tombeau de saint Jugon.


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Le 3 juin c’est la Saint Kevin

Saint Kevin de Glendalough (v. 498-618) est un saint chrétien qui fut l’abbé de Glendalough dans le comté de Wicklow, en Irlande. “Kevin est l’orthographe anglaise du nom irlandais Caoimhín (Coemgen en vieil irlandais, latinisé en Coemgenus).

Sa légende est particulièrement douteuse, car il existe très peu de documents contemporains. Elle soutient qu’il descendait d’une lignée royale, qu’il a reçu le nom de Coemgen, qui signifie “enfant du ciel”, qu’il a été baptisé par Cronan et qu’il a été éduqué par Petrock pendant le séjour de ce saint en Irlande. Il vécut sept ans dans la solitude à Disert-Coemgen, dormant sur un dolmen (aujourd’hui connu sous le nom de “Saint Kevin’s Bed”) perché sur un précipice périlleux, où un ange l’avait conduit. Ce monastère allait devenir le parent de plusieurs autres. Glendalough, avec ses sept églises, est devenu l’un des principaux lieux de pèlerinage en Irlande. La légende dit qu’il vécut jusqu’à l’âge de 120 ans.

Il était connu pour son dédain de la compagnie humaine, en particulier celle des femmes ; son nom a été utilisé en Irlande pour désigner les hommes ayant des relations froides avec les femmes jusqu’au 19e siècle. Un exemple extrême de sa chasteté est le cas où il a poussé une femme amoureuse dans un champ d’orties.

Dans les Églises catholique, romaine et orthodoxe orientale, sa fête est fixée au 3 juin.


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Entrée principale de l’église Saint Gurval, côté Ouest, à Guer 56.

Le 6 juin c’est la Saint Gurval

Né au pays de Galles au 6e siècle, évêque d’Alet-St-Malo, fonde un monastère à Guer et près de Locoal

Le dossier de saint Gurval, honoré à Guer, est particulièrement pauvre : une courte vita en trois leçons transmise par le Propre malouin de 1615, dont la matière avait été empruntée à un légendier plus ancien (ex veteri legendario macloviensi), lequel a fourni également les biographies de saint Malo, de saint Méen, etc. On peut voir, à partir de son texte sur saint Sulin (il s’agit en fait de saint Sulian/Suliau), comment travaillait l’auteur du Propre de 1615 : on conserve en effet une autre version de la vita de ce saint, qui figurait dans le bréviaire malouin imprimé de 1537, et qui, au témoignage du chanoine Doremet en 1628, provenait « de notre vieil légendaire ». Les deux compilateurs ont à l’évidence abrégé le même texte ; mais le choix de celui de 1615, à l’opposé de celui de son prédécesseur, est de privilégier la dimension galloise de cette vita et de passer sous silence ce qui se rapporte aux relations de son héros avec saint Samson : sa « fascination » (comme l’a écrit G.H. Doble) pour la légende de saint Tysilio va même jusqu’à lui faire substituer la date de la fête de ce dernier à celle de la tradition continentale.

Vie et culte de saint Gurval

Saint Gurval, quant à lui, est présenté comme l’ancien condisciple (sous la férule de saint Brandan) et l’immédiat successeur de saint Malo sur le siège d’Aleth ; mais, ayant lui-même remis sa charge épiscopale entre les mains de son archidiacre Coalfinith, il s’en va, en compagnie de plusieurs prêtres, à la recherche d’un certain monastère de son diocèse dans le pays de Guer (quoddam suae diocesis monasterium in pago Guernio constructum expetiit, pluribus secum ductis sacerdotibus). Sur place, il continue d’être l’objet de la vénération des populations, attirées par sa sainte conversion ; mais « souhaitant effacer le souvenir de son épiscopat » (episcopatus sui notitiam deferere cupiens), il laisse à Guer douze prêtres et s’éloigne avec les autres vers un autre lieu non nommé. Finalement, il s’installe dans une « caverne » (in speluncam), où il accomplit de nombreux miracles. Pas de détail sur sa mort, ni sur sa sépulture, ou encore sur ses éventuelles reliques.

On peut bien sûr reconnaître ici, au moins partiellement, les effets de la méthode de travail du compilateur de 1615, dont nous avons dit quelques mots ; mais il nous semble surtout que la source à laquelle il a puisée devait être singulièrement pauvre pour amener chez l’écrivain cette remarque en forme d’aveu sur le fait que c’est le saint qui aurait lui-même chercher à effacer toute trace de son épiscopat.

Que savons nous par ailleurs de saint Gurval et de son culte au Moyen Âge ? Il était honoré à Guer depuis 1124 au moins, car l’église du lieu est alors placée sous son vocable, et quelques reliques en sont conservées sur place dans un reliquaire de la première moitié du XVe siècle, en bois recouvert de plaques d’argent partiellement dorées.

Les abbayes de Saint-Méen et de Montfort, dans le diocèse de Saint-Malo honoraient quant à elles, à la date du 7 juin pour la première et du 6 juin pour la seconde, un saint Gudual (Guidgali episcopi ou sancti Gutuuali episcopi et confessoris), personnage à qui elles reconnaissaient la qualité d’évêque en conformité avec sa vita. Or, sur la base d’une vague homophonie, les chanoines malouins chargés au XVe siècle de la refonte du sanctoral diocésain ont intégré le nom de saint Gurval dans la liste des évêques d’Alet à cette même date du 6 juin, comme en témoigne la notation Sancti Gurvali episcopi Macloviensis dans le calendrier du missel manuscrit diocésain ; cependant, la vita de saint Gudwal, personnage par ailleurs largement honoré dans le diocèse de Vannes, ne présente aucun point commun avec la vita de saint Gurval, personnage exclusivement honoré à Guer, dans le diocèse de Saint-Malo, mais aux confins du Vannetais.


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Le 7 juin c’est la Saint Meriadeg

Ordonné prêtre contre la volonté familiale, la légende veut qu’il effectue plusieurs guérisons miraculeuses avant de traverser la Manche en direction des Cornouailles. Débarqué à Camborne en Cornouailles (une localité se nomme Meiriadog dans la paroisse de Llanelwy, en Flintshire, dans le nord du Pays de Galles, les persécutions du chef païen Teudar (Theodoric) l’obligent à se rembarquer pour la Bretagne continentale. Le saint aborde à Plougasnou où il apprivoise un loup qui terrorisait les environs. Sa réputation miraculeuse attire les foules si bien qu’il doit se retirer dans les environs de Pontivy, « à mille pas du château de Rohan ».

Ayant appris ce retour, le vicomte de Rohan envoya ses messagers à la recherche de son proche parent (ou de son frère, selon certaines versions). Il se rendit bientôt à son ermitage, bâti son ermitage à l’emplacement de l’église de Stival, près de Pontivy, où l’on peut voir sa cloche à main ; son sarcophage se trouverait dans le cimetière de Noyal-Pontivy. Il aurait été nommé évêque de Vannes. pour lui demander son aide contre des brigands de la région. Le saint déchaîna contre eux « le feu du ciel ». En gage de gratitude, le vicomte de Rohan fonda à la demande de saint Mériadec trois foires dans la paroisse de Noyal-Pontivy, (le 6 juillet, le 8 août et à la Saint-Michel).

À la mort de l’évêque de Vannes, Mériadec fut élu à ce siège épiscopal, probablement en 659, et consacré dans la cathédrale de Dol-de-Bretagne. Sous ses vêtements épiscopaux, le saint continua de porter le cilice jusqu’au 7 juin d’une année indéterminée où il remit son âme à Dieu. Il aurait été inhumé en la cathédrale de Vannes.

La trève, puis paroisse, de Saint-Jean-du-Doigt (qui dépendait de l’évêché de Tréguier) et correspond à l’actuelle commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) s’est appelée autrefois Traon-Meriadec (ou Meriadek ou Meriadeg).


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Le 8 juin c’est la Saint Medar

Saint Médard de Noyon (en latin Medardus) est né en 456 à Salency en Picardie et il est mort le 8 juin 545 à Noyon. La Saint-Médard se fête le 8 juin.

Fils de Nectardus, un noble franc, et de Protagia, une noble Gallo-Romaine. Frère jumeau de saint Gildard, archevêque de Rouen.

Histoire

Saint Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. On raconte qu’il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu’on lui demanda ce qu’il avait fait de ses habits, il répondit qu’il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n’avait pu s’empêcher de lui donner ses habits. Une autre fois il donna un des chevaux dont son père lui avait confié la garde à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche et n’avait pas les moyens d’en acheter un autre. Mais le soir quand il ramena les chevaux à son père et que celui-ci les compta il n’en manquait aucun.

Il fit ses études ecclésiastiques avec son frère à Vermand près de Saint-Quentin.

Les annales disent que lui et son frère assistèrent saint Remi, lors du baptême de Clovis en la cathédrale de Reims en 496.

En 530 lors du décès de l’évêque de Vermand, il fut nommé à sa place par l’évêque saint Remi de Reims. Il s’installa dès 531 à Noyon, ce qui est à l’origine du transfert du siège épiscopal. Les motifs restent discutés. La tradition de l’église de Noyon l’explique par une dévastation de Vermand lors des guerres entre les rois mérovingiens et par la présence d’une très petite enceinte à Noyon, plus aisée à défendre. Mais Médard était natif de Salency, village voisin de Noyon. La proximité de la capitale de Soissons peut aussi avoir joué un rôle.

En 532 à la mort de saint Éleuthaire évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d’abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Hormisdas à l’épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu’en l’an 1146). À Tournai il réussit à convertir un grand nombre d’idolâtres.

Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportées près de Soissons où fut érigée l’abbaye de Saint-Médard. Des reliques de saint Médard ont été conservées dans l’église Saint-Médard à Paris et s’y trouvent encore.

La légende

La légende dit que lorsqu’il était enfant, il fut protégé de la pluie par un aigle qui ouvrit ses ailes au dessus de lui.

Il est fait référence à saint Médard dans La Légende dorée de Jacques de Voragine : « Vers l’an 490… fleurirent deux frères utérins, saints Médard et Gildart, qui naquirent le même jour, moururent le même jour et furent béatifiés le même jour ».

On le représente la plupart du temps en évêque, avec la crosse épiscopale. Souvent aussi, il a la bouche entrouverte et montre ses dents, parce qu’il était aussi invoqué contre le mal de dent. En plus de sa représentation avec un aigle le survolant, il figure aussi avec un cœur, symbolisant sa charité.

Patronage

Patron des agriculteurs, faiseur de pluie. Les migraines, les névralgies, le traitement des maladies mentales, de la folie étaient également de son ressort.

Les Proverbes

Saint Médard grand pissard, il pleut quarante jours plus tard.
S’il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard, à moins que saint Barnabé ne lui donne un coup de pied ou ne lui coupe l’herbe sous le pied.
Pluie à la Saint-Médard durera quarante jours plus tard, à moins que la saint Barnabé ne vienne lui couper le nez (ne ferme le robinet).
Soleil à la Saint-Barnabé, Médard a le nez cassé.
Saint Barnabé reboutonne la culotte de saint Médard.
Saint Barnabé, la journée clairette de saint Médard, rachète.

C’est de nouveau saint Médard qui abreuve ses poulains.


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Le 9 juin c'est la St Launeuc.

Saint-Launeuc vient de saint Lunaire (moine irlandais) ou de Lawenos ou Leuenec (saint breton). A signaler que Lunaire est un ancien abbé évêque du VIème siècle. Saint Lunaire serait mort vers 580. Vers 535, soixante douze moines sous la direction d'un jeune abbé nommé Lunaire, et en provenance de la Cambrie (Pays de Galles), auraient débarqué à la pointe du Décollé (entre la Rance et l'Arguenon) et fondé un monastère.

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Manoir de Saint Quijeau en Lanvénégen.

Le 10 juin c’est la St Kijo

Compagnon de Corentin, éponyme d’un village et manoir St-Quijeau en Lanvénégen

Trois saints gallois auraient porté ce nom :

le premier est donné comme fils de Caw. Une chapelle lui est dédiée à Ceidio en Llanercchymedd (Ynys Môn) et sa fête tombe le 18 novembre ;
le second était le fils du prince et saint Ynyr Gwent et de Madrun, fille de Gwrthefyr Fendigaid. Contemporain de Vortigern, il aurait étudié à Llancarfan et participé à l’élection de saint Euddogwy comme successeur de saint Telaw. Il est l’éponyme de Ceidio en Buan dans la péninsule de Llyn (Arfon). La tradition locale rapporte que, suite à l’incendie du palais de Vortigern bâti au-dessous de Tr’r Ceiri, Madrun se serait enfuie avec Ceidio vers la forteresse dont le lieu de Carn Madrun garde le souvenir. Plus tard, le saint y aurait fondé une église. Il est fêté le 3 novembre ;
le troisième serait le fils d’Arthwys, le frère de Cynfelyn et le père de Cof, Gwenddoleu et Nudd, tous trois sains de Llanilltud Fawr.

Il est difficile de dire si l’un de ces saints a émigré en Armorique et s’il est l’éponyme de Saint-Quijeau en Carhaix (29), Sauncti Kigaui en 1081-1084, en Lanvénégen (56), Saint Guigeau en 1536, et en Poullaouen (29), Sainct Guijeau en 1678.
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Chapelle de Loc-Majan à Plouguin

Le 11 juin c’est la St Majan

Né de Tudon au pays de Galles au 7e siècle, frère de Gouesnou et de Tudona, fonde un ermitage à Plouguin

L’auge de Saint Majan

Les Saints bretons dont les vies merveilleuses nous sont racontées par les auteurs anciens, étaient des hommes courageux et intrépides. Ils n’hésitaient pas à affronter une nature sauvage et austère pour civiliser et évangéliser. La grâce étaient en eux, leur permettant d’accomplir ou de révéler des choses surnaturelles. Mais une des choses les plus mystérieuses les concernant est leur arrivée en Armorique. Ne dit-on pas qu’ils traversèrent la Manche dans des auges en pierre!

Comme tant d’autres, Majan utilisa ce moyen pour venir du lointain Pays de Galles. Ne me demandez pas comment il se tenait dans cette embarcation rudimentaire, ni comment il la propulsait et la guidait. Avait-il une rame, ou dressait-il une voile dans le vent de l’Iroise ? Nul ne le sait. Pourtant, sans nul doute, ces hommes aux talents mystérieux, faisaient confiance à leurs bateaux de pierre dont certains ont longtemps été vénérés, là même ou les Saints les avaient laissés en débarquant.

Majan débarqua d’abord à Brest. Bientôt il reparti vers l’ouest, longeant la côte, en quête d’un site isolé où il pourrait vivre plus loin des biens terrestres, donc plus près de Dieu. Il contourna la pointe Saint-Mathieu, remonta vers le nord, hésita entre les îles désolées et le continent, pour finalement s’engager dans le second Aber dont l’aspect lui parut propice à l’exaltation de l’âme. Non loin d’une rivière qui se jetait dans l’aber, il rencontra une source et décida que c’était là qu’il vivrait le reste de ses jours. Il bâtit un ermitage, aménagea une fontaine, construisit une chapelle et donna à ce lieu de paix le nom de Lokmajan .

Les années passèrent. La présence du Saint bénit la source qui révéla bientôt des qualités surprenantes. Son eau soulageait bien des maux, surtout les douleurs de l’âme. Aujourd’hui encore, la source fortifie et guérit les nombreux malades qui viennent avec ferveur chercher ici consolation; mais autrefois, si proche de Majan, ses vertus étaient beaucoup plus puissantes.

Quand Saint Majan mourut, son corps fut mis en terre sous le coeur de sa chapelle. Près de là son vaisseau de pierre fut utilisé pour aménager la fontaine guérisseuse. L’eau joyeuse sautait du rocher, se reposait un instant dans la belle vasque où les malades venaient puiser, puis s’écoulait rapidement dans la mer toute proche.

Les années, les siècles s’écoulèrent lentement. C’est ainsi que le temps avait autrefois l’habitude de s’écouler.

Quand les hommes du nord apparurent, ce coin d’Armorique leur plut. Ils voulurent en chasser les Bretons, et établirent un camp près de la fontaine de Lokmajan. A cette époque, la fontaine avait encore le pouvoir de guérir, sans doute la vieille auge y était-elle pour quelque chose. Et puis en ce temps là, la foi pouvait encore remuer des montagnes. Malgré l’occupation étrangère de toutes les terres autour de l’Aber, le peuple breton continuait à venir, en prenant de grands risques, solliciter la grâce de Saint Majan. Les Vikings, païens cruels, en prirent ombrage et détruisirent la fontaine. L’obscurité normande dura un siècle. Puis les Vikings cessèrent leur raids dévastateurs. Quelques-uns étaient restés et avaient fondé un foyer avec des femmes de chez nous. Ils s’étaient civilisés. Beaucoup étaient repartis vers leur lointaine patrie.

L’ordre régna de nouveau, avec des forts et des faibles, des riches et des pauvres.

Le seigneur de Pen Ar van avait deux enfants. Elsa, sa fille aînée était belle et intelligente. Sesni, son fils était malade et chétif. C’était un enfant intelligent, en qui son père mettait tout son espoir pour lui succéder. Mais sa santé fragile laissait craindre que le château resterait sans héritier mâle, ce qui le ferait alors tomber aux mains de la famille voisine des seigneurs de Trouzilit, des vauriens, des fainéants, des profiteurs.

De nombreux médecins du Léon, de Brest, et même de Cornouaille avaient été appelés au chevet de l’enfant. Tous les guérisseurs d’Armorique avaient été consultés, ainsi que de nombreux mages, imposeurs de mains, cartomanciens, devins et astrologues.

Mais le mal inexorable semblait hors d’atteinte de tous leurs pouvoirs.

Passant un jour par le moulin de Pont-Ours, triste et fatigué, le seigneur de Pen Ar van s’arrêta près du bief. Des enfants jouaient en chantant une ancienne complainte:
“Dans leurs vaisseaux de pierre
Ils navigaient naguère
Les Saints de nos aïeux
Majan était l’un d’eux
Celui qui souffrait
Celui qui pleurait
Auprès de lui venait
A sa source il se baignait
Et ses maux s’en allaient”

Il écouta un moment puis questionna une fillette
“-Je ne connais pas votre chanson, Qui est Majan?
-Majan est mort il y a longtemps. Grand mère dit que sa source avait autrefois un grand pouvoir de guérison. Malheureusement, l’auge a été perdue. Si on la retrouvait ce serait un grand bonheur pour tous, car Majan nous protégerait de nouveau de biens des maux.”

Le seigneur alla visiter l’ancêtre, vieille femme toute pliée en deux. Elle confirma les propos de l’enfant, ajoutant que ce serait une grande chance pour tous si un puissant seigneur se lançait dans cette quête formidable: la recherche de l’auge perdue.

Dès le lendemain, le seigneur de Pen ar Van se mit à explorer le bord de la rivière. Bien sûr, il ne vit rien qui ressemblât de près ou de loin à un vaisseau de pierre. Cela aurait été trop facile.

Les grands arbres qui se penchaient sur l’eau s’agitaient dans le vent. On aurait dit qu’ils avaient quelque chose à dire. Certains étaient déjà là quelques siècles plus tôt et avaient été les témoins secrets de la profanation. Ils semblaient insister, bruissant sans relâche, mais personne ne comprenait leur message.

Le seigneur se dit que s’il trouvait un homme capable de parler aux arbres et de les comprendre, il retrouverait l’auge de Majan. Aujourd’hui, plus personne ne comprend le langage des animaux, des plantes ou des objets. Il n’en était pas de même autrefois. Au fond de certaines forêts, au coeur de certaines landes, ou au flanc de montagnes solitaires, vivaient des êtres à demi sauvages, seuls au milieu d’une nature encore jeune, et pour qui tout ce qui les entouraient étaient source d’échanges et de dialogues.

Le seigneur de Pen ar Van se mit en route vers l’Arrée. Prés des pitons désolés au dessus du Relecq, il trouva un ermite vivant dans une drôle de cabane en ardoises. Il lui expliqua son affaire. L’ermite lui dit qu’il connaissait le langage des pierres, si nombreuses alentour, mais pas celui des arbres car il n’y en avait pas en ce lieu. Il lui conseilla de continuer sa route vers le sud où se trouvaient d’autres montagnes, couvertes d’arbres, où vivait un de ses amis.

Il dirigea ses pas vers les Montagnes Noires, s’enquit auprès des paysans du lieu de l’endroit où vivait l’ermite, et trouva bientôt sa hutte. L’habitation était entourée d’oiseaux qui s’envolèrent à son approche. L’homme le reçut et l’écouta attentivement, mais il lui expliqua que s’il pouvait comprendre et parler aux oiseaux, aux grillons et même aux poissons, par contre, il ignorait le langage des arbres et des plantes. Il lui conseilla d’aller consulter son maître dans la forêt d’Huelgoat.

Le maître vivait sous des roches cyclopéennes dans la forêt. “Je suis l’ami des arbres” dit-il “Je comprends le langage des pins, des saules et des chênes. Ici ils me parlent d’autrefois, du temps qui passe. Ils me racontent tout ce se passe dans la forêt. Mais si je m’avance où vivent les hommes, les arbres crient et pleurent sous les coups de haches ou dans les flammes. Pourtant, s’il le faut j’irai avec toi au pays des Abers. J’irai questionner les plus vieux des arbres qui ont vu les hommes, encore eux, détruire l’oeuvre du saint et dissimuler son vaisseau de granit.. Mais il faut me promettre une chose: plus jamais tu ne devras abattre ou utiliser un arbre vivant, que ce soit pour la construction ou pour faire du feu”.

La condition ne paraissait pas trop dure. Le Seigneur de Pen ar van n’hésita pas. Solennellement il jura de ne plus blesser ni tuer arbre ou arbuste durant toute sa vie.

“Si tu oublies ta promesse lui dit le sage, ne passe plus jamais sous un arbre, ou près de lui, il t’arriverait un malheur.”

Quand le Seigneur revint à Pen ar van, cela faisait déjà un mois qu’il était parti. Son enfant ne pouvait presque plus se lever. Il respirait difficilement, l’issue semblait prochaine.

A la tombée de la nuit on guida le vieux sage jusqu’à la chapelle de Lokmajan, puis il demanda qu’on le laissât seul. La nuit passa, puis le jour, et encore une nuit. L’impatience des gens du château était à son comble, d’autant plus que l’état de l’enfant semblait s’aggraver doucement. Enfin, l’ermite revint “Prenez des pioches et des pelles” dit-il. “Si j’ai été si long, c’est que les arbres voulaient d’abord me raconter tout le mal que les gens d’ici leur font. Ils ont tant à raconter ! Mais les arbres ne sont pas rancuniers, ils acceptent d’aider les hommes, espérant un jour gagner leur amitié”. Il les guida ensuite vers le bord de l’aber Benoît et il leur montra l’endroit où ils devraient creuser, dans le lit de la rivière. Les pioches rencontrèrent bientôt un rocher, mais quand il fut dégagé, il apparut que c’était en fait une auge effilée, posée à l’envers. Les hommes remontèrent l’objet volumineux près de la chapelle. Avec des bottes de paille, une charrette fut rapidement aménagée pour permettre de transporter l’enfant devenu si fragile. Bientôt, un étrange cortège se mit en route, alors que partout alentour, à Castellouroup, au Quinquis, à Meznaot, à Kerboulou et ailleurs, dès qu’ils entendirent parler de l’auge de Majan, les gens se dirigèrent vers Lokmajan pour aller la voir.

Une cérémonie fut bientôt organisée. On avait transporté quelques seaux remplis de l’eau de la fontaine que l’on avait versée dans l’auge. Alors que la foule se rassemblait en groupes de plus en plus nombreux dans l’enclos et sur les pentes escarpées qui dominent la chapelle, la charrette s’arrêta près de l’auge. Le seigneur de Pen ar Van prit son fils dans ses bras et l’assit au bord du vaisseau de pierre, les pieds dans l’eau. L’enfant rit en remuant les orteils, car l’eau était froide. Le rire léger s’éleva dans le silence recueilli de la foule étonnée. C’était un présage favorable. Le seigneur émerveillé d’entendre ce son merveilleux, presque oublié de sa maison, s’exclama: “Gloire à Dieu, gloire à Majan, mon fils va guérir”. De la foule enthousiaste s’éleva une grande clameur.

Le sage de Huelgoat se pencha sur l’enfant. Il proposa de le remettre sur le lit de paille pour pouvoir l’examiner. Il était un peu guérisseur et savait l’usage des plantes.

Après l’examen soigneux, il se tourna vers le père et lui dit: “Votre fils va guérir. Pour aider à le fortifier contre la maladie et hâter sa guérison, je vous apporterais demain un remède souverain”.

Pendant plusieurs semaines, l’enfant dut avaler une potion amère. Des couleurs réapparurent sur ses joues pâles, ses forces revinrent. Il guérit.

L’auge de Majan fut de nouveau scellée sous le jet de la source, et longtemps encore on puisa son eau pour guérir les malades. Ceux qui le pouvaient venaient y plonger les pieds et riaient de la trouver si froide.

Quelques siècles plus tard, de cette histoire véridique il ne restait qu’une croyance, celle d’une banale fontaine miraculeuse. Un seigneur de la région décida de vendre tous les arbres entre le moulin de Meznaot et Lokmajan pour construire les bateaux du roi. Une nuit de tempête, l’arbre le plus ancien, un chêne de 600 ans s’abattit sur la fontaine, brisant l’auge de Majan. Il restait une belle pierre, elle fut amenée au bourg, au Prat. On l’utilisa pour aménager le dessus d’un nouveau puits qu’on venait de creuser.


Ça devait ressembler à ça une auge en pierre pour affronter la mer :
IMG_2562.JPG
Devant la cathédrale de Dol de Bretagne.

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Eglise de Plourhan

Le 12 juin c’est la St Gourhan

Gourhan est l’éponyme présumé de Plourhan (22), Plorhan en 1181, de Saint-Thurien (29), Saincthourchan au XIVe siècle, dont il est aussi le saint patron, et de Saint-Ethurien en Plounévez-Moëdec (22), dans le voisinage duquel existe un lieu-dit Méné-Sant-Ourhen.

Son nom est issu par spirantisation du -g de l’anthroponyme ancien Uurgen composé de uur “Homme” et de gen “naissance, famille”.

Plourhan vient du breton « plou » (paroisse) et de Saint Gourhan, qui vécut au IXème siècle

Plourhan est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plourhan, ceux de Tréveneuc, Saint-Quay-Portrieux, Etables, Lantic et une partie de Binic (située rive gauche de l'Ic).

Plourhan (Plorhan) possède une église dès 1181 et un recteur dès 1239. L'église est alors la propriété du prieuré de Saint-Magloire-de-Léon et dépend du diocèse de Saint-Brieuc. Plourhan (Plorhan) est une paroisse dès 1239. Une ancienne léproserie est signalée au lieu-dit Les Maladries.


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Le 13 Juin c’est la Saint Herbot

Saint Herbot (confondu souvent avec saint Herblon, à moins qu’il ne s’agisse du même saint), il est aussi appelé saint Hermelan (à ne pas confondre avec Hermeland d’Indre) fait partie des saints bretons semi-légendaires, non reconnus officiellement par l’Église catholique. Son culte était très populaire chez les paysans bretons qui voyaient en lui un protecteur des chevaux et des bêtes à cornes. C’est l’un des saints bretons les plus réputés par la ferveur populaire.

Une des graphies les plus courantes est Herbaut conforme à l’évolution française du germanique Haribald qui signifie armée et audacieux. Autres formes : Erbaud, Herbaut, Herboth, Sa vie en latin, tardive, est la Vita Herbaudi.

Les indications sur la vie de ce saint breton du vie siècle sont très peu nombreuses et son existence historique n’est même pas confirmée, certains pensant qu’il ne serait qu’un avatar du roi celte Gwar ou Guéor, lui aussi mythique, qui aurait été enterré sous le tumulus du Roc’h Bleingueor qui surplombe le hameau de Saint-Herbot.

Il est aussi parfois assimilé à saint Erblon. Albert le Grand écrit, parlant de saint Erblon : “Es eveschez de Léon, Tréguer et Cornouaille, il est en grande vénération, et l’appellent saint Herbauld.”

Une notice écrite au XIVe ou XVe siècle concernant la vie de ce saint aurait existé autrefois à Berrien, mais elle a été perdue et elle n’est connue que par des sources indirectes.

La tradition chrétienne le dit issu d’une puissante famille de l’île de Bretagne, il serait venu en Armorique et se serait fixé d’abord à Berrien où il aurait vécu en ermite dans une forêt, obéi même des animaux sauvages, opérant de nombreux miracles et de fréquentes conversions.

Selon la légende, les femmes de Berrien s’ameutèrent contre Herbot parce que leurs maris perdaient leur temps à l’écouter au lieu d’ensemencer leurs champs ou de faucher leurs récoltes. Elles le pourchassèrent, allant jusqu’à lui jeter des pierres. Herbot se mit en colère, prédisant que les habitants de Berrien ne pourront jamais désempierrer leur paroisse (c’est une explication légendaire des chaos de pierre du Huelgoat, qui n’était alors qu’un hameau de Berrien) et condamnant les habitants du hameau de Nank à ne jamais pouvoir labourer avec des bœufs car ils avaient refusé de lui en prêter.

Herbot se réfugia au Rusquec (en Loqueffret) où il fut bien reçu ; il se construisit une maison, faisant le commerce des bestiaux. Il entendait, disait-on, leur langage et n’était jamais aussi content que lorsqu’il pouvait converser librement avec eux, et commença à faire des miracles. Il fut inhumé à Saint-Herbot où son gisant se trouve dans l’église. Aussi, lorsqu’il entra au paradis, il demanda à devenir leur saint patron. La protection qu’il est supposé apporter aux bêtes à cornes l’a conduit à être très présent dans le milieu rural.

En 869, ses reliques auraient été transportées au monastère de Beaulieu, en Touraine, puis confiées aux chanoines de la collégiale établie dans le château de Loches ; une partie des reliques aurait été transportée dans l’église Saint-Hermelan de Rouen, brûlée par les calvinistes en 1562.


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Chapelle Saint-Dogmael-de-Rospez.

Le 14 juin c'est la St Devneg

Déclinaisons du prénom breton :

Dogmeel - Dogmalea

Origine

Ce saint originaire du Pays de Galles, évêque gallois de Pembroke du 5e siècle, émigre en petite Bretagne, il est honoré à Pommerit-Jaudy et Rospez.

PATRIMOINE de ROSPEZ

la chapelle Saint-Dogmael (ou Saint-Dogmel, ou Saint-Thomel) datée du XVIIème siècle et restaurée en 1921. Il s'agit d'un petit édifice de forme rectangulaire possédant, à son sommet, un petit campanile surmonté d'une croix.


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Le 15 juin, c'est la saint Nouga.

St Vouga (archevêque d’Armagh en Irlande au 6e siècle, accoste à St-Vio avec un bateau-rocher, éponyme de St-Vougay)
La vie de saint Vougay nous apprend qu'il était Irlandais; qu’il vint en Bretagne avec un certain nombre de disciples, et qu’il vécut dans un ermitage jusqu’en 585. Ses disciples l'inhumèrent, et élevèrent sur son tombeau une chapelle qui lui fut dédiée. Saint Tenenan, septième évêque de Saint-Pol-de-Léon, l’érigea en église paroissiale, qui a toujours porté le nom de son patron.
Saint Vougay ou Vouga, solitaire, selon les uns. et évêque d’Armagh, selon les autres, était Irlandais. La tradition rapporte qu’il aurait vécu en ermite, prés de Penmarck, avant de se retirer dans la paroisse qui porte son nom. Il vint d’lrlande dans la baie de Penmarck, à cheval sur un rocher. A peine arrivé, ce rocher se rompit on deux, et la plus forte moitié retourna en Irlande, tandis que l’autre servit au saint à jeter le fondement de son ermitage et de la chapelle qu’on voit encore en ce lieu.


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Tu as fait une fote à Nouga :
Le 15 juin, c'est la saint Nouga.

Nougat = Montélimar :sivousme:
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Le 16 juin, c'est la saint Similien (ou Nin)

Similien, Similianus, Samblin ou Semblin.
Au début du IVe siècle, saint Similien, troisième évêque de Nantes, à qui saint Grégoire de Tours donne le titre de grand confesseur.
Saint Similien, que les listes épiscopales du moyen âge donnent comme second successeur de saint Clair, est le premier évêque de Nantes dont le nom ait été retenu par les documents de l'époque mérovingienne. Il figure avec celui des martyrs Rogatien et Donatien dans le Martyrologe hiéronymien (592). À la même époque, l'historien Grégoire de Tours rapporte que, du temps du roi Clovis (481-511), la ville de Nantes fut miraculeusement préservée des barbares par l'intervention des saints martyrs Donatien et Rogatien et de saint Similien, le grand confesseur; il parle ensuite de la basilique de l'évêque Similien.Saint Similien de Nantes
Deux martyrs et un grand évêque, tels sont, au VIe siècle, les protecteurs de l'Église de Nantes. Si les martyrs moururent pour le Christ au IIIe siècle, c'est au IVe que vécut très vraisemblablement l'évêque Similien.

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Le 17 Juin c’est la St Herve

Saint Hervé ( vers 568), est un saint breton. Ce saint catholique et orthodoxe de l’époque de l’émigration bretonne en Armorique apparaît dans la vita Hervei, récit tardif du XIIIe siècle qui est un des nombreux exemples de la littérature hagiographique bretonne dans laquelle l’écart entre historiographie et hagiographie est difficilement perceptible.

Saint guérisseur, il est fêté le 17 juin dans des églises et chapelles, essentiellement en Basse-Bretagne, où se déroule son pardon. Voici ce qu’indique le site nominis :

A part saint Yves de Tréguier, il n’est pas de saint aussi populaire que lui en Bretagne. Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.

Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu’il y fonda.

La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold. (commune de Bourg-Blanc 29860) ->

“Saint Hervé est un saint du Léon, il naquit à l’aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé. Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s’en fut à l’école de l’ermite Arzian. Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d’un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré. C’est là qu’un jour un loup tua l’âne avec lequel Guic’haran, le guide d’Hervé, labourait; sur l’injonction d’Hervé, le loup prit la place de l’âne et acheva le travail…”

– Hervé, aveugle ermite breton du Moyen Age, a laissé à la postérité son cantique du Paradis. Il témoigne de la joie du saint à vivre dans la présence du Christ.
Un internaute nous écrit:

“Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l’endroit qui s’appelle actuellement l’ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290). Il s’agit d’un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d’un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu’une fontaine qui laisse toujours couler de l’eau. Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes. Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère.”
En Bretagne, au VIe siècle, saint Hervé, ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.


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Église de la Méaugon

Le 18 juin, c’est la Saint Maelgon

Saint Maelgon vécut au VIe siècle, près de Saint Brieuc.

Aujourd'hui l'ermitage a été transformé en La Méaugon.

Maelgwn Gwynedd (480 ? – † 547 ?) (en latin : Maglocunus; parfois connu selon les auteurs sous le nom de Malgo, Malcune ou encore Malgocunos), également connu sous le nom de Maelgwn ap Cadwallon, Maelgwn Hir (« le Long »), et Maelgwn Fawr (« le Grand ») était roi de Gwynedd et une figure de la mythologie celtique galloise où sa personnalité est très controversée.

Le personnage historique

Le roi historique Maelgwn fut l’un des dirigeants les plus puissants de la Bretagne du VIe siècle. Il est devenu l’un des dirigeants les plus célèbres (et honni) de l’histoire du Pays de Galles. Il est l’un des cinq rois fustigés pour leurs péchés par l’écrivain chrétien Gildas (qui l’appelait Malgocunus, ce qui signifie « Grande Crapule ») dans son De Excidio Britanniae. Maelgwn fut également décrit comme “le Dragon de l’Île”, probablement en référence à l’île d’Anglesey qui était le centre de son royaume, et était le plus puissant des cinq rois.


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:hello: Belle église, parole d'athée :merci:

Benjamin
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Ste RIWANON.jpg

Le 19 juin, c’est la Sainte Riwanon

Sainte Rivanon, Rivanan, Riwanon ou Rivanone (hagionyme qui procède du breton « ri », reine, et de « gwan », doux. Riwanon se traduit par « reine douce, affectueuse ») est la mère de Saint Hervé. Son hagiographie semble calquée sur celle de Rebecca. Elle naquit vers la fin du ve siècle au manoir de Lanrioall, en Plouzévédé. Le barde Ar-Vian venu se fixer dans le pays, rêva pendant deux nuits consécutives qu’il avait épousé une jeune vierge du pays. D’après le conseil d’un ange qui lui parut la nuit suivante, il alla le lendemain à la recherche de Rivanon, qu’il trouva puisant de l’eau à une fontaine, et sous l’impression d’un songe semblable au sien. C’est de leur mariage que naquit Saint Hervé. Elle mourut le 19 juin 535 au manoir de Lannuzan en Tréflaouénan et fut inhumée en l’église de Lanhouarneau. Les hagiographes disent qu’elle était poète, ainsi que son mari.

En savoir plus…

Née vers 500, en Basse-Bretagne, elle était douée d’une grande beauté et des meilleures qualités de l’esprit et du cœur. Une éducation religieuse et soignée développa ses heureuses dispositions. Toute jeune encore, elle eut à pleurer la perte des auteurs de ses jours ; ses deux frères S. Rivoaré et saint Urfol furent ses guides et ses appuis. La vertueuse orpheline demeurait avec le premier, au manoir de Lanrioull, en Plouzévédé. Elle sanctifiait son temps par un enchaînement de bonnes œuvres et par les soins du ménage, charmant ses travaux par la méditation et la culture de la poésie. On se rappelle encore les chants qui déterminèrent le barde saint Hoarneau ou Harvian, à la demander pour épouse.

II. Ce poëte chrétien, revenant de la cour de France, passait par l’Armorique, afin de renter dans la Grande-Bretagne, sa patrie. Sur un avis du ciel, il alla demander la vertueuse sœur d’Urfol, se faisant présenter par le prince saint Judual. Ils la trouvèrent près d’une fontaine, charmant les échos de ses doux acents. Bientôt, de l’aveu de sa famille, elle devint la digne compagne de l’édifiant étranger. Les nouveaux époux restèrent à Lanrioull.

III. Un an après, Rivanone était mère de Hervé. Cinq ans plus tard, elle reçut le dernier soupir de son mari, qui mourut en saint, comme il avait vécu. Sa veuve lui donna des regrets qu’on a essayé d’exhaler dans de touchantes élégies. Tendre tutrice du jeune Hervé, né aveugle, la sainte l’éleva fort soigneusement au manoir de Lannuzan, territoire de Keran, partie de la commune de Tréflaouénan. Dès sa septième année, il avait reçu de cette femme, aussi éclairée que pieuse, une instruction étonnante et un goût insatiable de connaissances. Elle le mit à l’école du savant religieux saint Marcian. Alors, parfaitement libre, elle renonça à ses biens, et, accomplissant une résolution prise depuis longtemps, elle alla s’ensevelir dans la solitude, avec de ferventes compagnes, parmi lesquelles était sa nièce sainte Christine. Elle s’y forma un ermitage avec des rameaux d’arbres, et y persévéra dans l’abstinence et l’oraison.

IV. Cependant son fils surpassait ses condisciples en lumières et en sagesse. Quand il eut atteint l’adolescence et fini ses études, il revint vers son oncle saint Urfol et demanda à voir son excellente mère. Le saint, qui connaissait la retraite de la servante de Dieu, y mena son neveu. L’entrevue fut attendrissante. Rivanone, enchantée de revoir un fils qui répondait si constamment à ses vœux, s’entretint avec lui sur une foule de choses qui les intéressaient ; et, comme elle était atteinte d’une grave maladie, elle ne lui cacha point que le Seigneur lui avait révélé qu’il allait l’appeler à lui. Elle le pria de l’assister à ses derniers moments avec saint Urfol, auquel elle recommanda le jeune aveugle qui allait bientôt être orphelin. Les deux élus lui donnèrent les soins les plus charitables. Le bon fils lui fit administrer les secours de la religion. Elle mourut saintement le 19 Juin, vers 535. Hervé l’inhuma avec piété et respect dans l’oratoire, où elle avait passé tant d’heures dans la prière. C’est maintenant l’église paroissiale de Landhouarneau. Des miracles si nombreux illustrèrent son sépulcre, que les bollandsites s’étonnèrent qu’Albert Le Grand ne l’ait pas citée parmi les saintes. Artur du Moustier la présente à nos hommages dans son Gynécée.


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Saint Marcan repose sur un loup dévorant un âne. ceci rappelle la légende d'après laquelle le saint, dont l'âne fut dévoré par un loup, contraignit ce dernier à prendre la place de l'âne sous le bât...

Le 20 juin c'est la St Marc'han.

Il a donné son nom à la paroisse de Saint-Marcan, en Ille-et-Vilaine.

Site Saint-Michel de la baie :

Saint Marcan arrive du pays du Cardigan avec l'immigration bretonne, juste après Saint Samson au pays de Dol, c'est-à-dire au plus tôt en 548. Il meurt probablement à la tête d'une petite communauté établie sur un site qui porte son nom.

Une légende raconte que Saint Broladre et Saint Martin, patron de Roz sur Couesnon délimitèrent leur paroisse à cheval, alors que Saint Marcan cheminait à pied. c'est la raison pour laquelle Saint Marcan ne posséderait que 212 hectares du riche marais de Dol.

D'après deux vies anciennes de Saint Brieuc, Saint Marcan né au 5e siècle en Irlande, est l'un des premiers religieux insulaires à évangéliser le nord de la Bretagne. On pense qu'il fut un disciple de Saint Brieuc.

L'église de Saint Marcan date de la seconde moitié du 18e siècle. Vers 1847, elle est surélevée de 2 mètres et percée de nouvelles baies. Elle possède un plan en croix latine. Son sol est orné de plusieurs pierres tombales dont 2 sont armoriées et sa couverture est formée d'une fausse voûte en berceau brisé.

Sur la porte sud, la statue de Saint Marcan. Saint Marcan repose sur un loup dévorant un âne. Ceci rappelle la légende d'après lequel le saint, dont l'âne fut dévoré par un loup, contraignit ce dernier à prendre la place de l'âne sous le bât.


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Le 21 juin, Saint Méven (Méen)

Saint-Méven, originaire du Pays de Galles, est un disciple de saint Samson. D’origine galloise, saint Méven l’accompagna en Armorique et fonda l”abbaye de Saint-Méen, en Ille-et-Vilaine.

La principale source de la vie de Saint Méven est la Vita Meveni écrite vers 1084 par le moine Ingomar.

Allié de saint Samson de Dol, il l’accompagne en Armorique et prit part à tous ses travaux évangéliques. On croit qu’après la mort de Samson, il continua à résider dans le monastère de Dol, et qu’il y passa un grand nombre d’années dans la pratique des vertus religieuses. Un jour qu’il se rendait chez le roi breton du Vannetais Waroch, avec lequel il avait une affaire à traiter, il lui fallut traverser une grande forêt qui, divisée en plusieurs cantons, forme aujourd’hui les forêts particulières de Paimpont, de Brécilien, de La Hardouinais, de Loudéac et de Lanouée. Elle séparait alors la Bretagne en deux parties, dont l’une se nommait le pays en deçà et l’autre le pays au-delà de la forêt (Porhoët). Méen y rencontra, non loin du bourg de Pacata, un riche seigneur nommé Caduon, propriétaire de presque tout le canton. Ce seigneur, qui lui donna l’hospitalité, passa la nuit à l’écouter. Le lendemain, ne pouvant consentir à se séparer de Méen, dont les discours l’avaient vivement touché, il lui offrit tous ses biens pour fonder un monastère, à la condition de venir le bâtir et l’habiter.

Méen lui promit de satisfaire ce désir si ses supérieurs n’y mettaient pas obstacle. Après avoir accompli la mission qui l’appelait à Vannes, il revint chez Caduon, qui lui fit alors donation des meilleures terres qu’il possédait des deux côtés de la rivière du Meu, terres dont la réunion formait une seigneurie nommée Tre-Foss. Le supérieur du monastère de Dol consentit à son départ avec quelques religieux dont il le nomma abbé.

Caduon n’épargna rien pour l’aider dans la construction d’une église et d’un monastère, où la réputation de sainteté de Méen et de ses compagnons attira assez de personnes pour que la communauté devint promptement nombreuse et florissante. Telle fut l’origine de l’abbaye bretonne de Saint-Jean de Gaël, aujourd’hui en Ille-et-Vilaine, appelée d’abord ainsi parce que l’église fut dédiée à saint Jean le Baptiste, mais nommée depuis Saint-Méen, du nom de son premier abbé. Par la suite, le roi de Domnonée Judicaël s’y serait retiré (vers 637 ?). Sa réputation de thaumaturge attira pendant longtemps des pèlerins venus parfois de loin, implorant la guérison du “mal de saint Méen”, une espèce de lèpre ou de gale, en tout cas une maladie de peau, horrible à voir. L’hospice de Saint-Méen à Rennes, transformé par la suite en hôpital psychiatrique, recevait alors les pèlerins en route vers le monastère de saint Jean de Gaël.

Il fit un voyage à Rome pour y visiter les tombeaux des saints apôtres. Sur la route, à l’aller, il s’arrêta à Sainte-Mère-Église et Peux-et-Couffouleux où il fit jaillir une source dans chacun des villages. À son retour, il passa par Angers, où il prêcha. Une dame de la ville, édifiée par sa parole, où, suivant la légende, pénétrée de reconnaissance de ce qu’il avait chassé de ses terres un serpent monstrueux, lui fit don de ses terres, où Méen fonda un monastère, qu’il peupla de religieux tirés de celui de Saint-Jean de Gaël.

Ce nouveau monastère, situé en Anjou, est appelé par la légende Monopalium ou Monopalm (il s’agit de l’abbaye Saint-Florent de Saumur). Depuis cette époque, Saint-Méen résida alternativement dans les deux monastères, mais plus fréquemment dans celui de Gaël, où il mourut le 21 juin 617.

Le monastère de Gaël, détruit par des pirates normands au ixe siècle, fut reconstruit un peu plus au nord, en un lieu devenu Saint-Méen-le-Grand.


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Le 22 juin, c’est la Saint Alban

Alban de Verulamium ou saint Alban (mort en 283 selon la Chronique anglo-saxonne) est un saint chrétien, premier martyr d’Angleterre, et fêté le 22 juin. Selon l’Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable, Alban était un païen de la ville britto-romaine de Verulamium (aujourd’hui St Albans), qui se convertit au christianisme, et fut exécuté par décapitation sur une colline surplombant la ville.

Les Anglais le considèrent comme leur premier martyr. Selon son biographe Bède le Vénérable, ce laïc du début du IVe siècle n’est pas chrétien, ce qui ne l’empêche pas d’avoir très bon cœur. La preuve, il recueille un jour chez lui un prêtre chrétien poursuivi par la police. Ni une ni deux, celui-ci lui transmet l’essentiel de la foi chrétienne, le convertit, et hop, le baptise dans la foulée. Lorsque les policiers débarquent chez lui, ils arrêtent ledit prêtre. En réalité, c’est Alban qui a pris sa place, ayant revêtu l’habit religieux de l’homme de Dieu afin de lui sauver la vie. Il est donc mis à mort à sa place. Aussitôt chrétien, aussitôt martyr.

St Alban est aujourd’hui le nom d’une commune des Côtes d’Armor dans laquelle on trouve l’Église paroissiale Saint-Alban : sa partie romane date du XIIe siècle et le chœur est du XIVe siècle et possède une des plus anciennes verrières de Bretagne réalisée de 1312 à 1328, représentant la Passion du Christ.


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Le 24 juin, c’est la Saint Tutael (Jean-Baptiste)

On rapproche plutôt ce saint de saint Jean Baptiste, dont les reliques furent dispersées et dont le doigt, offert à une abbaye normande, vint seul de Normandie jusqu’à Saint-Jean-Du-Doigt.

Jean le Baptiste ou Jean Baptiste est un personnage majeur du christianisme . Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l’a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie.

Le catholicisme romain en a fait un saint et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation (sous le nom traditionnel de décollation de Jean Baptiste).


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Église Saint-Salomon de La Martyre

Le 25 juin, c’est la Saint Salaun (Salomon)

Salomon ou Salaün, né probablement entre 810 et 820, mort en 874, fils de Riwallon, comte du Poher, fut roi de Bretagne de 857 au 25 juin 874. C’est sous son règne que la Bretagne connut son extension maximale. Salomon est inscrit au Martyrologe de l’Église catholique.

Il devint roi de Bretagne en dépossédant son cousin Erispoé qu’il avait assassiné dans une église, n’approuvant pas le rapprochement avec la Francie. Il agrandit son royaume par les victoires qu’il remporta sur le roi franc Charles le Chauve et sur les Normands. Il avait une cour fastueuse et demandait aux moines de prier pour lui. Il fut mis à mort par ses vassaux révoltés. Son règne a donné lieu à bien des légendes. Malgré tout, il fut considéré comme un saint par les moines qui avaient grande dévotion pour leur roi généreux.

Salomon a été assassiné le 25 juin 874 dans l’église d’un lieu appelé aujourd’hui Ar Merzher ou La Martyre, en souvenir de cet événement. « Salomon se réfugia dans l’église d’un monastère où il fut pris et traité avec une sauvagerie inouïe. On lui arracha les yeux avec tant de violence qu’il en mourut dans la nuit ». Sa mort le fait proclamer martyr par le peuple et l’Église catholique romaine. Son corps fut inhumé dans le monastère de Plélan ou dans celui de Maxent, conformément au désir qu’il avait exprimé de reposer aux côtes de son épouse, la reine Wenbrit. Plus tard, son corps fut enlevé, probablement lors d’une des invasions normandes, et transporté jusqu’à Pithiviers, où une partie de ses reliques reposent dans l’église Saint-Salomon et Saint-Grégoire. Cependant une autre partie de ses reliques resta ou revint en Bretagne ; l’église Saint-Salomon de Vannes, détruite en 1793 pendant la Révolution française, possédait quelques ossements du saint.

Le diocèse de Vannes l’honorait traditionnellement d’une fête annuelle chaque 25 juin. Une église Saint-Salomon existait à Vannes, détruite en 1793. La rue Saint-Salomon menait à une porte du même nom.
Langoëlan (Morbihan) : une chapelle latérale de l’église paroissiale Saint-Barnabé lui est consacrée.
Plouyé (Finistère) : la chapelle Saint-Salomon date du xviie siècle. Traditionnellement son pardon était marqué par un culte très particulier concernant les chevaux31.
La Martyre (Finistère) : cette paroisse aurait été le théâtre, le 25 juin 874, de l’assassinat de Salomon, roi de Bretagne, à l’endroit même où est placé aujourd’hui le maître-autel de l’église paroissiale. L’église paroissiale Saint-Salomon possède un reliquaire en argent, en forme de chapelle, du xvie siècle, dit de saint Salomon (avec poinçon P. G. répété). L’église possède aussi une statue de saint Salomon.
St Salomon.jpg
St Salomon.jpg (80.89 Kio) Vu 1610 fois
Des statues de saint Salomon existent à Landivisiau et à Maxent. L’église Saint-Maxent possède un vitrail représentant saint Salomon accordant des privilèges à une terre qu’il donne pour la fondation d’un monastère.

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Le 26 juin, c’est la Sainte Guenvred (Gwenvred)

Ce prénom féminin breton nous vient tout droit… du Pays de Galles. Winefred, née à Flintshire, était la fille de Trevith (ou Tyfid), conseiller du roi des gallois. Elle fut élevée dans la croyance de Dieu et de Jésus dont elle désirait, toute jeune, devenir l’épouse. Son éducation fut confiée à Saint Beuno, prêtre de la paroisse toute proche. Naturellement elle grandit, non seulement en piété, mais aussi en beauté. Le prince Caradog d’Hawarden en tomba éperdument amoureux. Profitant de l’absence de ses parents, le jeune homme entra chez elle et lui fit des avances. Devinant ses desseins et au prétexte de mieux se vêtir, elle s’éclipsa de chez elle en sautant par la fenêtre pour regagner l’église où se trouvaient ses parents.

Au bout d’un certain moment, Caradog se sentant berné, fouilla la maison et découvrit la fugue. Sautant à cheval, il la poursuivit et la rattrapa près de l’église. Dans sa course effrénée, il sortit son épée et la décapita d’un coup. Au bruit du galop, les parents et Saint Beuno sortirent de l’édifice pour constater le désastre. Le saint bannit l’assassin en fuite et le sol s’ouvrit devant lui l’engloutissant. Un autre hagiographe veut que son frère nommé Owain tua le prince. Le saint homme rapprocha la tête et le corps et pria Dieu. Winefred reprit vie. De l’endroit où sa tête était tombée, une fontaine jaillit. A la mort de son saint protecteur, elle prit le voile dans un couvent voisin fondé par son père. A son tour elle fonda le sien ou succéda à Tenoi, l’abbesse, dans le monastère double à Gwytherin en Denbighshire. Elle mourut le 24 juin 660. En 1138, son corps a été transféré de son abbaye à Shrewsbury (bénédictins).

Issu des mots bretons Gwenn, qui signifie blanc et Bred qui pourrait être traduit par esprit ou dans le breton moderne par le préfixe psyché ou psycho, ce prénom, littérairement parlant, pourrait voir traduite sa signification par les expressions “heureux esprit” ou “esprit béni”.

Devenu très rare de nos jours, le prénom Gwenvred a toutefois donné naissance à quelques dérivés tels que Gwenvrevi et Winifrid.

Sainte Guenvred fait partie des nouvelles statues qui seront érigées en 2022 à La Vallée des Saints, avec saint Majan, saint Gilles, saint Jazez, saint Avertin, saint Awen, saint Kerien, sainte Nonne, saint Sébastien, saint Melaine, saint Christophe, saint Fragan, saint Audren et saint Charbel.


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Meldroc de Vannes

Le 26 juin, c’est la Saint Meldreg

Meldroc de Vannes ou saint Meldroc ou Meldéoc, est supposé d’origine irlandaise : il fut le quinzième évêque du diocèse de Vannes au viie siècle. Né vers 620, il s’appliqua de bonne heure à imiter le Sauveur, dont il est dit qu’il a bien fait toutes choses. Placé sur le siège épiscopale de Vannes, en 666, il y brilla par ses vertus et ses bonnes œuvres pendant six ans. Sans cesse il procura la gloire de Dieu, le salut du prochain et se sanctifia lui-même, en conformant ses pensées, ses désirs, ses paroles et ses actions mêmes les plus communes à celles du bon pasteur. Il mourut en 672.

La chapelle Saint-Meldéoc de Locmeltro (située à Guern dans le Morbihan) lui est dédiée.


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Le 26 juin c'est la St Gwazeg

Selon la tradition, un disciple de St Patrice et évêque d'Irlande, représenté en évêque, éponyme de Saint-Goazec .
Son culte actuel dans la paroisse (de Saint-Goazeg) est l'effet d'une restauration par le recteur actuel (1940), Mr Saout. La tradition hagiographique compare à ce nom celui de Poulgoazec en Plouhinec. Le nom du saint rappelle le mot gallois gwassawc 'garant (de ma foi)', mais il peut être dérivé aussi d'un Goathoc, Goethoc ; Lan-Oazoc en Ploudaniel, nom qui peut se traduire par 'lande arrosée par des ruisseaux' (Loth). Quant a la prononciation bretonne du nom la consonne médiale se prononce toujours. Pour la mutation de la première consonne (san Wazeg), sant Weltas en Plouguerneau et bien d'autres nom.


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Le 29 juin, c’est la St Per (Pierre)

Per, ou Pierre, de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes. Il est né vraisemblablement au tournant du 1er siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome.

La tradition catholique en fait le « prince des apôtres », le premier évêque de Rome et l’Église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale, que lui contestent les autres confessions chrétiennes et dont l’actuel pape est le représentant.

Pierre était l'ami le plus proche de Jésus. Après avoir été l'un de ces disciples, il devient alors l'un de ses apôtres. Après la mort de Jésus, Pierre devient le chef des apôtres et est souvent décrit comme leur porte-parole dans les évangiles.

Outre sa position d'apôtre influent, la légende veut qu'il ait détenu les clés du ciel et de l'enfer qu'il aurait reçues de Jésus-Christ lui-même, après avoir été nommé à la tête de sa nouvelle Église. Il est toujours mentionné en premier dans la Bible et dans tout autre texte historique parce qu'il était le représentant des Douze Apôtres. Cela nous montre à quel point saint Pierre était important pour le christianisme.


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Eglise de St Cast le Guildo

Le 30 juin, c’est la Saint Kast

Saint Kast est un moine irlandais, venu en Bretagne armoricaine à l’époque du monachisme celtique, où il fut disciple de Saint Jagud (lui-même frère de St Gwenolé et premier abbé du monastère de Landouar, dit ‘de St Jagut’ actuellement).

Kast a vécu au VIe siècle (né vers 522). Selon certaines sources, il aurait été martyrisé à Rome. Les canonisations papales ne remplaçant les canonisations de fait que depuis un millier d’années seulement, comme St Martin ou St Rémi, St Kast n’a pas été “catalogué” (canon=catalogue).

La tradition rapporte qu’il a existé un bréviaire relatant les leçons de St Kast, dans l’église de St Aaron près de Lamballe. L’onomastique révèle la racine celtique ‘cath’, breton continental ‘Kad’, signifiant ‘combat’.

Il est l’éponyme de nombreux lieux en Bretagne armoricaine: un village à Guitté (22), à Langast (=’ermitage de Kast’) près de Plessala, et Merléac (22), ainsi que d’une commune dans le Pays de St-Brieuc, St-Cast-Le-Guildo / Sant Kast, où le Pardon se célèbre le 2e dimanche après la St Pierre.

L’église Saint-Cast est l’église principale de la ville de Saint-Cast-le-Guildo; Elle dépend de la paroisse de Matignon du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier.


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Le 1er juillet c'est la saint Golven (Goulven, Goulvern)

Premier abbé d'un monastère qu'il fonde dans le Léon, en Armorique, Goulven est sacré évêque en 573. Plein de zèle et de charité, il gouverne le grand diocèse du Léon, puis celui de Rennes et se retire comme ermite à la Motte-Mérioul, près de Saint Didier où il meurt le 1er juillet 616. Ses reliques sont conservées à Rennes.

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Saint-Didier (Ille-et-Vilaine) :statue de saint Golven à l'emplacement de son ermitage.

Rien ne manqua à l'éducation de cet enfant et de ce jeune homme adopté par un riche propriétaire breton. Mais, dans son cœur, il avait renoncé au monde et c'est ainsi que nous le retrouvons solitaire au pays de Léon. Les fidèles reconnurent ses mérites et le choisirent pour évêque.
Goulven était attiré par la solitude. Il se retira dans les bois, face à la mer, fit sourdre une fontaine, construisit son péniti(*) et planta trois croix pour marquer son parcours quotidien autour du Minihi(**). Sa vie peut se résumer en trois mots: prière, pénitence et travail. La tradition en fait un évêque de Saint-Pol après Cetomerinus. Mais il se démit bientôt de sa charge pour s'enfoncer dans la solitude aux environs de Rennes, où il mourut.

(*) peniti: hermitage en breton - (**) minihi: territoire monastique en breton.

Évêque abbé au VIe siècle dans le Léon, fils de Glaodan et Gologwenn, ermite près de Lesneven, mort à St-Didier dans le Pays de Rennes. Il y a à Caurel, commune des Côtes d'Armor, une Chapelle du XVIIe siècle et une croix à son nom.

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Le 2 juillet c'est la saint Luner.

Saint Lunaire ou Leonor (vers 509 - vers 560-580) est un saint catholique armoricain (Bretagne). Il a parfois également été appelé Launeuc ou Lormel, voire remplacé dans un certain nombre de lieux par Léonard, saint plus « romain » qui ne fut ni évêque ni abbé. Son culte, sous ces diverses appellations, s’étend de la pointe occidentale de l’Armorique à la Marche de Bretagne, voire à l’Avranchin.

Vers 535-540, quittant le Glamorgan pour l’Armorique, comme son frère Tugdual, il aurait navigué avec soixante-douze compagnons, et aurait dû trancher de son épée le brouillard intense qui avait entraîné l’égarement des trois hommes – « un à l’avant, un au milieu, un à l’arrière » - chargés de conduire les embarcations.

Leonor est-il passé comme Tugdual de Tréguier par le Pays d’Ac'h et le Léon ? À Porspoder une chapelle lui est dédiée. Les récits le concernant le font débarquer avec sa communauté à la Pointe du Décollé, non loin de l’estuaire de la Rance.

Leonor a fondé le monastère de Pontual, nom qui rappelle celui de son frère Tugdual de Tréguier, au lieu qui se nomme désormais Saint-Lunaire. Pontual pourrait désigner un lieu où Tugdual de Tréguier aurait fait construire un pont sur la rivière Crévelin. Un pont apparaît sur les armes de la commune de Saint-Lunaire. Il existe toujours un Bois de Ponthual près de cette paroisse.

Il mourut vers 560, ou 580, et fut inhumé dans son abbaye. La vieille église de Saint-Lunaire contient son « tombeau ». En fait les reliques qui étaient revenues de la région parisienne ont disparu lors de la Révolution, et ce tombeau est construit à partir d’un sarcophage gallo-romain sur lequel a été déposée une dalle portant un gisant censé représenter Leonor.


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Le 3 juillet, c’est la Saint Diboan (Yben)

Saint Yben, connu aussi, selon les variations orthographiques ou les mutations linguistiques du breton, sous les noms de saint Iboan, saint Diboan, saint Diboen, saint Iben, saint Ibe, saint Abibon, saint Languis, saint Langui, saint Idunet, saint Ivinec, etc., ou encore Tu-pe-Tu (Tu-pe-Tu), fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques de l’Armorique non reconnus officiellement par l’Église catholique. Il est un disciple de saint Guénolé, le fondateur de l’abbaye de Landévennec.

Il fonda un prieuré qui est à l’origine de la ville de Châteaulin. L’église locale, où il est représenté en diacre, l’honore comme saint. Il était invoqué autrefois pour l’abondance des pommes, et on lui donnait en offrandes des barriques de cidre. Il avait sa fontaine, dans laquelle on puisait l’eau pour arroser les pommiers qui ne fructifiaient pas.

Ce saint fait l’objet d’un culte en Cornouaille et dans le Trégor. Son nom, par métathèse de Ez bin en Hep sin, pouvant être traduit textuellement du breton par “saint sans”, c’est-à-dire “le saint qui enlève la douleur”, il est imploré pour résoudre de nombreux maux dont la surdité qui lui vaut d’être représenté la majeure partie du temps les mains collés aux oreilles. Il vient aussi en aide aux moribonds ; par exemple à Kergloff la statue de saint Diboan (saint Abibon) était invoquée comme suit par des proches du malade : « Petit saint, la personne pour qui nous venons te voir est depuis longtemps entre vie et trépas ; décide de son sort, soit dans un sens, soit dans l’autre »


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Église de Lanvallay

Le 4 juillet, c’est la St Balae

Balae était un moine du 6e siècle, disciple de Gwenolé à Landévennec, éponyme de Lanvallay. On trouve son nom à Ploubalay et à Lanvallay. La légende dit que, poursuivi par une troupe de femmes en furie, il sauta par-dessus la Rance et se réfugia de l’autre côté, à Lanvallay. Ecrit également Aballéa, c’est un nom breton porté dans le Finistère. Il désigne le fils (préfixe ab-) de Baléa, nom de personne porté par un saint sur lequel on ne sait pas grand-chose. Selon A. Deshayes, la forme ancienne serait Bachla (gallois bach = petit + lae = fidèle, religieux).

La paroisse de Lanvallay, paroisse de l’ancien évêché de DOL dépendait à l’origine de la paroisse mère de PLEUDIHEN. Au XIIème siècle, elle se nommait “LANVALEI”, puis “LANVALAY” avec un seul “L”. Ce n’est qu’au XVIIème siècle qu’apparait le second “L”. Mais les 2 orthographes se trouvent jusqu’au début du XXème siècle. Ce nom d’origine bretonne est formé du nom vieux breton “LANN” qui signifie “ermitage*” et du nom de personne “BACHLA” ou “BALAO”, saint moine du Vème siècle. “LANN BALAO” deviendra “LANN VALAY” par évolution du language courant avec notamment la transformation des prononciations des “B” en “V” derrière une consonne, transformation caractéristique de la langue bretonne. Le nom de ce moine a permis d’autres toponymes:

CHAMPS-GALLAIS
PLOUBALAY: paroisse de BALAO
SAINT-VALAY: lieu accueillant une chapelle en TADEN
TREVALAY (anciennement “TREF BALAY”): Trève de BALAO en FREHEL.


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Le 5 juillet c’est la Saint Meurzh

Mars (Meurzh), évêque de Nantes au 6e siècle, puis se retire en ermitage au sud-est de Rennes

A part la tradition locale de Bais, la principale source concernant saint Mars reste la mention qui en est faite dans la Vita s. Melanii episc. Rhedonensis, vie de saint Melaine.


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Noyal-Pontivy, fontaine de Sainte-Noyale : statue de sainte Noyale tenant dans ses mains sa tête décapitée.

Le 6 juillet c’est la Sainte Nolwenn (Noyale)

Nolwenn, vierge et martyre du VIème siècle. Nolwenn, fille d’un prince irlandais, était destinée à se marier à un comte très âgé, alors qu’elle aimait un jeune écuyer. Pour fuir cette destinée, elle s’exila en Armorique pour y mener une vie d’ermite. Après avoir touché les côtes, elle s’enfonce dans les terres pour y vivre pleinement sa vie de recluse. Mais là, elle en fut empêchée, courtisée par un seigneur, qu’on appelait le Tyran de Nizon. Face au refus de Nolwenn, le seigneur, très offensé, lui fit trancher la tête, non loin de Bignan. On raconte que la sainte ramassa alors sa tête et reprit sa route à la recherche d’un lieu pour y placer sa sépulture. Là où sa route s’arrêta, s’élève toujours de nos jours la chapelle Sainte-Noyale à Noyal-Pontivy, au plafond de laquelle est retracée cette légende.

Sainte Nolwenn est surtout vénérée dans le Morbihan comme sainte patronne de plusieurs chapelles. Elle est invoquée principalement pour la guérison des migraines.


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