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djef24
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Abbaye de Feniers à Condat ( Carte des Monuments Historiques français )

Adresse renseignée dans la base Mérimée :
Sur la route de Condat à Marcenat
15190 Condat - France

Adresse approximative issue des coordonnées GPS (latitude et longitude) :
6008 Féniers 15190 Condat

Historique :
Abbaye cistercienne fondée en 1173, désaffectée à la Révolution, et ruinée par deux incendies en 1857 et 1872. Presque toutes les pierres de paille servirent à construire le village voisin. A cette époque, l'abbaye se composait d'une église en croix latine avec une nef, des bas-côtés, deux chapelles dans les transepts. Quatre colonnes à chapiteaux supportaient les voûtes romanes du 12e siècle. Les bâtiments de l'abbaye, de forme rectangulaire, comprenaient une façade et deux ailes parallèles encadrant une cour carrée dont l'église constituait le quatrième côté. Deux tourelles carrées flanquaient la façade. Le cloître au niveau de la cour était formé d'arcades en plein cintre supportées par deux colonnettes accouplées. La galerie du midi affectait le style roman ; les arcades de côté le style gothique de la fin du 13e siècle.

Eléments protégés :
Ruines de l'abbaye de Feniers : inscription par arrêté du 16 septembre 1947

Périodes de construction :
12e siècle

Propriété de la commune
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Philou 33
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L’histoire de Dienne

* Le nom du village de Dienne serait la déformation de Diane, la déesse romaine de la chasse, de l’aide aux femmes à l’heure de l’accouchement et de la lune. Il y avait, selon un texte de 1369, un temple romain dédié à cette déesse en haut du rocher de Laqueuille, en face du village. Le nom de la rivière Santoire serait également déduit du mot "sanctuaire" de ce site. La vallée était très boisée et plein de gibier et un temple à la gardienne de la forêt et de la protectrice des chasseurs ne semble pas impossible.
* Ce temple de Dienne, érigé en bois et construit sur un site préhistorique plus ancien, fut selon le même texte démoli pendant les dernières années du règne de Charlemagne. Ce roi très chrétien aurait ordonné la destruction de ce centre d’un culte païen. Du coup, le prêtre de la déesse, étant également le Seigneur du lieu, utilisait les matériaux du temple pour construire un château au même endroit en 806.
* Le prêtre de Diane se convertissait vers le christianisme mais il gardait le nom de la déesse, conservé par ses descendants jusqu’à la fin du 16ième siècle, avec son orthographe romaine de Diana ou Diane.
En patois local, les habitants de Dienne s’appellent toujours les ’Dianaïres’.
* Le premier château fort résistait longtemps au climat rude mais étant très exposé aux intempéries, les Seigneurs étaient obligés de l’abandonner quelques siècles plus tard à cause de son état vétuste. Aujourd’hui, seulement quelques traces de constructions ou de tranchées nous indiquent l’endroit où se trouvait ce premier château.
* Le deuxième château fut construit à Marchadial dans la vallée, en face du château abandonné. Selon la tradition, les vassaux du Seigneur utilisaient la charpente de l’ancien château pour construire, le même jour, le toit du nouveau. De ce 2ième château nous restent toujours le socle où fut construit maintenant une maison et 2 pans de mur d’un des tours. Beaucoup de pierres de tailles, dont les cheminées et les linteaux du château, ont été utilisés après sa destruction pour embellir les maisons de Dienne et de Drils autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
* Dès les temps les plus reculés, Dienne était un carrefour important. Le village se trouvait à la fois sur la voie romaine de Figeac à Massiac, sur la route du sel venant de l’Atlantique qui traversait le plateau du Limon d’Est en Ouest, sur la route d’Apchon à Murat et possédait en 1736 le seul pont sur la Santoire. Dienne était également situé sur la route de la transhumance venant du Col de Cabre et amenant les troupeaux du sud Cantal.

Histoire

* Le Seigneur de Diane, ancien prêtre de Diane, avait au 9ème siècle unE villa en bas dans la vallée où passait la voie romaine. Cette maison de campagne était beaucoup plus confortable et accessible, mais moins propice à la défense que le château fort au Rocher de Laqueuille. Devenu chrétien, le Seigneur de Diane, suivi dans cette démarche par ses successeurs, mettait à disposition du culte chrétien les bains du villa pour poser l’autel et célébrer les rites du Christ.
* Au 12ième siècle la population s’était agrandi et on souhaitait édifier une plus grande et vraie église à Dienne. Les Seigneurs de Dienne, Léon II et Léon III, soutenaient cette demande et ils étaient les plus grands bienfaiteurs de cette entreprise.
* Léon II donnait une grande partie du plateau du Limon à l’abbaye d’Obazine en Corrèze (affilié à l’ordre de Citeaux) pour la fondation d’une monastère sur les terres de Dienne. Cette "Maison de Graule" était habitée par une centaine de religieux cisterciens pendant 2 siècles qui organisaient l’agriculture et l’élevage autour.
* Après avoir construit cette monastère sur le plateau du Limon, les religieux étaient appelés par le chevalier Léon III vers 1193, après son retour de la 3ième croisade, pour être les maîtres d’œuvre de l’église paroissiale, qui s’érigeait au même endroit que les bains du villa. Ils fournissaient également les ouvriers qualifiés pour construire cet édifice, d’où les dimensions assez grandes et les multiples sculptures pour une église dans un endroit peu peuplé.

Extérieur

* Le premier édifice n’a guère changé depuis sa construction. Il a gardé sa forme en croix latine avec une nef centrale flanquée de 2 bas-côtés, un transept avec croisée, le choeur avec l’abside en cul de four et 2 absidioles à côté. Il mesure 25 m de long avec un choeur de 8 m et une largeur de 17,30m. La voûte centrale fait 11 m de haut.
* La porte, comme le porche ont été refaits au 15ième siècle. On y voit 4 voussures sur 4 colonnettes avec chapiteaux, reposant sur des bases prismatiques. A droite, un chien sculpté garde la maison du Seigneur. Au dessus du porche on voit une gargouille avec une belle tête avec des cheveux bouclés qui semble représenter un moine.
* L’abside en hémicycle est décorée de denticules et de modillons à têtes, damiers, fougères etc. Des 2 absidioles, celui du côté nord à perdu ses modillons et sa corniche.
* Une chapelle latérale a été rajouté au 15ième siècle, en même temps que les travaux autour de la porte.
* On voit encore sur les murs, à 3 m de hauteur, les dernières traces de l’ancienne "litre" qui contournait l’église et sur laquelle les seigneurs de Dienne marquaient leurs armoiries (encore bien conservées en 1888 selon les textes) en l’honneur des morts de leur famille.
* Primitivement le clocher était placé au-dessus de la coupole de l’inter transept. Quand ce clocher disparaissait, on le remplaçait par un clocher à peigne avec 5 baies sur le mur du couchant. En 1901 on agrandissait l’église d’une travée vers l’ouest et on voulait installer une vrai tour pour abriter les cloches. Après débat, l’argent prévu était utilisé pour créer une école à Collanges et on optait pour un modèle moins cher, étant de nouveau un clocher à peigne, plus haut que celui d’avant. Aujourd’hui il mesure 22,70 m de haut, amorti en triangle et il renferme 2 cloches (la grande de 1707 et la petite de 1807)
* En 1904, les lourdes tuiles du toit étaient remplacés par des ardoises et en même temps une charpente, placée sur les voûtes, surélevait la toiture.

Intérieur

* La nef centrale, éclairée à gauche par les baies du collatéral et au midi par les fenêtres des chapelles, mesure 10 m de long sur 5,40 m de large. Elle se prolonge au dessus d’une tribune d’environ 8 m. Elle est voûtée à plein cintre et divisée en 2 travées par un arc en doubleau légèrement brisé, reposant sur les murs gouttereaux.
* Ses pièces d’ameublement méritent le détour, parmi elles : le Christ sculpté sur bois grandeur nature, du 18ième siècle, restauré en 1960. Il représente le Sauveur à l’instant même ou il rend le dernier soupir. (classé MH en 1902). Plusieurs tableaux décorent l’intérieur, dont une toile avec la Nativité, classé en 1922. En même temps, aussi le bénitier sculpté sera classé en 1922. Longtemps on supposait qu’il datait de la construction de l’église parce qu’on l’avait trouvé encastré dans l’un des piliers de l’édifice. Après examen il est daté au 16ième siècle.
* En sculpture bois il y a des très belles pièces visibles à l’intérieur. L’oeuvre maitresse est le maître-autel, installé en 1877 et complété par les stalles placées dans le choeur en 1884. Ils forment, avec la chaire, les confessionnaux, la table sainte et les stations du chemin de croix un ensemble de travaux sur bois tout à fait remarquables.
* Il y a également d’extraordinaires chapiteaux sculptés avec des représentations de
- sirènes à l’entrée
- St-Georges qui tue le dragon
- Un homme avec tambour qui tient un singe par une chaîne
- des motifs floraux et des têtes bizarres
* Les patrons de la paroisse de Dienne sont St-Cyr et St-Julitte, représentés sur un vitrail situé dans le chœur de l’église et sur le calvaire à la cimetière. Les patrons secondaires sont St-Jacques et St-Barthélémy.
*L’église est classée Monument Historique depuis 1944 et son architecture est l’une des plus remarquables d’Auvergne. Elle a été décrite comme : "un des exemplaires les plus typiques de l’art roman auvergnat, époque de transition" et l’une des plus belle et des plus monumentale du diocèse de St-Flour" ou "avoir subi l’influence de l’école auvergnate dans l’ensemble de son œuvre, exception faite pour certains détails de sculpture dans laquelle se trouve le faire aquitain". Elle comprend tous les éléments d’une construction romane d’importance.

Sources : "Dienne et son église à travers les âges"
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Glénat ( mairie de glénard )

Glénat est un lieu très ancien, mentionné dans la charte de Clovis. Il y est dit : "A Glénat, sont deux métairies occupées par les serfs Imbert et Dodon, qui font des charrois, donnant une mesur de blè et deux sous".
L'église est ancienne, mais a été mal restaurée. Le clocher date de 1624.
Glénat était le siège d'une justice seigneurale su ressort au bailliage d'Aurillac et en appel de la prévôte de Maurs.
Il y avait à Glénat une communauté de prêtres richement dotée, qui fit hommage en 1540 au roi.

Il y a un château qui était classé, en 1650, au nombre de ceux qui étaient considérés comme important à la défense du pays. Il appartenait alors à plusieurs seigneurs qui coopéraient en commun à son entretien.
A son origine, il consistait en une grosse tour entourée de constructions crénelées et ayant des machicoulis. C'était une forteresse ceinturée en outre de fossés. Il est alors appelé le château supérieur.
Durand de Montal, seigneur de la Roquebrou, en fit hommage en 1251 au comte de Rodez.
En 1562, M. de Brezons, gouverneur d'Aurillac y plaça une garnison de soldats.

En 1502, Philippe de la Grillère en était le seigneur propriètaire. Cette maison le possédait encore en 1632. Il passa ensuite aux de Beauclair, seigneur de Messac. C'est cette famille qui fait reconstruire à la moderne, le château actuel, l'ancien tombant en ruine. Il était aussi appelé le château de la Grillère, nom qu'il tenait du fait de ses possesseurs.

Le bourg de Glénat, au XVème siècle, était fortifié et pourvu d'une muraille de défense qui se rattachait au château.
Au XVIIème siècle , ce lieu fut un foyer du prostestantisme.
Le bourg de Glénat a un groupe scolaire édifié en 1880, qui constitue un bel enclos sis à la jonction de deux routes prés la place du lieu.
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Jussac ( la montagne )

L'aventure des Gens d'ici perdure depuis déjà dix-huit ans, un âge de raison, un âge où l'on rêve en grand aussi, une majorité atteinte qui déjà laisse derrière elle son lot de souvenirs et qui laisse également entrevoir un avenir qui se précise.
Que le fil tienne

Le spectacle des Gens d'ici fait maintenant partie intégrante du paysage estival cantalien, et avec lui une multitude de lignes s'écrivent au fil du temps et viennent enrichir une histoire déjà bien garnie. L'économie et le développement de l'image locale est un premier fil rouge qui ne cesse de se tisser, permettant au bourg jussacois d'occuper le devant des médias le temps d'un spectacle et ce bien au-delà des frontières cantaliennes.

Dans son sillage, ce sont par exemple les traiteurs locaux qui ont su s'inscrire dans la formule repas-spectacle, les retombées économiques sont réelles pour la commune et l'ensemble des commerçants. La dimension humaine reste aussi un axe fort de ce spectacle et toujours autant de bénévoles se plaisent à se retrouver chaque année pour vivre ensemble cette belle aventure : partir ou rester, les figurants et autres bénévoles font semble-t-il vite leur choix. Cette tendance d'ouverture ne s'en retrouve que renforcée lorsque pour cette nouvelle saison a été signé un partenariat avec Emmaüs pour ce qui est de l'intégration des compagnons au spectacle ainsi que la récupération d'éléments du décor et de costumes.

Enfin vient la dimension technique et logistique : aujourd'hui, même si l'hymne des Gens d'ici reste le même sur le fond, le son, les décors, les éclairages, le théâtre de verdure et le « professionnalisme amateur » démontrait par l'organisation ont largement contribué à la révolution du son et lumière jussacois.

Les années passent et les choses changent mais tant qu'il y aura des hommes et des femmes pour faire en sorte que le fil tienne et que les histoires s'entretiennent, les Gens d'ici ne tomberont pas dans l'oubli.



Jussac Vie pratique - Consommation
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16 randonnées à faire Lacapelle-Barrès - Visorando

https://www.visorando.com/randonnee-lac ... arres.html
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Massiac (15)

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Pour la petite histoire de Massiac

L’épopée de l’antimoine , Description :

L'antimoine est l'élément chimique de numéro atomique 51, de symbole Sb. C'est un membre du groupe des pnictogènes. De propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux, l'antimoine est, avec l'arsenic, un métalloïde du cinquième groupe principal du tableau périodique. Wikipédia

La France fut le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910, grâce à l’extraction dans la région de Massiac, très ancienne, et dans celle de Laval, en Mayenne. En 1640, la mine de Dahu était déjà exploitée. Entre 1780 et 1810, les géologues régionaux identifièrent les principaux filons et en 1850, l'intérêt pour l'antimoine se développa avec l’essor de l’industrie mécanique. En 1870, la fièvre de l'antimoine commença réellement, et de grands maîtres mineurs comme les Brugeiroux ou les Chassagne développèrent les mines locales. Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle et pour l’alimenter il prit la propriété des mines de La Bessade, de Lubilhac, de Conche et d’Ouche à Massiac. Il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant. Au XXe siècle apparurent les grandes compagnies minières comme la société italienne « Miniere Fonderie d’Antimonio ». Celle-ci devint en 1921 la « Société Française des Mines et Fonderies d’Antimoine » et avait son usine à Massiac. Avec la « Société Brioude-Auvergne » installée à Brioude, elles permirent à la France d'être le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910. L’époque fastueuse dura une soixantaine d’années. La crise des années 1930 mit un coup d’arrêt à l’exploitation, la mine d'Ouche ferma en 1932. En 1945, la « Compagnie des Mines de Dèze » y installa une laverie qui concentrait le minerai, cela lui permit de maintenir l’exploitation jusqu’en 1953. Après, la mine reprit de façon épisodique en 1954, 57, 61 et pour finir en 1971 avec Lagardère. En tout, ce gisement aura produit 9 000 tonnes d’antimoine.
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Maurs la jolie (15)

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philou tu as bégayé avec hier..... :mdr1: :mdr1: :mdr1:
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djef24 a écrit : jeu. 25 juin 2020 08:38 philou tu as bégayé avec hier..... :mdr1: :mdr1: :mdr1:
Ben! non! :mdr1: :mdr1:
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Canaillou va....... ;-) :hehe:
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Histoire de Maurs la jolie ( wikipédia )

Le nom de Maurs est mentionné pour la première fois en 941, ce qui en fait une des villes les plus anciennes du Cantal. Une abbaye y est alors située, peut-être antérieure à la création de la ville. Maurs devient « Bonne ville » en 1260. Ce titre accordé par le roi Saint Louis signifie que Maurs était dotée d'une municipalité. Cela démontre également son importance, qui en fait un objet de rivalités entre plusieurs seigneurs tout au long du Moyen Âge.

Une ville aux accents méridionaux dont les maisons à colombages et les toits rouges tranchent sur la verdeur de la campagne environnante.

Serrée autour de l’Abbatiale Saint-Césaire, vaisseau gothique du XIVe siècle, la cité a conservé la forme d’un cercle presque parfait que lui avaient donné ses remparts. L’Abbatiale renferme le buste reliquaire de Saint-Césaire, chef d’oeuvre d’orfèvrerie du XIIe siècle, ainsi qu’un ensemble unique en Auvergne de très belles statues de bois et stalles sculptées.
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Narnhac (15)
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Extrait de wikepédia

Narnhac se présente comme une commune de semi-altitude (entre 756 m et 1 110 m) typique du Barrès avec ses paysages vallonnés constitués essentiellement de pâturages. Une forêt communale de sapins de 11 ha et plusieurs forêts privées plantées de sapin et de chênes viennent ponctuer ce paysage rural.

La cascade de Borie et une grotte située à proximité, la grotte des Cuzeaux, s’inscrivent sur le cours de l’Hirondelle. La cascade porte le nom d'Armand Bory qui fut député sur l’arrondissement et à qui l’on doit, notamment, l’édification de la Maison de retraite de Pierrefort.

Le site de Borie, outre la cascade et la grotte, recèle une autre curiosité géologique : l'Hirondelle a creusé une voûte sous la coulée de lave qui couvre le plateau de Lebréjal. Elle a emmené le substratum très tendre sur une épaisseur de 4 à 5 m. Ce travail d'érosion du support permet d'observer du dessous la prismation de la coulée. Les prismes de basalte sont larges puis plus étroits sous l'effet d'un refroidissement plus rapide vers la surface.

En plus de la cascade de Borie sur l'Hirondelle, il convient de citer aussi la cascade de Gascou sur le ruisseau de Moissalou. Le saut de Gascou comme on dit localement se situe en contrebas de la D 990, à l'aplomb de Falies. Le Moissalou fait office de limite entre le Cantal et l'Aveyron d'une part, et, Narnahac et Thérondels d'autre part, sur la portion qui va de son franchissement par la D 990 au confluent de l'Hirondelle.

La configuration du département du Cantal ressemble à un camembert auquel une portion a été ôtée. La part manquante correspond à la pénétration du département de l'Aveyron dans celui du Cantal. Le centre de ce camembert se situe sur la commune de Narnhac, sur l'axe de la route D 401 qui monte vers Chatours et à 600 m au nord de son croisement avec la D 990. À ce point précis on assiste à la triple rencontre entre Narnhac, Malbo et le département de l'Aveyron.
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Cascade de Borie

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Cascade de Gascou

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Merci philou , à nous deux on fait la paire........ ;-) :hehe:
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20 randonnées à faire Neuvéglise - Visorando

www.visorando.com › randonnee-neuveglise
5h15 Moyenne Départ à Neuvéglise - 15 - Cantal. Parcours dans une campagne vallonnée avec vues sur le barrage de Lanau. Magnifiques maisons à Orcières ...

https://www.visorando.com/randonnee-neuveglise.html
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Eglise de Pleaux
Eglise de Pleaux
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Commune de PLEAUX ( pleaux.fr )

Blottie entre les bras de la Dordogne et de la Maronne, depuis les estives du haut Pays de Salers aux bruyères de la Xaintrie, du haut de ses 640 mètres d’altitude, Pleaux déploie son ensorcelante beauté.

Depuis la princesse Euphrasie jusqu’à ce IIIème millénaire, Pleaux a baigné dans une atmosphère intellectuelle et spirituelle. Les nobles et le clergé qui en assuraient l’administration ont laissé leur empreinte, chaque rue, chaque placette est un musée à ciel ouvert. Sa symbolique romane crée une ambiance mystérieuse…


L’église Saint-Jean-Baptiste est un bel édifice roman, trapu avec son ancienne tour forteresse classée et son trésor, le statuaire : 22 statues en bois dont 2 classées monument historique, la Piéta du XVème, les reliques de Pie 1er, pape en 140, l’orgue.

Chef lieu de canton, 1121 habitants, Pleaux a connu le jour très vraisemblablement vers la fin du VIIIème siècle. Ancien prieuré, Pleaux fut sous la protection de Philippe le Bel. L'agglomération compte un grand nombre de maisons à tourelles des XVe et XVIe siècles et offre un aspect cossu, héritage de sa prospérité due aux migrations Auvergnates vers l'étranger avant la Révolution et au XIXème siècle, époque à laquelle de nombreux habitants partent en Espagne pour y exercer les métiers de la banque, de la boulangerie et de la minoterie.

En parcourant les vieilles rues on se rend bien compte du riche passé médiéval de la cité. L'église, avec son clocher à mâchicoulis, témoigne que cette dernière fut intégrée au système défensif de la ville, et souffrit des guerres de religion.

A l'époque, la ville de Pleaux avait un fort entouré de murailles et fermé de quatre portes. Aujourd'hui, des deux églises d'antan, il n'en reste qu'une. L'évolution de son architecture témoigne de la richesse historique de différentes époques : arts Roman et Gothique se mêlent. C'est dans cette même église que vous pourrez visiter le trésor de Pleaux.

Pleaux vit principalement de L’agriculture (élevage) et du tourisme. La bourgade est située dans un site préservé et non pollué avec de nombreuses rivières très poissonneuses, des chemins de randonnées (VTT, pédestres et équestres). Les routes de montagne, souvent très sinueuses, sont très bien entretenues et permettent de découvrir des panoramas spectaculaires et grandioses.

https://www.france-voyage.com/tourisme/ ... e-2567.htm
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:hello:
2 fois la même pin-up :pleur4: :pleur4: :pleur4:
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Pas eu le temps d' en chercher :mdr1:
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Bon!
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( la montagne )
C'est à Raulhac. Dans ce petit village paisible, enraciné à la croisée de deux territoires, quand le Cantal rejoint l'Aveyron.

L'écrin insoupçonné d'un joyau architectural classé aux Monuments historiques, et jalousement conservé à l'abri des regards extérieurs et curieux. Là, après plusieurs centaines de mètres chaotiques, au bout d'un chemin rocailleur, le château de Messilhac dévoile son arrogante beauté érigée de pierre et d'Histoire.

Traverser l'époque

Olivier Dubois, son propriétaire, n'est pas encore dans les murs. Mais sa femme, Isabelle Galle, est là, les bagages à peine posés, mais déjà souriante et disponible, heureuse de l'effervescence régnant sur le site.

« Mon mari est tombé amoureux de la région, et a acheté le château il y a une dizaine d'années. Pas dans un esprit de transmission, mais pour faire vivre cette maison, et permettre aux visiteurs d'en profiter. Pour l'aider à traverser l'époque. Il a eu un premier contact pour le film il y a pratiquement un an, et nous avons décidé de faire confiance à l'équipe. Aujourd'hui, je suis complètement bluffée par le travail des décorateurs. De plus, ce tournage a un gros impact sur la région. Par exemple, la peinture des fenêtres et les jardins ont été réalisés par des artisans locaux, et quand l'équipe cherche quelque chose, nous l'envoyons vers les commerçants du coin. Et puis tout le monde en parle dans le village, c'est un divertissement agréable dans cette période un peu morose ».

Des retombées évidentes, dont les propriétaires comptent bien profiter afin de relancer l'intérêt des touristes estivants pour les trésors historiques : « On voit le château différemment aujourd'hui, et ça va nous aider à le remettre dans son jus, ça va nous donner des idées. Par exemple dans la chambre de la reine Margot, celle de Marie de Montpensier dans le film, les fresques sont tellement réussies que nous allons les y laisser.

En fait, ça peut paraître anachronique, mais le fait de replonger la demeure dans le XVIe, ça lui a donné un véritable coup de jeune ! »

Matthieu PERRINAUD
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film-bertrand-tavernier_483656.jpeg (63.32 Kio) Vu 10338 fois


Croix de Raulhac

Croix du gué qui franchissait la rivière du Goul près du hameau de La Soye, au nord-ouest du bourg de Raulhac.
Selon certains habitants de Raulhac, cette croix indiquait d'abord un chemin menant au gué, mais aussi la praticabilité de ce gué. Quand l'eau atteignait un certain niveau, marqué sur le socle de la croix, on savait qu'il valait mieux éviter la traversée.
Un habitant garde le souvenir d'un sinistre évènement, survenu vers 1930, au cours duquel un employé du village de Combourieu, au sud de la commune, ayant décidé de se rendre à dos de cheval à Saint Etienne de Carlat, où résidait sa famille, se serait aventuré à traverser le Goul par forte crue. Les eaux étaient si hautes et le courant si fort que l'animal fut emporté et que les deux périrent noyés.

Note : croix et anecdote m'ont été fournies par M. Bouissou, de Raulhac. Qu'il en soit ici remercié.
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Riom es Montagne (15)

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Riom-Es-Montagnes en histoire

Riom est-il le marché du gué ou celui du Roi ?
(D’après Jean Chalvignac) Riom est un nom d'origine gauloise. C'est chose entendue. Cependant deux hypothèses sont émises sur sa véritable étymologie. Tout d'abord, Riom viendrait de " Rigomagus ", le marché du Roi. " Magus " signifie en gaulois " marché ".
Les Gaulois avaient l'habitude de tenir les marchés à date fixe sur un terrain qui servait de lieu d'échange commercial. Cette coutume s'est perpétrée de l'époque gallo-romaine, au Moyen Age, jusqu'à nos foires d'aujourd'hui. Un déterminant précédait ce " Magus ". Ainsi, Rigomagus, le marché du Roi. Le terme " rex ", roi ou homme riche correspond au " rex, regis " latin, " rigo " gaulois. Ceci est par exemple valable pour Riom dans le Puy-de-Dôme qui était proche de Gergovie, la capitale des Arvernes au 1er siècle avant J.C. et qui était déjà la rivale de Augustonemetum, la ville qui deviendra Clermont-Ferrand.
Mais en Haute Auvergne, de quel Roi pouvait-il s'agir ? D'un chef de tribu local, d'un notable riche et puissant ?
Il est plus tentant de pencher vers une autre conjecture : Riom proviendrait de " Ritomagus ", le marché du gué. En effet, les Gaulois attribuaient très souvent des noms de lieux en relation avec la topographie naturelle du terrain. " Mediolanum ", " la plaine du milieu " a donné à titre d'exemple, la ville de Milan.

Riom proviendrait
de " Ritomagus" :
le marché du gué

Riom-ès-Montagnes est sur les bords de la Véronne à un endroit où la vallée est large, où la rivière, moins profonde, permet de la franchir plus aisément. Ce gué pouvait se situer à l'est, là où se trouve actuellement le pont de l'avenue Fernand Brun qui permet d'aller vers Murat et Apchon.
Rappelons nous en effet qu'un gué à cette époque était d'une importance considérable pour les communications. Les Gaulois les utilisaient et ce sont le plus souvent les romains qui ont bâti des ponts.
Ces deux hypothèses, de toutes les manières, visent bien à faire penser que Riom, dès le départ, a eu une vocation commerciale, et a été un lieu d'achats et de ventes de produits puisque cela s'inscrit dans son nom.
D'autre part, le doublet Riom (Basse Auvergne) et Riom (Haute Auvergne) est intéressant. Pour les distinguer, il y a eu Riom le Beau, et Riom le Chétif ! Riom-Plaine et Riom-ès-Montagnes où " ès " est la contraction de " en les ", comme docteur ès sciences. Ceci démontre par ailleurs la marque du pluriel de " Montagnes ".

L’apparition de l’agriculture et de l’artisanat à Riom-ès-Montagnes.
A l'origine, Riom est donc un marché, un " magus " gaulois à savoir un lieu d'échanges commerciaux à date fixe (voir " Le Pays " n°211). Il est entendu aussi qu'à l'époque gallo-romaine, et peut-être dès le IIème siècle av J.C., d'autres activités ont pu exister sur le site de Riom-ès-Montagnes.
Ainsi, l'agriculture avait toute sa place puisqu'un établissement de production important devait se situer à l'emplacement même de l'actuelle Maison des Services et de la laiterie Besnier.

Entre 1900 et 1905, les terrassements de la gare SNCF ont permis de mettre à jour une quantité considérable de poteries, céramiques, amphores, urnes funéraires, vases à pâte tendre (Guide du Cantal d'Henry Delmont). On trouva aussi deux statuettes, une déesse mère assise pressant deux enfants sur sa poitrine et une Minerve coiffée d'un large chapeau. La déesse mère gallo-romaine représente la fécondité. Elle revêt donc toute sa place dans une villa, au sens latin de " ferme " dont la vocation est essentiellement la production agricole : céréales, élevage de bovins, de chevaux, d'ovins,…

La villa en question devait avoir une certaine opulence. La preuve de cette richesse est la découverte d'un élément ornemental, une antéfixe en argile lors de la construction du Frigo de l'Auvergne Laitière dans les années 1920.


Une antéfixe est un ornement sculpté ou moulé qui décore le bord d'un toit. Sur celle qui fut trouvée figure un visage humain. Une telle parure signifiait certainement que la maison était richement décorée. L'autre statue, Minerve, déesse des artisans, des travailleurs manuels recevait le culte des potiers ou des charpentiers par exemple.

On a signalé la découverte d'un four de potier sur l'ancien site de la ferme du Couderc qui se trouvait place du Monument à l'emplacement de la station-service actuelle. On peut imaginer à Ritomagus (Riom gaulois) une petite industrie de poterie.

Les esclaves de cette époque ne s'attelaient pas qu'au travail des cultures ou de l'élevage, certains s'occupaient de l'entretien des maisons et du matériel. Des forgerons fabriquaient des outils en fer ou des armes telles des sagaies, dagues ou épieux destinées à la chasse. La forêt était bien plus grande qu'aujourd'hui et très riche en gibier de toute sorte. La déesse de la chasse était Diane qui a donné son nom à une localité cantalienne, Dienne.Tout cela tend à prouver que le magus du début, terrain choisi pour un marché est devenu un vicus, un petit bourg comprenant une population sédentaire. Aux activités commerciales à l'origine du nom " Ritomagus ", le marché du gué, se sont ajoutées des activités agricoles et artisanales.


Les environs de Ritomagus ont connu des établissements aux noms d'origines gallo-romaines comme Saussac, Journiac, Rignac… Le suffixe -ac provient de -acum qui signifie la propriété lorsqu'il est accolé à un nom propre. Riniacum est la propriété de Rinius.

Des tessons de poterie ont également été trouvés aux Mazets. Gioux porte un nom romain qui vient de Jovis, le Dieu Jupiter. La tradition orale nous dit que l'ancien Riom se situait aux Routisses, à l'ouest, dont les ruines ont inspiré de multiples légendes puisque ce village aurait été incendié par les Sarrasins en 734 et les habitants auraient massacré la troupe Sarrasine dont le sang aurait rougi le ruisseau nommé par la suite " ruisseau des Sarrasins ". Aux Routisses, fut trouvée une pièce en pierre, sorte de coffre protecteur d'une urne cinéraire, pièce qui aujourd'hui forme le bénitier sous le porche de l'église Saint-Georges. Les Gaulois vouaient un culte aux fleuves et aux sources.

A Riom, trois sources paraissent anciennes : celle de la Grande Fontaine, la Fontaine Saint-Georges aux Routisses et la fontaine de l'église. Peut-être y a-t-il eu un temple gaulois auprès de la dernière qui aurait été détruit et remplacé par une église lors de la christianisation de la Haute Auvergne à la fin du IIIème siècle ap J.C..
En conclusion, les divers éléments archéologiques et toponymiques concordent pour dessiner un Riom qui est d'abord un " magus ", lieu de rendez vous aux échanges commerciaux. Cependant, ce marché du gué voit apparaître à proximité de la Véronne, des établissements de production agricole et des activités artisanales. Le plus ancien site riomois connu à ce jour demeure les Routisses où des vestiges du IIème et Ier siècle avant J.C, ont été retrouvés par l'archéologue Marius Vazeilles vers 1930 dans les restes de cases gauloises du bois de Laqueuille que traverse l'actuelle route de Rignac.
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St Projet de Salers (Cantal)
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Histoire

L'église de Saint-Projet-de-Salers date du XVIIIe siècle et est caractérisée par son clocher dit à peigne. Elle a pu être bâtie par la maison de Tournemire.

La cure de Saint-Projet-de-Salers était un prieuré dont les revenus étaient partagés entre le curé et les prêtres de Fontanges, village de la vallée voisine, à 5 km.

La seigneurie de Saint-Projet-de-Salers était divisée entre les maisons de Montal et de Tournemire.

Saint-Projet-de-Salers était riche de trois châteaux :

le château du Béraldet, cité au XVIIIe siècle tenait son nom d'un certain Beraud qui l'avait fait construire. C'était un fief qui appartenait dans l'origine à la maison de Tournemire. Il était entré, vers la fin du XVIe siècle, dans celle de Nozières Montal, et vers le milieu du XVIIe siècle, dans celle de Lasalle. Aujourd'hui, des vestiges sont visibles sur une butte isolée de la montagne du Roussy, village situé sur les bords du ruisseau de Merlius, à l'ouest ;

le logis de Lamargé, datant du XVe siècle, était flanqué de trois tours de plan carré. Maintenant, il ne reste plus de traces de ce bâtiment, et on ne trouve que les bâtiments d'une ferme ;

le château de La Roche, désigné sous le nom de Château-Vieux. En 1789, La Roche était la propriété de M. de Lamargé. Les ruines, dont on ne possède aucun document, sont signalées au XIXe siècle sur le sommet d'un rocher d'une grande élévation. Une légende court sur ce Château-Vieux et témoigne de « l'existence d'une grosse pierre avec un anneau, en dessous de laquelle se trouve le trésor du château. Seulement, sans l'aide de personne, il est impossible de soulever cette imposante pierre, et de retour avec du renfort, il est alors impossible de la retrouver ».

Le village de Saint-Projet-de-Salers a vu sa population fortement diminuer au début du siècle. En 1900, on y dénombrait encore 1 127 habitants, répartis dans un bourg, 13 villages, 9 hameaux et 160 maisons.

Quelques hameaux ont aujourd'hui disparu, comme le Dixain, Espinasse. Les habitations sont tombées en ruine, d'autres ont changé de nom. C'est le cas d'Emboudou qui est devenu Boudou, d'Embonnaves qui s'est raccourci à Bonnaves, Feydeval en Freygevial, la Margé en Lamargé, la Persouire en Persuyre.

Saint-Projet-de-Salers possédait également une école et toutes sortes de commerçants.

Toutefois, aujourd'hui, le village voit sa population augmenter avec de nouvelles naissances.
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Salers (15)

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Thierry Bousseau
Cantalien d'adoption et amoureux de cette terre d'exception, je vous invite à en partager les trésors les plus secrets au gré de mes rencontres et de mes flâneries...
À la découverte d’une cité pleine de secrets, Salers

Classé parmi « les plus beaux village de France », Salers est une étape immanquable de votre périple auvergnat. Laissez-vous entraîner dans le tourbillon de l’Histoire en découvrant cette splendide cité médiévale… qui vous réserve en prime quelques plaisirs gourmands !

Des murs chargés d'histoire

Maisons à tourelle, hôtels particuliers de style Renaissance, architecture gothique : les ruelles de Salers sont dignes d’un décor de studio de cinéma !

La cité médiévale semble comme préservée des aléas de l’Histoire, offrant le visage étonnamment intact de sa gloire passée. Rivalisant d’élégance et de raffinement, de somptueuses demeures jalonnent ses ruelles: maison Lafarge, maison Sevestre, maison de la Ronade…

Autant de marques d’opulence qui témoignent du développement en deux temps dont bénéficia Salers : après le XIe siècle, ce fief seigneurial connut un essor commercial important. Puis l’implantation en 1550 du tribunal royal favorisa l’émergence d’une bourgeoisie locale très aisée et d’une noblesse de robe.

Un patrimoine préservé

Pourtant, Salers ne sera pas épargné par les périls politiques et religieux : guerre de 100 ans, pillages des routiers, guerres de religion…

Dès le XVe siècle, Salers put s’abriter derrière des fortifications érigées contre les incursions anglaises. L’imposant Beffroi et la Porte de la Martille témoignent aujourd’hui de cet ouvrage de défense.

Seul le château de Salers connut une fin tragique, après la condamnation à mort du baron François IV pendant les « Grands jours d’Auvergne ».
Les joyaux de l’église Saint-Mathieu

Ecrin architectural, Salers recèle également plusieurs joyaux artistiques à l’église Saint Mathieu : outre une superbe « mise au tombeau » du XVe siècle en bois polychrome, plusieurs tapisseries d’Aubusson y sont présentées. Récemment, deux belles fresques figuratives du 19e siècle, ont été révélées lors la dernière restauration de l’église. Vous pourrez également admirer deux tabernacles exceptionnels, dont l’un représente l’Arche d’alliance. A quelques pas, la « Maison du Commandeur », dite des Templiers, vous propose de partir sur les traces des « Chevaliers de Malte », et retrace l’histoire de Salers et de ses traditions populaires.


Une capitale gastronomique

Après une halte à l'esplanade de Barrouze, où le panorama embrasse trois vallées (Maronne, Rat et Aspre), vous découvrirez Salers sous un autre angle : celui de la gastronomie.

Quelle autre ville peut se targuer d’avoir donné son nom à un fromage et à une race bovine, vénérée par tous les amateurs de viande persillée ? Sans oublier les fameux « carrés de Salers », de succulents sablés au beurre, ainsi que la liqueur de gentiane qui porte le nom de la belle cité médiévale…
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Quelle histoire !

De SANCIUS
à
Sansac de Marmiesse

Il s’appelait SANCIUS et vivait à l’époque gallo-romaine il y a 1500 ans sur un vaste domaine lui appartenant. C’est sans doute cet homme et ses descendants qui sont à l’origine du nom de notre commune. On retrouve cette trace écrite en 923 sous le nom de SANCIACUM. Ce n’est que 5 siècles plus tard, en 1544, que le nom de MARMIESSE apparaît accolé à celui de SANSAC.

Deux Seigneurs et un Curé
Quelques fantômes guerriers rôdent peut-être encore sur la colline qui prolonge la rue de Marmiesse Ce promontoire au dessus du Moulin de Bargues a été pendant 5 siècles le repaire des Seigneurs de Marmiesse dont le château, véritable forteresse, contrôlait une des routes d’Aurillac à Figeac.

Rue de Marmiesse
Les Seigneurs de Marmiesse , souvent en rébellion face au pouvoir centralisateur du Roi et de ses représentants dans la bonne ville d’Aurillac toute proche ont joué à plusieurs reprises un rôle majeur dans l’histoire politique de la haute Auvergne. Détruit à la révolution, il ne reste plus rien du château de Marmiesse

Château de Veyrières
Plus modeste la deuxième seigneurie de la paroisse de Sansac, celle de Veyrières a mieux résisté au temps et aux révolutions. Son château probablement édifié à la renaissance domine toujours la Cère avec son imposante tour carrée flanquée de 4 tourelles.

A cette époque, le Pouvoir des Seigneurs est redoutable mais le pouvoir de Dieu symbolisé par l’imposante église construite au XIVième siècle ne l’est pas moins. Aucun paroissien ne peu ignorer ce monument dont les dimensions et l’architecture ont été mises en place pour durer et impressionner. Les cloches rythment la journée, invitent à la messe du dimanche et aux vêpres, annoncent les fêtes et les deuils et si nécessaire préviennent du danger.

Le Maire et l’instituteur
La révolution, puis les républiques successives ont amené le pouvoir à changer de main. Le pouvoir d’administrer passe dans les mains du Maire et de son conseil municipal et celui du savoir revient à l’instituteur. Les Sansacois vont bénéficier des services d’un instituteur vers 1850.
Ce dernier se heurte très vite à l’opposition du curé qui fait signer des pétitions. Le conflit qu’il alimente entre « blancs » et « rouges » divise la commune jusqu’au début du siècle passé.

Le 13 juin 1880 le conseil municipal décide de construire la maison d’école. Depuis 1881, sans interruption, elle a vu passer des milliers d’enfants, ceux de la commune ou des villages voisins (Vigouroux). Lieu de transmission du savoir, elle est aussi le reflet de la morale de son époque : jusqu’en 1932 un mur infranchissable séparait filles et garçons. Complété en 1976 par une école maternelle et rénové à plusieurs reprises, ce bâtiment est toujours un peu le cœur du village où naissent des amitiés et où se tissent des liens sociaux durables entre enfants et entre parents.

La Rivière, la Route et les 3 Ponts

la commune de Sansac de Marmiesse est située depuis le moyen age près de l’ un des 2 axes reliant Aurillac au Quercy « Le Fighaghès » part d’Aurillac passe à la Montade, au pont du Bex sous le contrôle du Seigneur de Marmiesse pour rejoindre Roumégoux et Lacapelle Marival. Un itinéraire passe par le gué des Escures.
Les marchands venus du Quercy apportent fruits, blé et vin. En retour les fermes du bassin d’Aurillac leur vendent fromage, beurre et bétail. Mais le chemin reste aléatoire, de mauvaise qualité et les crus de la Cère interrompent le trafic des charrettes et des mulets.
Le Pont Vieux

Trudaine Intendant d’Auvergne vers 1780 trace un nouvel itinéraire de route qui passera par le Bex, la Capelotte, la Maison Rouge, franchira la Cère sur un pont aux Escures et continuera vers Maurs par le passage du Laurent.

La révolution contrarie la progression du chantier et en 1793 il manque toujours le pont.


Pont Vieux de Sansac de Marmiesse

Le 18 Août 1793, c’est enfin décidé, il sera construit aux Escures ; de controverses en expropriations sa construction confiée à Mr Cayla ne débutera qu’en 1804, elle durera 9 ans ! La faute aux guerres napoléoniennes qui ont vidé les campagnes de la main d’œuvre masculine nécessaire à l’extraction, à la taille et au transport des pierres. Le 10 mai 1813, la première charrette emprunte officiellement le pont après sa réception définitive.
Certes le pont construit en pierre de taille est large et solide mais la route qui monte au passage du Laurent est raide et étroite, les convoyeurs se plaignent et réclament des suppléments pour transporter les charges.
Le pont des Escures baptisé aujourd’hui « pont vieux » même s’il est toujours debout 200 ans plus tard ne servira qu’une trentaine d’années.

Le Vieux Pont

Un nouveau tracé de la route royale 22 est décidé en 1846. Il passera par Bargues et pour la première fois par le Bourg de Sansac. Il utilisera un nouveau pont au pas du Laurent. A quelques virages près, c’est l’itinéraire de la nationale 122 actuelle.
Le pont de 1846 a subit les évolution du transport : il a vu passer sur son tablier les charrettes et les diligences, les premiers véhicules à moteurs et les 35 tonnes modernes.

Le Pont Actuel

Il a été remplacé en octobre 1995 par un nouveau pont où béton et poutrelles métalliques ont remplacé les pierres de tailles
Sur quelques centaines de mètres 3 ouvrages imposants témoignent de l’effort des hommes pour adapter et améliorer les conditions d’échanges vers la région Midi Pyrénées

Le pont vieux est devenu un lieu de promenade et de repos propice à la méditation et aux
amours débutants

Mais la rivière c’est aussi des moulins qui se sont tus (Bargues-Lalande ) , le poisson qui se fait rare

et des histoires de « braconnier » que seuls quelques anciens peuvent encore vous raconter
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Quelle histoire !

De SANCIUS
à
Sansac de Marmiesse

Le Maire et l’instituteur
La révolution, puis les républiques successives ont amené le pouvoir à changer de main. Le pouvoir d’administrer passe dans les mains du Maire et de son conseil municipal et celui du savoir revient à l’instituteur. Les Sansacois vont bénéficier des services d’un instituteur vers 1850.
Ce dernier se heurte très vite à l’opposition du curé qui fait signer des pétitions. Le conflit qu’il alimente entre « blancs » et « rouges » divise la commune jusqu’au début du siècle passé.

Le 13 juin 1880 le conseil municipal décide de construire la maison d’école. Depuis 1881, sans interruption, elle a vu passer des milliers d’enfants, ceux de la commune ou des villages voisins (Vigouroux). Lieu de transmission du savoir, elle est aussi le reflet de la morale de son époque : jusqu’en 1932 un mur infranchissable séparait filles et garçons. Complété en 1976 par une école maternelle et rénové à plusieurs reprises, ce bâtiment est toujours un peu le cœur du village où naissent des amitiés et où se tissent des liens sociaux durables entre enfants et entre parents.


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LES ORIGINES DE THIEZAC
Au 6e siècle, des Ermites vinrent s'installer dans la grotte située au pied du rocher de Saint Michel.
La tradition veut que le bourg de Thiézac se soit crée autour des auberges qui se seraient édifiées pour accueillir les nombreux pèlerins, venus se recommander à leurs prières.

D'après le Chanoine Chabeau, Thiézac serait le nom du premier aubergiste venu s'y établir.
Le dictionnaire du Cantal réfute cette version et pense que l'origine du bourg serait plus ancienne et daterait de la conquête de la Gaule par Jules César. Le nom de Thiézac associerait une racine celtique et une racine grecque signifiant « Lieu aimé des Dieux ».

Le Vicaire, Louis Buchon, dans sa monographie de Saint Martin, n'est pas d'accord car dit-il qui dans nos montagnes aurait eu connaissance de la langue grecque ? Il penche plutôt pour une définition latine de l'étymologie du mot Thiézac qui serait « Dieu est là ». La présence des Ermites conforterait son raisonnement.

En imaginant Thiézac perdu dans la montagne avec comme seul accès un chemin difficile, on peut supposer que sa création est bien liée aux Ermites. Quant à l'origine du nom, nous n'avons aucune certitude.

Jacques ODDOUX - "THIEZAC autrefois" - 2002
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Vic sur Cère (Cantal)

Impossible de pénétrer dans l' intérieur :snif:

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Vic-sur-Cère ( carlades.fr )

Vic-sur-Cère ou Vic en Carladez est une ancienne station thermale située dans la vallée de la Cère au sein du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne à proximité du Puy Griou et du Plomb du Cantal. Le territoire de la commune, couvrant 3 000 hectares (dont un cinquième couvert de bois et de forêt), se trouve sur le fond d'une vallée qui résulte de l'érosion d'un ancien glacier dont les dépôts morainiques ont créé la gorge et la cascade du Pas-de-Cère. L'ancien bourg, construit en pierres de lave et couvert de lauzes ou de schiste, est établi sur le versant Est de la vallée, à l'abri d'un chaos rocailleux et boisé, dont descend le torrent de l'Iraliot.

Dans la vallée de la Cère, Vic-sur-Cère, dont le vieux bourg conserve autour de l'église des maisons pittoresques, est une station à 681m d'altitude, possédant une source minérale (buvette). La ville très diverse et moderne, offre tous les services que peut attendre un visiteur aujourd'hui. Elle puise sa richesse dans sa situation géographique et dans son histoire. Une histoire qui commence très tôt, et qui a laissé au long des siècles, des domaines, des bâtisses et des châteaux, témoins d'une grande activité.

DÉCOUVERTE

Ancienne cité thermale et capitale politique du Carladès lorsqu'elle fut sous l'autorité des princes de Monaco et cité pionnière dans le tourisme, elle a gardé les traits de son passé riche en couleur. Pour l'histoire monégasque de la cité, en parcourant le Vieux Vic, on trouve d'innombrables références patrimoniales et architecturales de ce passé dont l'emblème est la tour des Princes de Monaco et l'église Saint-Pierre au clocher carladésien. Côté thermalisme, le kiosque de la source des eaux minérales dans un splendide jardin où des arbres insolites, ramenés par La Fayette, en font un lieu unique. A proximité se trouve la Maison des Eaux minérales où l'histoire de la cité est contée en lien avec son eau. Tout autour de ce site, on découvre l'architecture typique des cités thermales (grands manoirs, hôtels particuliers...).
Le Vieux Vic se compose de rues sinueuses et étroites qui cachent des bâtisses au caractère carladésien affirmé. On admire le bailliage, ancien palais de justice, la tour de Monaco, symbole de l'ancienne appartenance à la famille des Grimaldi, l'église Saint-Pierre, classée depuis 1990...

Vic-sur-Cère possède plus de 17 hectares d'espaces verts avec des sentiers de randonnée pour découvrir des lieux chargés d'histoire : la Croix de la Maisonne, le "Doigt de Roquelongue", la grotte des Anglais, le rocher des Pendus ou le Pas de Cère...
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la Croix de la Maisonne

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Le Rocher des pendus
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Cette table basaltique au sommet du col de Curebourse découle d'une inversion de relief. Un magnifique panorama s'offre à vous depuis le rocher.
Au Moyen-Âge ce rocher était le lieu d'exécution des condamnées à la pendaison jugées au bailliage de Vic sur Cère. Des crochets en métal étaient fixés sur la paroi du roc, une corde attachée à chacun des crochets. Le condamné, après un dernier regard sur ce panorama sublime, était précipité dans le vide.

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Ytrac (15)

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Histoire d'Ytrac ( wikipédia )

Pendant plusieurs siècles (sans doute depuis le XVe siècle), les habitants d'Ytrac ont participé, comme d'autres communes alentour, à un commerce fructueux avec l'Espagne, en particulier avec Madrid, où des comptoirs commerciaux auvergnats, étaient établis et où les Ytracois allaient passer quelques années puis revenaient (les statuts des comptoirs interdisaient aux membres de se marier en Espagne). Ce fut le cas par exemple d'Arsène Vermenouze. Le déclin de ces comptoirs a commencé après les représailles suite aux invasions napoléoniennes, mais ils ont survécu jusqu'au début du XXe siècle.

Au XVIIIe et au début du XIXe siècle, de nombreux habitants d'Ytrac, marchands chaudronniers forains, prenaient le chemin de la Bretagne pour des campagnes de dix-huit à vingt-quatre mois. Un nombre significatif se sont mariés avec des Bretonnes et ont fait souche dans l'Ouest armoricain. Parmi eux, des Dandurand, Belmon, Conros, Cros, Delbort, Delmas, Dubois, Hébrard, Lescure, Miroux, Manhes, Prunet, Puech, Simon, Taulet, Vidal, etc.

Plusieurs Châteaux à Ytrac, dont celui d'Ytrac du XVIIe siècle avec la tour de Bex, d'Espinassol foyer d'acceuil, Demeure de Foulan, de Lamartinie, de Vielle, de la famille Vermenouze, de Lesbros, de Toulousette du XVIIe siècle. YTRAC, la terre fut la propriété de trois familles qui se succédèrent, les de la Salle, de Montal et de Pérusse d’Escars du début du XVIIe siècle jusqu'au XIXe siècle.
LAMARTINIE, servit de refuge aux habitants d'Aurillac lors de la grande peste, qui décima la région. Cité pour la première fois en 1592, le château eut pour propriétaires successifs les familles de Tournemire, Ollier, Cambefort, Legendre, Aragonnès, de Boschâtel, Bouygues, de Saint-Vincent. En 1895 les Bouygues, une famille limousine de la bourgeoisie de Robe, font restaurer le château par l'architecte Lemaigre-Dubreuil. LEYBROS, c'est un ancien fief qui appartenait, en 1443, à Jean de Griffeuilhe, co-seigneur de Vazeille, Julien de Griffeuilhe en jouissait en 1460, et Jean de Lourdes, en 1513. Pierre de Veyre, le possédait en 1518 Ses descendants prirent assez souvent le nom du fief. Annet de Leybros et Gabriel, son fils, habitaient le château en 1575. Pierre de Vigier, receveur des tailles à l'élection d'Aurillac, était seigneur du château de Leybros en 1634 et en 1661. Il avait épousé Philippie de Prallat. François Fargues, avocat d'Aurillac, avait Leybros en 1678. A son décès, Marguerite d'Ampare, sa veuve, épousa de Fortet, président au bailliage d'Aurillac, en 1692, et lui porta la châtellenie de Leybros. Henri Fargues, avocat, fut seigneur de Leybros en 1697. Il avait épousé Françoise de Corn d'Ampare, qui resta veuve. Son fils, Etienne de Fargues, jouissait de Leybros en 1707. En 1771, Joseph Philippe de Fortet était seigneur de Leybros et de Cavanhac. Cette propriété appartient encore à un membre de cette famille, maître de Fortet, juge au tribunal de première instance d’ Aurillac. ESPINASSOL, Gabriel de Roquemaurel, issu du troisième mariage de Pierre de Roquemaurel avec Marguerite de Jean, épousa par contrat du 19 février 1572, Marguerite d’Espinassols, fille et héritière de Me Pierre d’Espinassols, seigneur, et d’Anne de Cayrac. Marguerite d’Espinassols lui apporta la terre. Passa a M Delfour, négociant et président du tribunal de commerce d'Aurillac. C'est une des belles propriétés du Cantal. Aujourd'hui maison de retraite.
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