Cartes postales

Sujets "Out of Eriba" : hobbies, détente, humour, divers ...
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djef24
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Encore Bolbec....c'est-y qu't'aurais des intérèts dans cette ville.....surtout rue de la république ou il y avait une lanterne rouge qui s'appelait chez Philou :mdr3: :mdr3: :mdr3: mais ça c'était avant :mdr1: :mdr1: :mdr1:
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Philou 33
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J' explique:
Postant sur un autre forum, j' ai un membre qui est de cette région et qui me demande des infos
Hector a écrit : sam. 23 nov. 2019 21:54
naunau07 a écrit : sam. 23 nov. 2019 15:40
Hector a écrit : mar. 19 nov. 2019 11:34 Lillebonne n'a pas été touché par les superfortress ou les Dornier. le bac de Quillebeuf oui... . Le manoir du Catillon est toujours là, plutôt bien entretenu. .Meme chose, rien à casser autour qui soit stratégique.
Le plus près... c'est la raffinerie Exxon de Port- Jerome
Bonjour,
Lillebonne, j'ai fais mes débuts dans ce bled,
J'habitais le foyer des jeunes travailleurs et je bossais à Port Jérôme à la Mobil.
Très bon souvenir de cette époque, les gens étaient très accueillants,
Hormis le jour ou plutôt la nuit, ou j'ai fait du stop entre Rouen et Lillebonne,
Pas de train pour s'y rendre,
J'ai passé la nuit à trotter sur les bords de seine avec ma valise,
Pour finir par me faire récupérer par un bus du complexe pétrolier à 6H00 du mat.
Un grand souvenir, d'une nuit blanche sur les bords de Seine.
Naunau07, Mobil n'existe plus, absorbée par Esso pour devenir Exxon-Mobil puis juste Exxon... Vae Victis !
le club Mobil de Gravenchon est devenu une annexe du club Esso, tu connais la belle entente qui sévissait entre les communautés, tu ne sera pas surpris d'apprendre que cette annexion s'est faite "dans la douceur"
je ne suis pas natif du coin, j'y suis arrivé en 1969, du Havre via Elbeuf, la peuplade était amicale, mais le lycée sortait juste du 19è siècle, garçons et filles séparés, blouses obligatoires. Et le progrès a fini par arriver.
les potaches gravenchonnais ne se mélangeaient pas, alors avec les horsains pas pétroles, çà virait à l'ostracisme !
Il n'y a toujours pas de liaison nocturne entre Rouen et Lillebonne, donc si tu passes, amène une lampe torche !
le foyer, lui, existe toujours, au bout du Clairval

voilà les news
belle soirée sous les châtaigniers

Hector
T' as comprite :mdr1:
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Philou 33
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Bonjour à tous ! Image

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Aujourd' hui
Dur, dur, de retrouver le coin
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:Philou:
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djef24
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Rien à dire..... :pleur4:
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:hello:
http://www.chateaux-france.fr/museemesnilsouslillebonne

https://www.petitfute.com/v16654-lilleb ... -anne.html
Il faut vraiment la chercher pour la trouver. À la sortie de Lillebonne en direction de Notre-Dame-de-Gravenchon, la petite église Sainte-Anne-du-Mesnil construite entre les XIIe et XVIe siècles a été transformée en musée il y a une quinzaine d'années. Si les autels et objets d'art religieux rappellent la vocation originelle du lieu, le bel édifice contient aujourd'hui d'impressionnantes collections paléontologiques et minéralogiques du Pays de Caux. Ces dernières sont issues de plusieurs donations.

A+
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djef24 a écrit : lun. 25 nov. 2019 11:27 Rien à dire..... :pleur4:
Désolé , demain peut être :roll:
Pour te consoler :mdr1:

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djef24
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Le « théâtre » romain de Lillebonne, identifié en 1764 par le comte de Caylus, a été acquis par le Conseil général de la Seine- Maritime en 1818. Dégagé entre 1822 et 1840, il a été classé parmi les Monuments historiques en 1840. Ce monument de spectacle constitué de structures concentriques et radiales présente la particularité d’associer une arène et un bâtiment de scène. Trois époques de construction sont actuellement lisibles dans les vestiges. Les dernières campagnes de fouilles réalisées de 2007 à 2010 dans les zones est et sud de l’édifice ont permis d’identifier en partie les deux derniers états et de dater leur construction.
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66.jpg (60.36 Kio) Vu 11105 fois
La ville normande de Lillebonne, située à proximité de l’embouchure de la Seine, a succédé à la ville romaine de Juliobona, capitale de la civitas du peuple des Calètes, sur les ruines de laquelle elle a été construite.

Au lendemain de la pacification de la Gaule, les Caleti choisissent d’implanter leur capitale Juliobona sur un nœud de communication stratégique pour le commerce à destination de la Britannia, du centre de la Gaule par la Seine, ou vers des peuples du Sud par sa position sur le dernier passage de traversée du fleuve. La qualité des vestiges antiques retrouvés sur le site est révélatrice de l’importance et de la prospérité de la ville pendant les trois premiers siècles de notre ère.

Le théâtre de Lillebonne témoigne de cette grandeur. Ce monument, redécouvert au début du XIXème siècle, a connu de multiples vicissitudes historiques et architecturales qui rendent son analyse particulièrement complexe.

Pourtant son importance a été relevée par tous ceux qui s’y sont intéressés, notamment d’un point de vue monumental, puisqu’il s’agit de l’un des édifices antiques de spectacle les plus étendus et les mieux conservés du Nord de la France.

Les fouilles successives

On retrouve plusieurs mentions du site dans divers documents de la période médiévale et moderne. Mais c’est au milieu du XVIIIème siècle qu’a lieu la première identification du théâtre antique de Lillebonne par le Comte de Caylus.

Durant toute la première moitié du XIXème siècle, de 1812 à 1841, des campagnes de fouilles se succèdent pour mettre au jour les vestiges du monument. Elles se déroulent selon le même mode de fonctionnement : déblaiement des structures pour permettre une vision d’ensemble, évacuation des terres et des débris, conservation des pierres sculptées et des objets, vente des pierres et des moellons non décorés.

La deuxième moitié du XIXème siècle est marquée par un abandon du monument. Le déblaiement est alors à peu près terminé, à l’exception de la scène que sa situation sous la route départementale rend inaccessible.

A partir de 1906 et jusqu’en 1974, des campagnes de fouilles et de restauration se succèdent par intermittence.

À la fin du XXe siècle, la fermeture du monument au public était devenue indispensable, les intempéries, le développement de la végétation, l’usure du temps ainsi que des interventions de restauration parfois mal adaptées ayant rendu ses structures dangereuses.

Pour remédier à cette situation, un programme d’étude en vue de sa restauration et de sa mise en valeur a été initié par le Conseil général de Seine- Maritime à partir de 2001 : étude préliminaire de l’état sanitaire du monument, relevé topographique précis des structures, étude documentaire des sources d’archives décrivant l’ensemble des découvertes et des travaux intervenus sur le site des origines à l’an 2000. En effet, les interventions de dégagement et de fouilles ponctuelles des deux derniers siècles ont modifié beaucoup d’informations dont les archives seules conservent les traces. Leur analyse préliminaire était donc indispensable à la compréhension des données de terrain issues des nouvelles campagnes de fouilles initiées à partir de 2007.
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Le Mesnil Val (76)

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Aujourd' hui

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:Philou:
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Chapelle dans une ferme de Mesnil-Val (hameau de Criel-sur-Mer)

Route de Mesnil-Val

1. IDENTIFICATION
Chapelle
Adresse : Route de Mesnil-Val
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2. ARCHITECTURE ET ART
Description architecturale

Édifice de plan carré. Une minuscule nef terminée par un chevet plat. Cette chapelle a la particularité d'être intégrée dans les bâtiments fermiers longeant la route, son chevet étant délimité par le passage jusqu'à la cour intérieure. Les murs sont en silex (base) et en pierre (calcaire). Ils sont percés d'une seule baie brisée à réseaux flamboyant sur le côté Nord donnant sur la route, et sur le côté Sud. L'accès se fait par la cour intérieure, avec un petit portail d'entrée flamboyant. Ils sont coiffés d'un toit à longs pans en ardoise. Un petit clocher carré et son toit pyramidal, tous deux en ardoise, somment le tout. Le volume unique est confondu avec le reste de la ferme.
Epoque et styles

Gothique
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Pontivy

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:Philou:
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Encore Pontivy..... :wouarf: Plus rien à dire :hehe:
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Ben! j' en avais plein :langue1:
Demain je change de secteur :langue2:
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Audincourt (25)

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Aujourd' hui

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Le Kiosque à musique est construit sur la Place du Marché, située le long du Doubs, tout comme le Temple derrière lequel il est édifié. Sa construction remonte avant octobre 1899, puisqu'à cette date, il constituait le point de rassemblement des grèvistes de la filature Sahler et des Peugeot-Japy d'Audincourt .
Si l'année 1905, pendant 3 jours consécutifs du 30 septembre au 2 octobre, a été organisée une Grande Fête des Eaux (2) à Audincourt, il n'en a pas été de même en Janvier 1910 !... En 1905, cette Fête célébrait, et de belle manère, l'adduction d'eau potable à Audincourt, le Kiosque à musique étant à cette occasion pris d'assaut par de très nombreuses formations musicales, venues de toute la région ; mais en janvier 1910, notre malheureux Kiosque est transformé en îlot, inondations obligent !
En 1992, le Monument aux morts, sculpté par Armand Bloch (1866-1932) qui était implanté devant l'entrée du Temple depuis le 13 janvier 1921 est déplacé et installé à la place du kiosque à musique, détruit gratuitement à cette occasion.
Sur notre carte, à la place du commerce visible derrière la charrette, on a, aujourd'hui, un Restaurant dénommé le "Fiesta Bar" ; l'ancien commerce "A la Ménagère" est remplacé par une Bijouterie.
Kiosque supprimé.

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:Philou:
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Qu'est ce qu'ils commencent à me" dailler" avec leurs Pubs "Black Friday"

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:Philou:

P.S. : le fameux jeudi noir

Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement, le plus célèbre de l'histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXᵉ siècle, qui conduira à la seconde guerre mondiale .
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" Audincourt " proviendrait du nom d'un homme germanique Adwin ou d'une femme Alda et du latin populaire " cortis " qui signifie ferme. l'occupation du site remonterait à l'âge du bronze final 1, d'après des traces archéologiques. Audincourt est mentionné pour la première fois au XIIème siècle. Cette terre fait très vite l'objet de convoitise : l'avouerie de Dasle possédait une partie d'Audincourt aux XIIIème et XIVème siècles, de même que l'abbaye de Belchamp et le chapitre de Saint-Maimboeuf pour une autre partie. De plus, ce village est suzerain du seigneur de Blamont d'une part et du comté de Montbéliard d'autre part. Cette situation durera jusqu'au rattachement de la seigneurie de Blamont et du Comté de Montbéliard à la France, respectivement en 1700 et 1793. Au XVIème siècle, la population de Blamont et de Montbéliard est affranchie de la mainmorte et devient corvéable et taillable. Audincourt devient protestant vers 1540-1541 et à cette époque se trouve rattachée à la paroisse d'Exincourt. Dès 1588, le chef-lieu de paroisse change et l'église-mère est donnée à Audincourt par le Duc Frédéric de Wurtemberg. Le village dut subir le passage d'écorcheurs, les troupes du Duc de Guise en 1587-1588, et au siècle suivant la guerre de Trente Ans et en plus la famine et la peste noire. l'exploitation de la mine va jouer un rôle déterminant pour le développement du village. Les forges d'Audincourt sont créées en 1616 à partir d'un barrage sur le Doubs, pour la force hydraulique, du bois pour chauffer, du minerai de fer à proximité. Incendiées en 1635 par les troupes de Charles de Lorraine, elles ne se relèveront qu'à la fin de la guerre en 1650. Parallèlement à l'activité des forges, l'agriculture marque le développement d'Audincourt avec l'installation de fermiers anabaptistes. Ils cultivaient la pomme de terre, le sainfoin et pratiquaient un élevage presque sélectionné, à l'origine de la Montbéliarde. Petit à petit, ces nouvelles cultures et méthodes se répandent et sont utilisées par les autres paysans. Audincourt est donc une commune très prospère durant les XVIIIème et XIXème siècles. Deux autres secteurs se développent après le rattachement à la France, au cours des XIXème et XX siècles. Une filature avec tissage s'installe en 1819 et la construction mécanique avec l'installation de la firme Peugeot, au début du XXème siècle, dans le quartier de la route de Seloncourt, appelé aujourd'hui ' quartier des Autos '. À partir de 1965, le secteur textile est en crise, les forges ferment en 1968-1971, ce qui entraîne un déséquilibre important pour la ville. Au cours du XXème siècle, d'autres entreprises s'installent et se développent : la société Peugeot, une chaudronnerie, des entreprises de couverture-isolation, de travaux publics, ce qui a permis de maintenir une activité importante. Source : www.audincourt.fr
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Philou 33 a écrit : jeu. 28 nov. 2019 09:49 Qu'est ce qu'ils commencent à me" dailler" avec leurs Pubs "Black Friday"

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:Philou:

P.S. : le fameux jeudi noir

Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement, le plus célèbre de l'histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXᵉ siècle, qui conduira à la seconde guerre mondiale .
:hello:
Tu es sûr pour le rapport entre la crise de 29 (USA) et la 2ème guerre mondiale qui a débutée en Europe ???
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Oui!

Mais outre cette crise économique, de nombreux spécialistes de la crise de 1929, historiens et économistes, montrent comment ce krach boursier a déstabilisé les politiques économiques allemandes, permettant dans une certaine mesure l'arrivée au pouvoir du NSDAP à la suite du retrait brutal des capitaux américains d'Allemagne1.
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Re: Cartes postales

Message non lu par Chambord45 »

:hello:
OK
Merci pour ces explications. Je n'avais pas fait le rapport.
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Besançon

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Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

La fortune tient parfois à peu de chose: l'amour des fleurs, un sens aigu de l'observation... C'est en 1886, lors d'une promenade dans le village de Miserey, que deux ingénieurs des Mines, s'étonnant de la végétation inhabituelle qui prospérait là, découvrirent les fabuleuses propriétés des eaux salines cachées dans le sous-sol de ce petit village situé à 6 kilomètres seulement de Besançon. Un homme d'affaire avisé, arrivant à point nommé, décida de bâtir un établissement thermal dans la capitale de la Franche-Comté. Il arrêta son choix sur le délicieux vallon fleuri de la Mouillère, et Besançon prit bientôt le nom de Besançon-les-Bains... Oh! ce n'était pas une station très importante! Mais enfin, l'essentiel y était: les thermes, bien sûr - avec cabines de première, deuxième et troisième classes - bains variés (russe, maure, salle de pulvérisation...), salle de gymnastique et cabinets de massage, un grand hôtel, avec 80 chambres tout confort, «à partir de 3 francs, éclairage et service compris»; enfin, un casino et sa salle des fêtes tout en coupoles, clochetons et loggias.
Le casino est le seul édifice du complexe balnéaire de l'ancienne ville thermale qui n'a jamais fermé et qui a conservé son activité d'origine.

La première saison ouvre le 1er mai 1892: on prend les eaux, on se prélasse au soleil sous les frondaisons de la promenade Micaud, on excursionne au pied de la cascade du Bout-du-Monde, au bois de Brégille, que l'on atteint en funiculaire, puis l'on se rend au concert ou au spectacle... Les ténors de l'époque se produisent dans Lakmé, Roméo et Juliette ou Samson et Dalila, les célébrités font des apparitions... Hélas! la fête ne dure qu'un temps. Dès le tournant du siècle, Besançon-les-Bains ne fait plus recette. L'hôtel ferme - racheté par la ville, il sera bientôt transformé en maison de retraite; les thermes, à l'abandon depuis des lustres, sont démolis, un hôtel moderne fort inesthétique dans cet ensemble Belle Epoque se dressant désormais à sa place. Seul demeure le casino, qui n'a jamais fermé. Il porte beau encore et fait illusion. Mais l'intérieur a tant de fois été transformé... Adieu roulette, baccara et poker! On est ici au pays des machines à sous. Une autre ambiance...
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Besançon

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En prime :lol:

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:Philou:
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Message non lu par djef24 »

Fin de Besançon-les-Bains

Jusqu'au début du XXe siècle, les établissements thermaux de Besançon sont en plein essor. Les berges de la rivière du Doubs sont le lieu de grandes manifestations : des bals, des opérettes, des séances de cinématographe, des réceptions plus officielles ou des feux d'artifice y sont fréquemment organisés. C'est durant la grande saison qui va du 1er mai jusqu'au 1er octobre que le casino ouvrait ses portes à partir de dix heures du matin, et chaque soir de 17 à 19 heures et de 20 h 30 à 22 heures s'y tenaient des concerts. Le dimanche s'y tenait le traditionnel bal d'enfants suivi d'un goûter, puis du grand bal et de sa fête de nuit réservée à une clientèle plus aisée. La musique est alors particulièrement appréciée, notamment depuis la composition en 1892 de la valse de Besançon-les-Bains par le Comtois Verschneider. L'établissement accueille le ténor bisontin Émile Scaremberg en 1897, et par la suite un orchestre permanent de 31 musiciens est composé. De très nombreuses fêtes et expositions ont lieu dans l'établissement et aux abords, la Mouillère est alors la vitrine de la ville et de la région.

Cependant, le thermalisme est en déclin à partir du XXe siècle, et la mort de plusieurs grandes figures de la ville va accélérer l'arrêt de l'activité thermale. En effet, Eugène Savoy, grand défenseur des Bains, décède en 1901, suivi les années suivantes de l'ancien maire Delavelle, de Léon Pateu ainsi que de Charles Sandoz, tous trois administrateurs des Bains. Le grand hôtel employait seulement 18 salariés entre 1912-1913 (dont huit d'origine étrangère). Les disparitions des grands dirigeants s'ajoutent à l'absence de recettes obligeant l'établissement des Bains à disparaître entraînant dans sa chute l'hôtel qui va devenir une maison de retraite. Les thermes sont alors laissés à l'abandon pendant de nombreuses années et sont ensuite démolis pour qu'un hôtel soit construit à leur place. L'activité thermale disparaît complètement après la Première Guerre mondiale. Seul le syndicat d'initiative et le casino sont épargnés, malgré les nombreuses modifications intérieures faites au cours des années sur le dernier. La salle des fêtes du casino sera quant à elle réaffectée pour accueillir le Centre dramatique national Besançon Franche-Comté, et le syndicat d'initiative déménagera dans des locaux neufs situés à deux pas des anciens Bains, sur le parc Micaud pour devenir l'office du tourisme de Besançon.
Modifié en dernier par djef24 le sam. 30 nov. 2019 12:22, modifié 1 fois.
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Re: Cartes postales

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Bien toutes ces infos!
T' aurais pu supprimer les petits chiffres :roll:

Tu n' as rien concernant la pompe "Porte Bonheur" ? :mdr1: :mdr1:
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djef24
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Philou 33 a écrit : sam. 30 nov. 2019 12:11 Bien toutes ces infos!
T' aurais pu supprimer les petits chiffres :roll:

Tu n' as rien concernant la pompe "Porte Bonheur" ? :mdr1: :mdr1:
Pour les petits chiffres , maintenant c'est fait....Z'avais pas fait gaffe ...merci.
Pour la pompe Porte Bonheur Voilà :

La Pompe à Merde
https://youtu.be/vZbv3F7vi8I?list=OLAK5 ... HmRjbB6xvQ

Marseillaise des vidangeurs

Entendez-vous, plac'de la République,
Quand les lampions commenc'nt à s'allumer,
Le bruit joyeux de notre mécanique ?
La pompe à merd'se met à fonctionner.

Refrain 1
Et puisqu'il faut que rien n'se pe-erde
Dans la nature
Où tout est bon
Amis, pressons la pompe à me-erde,
Le jour se lève à l'horizon.

"Faites avancer la première voiture",
Hennissement du cheval.
"Vérifiez les manomètres"
"Renversez la vapeur"
"En avant, tout doucement"

Refrain 2
Pompons la merde et pompons-la gaiement
En envoyant s'fair'foutr'ceux qui n'sont pas des frères
Pompons la merde et pompons la gaiement
En envoyant s'fair'foutr'ceux qui n'sont pas contents.

Soupe à l'oignon, bouillon démocratique,
Perdreaux truffés du faubourg Saint-Germain,
Vous serez tous, c'est une loi physique,
Bouffés un jour, chiés le lendemain.

Fille de roi, de ta beauté si fière,
Tu dois chier, ainsi Dieu l'a voulu.
Ton cul royal, comme un cul prolétaire,
A la natur'doit payer son tribut.

Humble ouvrier, ta modeste cuisine
Te fait du riche envi-er les festins ;
Console-toi, les produits qu'il rumine
Ne se vendront pas plus cher que les tiens.

Puissants du jour qui bouchez vos narines,
Quand nous pompons le fruit de vos excès,
Si nous cessions de vider vos latrines,
Que sentiraient vos splendides palais.

O ! Vanité des parfums de ce monde,
Roses, jasmins, qu'êtes-vous devenus ?
Vous embaumez à cent lieues à la ronde,
La merde passe, et l'on ne vous sent plus !

Nous voudri-ons que notre canon tonne,
Et proclamât la patrie en danger,
Nous saurions tous, en vrais fils de Bellone,
Mieux que Cambronne, emmerder l'étranger.

Dieu, pour nos sens, créa la fraîche rose,
Le papillon aux brillantes couleurs,
Les gais refrains pour les esprits moroses,
Et pour nos culs, il fit les vidangeurs.

O, Vidangeur à l'allure morose
Moque-toi bien du vil qu'en dira-t-on,
C'est la merde qui fait fleurir la rose
Honneur et gloire à tous nos beaux étrons,

Messieurs, Mesdam's, si par ma chansonnette
J'ai déridé vos fronts par trop rêveurs.
Quand vous pass'rez devant un'pompe honnête,
Venez, ensembl', nous pomperons en choeur,

Refrain 1


Arrêtez, un homme est tombé dans la fosse.
Sauvez-le, sauvez le !
Trop tard !
Oh ! Merde !
Refrain 2
















T
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Bonjour à tous ! Image

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Ajac (11)

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Aujourd'hui

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Ville issue du nom de Ajac, un comte de la Renaissance y vivant au XIXe siècle.

Après avoir été chassé par les habitants pour trahison au roi, il se terra dans un des petits villages voisins.

Recherché par Louis XIV pendant plus de quatre ans, il ne fut jamais retrouvé, aussi l'on ignore encore ce qu'est devenu son fils qui avait l'âge de cinq ans au moment de sa disparition.

Ses biens et ses richesses furent réquisitionnés par le roi, et par conséquent ne seront plus tard pas légués à sa descendance, étant donné qu'elle a disparu avec lui au moment de son « évasion ».

La ville d'Ajac fut alors sans chef et devint un village indépendant jusqu'à la Révolution et l'établissement d'une république.

:Philou:
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Ajac, voie de passage des vignerons voyageurs

La D620 nous amène très facilement à AJAC, joli village perché, construit à la bifurcation des deux routes dirigeant le voyageur vers la toute proche ligne de partage des eaux et la verte Ariège.
Ajac est signalé dès l’époque gallo-romaine. Adius y cultivait la vigne, très largement présente encore aujourd’hui sur les pentes des vallées de l’Auriol, du Pelletier et du Verdeaux.
Dès le IX ième siècle, Ajac se développe. Vers le XIIième siècle, son château se transforme. Au XVIIième siècle il devient le fief de Salomon de Lévis qui implante la lignée des Lévis-Ajac.
En 1719, François Gaston de Lévis nait au château d’Ajac. Très vite il se destine au métier des armes. Nommé chevalier, il porte haut l’honneur du Royaume en Europe et en particulier « Aux Amériques » où il défend vaillamment le Québec. Une agglomération importante y fut baptisée Lévis ; cette ville compte actuellement plus de 140000 habitants
Randonner à Ajac est un pur plaisir. C’est aussi marcher sur les chemins que l’histoire et les migrations ont tracé pour nous. Carrefour entre le Limouxin et le Quercorb la plupart du circuit emprunte d’anciens chemins d’échanges intercommunaux faisant le lien entre le climat océanique et le climat méditerranéen, souvenir d’une époque où plusieurs familles
franchissait chaque année la ligne du partage des eaux, afin de pouvoir cultiver quelques arpents de vigne.
Balade facile, panoramas attrayants, garrigue, vignobles chatoyants, chênes verts, sentiers de crête et vallons intimes séduiront le plus grandnombre de marcheurs.

Ajac berceau du Duc François Gaston de Lévis
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Barbotan (32)

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Aujourd'hui

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A Barbotan on barbotte

Le voyageur qui se rend de Cazaubon à la station thermale de Barbotan, au moment d’entrer dans ce modeste village, aperçoit sur la hauteur, à sa gauche, non loin du chalet construit vers 1860 par le dernier comte de Barbotan, un assez fort débris de maçonnerie, une sorte de tour de brique à moitié revêtue de lierre, seul reste d’une antique demeure féodale depuis longtemps disparue. Nombre de légendes s’y rattachent, mêlant histoire d’amour, meurtre, fuite, destruction de château...

S’il interroge les gens du pays sur ce muet témoin d’une autre époque, le voyageur est sûr d’entendre des récits plus ou moins merveilleux, mais malheureusement obscurs ou contradictoires. Quelques personnes appellent cette masse pleine, sans caractère architectural, la Tour du crime ; mais il ne semble pas que cette appellation ait une origine locale bien ancienne.

Quant à la légende du château et du sire de Barbotan, elle a plusieurs formes plus ou moins difficiles à ramener à l’unité. Un premier récit parle d’une jeune fille enfermée dans la tour du château par le seigneur et victime de sa cruauté, pour n’avoir pas voulu écouter sa passion. La destruction du château, sauf ce débris accusateur, aurait été la suite de ce crime.

Une seconde légende parle d’un archiprêtre tué à la porte de l’église avec la jeune fille. Un anonyme a mis en oeuvre cette tradition, mais en la mêlant à des éléments historiques de mauvais aloi, dans la Revue d’Aquitaine de 1865. Voici la transcription abrégée de ce morceau :

Hugues, sire de Barbotan, surnommé le Hautel, donnait tous ses loisirs à, la chasse ; son château était le rendez-vous de tous les gentilshommes du pays ayant et pratiquant les mêmes goûts. Un seul s’abstenait : le marquis de Maniban, seigneur de la Balle, président à mortier du parlement de Toulouse. Celui-ci avait un garde-chasse dont la fille Odette était la plus gente jouvencelle de la contrée. Le châtelain de Barbotan, épris de l’humble jeune fille, lui proposa mariage. L’offre, quoique séduisante, ne fut point acceptée.

Hugues, outré de ce refus, promit d’en tirer vengeance. La bouche de la demoiselle avait dit non, mais son cœur avait dit oui, car elle gardait depuis longtemps dans son âme une affection profonde et mystérieuse pour le seigneur de Barbotan. Un jour qu’elle était allée à l’église verser ses peines au tribunal de la pénitence, elle eut, à la sortie de la chapelle, une défaillance. L’archidiacre, touché de son état maladif, la voulut raccompagner. Hugues, dans un accès de jalousie, se précipita sur eux et les perça tour à tour de son glaive. Ensuite il prit la fuite.

Les deux corps gisants furent relevés par des paysans ; le prêtre, qui n’avait pas encore rendu le dernier soupir, put révéler le nom du meurtrier. Alors les gens du lieu sonnèrent le tocsin, se portèrent vers le château, le saccagèrent et y mirent le feu. Le lendemain, le vieux castel féodal n’était plus qu’un monceau de cendres. Une tour seule fut épargnée par les flammes ; elle est encore debout comme une colonne expiatoire et funéraire.

Le Hautel parvint à s’évader par une poterne et, campé sur une mule, il chemina vers l’Astarac. A quelque distance, il pria un maréchal de ferrer sa monture à rebours pour dérouter les poursuites. Une fois entré dans le royaume de Navarre, il vint offrir le concours de son bras à Henri IV. Pendant qu’il combattait à côté du Béarnais, le parlement de Toulouse l’avait condamné à mort par contumace, et ses armes furent attachées au pilori sur la place du Capitole. Le sire de Barbotan témoigna tant de zèle et de dévouement dans les missions les plus périlleuses et dans les combats au souverain qui avait accepté ses services, que celui-ci le releva de la sentence capitale et le réintégra dans tous ses titres et biens.

Une note au bas de la page ajoute ce qui suit :

C’était un haut et puissant seigneur que le sire de Barbotan. Sa demeure féodale était le rendez-vous de toute la noblesse d’Armagnac et, plus d’une fois, Jeanne d’Albret l’honora de sa royale présence.

Les données légendaires de ce récit se dégagent aisément du cadre pseudo-historique qu’on leur a fait. De ce dernier tous les éléments sont faux. La vraie date, on le verra bientôt, n’appartient pas au règne d’Henri III ou d’Henri IV, mais au commencement du règne de Louis XIV. Un Maniban à la fois marquis, seigneur de Laballe et président à mortier du Parlement de Toulouse, à la date où le rédacteur a placé le fait, constitue une triple erreur : l’érection du marquisat de Maniban est de 1682 ; le premier marquis de Maniban fut aussi le premier président de ce nom à Toulouse, Jean-Guy ; et jamais cette famille n’eut le titre de seigneur de Laballe. Quant aux fréquentes visites de Jeanne d’Albret au château de Barbotan, c’est une de ces vagues traditions qu’on localise, sans tirer à conséquence, en les appliquant à tous les vieux châteaux de la contrée.

Restent les éléments légendaires : un seigneur de Barbotan meurtrier par jalousie amoureuse d’une jeune fille et d’un prêtre ; l’incendie du château par la fureur populaire ; la condamnation à mort par contumace du meurtrier, qui se sauve sur une mule ferrée à rebours. Les noms propres, c’est à craindre, appartiennent à l’écrivain, non à la tradition populaire. Le plus curieux est ce surnom de Hautel que l’on ne trouve nulle part ailleurs et qui n’est, semble-t-il, ni français ni gascon.

Voici une troisième légende, mêlée peut-être elle aussi de quelques éléments historiques, mais cette fois vraiment acceptables. Nous l’empruntons à un travail publié en 1879 dans la Revue de Gascogne, par l’abbé Ducruc, doyen de Cazaubon :

On raconte qu’un seigneur de Barbotan s’était épris de la fille d’un de ses métayers, très belle et très sage, et déjà fiancée à un jeune homme de la paroisse ; on prétend même que c’était à son garde-chasse. Ne pouvant parvenir à ébranler la vertu de cette jeune fille, égaré par la passion, un jour de dimanche, au moment de la messe, il mit à mort d’un coup de feu, sur le chemin de l’église, celui qu’il regardait comme le principal obstacle à ses criminels désirs. Il monta aussitôt sur son meilleur cheval et courut, se réfugier dans son château de Laballe. La population indignée, s’armant à la hâte de tout ce qui tomba sous sa main, le poursuivit et entoura le château en faisant entendre des cris de mort.

Le jeune seigneur, effrayé de ces menaces, fit empiler le long des remparts, et principalement vers la porte d’entrée, une grande quantité de foin et de paille mouillés et y fit mettre le feu. Lorsque une épaisse fumée se fut répandue tout autour, il monta de nouveau sur son cheval, fit ouvrir les portes, traversa sans être aperçu la foule exaspérée et passa à l’étranger. Il fut condamné à la peine de mort par le Parlement de Toulouse, qui aurait ordonné la démolition de son château, à l’exception d’une tour, qui devait subsister comme une note d’infamie. Plus tard, ce seigneur aurait obtenu du roi des lettres de rémission et serait rentré dans ses possessions.

Ici, plus de prêtre tué ; la jeune fille elle-même n’est que l’occasion, non la victime du meurtre. Le reste est presque conforme à la narration précédente, mais l’attaque et la défense du coupable sont localisées à Laballe et non à Barbotan, ce que la suite va nous montrer beaucoup plus vraisemblable.

Quatre traits sont communs aux narrations traditionnelles : une histoire d’amour, un meurtre, une fuite, une destruction de château. Si à la légende nous faisons succéder l’histoire — l’histoire telle qu’il a été possible jusqu’à ce jour de la lire dans un trop petit nombre de documents —, elle nous montre elle aussi au moins ces trois derniers traits : le seigneur de Barbotan est condamné pour meurtre, et il est en fuite quand le Parlement ordonne son exécution et la destruction de son château. Que l’amour et la jalousie aient été les mobiles du crime, jusqu’ici la tradition orale seule le raconte, et on peut le juger vraisemblable ; mais voilà tout.
Tour-Barbotan.jpg
Tour-Barbotan.jpg (62.54 Kio) Vu 10846 fois
Le doyen de Cazaubon avait trouvé, dans les papiers d’affaires de la marquise de Livry, fille du dernier des Maniban-Cazaubon, la mention d’un meurtre commis par les Barbotan en 1649, et par suite duquel leurs biens nobles furent confisqués et en partie acquis par Thomas de Maniban, seigneur des baronnies d’Eauzan.

D’autre part, d’après des fragments généalogiques sur Barbotan de de Vergès, l’abbé Ducruc a pu établir la généalogie et le vrai nom du coupable. C’était Jean-Hector de Barbotan, seigneur de Laballe, second fils de Bompart, seigneur du même lieu ; et ce Jean-Hector fut « condamné à être roué vif avec un complice, par arrêt du Parlement de Toulouse du 22 mai 1649, pour divers crimes. » Voici l’arrêt prononcé contre Hector de Barbotan :

« Samedy xxiij may mil six c. quarante neuf, en la chambre criminelle, presans Mrs de Puget, présidant ; Tholosany, Guilhermin, d’Assezat, Terlon, Lanes, de Cambon.

« ENTRE le procureur gênerai du Roy, demandeur en excès et requérant l’utillité de certains deffaulx et adjournemans à trois brefs jours lui estre adjugés, d’une part ; et Hector de Barboutan, sieur de la Balle, et Pierre Barbasse, prévenus, adjournés aux dits trois briefs jours et deffailhans, d’autre ; et entre Jacques Lorgeril, escuier, sieur dudit lieu, procureur au parlement de Renes, suppliant pour estre joinct en l’instance dudict procureur géneral du Roy et demander la réparation du meurtre et assassin comis en la personne de feu Me Julien de Lorgeril, escolier, son fils, par lesdicts de Barbotan et Barbasse et autres fins de sa requeste, d’une part ; et ledict procureur géneral du Roy inthimé et iceux de Barbotan et Barbasse, defailhans, d’autre :

« VEU LE PROCÈS, charges et informations, resumptions d’icelles, deffault du xxe de ce mois de mai, exploictz desdicts ajournemans à trois briefs jours, plaides du dict jour vingtiesme de ce mois, trois contractz de mariage de Anne Couerbe, du 4 février, 6 mars 1646, et premier février 1647, et autres productions sur ce faictes, dire et conclusions du dict procureur général du Roy ;

« IL SERA DICT que la cour déclare lesd. deffaulx et adjournemans à trois briefs jours bien et duemant obtenus, et lesd. de Barbotan et Barbasse attains et convaincus des crismes de sacrilège, irnpietté, violemans, meurtres, assassin, voleries en plan chemin, larracin et extorsions à eux imposés : pour réparation desquels les a condempnés et condempne, où ils pourront estre aprehandés, a estre deslivrés es mains de l’executteur de la haulte justice. Ausquels, montés sur un tumbereau ou charrete, ayant lard (la hart, la corde) au col, leur fera faire le cours par les rues et carresfours accoustumés de la ville de Cazaubon, les conduira à la place publique de lad. ville, où, sur un eschaffault qui sera illec dressé, leur rompra et brisera les rains, bras, cuisses et jambes ; et ce faict, leurs corps seront mis sur de roues qui seront illec hault plantées, la face torné vers le ciel pour y vivre tant qu’il plaira à Dieu, en deuil et repantance de leurs mesfaicts ; leurs biens acquis et confisqués à quy de droict appartiendra, distraict la troisiesme partie d’iceux à leurs femmes et enfans, si poinct en ont, desquels biens confisqués, le solvable d’iceux pour l’insolvable, sera distraict la somme de sectze mil livres, moittié à l’ordonnance de la cour et l’autre audict de Lorgeril père, pour ses domaiges et interests ; et en oultre les despans et frais de justice au proffit de ceux qui les ont exposés, la taxe d’iceux réservée.

« ORDONNE ladicte Cour que la maison de Laballe appartenante audict de Barbotan sera desmolie et razee et le bois à haulte fustee couppé et mis ras de terre pour marque perpétuelle d’infamie, avec inhibitions et deffances à toutes personnes de rebastir la dicte maison à paine de punition corporelle. Neanmoings que les nommés Langie Meylon, Charles Barbotan dit Sansin, Jean Sauboua du Rechou, Guilhaume Bohas dict Lasoube, Salafranque notaire, Pierre Condut, Jean Lacroix, le prieur de Barbotan, Sigismon de Valade, Me Jean Dupuy, pbre de Lahite, seront prins et saisis au corps, menés et conduictz à la consiergerie du pallais pour y estre dettenus jusques avoir repondeu sur les charges et informations, fins et conclusions dudict procureur général, et, où appréhandés ne pourront estre, seront cours à trois briefs jours, à fin de ban leurs biens saisis et annottés et régis par commissaires pour en rendre compte quand par la cour sera ordonné. Et qu’à l’effet de l’exécution du présent arrest icelluy sera remis es mains du gouverneur de la province affin que force en demeure au Roy et à la justice. »

Cet arrêt est loin de satisfaire entièrement notre curiosité. Il donne cependant assez de renseignements précis pour dégager en partie le vrai du faux dans les récits populaires. Avant tout, la tradition qui montrait le château de Barbotan rasé en souvenir d’un meurtre, est convaincue d’erreur, mais seulement quant au lieu. C’est le vieux château de Laballe qui fut détruit. Mais il était naturel que la mémoire populaire finît par attacher ses souvenirs à un débris toujours debout et d’aspect un peu étrange et fantastique.

Le meurtre de Julien de Lorgeril se rapporte-t-il à l’histoire d’amour et de jalousie conservée par la tradition ? C’est fort possible. Mais les circonstances de ce meurtre nous restent encore inconnues. Il est en outre bien vraisemblable que les complices d’Hector de Barbotan ci auront paru coupables tout au plus quelque temps, à cause de la terreur inspirée par un maître redoutable et qui les aura rendus muets pendant l’enquête ; mais qu’au fond ils étaient innocents. Il est au moins permis de le présumer, presque de l’affirmer, de ceux d’entre eux qui nous sont connus.

Ainsi le prieur de Barbotan (titre chimérique, dû sans doute à une erreur du greffier) ne peut être qu’Antoine de Barbotan, archiprêtre du lieu et oncle du criminel Hector ; et nous avons le témoignage du poète jésuite Aubery, qui nous représente cet archiprêtre comme un saint homme. Il n’y a guère lieu de juger plus défavorablement le prêtre Jean Dupuy, de Lahitte, frère d’un avocat au Parlement et qui fut vicaire à Gabarret, à Saint-Christaud et probablement aussi à Saint-Cricq ou à Laballe.

D’autres personnages compromis un moment dans l’affaire d’Hector de Barbotan nous apparaissent encore, soit peu après, soit longtemps après, jouissant de leur liberté et même exerçant des charges plus ou moins importantes. Par exemple, le notaire Salafranque, de Gabarret, signe comme témoin, avec ce titre, au mariage de Jean Sauboua, consul, de Saint-Cricq, à la fin de janvier 1655, avec Guillaume Boas, procureur juridictionnel du marquisat de Lacaze, et le prêtre Jean Dupuy, déjà nommé. Voilà quatre « complices » réunis à la même cérémonie nuptiale. Notez encore que ce Jean Sauboua fut plus tard (1698) nommé marguillier de la quête pour la rédemption des captifs, par Michel Gaure, religieux de l’ordre de Notre-Dame de la Merci ; c’était un titre honorable et d’autant plus recherché qu’il portait exemption de logement militaire et de plusieurs autres charges.

D’autres noms flétris par l’arrêt nous sont parvenus avec des souvenirs qui n’ont rien de sinistre. Sigismond de Valade, par un prêt d’argent, vient au secours de la paroisse de Saint-Cricq dans la détresse de la Fronde. Charles Sansin achète, en 1653, avec plusieurs autres, des landes ou vacants de la même communauté, pour l’aider à rendre leurs avances au procureur du roi de Gabarret et à d’autres prêteurs. Un seul des « complices », Jean Lacroix, du Jouans (en Barbotan), est signalé par un emprisonnement à Labastide et une condamnation à 100 livres d’amende, pour violences (1688) ; mais on sait que les gens d’Armagnac ont la tête chaude et la main prompte, et un accident de ce genre est loin d’être absolument décisif.

Quoi qu’il en soit, il est évident que ces divers personnages ne furent pas ou presque pas inquiétés. Le profond silence des vieux papiers encore subsistants dans le pays, au sujet des crimes d’Hector de Barbotan, prouve que l’affaire n’eut guère de suites. Sans doute la condamnation du seigneur permit à ceux qu’on croyait ses complices de démontrer leur innocence. La tradition ne doit pas se tromper en assurant qu’il reçut bientôt lui-même des lettres de rémission, qu’il serait bien intéressant de retrouver. Ce qui est certain, c’est que ses descendants se firent aimer autant qu’il avait dû se faire redouter et haïr.
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Message non lu par Philou 33 »

J'ai aimé
Magnifique, je ne sais pas où mettre cette vidéo
Ce que je comprends, il laisse jouer et prend la suite en faisant croire qu' il ne sait pas jouer, mais surprise !!!!

https://www.youtube.com/watch?v=lQyPp284bdE

:Philou:
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Message non lu par djef24 »

Philou 33 a écrit : lun. 2 déc. 2019 12:08 J'ai aimé
Magnifique, je ne sais pas où mettre cette vidéo
Ce que je comprends, il laisse jouer et prend la suite en faisant croire qu' il ne sait pas jouer, mais surprise !!!!

https://www.youtube.com/watch?v=lQyPp284bdE

:Philou:
super et on a envie de continuer de l'écouter :super: :super: :super: :super: mais pourquoi ne pas avoir mis cette vidéo dans le post " des vidéos pour se fendre la poire , quoique " ;-)
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Message non lu par Philou 33 »

je pense que ici sur mon post, cela sera plus regardé.
Merci pour ton commentaire, je me régale à l' écouter jouer
La musique est internationale et rapproche les êtres .
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Aignan (32)

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Message non lu par djef24 »

Un peu d'histoire à propos d'Aignan...

Première Capitale de l'Armagnac, Aignan, fondée vers 620 et aménagée plus tard en bastide, connut des périodes troubles. Pillées et incendiées en 1355 par le Prince Noir, les églises romanes St Saturnin et celle de Lartigue, puis l'église de Fromentas à l'architecture gothique gasconne, subsistent encore. Charles II de Batz, plus connu sous le nom de d'Artagnan est né dans le canton. (Château de Castelmore)

Dans le Gers, le canton d'Aignan est situé au coeur des vignobles d'Armagnac et des Côtes de Saint Mont. Le canton est réputé pour ses traditions de gastronomies gasconnes, pour ses foies gras, son Armagnac, son Floc et ses vins.

Situation : Aignan se trouve à 50 km d'Auch, 88 km de Lourdes, 130 km de Toulouse et 140 km de l'Océan.

Pâques à Aignan : En plus des festivités prévues pendant le week-end, on peut assister à une novillada, une course landaise et surtout une Corrida de plus en plus renommée .

Beaucoup d'activités animent le village comme les marchés de nuit, les vide-greniers, sardinade, marché de Noël, son club de football et plein d'autres événements organisés par différentes associations.


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CDT32_0040744.jpg (123.97 Kio) Vu 10807 fois
La place du charmant village d'Aignan abrite un lieu atypique : Brocanthé La Belle Histoire, un café-brocante qui vous invite à déguster une boisson ou savourer un repas dans un cadre sympathique, entourés d'objets, bibelots et tableaux d'artistes locaux.

Laissez-vous séduire par les boissons en agriculture biologique servies côté Salon de Thé. L'Espace Restauration, quant à lui, propose des produits locaux fermiers ou AB.

En été, profitez de la douceur du climat confortablement installés sur le mobilier ancien de la grande terrasse. En hiver, venez vous réchauffer lors de soirées à thème (quizz, rencontres pour célibataires...).

Brocanthé c'est aussi un étage entier consacré à la brocante avec meubles, frippes, bibelots et objets en tout genre !
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Son altitude se situe entre 107 et 220 m

Il y a même des 4 L :mdr:

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A savoir aussi qu'il y a de nombreux lacs

Aignan au fond depuis les coteaux de Saint-Monts ( très bon vin )

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Histoire de la cité antique d'Elusa devenue Eauze

LA NAISSANCE D'ELUSA

Fondée ex-nihilo dans le courant du Ier siècle de notre ère à proximité de l’oppidum gaulois d’Esbérous-Higat, Elusa est le chef-lieu d’un territoire qui couvre plusieurs milliers de kilomètres carrés. La cité antique s’étend sur une superficie de plus de quarante hectares. L’organisation urbaine imposée par le conquérant romain est de type colonial, avec une trame régulière de rues. Ces axes délimitent des bâtiments publics et privés (forum, sanctuaire, thermes, domus...).


L'AGE D'OR D'ELUSA

La cité antique d’Elusa se développe progressivement dans un contexte favorable de paix et de stabilité politique. Passés les troubles du milieu du IIIe siècle et à la faveur d’une réforme administrative, Elusa devient capitale de la province romaine de la Novempopulanie, le « pays des neuf peuples ». Ce statut est attesté jusqu’au VIIe siècle. Elusa rayonne alors sur un territoire qui s’étend entre Bordeaux, Toulouse et les Pyrénées. La cité joue le rôle d’un grand centre administratif et religieux. Contrairement à certaines provinces de l’empire, Elusa est encore prospère et atteint son apogée au IVe siècle. Vitrine de la romanité, elle profite de son statut et apprécie la paix qui règne sur son territoire. Le poète aquitain Ausone, qui aurait vécu au IVe siècle de notre ère, relate d’ailleurs dans ses poèmes la douceur de vivre et l’opulence des campagnes et des villes du sud-ouest de la Gaule à cette période.


LE DECLIN D'ELUSA

Le déclin progressif d’Elusa commence à partir du Ve siècle, alors que les élites urbaines se replient sur leurs possessions rurales. Confrontée aux nombreuses invasions et fragilisée, la cité est progressivement abandonnée.

La ville médiévale est attestée par des textes au IXe siècle et se concentre autour d’un monastère situé sur une butte voisine de l’ancienne ville antique. Celle-ci disparait totalement et ne sera redécouverte qu’à partir du XVIIIe siècle.
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Rien d'autre à dire sur Eauze :P
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MONTBERT : la tour à Brouilh-Monbert (Le) (32)
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Perché au sommet d’un promontoire escarpé sur la rive droite de la Baïse, la découverte de ce petit village endormi donne le sentiment d’avoir changé d’époque.
Tout en haut de la crête, l'entrée du castrum est la limite entre morts et vivants : d’un coté le cimetière broussailleux, de l’autre le village. C'est un petit chemin empierré, tracé à gauche de la tour.
Elle est construite sur plan carré, haute d’une vingtaine de mètres, sa partie supérieure est écrêtée.
Au rez-de-chaussée la porte en arc brisé a été murée sur les deux faces. On compte 4 étages. Au premier vers le sud, une porte donnait accès au chemin de ronde. En face nord un puits est inclus dans la base du mur.
Il ne reste plus grand-chose de l’enceinte fortifiée et, passé la tour, on découvre une esplanade avec au centre la croix, à droite l’église et quelques maisons à colombage pour fermer l’espace.
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Désolé de revenir en arrière sur les cartes de Besançon..... C'est par rapport à Miserey-salines. Il faut savoir que sur la route Vesoul-Besançon avant Miserey existe un hameau appelé Cayenne. Pourquoi? Car ce hameau abritait des habitants d'une origine particulière.... des anciens forçats du bagne de Cayenne. Lorsqu'ils avaient purgé leur peine les forçats ne pouvaient retourner à la vie normale, donc il existait des lieux d'accueil où le travail leur était fourni. Et à Cayenne ils étaient employés dans la mine de sel en dessous de Châtillon-le-Duc qui extrayait pour Miserey-salines. Voili-voilou :) :) :) :)
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Message non lu par Philou 33 »

Merci bien pour ces précisions ( Cayenne)
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Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Cette explication ne manque pas de sel !!!

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Message non lu par djef24 »

Les premières traces de Miserey sont attestées lors de la période gallo-romaine : des habitations sur le passage de la voie romaine desservant la capitale de la Séquanie, Vesontio (Besançon). Puis, comme toute la province au Ve s., le village est marqué par l’installation progressive des Alamans, des Francs et des Burgondes. Le fameux « mur gallo-romain » bordant le cimetière daterait d’ailleurs de l’époque mérovingienne (Ve-VIIIe s.) qui suit ce bouleversement.

Au Moyen Âge, les premiers toponymes de Miserey apparaissent : Misere (1149), Mesirey (1189), Messerey (1413) puis Miserey (1475). Plusieurs légendes consacrent l’étymologie du lieu : par exemple, le maréchal romain Misère aurait campé sur les hauteurs de Miserey, ou, un manant miséreux aurait logé dans le vallon le long du ruisseau…

Miserey devient lors de cette période une seigneurerie, vassale de la baronnie de Ray en Haute-Saône, et ce jusqu’à la Révolution. Le village passe entre les mains de plusieurs familles : Jouffroy, Neuchâtel, Vergy, La Tour, Baume-Montrevel… Suivant le destin du Comté de Bourgogne, il subit la grande épidémie de peste du XVe siècle, puis les malheurs de la guerre de Dix Ans (1635-1644) et l’annexion française (1678) avant la reconstruction de la fin du XVIIe et du XVIIIe s. S’ensuivent les décennies troublées de la Révolution et de l’Empire.

L’avènement des salines et la période contemporaine

Aux XIXe et XXe s, Miserey-Salines se transforme à l’instar de toute la Franche-Comté. Mieux relié aux villes avoisinantes, le village se désenclave grâce à la construction des voies ferrées de Gray à Besançon et de Besançon à Vesoul. C’est ensuite l’ère de l’automobile (construction de l’autoroute A36 en 1975) et le développement de la capitale comtoise dans les années 1970 qui font connaître un nouvel essor à la commune, dont la population s’épanouit.

Jusqu’à cette époque récente, le village, dénommé Miserey-Salines à partir de 1922, s’est également transformé à la suite de la découverte d’eaux salines au XIXe s. D’abord agricole, il s’industrialise alors avec la création d’une usine d’extraction du sel gemme : la Saline de Miserey. Actif jusqu’à l’incendie qui précipite sa fermeture en 1967, l’établissement comportait quatre puits, employait 60 ouvriers dans les années 1930 et était relié au marché français par la voie ferrée.

Les édifices remarquables de Miserey-Salines

Le château de Miserey-Salines (ou de « Le Valley ») est en fait une ancienne maison forte, comprenant des agrandissements et modernisations datant des XVIe, XVIIe et XVIIIe s. Inscrit au titre des monuments historiques depuis 1994, cet édifice privé se distingue par ses deux tours, ses fenêtres à meneau, son jardin paysager, etc.

L’église Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux a été édifiée vers 1720. Elle mérite le détour pour son clocher-porche typique du XVIIIe s., mais aussi ses statues en bois peint du XVIe s. et son retable en bois doré du XVIIIe s.

Découvrez la chapelle Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux : classée monument historique en 2012, elle a été édifiée au XIXe siècle sur les plans de Pierre Marnotte, dans un style néogothique.

Fortifications La poudrière (à l'Orée du Bois). Le site se compose de la batterie du Calvaire et de son magasin à poudre, ouvrages armés uniquement en temps de guerre :

La batterie surveille dans la direction ouest, la route de Gray et la voie ferrée. Elle est encadrée au nord par le puissant fort de Châtillon le Duc et au sud-ouest par les quatre ouvrages de la crête de Pouilley-les-Vignes.

Le magasin à poudre caverne se trouve dans une excavation du terrain, sur-creusée en 1889, pour créer la cour. Deux galeries donnent accès à la chambre des poudres pouvant contenir 13.800 kg de poudre.

Des portes métalliques barreaudées en partie haute fermaient l'entrée aux galeries.

La batterie du Calvaire est entourée par un profond fossé. Composée de quatre constructions et six emplacements d'artillerie, l'ensemble a été bâti entre novembre 1877 et décembre 1878 (ouvrage Séré de Rivières).

La cour est maintenant une prairie. Auprès des ouvrages, des rampes permettaient de positionner les canons.
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Message non lu par djef24 »

Histoire de Pessac

Du Moyen-âge au 21e siècle, l'histoire de Pessac court sur 8 siècles.

Il faut remonter au 13e siècle pour trouver les premières traces de nom de Pessac également décliné sous les formes de Passac, Pinsac ou encore Pansac. On trouve diverses origines plausibles à ce suffixe « -acum ».
L’une proviendrait directement du mot latin « piscis » qui a donné le mot poisson en français, tandis que l’autre, issue des travaux de Jacques Clémens (historien pessacais) prendrait pour base le nom du propriétaire d’un domaine gallo-romain : Pecc/i/us qui signifie le pêcheur transgresseur de la loi divine. Ce domaine se trouvait sur la colline du quartier « Le bourg ».

Bien des toponymes témoignent de notre histoire latine ; ainsi Bordeaux est issu de Burdigala; or, Pessac ne déroge pas à la règle car l’on y retrouve bien des noms issus de l’époque romaine. Par exemple, le ruisseau le Peugue est un mot gascon dérivant du latin Pelagus, ou encore Canterane (Cantar = chanter / rana = grenouille) et Tuileranne (Tuile) sont également deux mots issus du gascon qui les a lui même empruntés au latin.
Pessac s’est développée sur une voie antique « la lévada » qui reliait Bordeaux à la Teste de Buch.
L’archevêque de Bordeaux Bertrand de Goth devint le pape Clément V en 1305 ; il laissa au château son nom et ainsi marqua la ville de Pessac. En effet son frère Bréhaut de Goth lui offre une petite propriété de 4 hectares dans la paroisse de Pessac, appelée vignobles de la Mothe. Il se passionne pour la vigne, ce qui l’amène à faire prospérer son domaine de plus il emploie des méthodes très recherchées pour l’époque. Cette expérience l’amène également à s’intéresser à la gestion et l’organisation et à construire une résidence sur ses terres. Cette résidence sera détruite pendant la guerre de 100 ans en 1328 mais il reste encore de grandes parcelles telles que celles de Haut-lévêque, les Carmes.

Montesquieu, lui aussi intéressé par le vignoble fit construire à Pessac le domaine répondant au beau nom de château Haut Bacalan.

La ville de Pessac fut longtemps réputée pour sa variété de fraise la "Belle de Pessac" aujourd'hui disparue. Cette variété, obtenue en 1854, descendait d’espèces européennes, du fraisier "capron". Les paysans l’appelaient "la bourrue", les pépiniéristes "la crémone". Elles étaient appréciées pour leur goût sucré et parfumé. Elles étaient expédiées dans des paniers en osier dans toute la France.

Le centre de Pessac fut construit à l’emplacement que nous lui connaissons actuellement durant la seconde moitié du 19e siècle, alors que les vignes étaient fortement présentes. En revanche, la place de la Ve République et la Mairie furent construites après le déplacement du cimetière qui jouxtait l’église.

Au cours du 20e siècle les vignobles sont délaissés au profit de constructions de quartiers ; c’est à ce moment que Haut-Lévêque et Saige Formanoir se sont construits sur des terres d’anciens châteaux viticoles Pessacais.

Pessac est la 3e ville de la métropole Bordelaise ; ses projets d’urbanisme, son cadre de vie, sa taille humaine mais aussi ses projets liés au respect de l’environnement font d’elle une ville prisée des étudiants ainsi que des familles désireuses d’un cadre sain pour élever leurs enfants. Ainsi la ville de Pessac reste fidèle à sa devise : « en moi la santé et la force ».
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Ben! Pessac c' est le bas de ma rue, avec le Château Haut-Brion, mondialement connu :mdr1:
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Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Philou 33 a écrit : sam. 7 déc. 2019 12:52 Ben! Pessac c' est le bas de ma rue, avec le Château Haut-Brion, mondialement connu :mdr1:
Je connais tres bien car j'ai habité 7 ans à Saint Laurent Médoc ;-)
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