Cartes postales

Sujets "Out of Eriba" : hobbies, détente, humour, divers ...
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Et tu crois qu' ils vont tout lire

Image
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Philou 33 a écrit : mar. 10 nov. 2020 12:06 Et tu crois qu' ils vont tout lire

Image
Mais bien sur , ce sont des érudits sur ce forum ;-) il n'y a que toi qui peut en douter :P :mdr1: :mdr1: :mdr1:
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Bourbonne les bains (Haute-Marne)

Les thermes
Image

La grande rue

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Image


:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Ville thermale connue depuis l'Antiquité, elle accueille chaque année entre mars et novembre environ 10 000 curistes, ce qui en fait la plus importante des stations de France situées au nord de la Loire. Ses eaux hyperthermales minéralisées, qui jaillissent à 66 °C, ont des vertus curatives pour les personnes atteintes d’affections rhumatismales ou de séquelles traumatiques, et également pour l'entretien des voies respiratoires.

Toponymie

Cité du peuple gaulois des Lingons, Bourbonne-les-Bains tire son nom du gaulois borua1, de l'ancien français borbe/bourbe, comparable à l'occitan borba, signifiant "boue, bourbier", tous deux issus du gaulois borba/borva désignant la source bouillonnante, d'où la boue qu'elle produit, et du dieu gaulois Borvo, lié comme la déesse Damona à la source chaude dont les bienfaits étaient donc déjà connus et utilisés dans un cadre religieux.

Histoire

Un incendie ravage la commune le 1er mai 1717, à l'exception d'une quarantaine de maisons sur le coteau des bains, mais l'ouverture en 1735 de l'hôpital militaire royal, puis la construction d'un établissement thermal avec des cabines particulières par M. de Mesme d’Avaux, Seigneur de Bourbonne, à partir de 1783, sur les plans de l'architecte Pierre-Adrien Pâris, marquent le début de la grande période du thermalisme à Bourbonne-les-Bains, qui a encore été favorisé par l'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle.

Les travaux préliminaires à la construction des thermes modernes furent l'occasion d'observations archéologiques qui permirent d'identifier la source principale aménagée à l'époque antique, consistant en deux étuves voûtées, un bassin revêtu de plomb, ainsi qu'une vaste salle à double rangée de colonnes qui donnait accès à plusieurs piscines. Des salles chauffées par hypocauste furent également mis au jour.

Lieux et monuments

Le parc de la mairie, à l'emplacement de l'ancien château, qui domine la vallée de l'Apance, offre une promenade au milieu d’arbres centenaires. On y trouve un petit jardin à la française, des massifs de mosaïcultures et de grands massifs floraux. On peut également y voir les anciens communs du château médiéval, aujourd'hui réhabilités en médiathèque et en école de musique.

Vestiges des thermes gallo-romains : Situés dans le parc de l'actuel établissement thermal, un curieux monument regroupe les rares vestiges d'architecture gallo-romaines encore visibles et fournissent la preuve d'installations thermales dans ces lieux depuis Auguste, et sans doute avant.

La porte-Galon, qui permet d'accéder au parc de la mairie, est une construction fortifiée du XVIe siècle.
Boubonne les B porte.jpg
Boubonne les B porte.jpg (104.58 Kio) Vu 9794 fois

Héraldique
Boubonne les B blason.jpg
Boubonne les B blason.jpg (21.08 Kio) Vu 9794 fois
Écartelé, au premier et au quatrième d'azur à la croix tréflée d'or, au deuxième et au troisième d'argent au croissant de gueules.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Nérac (Lot-et-Garonne )

Image

Image

Image

Image

Mairie

Image

Henri IV

Image

Aujourd'hui

Image

Image


:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Lieux et monuments

Château de Nérac, le château-musée des Albret.
Nerac chateau Albret.jpg
Nerac chateau Albret.jpg (167.3 Kio) Vu 9785 fois
Ruines romaines de Nérac, une villa gallo-romaine située à la Garenne y fut fouillée en 1832 sous la direction de Maximilien Théodore Chrétin.
Nerac mosaiques.png
Nerac mosaiques.png (1 Mio) Vu 9785 fois
Commanderie d'Argentens.
Ruines du vieux château de Nazareth au bout du parc de la Garenne.
Maison des Conférences.
Pavillon des Bains du Roi.
Etc ....

Héraldique
Nerac Blason.jpg
Nerac Blason.jpg (22.36 Kio) Vu 9785 fois
D'azur au soleil d'or
Devise : "Sol justitiæ Christus" (Christ, soleil de justice)

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Hier

Bonjour à tous ! Image

Image

Sainte Cécile (50)
Manoir de l' Acherie

Image


Image

Aujourd'hui

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Glos la Ferrière (61 )

Image

Aujourd'hui

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Hier Ste Cécile :
Limitrophe de Villedieu-les-Poêles, la commune est aux confins du Bocage virois, de l'Avranchin et du Pays saint-lois,
La paroisse est dédiée à Cécile de Rome, martyre romaine du IIe ou IIIe siècle.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Cécile-les-Monts

Lieux et monuments

Église Sainte-Cécile (XVe siècle).
Ste Cécile église.jpg
Ste Cécile église.jpg (92.46 Kio) Vu 9759 fois
Château de la Molière (XVIIIe siècle).

Manoir de l'Acherie (XVIIe siècle). Reconverti en hôtel de charme en 1977, après de gros travaux de restauration.
manoir-de-l-acherie-facade-ste-cecile-050363.jpg

Chapelle de l'Acherie (XVIIIe siècle).
Ste Cécile manoir Acherie.jpg
Ste Cécile manoir Acherie.jpg (194.66 Kio) Vu 9759 fois
JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Hier impossible d' accéder au site , alors que mes trois autres fonctionnaient
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:
Le fofo était en panne, not' chef a fait le nécessaire auprès du fiston et c'est reparti pour un tour !!! :super:

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Va falloir mettre un masque au fofo pour éviter les con taminations :mdr1:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Toponymie

Glos est attesté sous les formes : Gloth 1050 - 1066, Glos vers 1136, Glos sous l'Aigle vers 1790, Glos-la-Ferrière depuis 1800.
La Ferrière est un toponyme du Bas Moyen Âge, comme le suggère la présence de l'article défini. L'ancien français ferrière (cf. latin médiéval ferreria) est attesté en 1398 au sens d'« installation pour extraire, fondre et forger le fer ». Le pays d'Ouche était en effet réputé pour cette activité jusqu'au XVIIe siècle.

Histoire

L'occupation humaine de Glos remonterait au Néolithique. Il existe en effet, sur la route Glos-L'Aigle dans le petit bois situé face au lieu-dit le Boulay-Filleul, une pierre d'assez grande dimension (classée monument historique16). En 1878, un instituteur effectuant une fouille à sa base y aurait découvert des haches de silex et un percuteur.

De plus, on a trouvé près de l'église des monnaies et des bagues de fabrication romaine. Enfin, une voie romaine passait par le hameau de la Haute-Voie, au sud du bourg. Cette voie devait être indispensable lorsque Glos fut la capitale de l'industrie métallurgique de Normandie, avant l'ère chrétienne et jusqu'à la fin du XVIe siècle.

Lieux et monuments

Le château du Boële et son colombier.
Glos la Ferrière chat. de Boële.jpg
Glos la Ferrière chat. de Boële.jpg (128.8 Kio) Vu 9716 fois
Ils sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques32. Le château a été achevé en 1606.

Le Bois de la Ville.

Le manoir est du temps de Louis XIII, mais la façade a été refaite au XVIIIe siècle. Dans l'herbage, à l'est, se situe l'ancien colombier.

La Pitière.
Glos la Ferrière manoir la Pitière.jpg
Glos la Ferrière manoir la Pitière.jpg (59.96 Kio) Vu 9716 fois
Ce pittoresque manoir doit dater du XVIe siècle.

L'église Saint-Agnan.

L'église du village mesure 45 mètres de long : un édifice vaste par rapport à l'étendue du village. Cela s'explique par le fait que lorsqu'elle fut érigée, Glos-la-Ferrière était une ville importante. À tel point qu'il existait à l'origine deux églises. Jusqu'en 1653, il y avait d'ailleurs deux curés.

Menhir du Boulay-Filleul.
Glos la Ferrière menhir.jpg
Il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le 11 mars 1944.

Fêtes et foires

La Saint-Éloi, fête des forgerons, était célébrée à la fin du mois de juin. Les forgerons se rendaient à l'église et assistaient à l'office. En chemin, ils chantaient21 :

C'est aujourd'hui la Saint-Eloi
Suivons tous la même loi.
La forge, il faut la balayer (bis)
Les outils, il faut ramasser ;
Allons au bourg promptement.
Monsieur le curé nous attend.
La messe, il faut écouter (bis)
Et celui qui va la chanter

Au Moyen Âge existait un marché aux chevaux une semaine sur dix. En outre, un marché se tenait au Pratel, sur le fief du Boële, dès 1631, le dernier samedi de septembre. C'était la foire Saint-Michel qui a été supprimée à la Révolution puis rétablie en 1862 accompagnée d'une fête mémorable : messe en musique, concours agricole, cours de chevaux le lendemain au Boële.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Agen (Lot-et-Garonne)

Image

Image


Image

Image



Musée des beaux arts et théâtre à gauche
Image

Aujoud'hui

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Agen a conservé de son passé médiéval un important patrimoine architectural civil et religieux, enrichi, à la fin du XIXe siècle, par la construction d'immeubles de type haussmannien et de maisons Art nouveau et Art déco lors du percement de larges boulevards.

Le nom d'Agen est couramment associé au pruneau, (Agénor) dont la zone de production est essentiellement située en Lot-et-Garonne et qui était autrefois expédié depuis le port de la ville sur la Garonne.

Toponymie

Le toponyme Agen est documenté au XVIIe siècle. Il est issu d'un ancien Aginnon (IIe siècle, Ptolémée), Aginnum (IIIe siècle, Itinéraire d'Antonin), basé sur un nom préceltique aginno signifiant « rocher, hauteur » et s'appliquant à l'oppidum de l'Ermitage.

Cité bimillénaire établie au pied du coteau de l'Ermitage qui fut le siège de l'oppidum gaulois des Nitiobroges, son histoire est intimement liée à celle de « Garonne », comme les Agenais nomment leur fleuve en le personnifiant. S'il fut nourricier et permit le développement du commerce, ses nombreuses crues redoutables ont donné à la ville la réputation d'être la plus inondée de France. Aujourd'hui protégées par des digues, la ville et son agglomération se sont largement étendues dans la vallée.

Lieux et monuments

Cathédrale Saint-Caprais
Église Notre-Dame des Jacobins
Chapelle Notre-Dame du Bourg
Église des Cordeliers
Église du Martrou
Musée des Beaux-Arts d'Agen

Pont-canal d'Agen
Agen pont canal.jpg
Le Pont-canal d'Agen permet au canal latéral à la Garonne (appelé également « canal des deux mers ») de franchir la Garonne. Sa construction s'est étalée entre 1839 et 1843. L'ouvrage comporte 23 arches et sa longueur atteint 550 mètres ce qui en fait le deuxième plus long pont-canal de France, après celui de Briare (662 mètres).

Pont de pierre d'Agen
Pont sur la Garonne, il est construit sur ordre de Napoléon Ier, en visite à Agen le 30 juillet 1808, par un décret. Les travaux débutèrent en 1812 et finirent en 1827.

Héraldique
Agen blason.jpg
Agen blason.jpg (36.93 Kio) Vu 9677 fois
Parti : au premier de gueules à l'aigle essorante d'argent tenant dans ses serres un listel du même chargé du nom AGEN en lettres onciales de sable, au second aussi de gueules au château donjonné de trois tourelles pavillonnées d'or, maçonné, ajouré et ouvert de sable.


JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Villeneuve sur Lot (Lot-et-Garonne)
Image


Image


Image

Image

Aujourd'hui

Image

Image


Avant

Image

Image

Aujourd'hui

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Sous l'Ancien Régime et jusqu'en 1875, la commune s'appelait Villeneuve-d'Agen.

Insérée entre les collines vertes et boisées qui dominent la basse vallée du Lot, Villeneuve a une longue histoire, dont les premiers chapitres furent écrits par les Romains sur le site de l'antique Excisum.

C'est en effet là, à un kilomètre de l'actuel centre-ville, au carrefour de deux grandes voies de communication, que fut érigé un premier noyau urbain comprenant camp de légionnaires, quartiers artisanaux, forum, curie, temples dont il nous reste quelques belles structures.
Villeneuve sur Lot train.jpg
Villeneuve sur Lot train.jpg (227.46 Kio) Vu 9644 fois
La ville fut reliée par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique à Monflanquin et Villeréal de 1911 à 1933. Ce réseau était exploité par les Tramways de Lot-et-Garonne puis les Voies ferrées départementales du Midi.

Lieux et monuments

Les vestiges de la ville romaine d'Excisum à Eysses, à côté de la prison.
Le moulin fortifié de Gajac
Villeneuve sur Lot moulin.jpg
Villeneuve sur Lot moulin.jpg (83.59 Kio) Vu 9644 fois
De ses anciens remparts, Villeneuve-sur-Lot a conservé la porte de Paris (anciennement porte de Monflanquin) et la porte de Pujols, XIIIe et XIVe siècles.
Villeneuve sur Lot porte.jpg
Villeneuve sur Lot porte.jpg (140.56 Kio) Vu 9644 fois
Ce sont les seuls vestiges des remparts qui défendaient la ville. Toutes les deux, bâties en pierre et en brique, sont couronnées de créneaux et de mâchicoulis.

La place de Lafayette, appelée place des Cornières
L'hôpital Saint-Cyr
L’ancien hôtel de ville
La villa Gaston Rapin : École des beaux-arts

Pont des Cieutats.
Villeneuve sur Lot pont.jpg
Villeneuve sur Lot pont.jpg (78.4 Kio) Vu 9644 fois
Enjambant le Lot, le pont des Cieutats, ou pont Vieux, contemporain du pont Valentré de Cahors, était au XIIIe siècle surmonté de trois tours défensives. Si les deux arches méridionales datent du XIIIe siècle, la grande arche située du côté de la rive droite a été édifiée au XVIIe siècle, à la suite de dégradations jugées irréversibles des arches antérieures. Cette nouvelle arche a été conçue afin de faciliter l'écoulement du courant ; la principale faiblesse de cet ouvrage d'art, conçu par des ingénieurs anglais peu au fait du régime des eaux des rivières d'Aquitaine, résidait en effet dans sa massivité qui en faisait un obstacle que la pression des eaux a peu à peu dégradé. La légende rapporte que trois bateaux descendant le Lot furent arrêtés au pied du pont vieux par une force mystérieuse. L'un des marins ayant plongé pour voir ce qui les retenait, remonta portant une statuette de la Vierge. Il fut alors décidé de bâtir une chapelle surplombant le lieu de la découverte. Depuis lors, la statuette surveille la rivière depuis le toit de la chapelle.
Le pont de la Libération
Le pont de Bastérou
Le château de la Sylvestrie : XIIe – XIIIe siècles
Le château de Lamothe
Le château de Rogé
Le théâtre Georges-Leygues
Le musée municipal, appelé musée de Gajac.
Le haras

Héraldique
Villeneuve sur Lot blason.jpg
Villeneuve sur Lot blason.jpg (32.28 Kio) Vu 9644 fois
D'azur au pont de cinq arches d'argent, sommé de trois tours du même, celle du milieu plus élevée, celles de dextre et senestre surmontées d'une fleur de lys d'or, sur une rivière aussi d'argent.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Lons le Saunier (Jura)

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Image

La tour de l' horloge

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Lons le Saunier

Rue du commerce

Image

Aujourd'hui

Image

La Maison de La Vache qui rit

Image

Image


En 1865, Jules Bel s'installa à Orgelet, petit bourg du Jura, pour créer sa société fromagère. Il achetait aux fruitières des meules d'emmental ou de gruyère encore blanches et se chargeait de leur affinage. Après 30 années d'activité, Jules Bel prit sa retraite et confia son entreprise à ses deux fils, Henri et Léon, qui transférèrent la compagnie à Lons-le-Saunier en 1896. C'est après la première guerre mondiale, en 1921, que Léon Bel lance sa propre marque : la Vache qui rit est née. La Maison de La vache qui rit accueille aujourd'hui les visiteurs dans les lieux mêmes où ont été fabriquées les toutes premières portions du célèbre fromage, au coeur du centre historique de Lons-le-Saunier.

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Paris XVII rue Paul Adam

Image

Aujourd'hui

Image

Cette rue doit son nom à l'écrivain et critique d'art français Paul Adam (1862-1920).
L'avenue Paul-Adam est une voie située dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute au 148, boulevard Berthier et 5, rue de Senlis et se termine au 216, rue de Courcelles et 9, avenue Émile-et-Armand-Massard.

_________________________________________________________________________________________________

Une colonne Morris sur la place des Abbesses, en 1957. Créées en 1868 par l'imprimeur Gabriel Morris, ces édifices cylindriques servent de support pour l'affichage théâtral et cinématographique. Elles ont progressivement disparu des rues parisiennes.
Une photo de © Robert Doisneau.

Image

Aujourd'hui

Image

Son nom vient des abbesses présentes dans l'abbaye de Montmartre fondée par Louis le Gros en 1134. Certaines rues en contrebas, qui menaient à l'abbaye, dans les actuels 9e et 18e arrondissement, portent le nom des plus célèbres, comme Marguerite de Rochechouart, Louise-Emilie de la Tour d'Auvergne, Marie-Eléonore de Bellefond et Catherine de La Rochefoucauld.

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Saulieu (Côte-d'Or )

Image

Image

Aujourd'hui

Image

___________________________________________________________________________

Hôtel de la Poste

Image

Image

Aujourd'hui

Image

:Philou:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Siduon, puis Sidoloucumn au IIe siècle.

Il s'agit d'une forme composée gauloise, basée sur sedo (siège) et -leuca (variante de lugo) indiquant des "marécages". La ville est toujours située au milieu d'importantes étendues marécageuses.

Le territoire de la commune était habité dès l'époque gallo-romaine, sous le nom de Sidolocus (ou Sedelocus), comme en attestent des stèles gravées et tombes retrouvées sur les collines qui dominent l'actuelle commune, ainsi que la célèbre Table de Peutinger.

Saulieu, petite cité commerçante dispose au Moyen Âge d'un marché où se négocient les céréales (blé, orge, avoine, seigle, méteil) et il s'y tient deux foires annuelles10. Au XVIe siècle, elle est un centre important de tannage et pelleterie.

Relais Bernard Loiseau
Saulieu restaurant.jpg
Saulieu restaurant.jpg (111.4 Kio) Vu 9542 fois
La Côte d'Or, appelé aujourd'hui Le Relais Bernard Loiseau, est un restaurant gastronomique de Saulieu, sur l'ancienne Nationale 6, en Bourgogne.

Il est successivement tenu par les chefs cuisiniers Alexandre Dumaine, Claude Verger, Bernard Loiseau puis Patrick Bertron, et noté deux étoiles par le Guide Michelin et 17/20 par le guide Gault et Millau.

Le bâtiment a été inscrit monument historique par arrêté du 4 octobre 2010.

Héraldique
Saulieu blason.jpg
Saulieu blason.jpg (18.71 Kio) Vu 9542 fois
De gueules à l'épée d'argent garnie d'or, accompagnée de trois fleurs de lis du même, une en chef, une à dextre et une à sénestre.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image


Savenay (44)

Image

Aujourd'hui

Image

Avant

Image

Aujourd'hui

Image
Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Combat de Savenay

Comme toute la région, la ville est proche de la chouannerie et réfractaire à la levée en masse. Elle prend part à l'insurrection de mars 1793 : le 12 mars, 5 000 paysans s'emparent de la ville. Ils tuent ou blessent plusieurs gendarmes et mettent en fuite la garde nationale. Des patriotes sont molestés, le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers sont lynchés.

Bataille de Savenay

Ayant échoué devant Granville en novembre 1793, puis au Mans le 10 décembre, l'armée vendéenne se replie sur Savenay. Les 6 à 7 000 personnes rescapées de la Virée de Galerne entrent dans la ville le 22 décembre 1793, sans coup férir. Dès le soir, un premier combat s'engage avec l'avant garde de l'armée républicaine, mais le brouillard met fin au combat. Kléber convainc les républicains d'attendre le lendemain. Au matin du 23 décembre 1793, les blancs prennent l'initiative du combat, pour briser l'encerclement, mais doivent reculer devant le nombre. Lyrot est tué. Les derniers combats ont lieu autour de l'abbaye de Blanche Couronne.

Commence alors la recherche des combattants, qui tourne vite au carnage. La Commission Bignon ordonne l’exécution de tous les combattants vendéens pris les armes à la main. Les exécutions commencèrent le soir même de la bataille et se déroulèrent pendant huit jours.

La bataille marque la fin de la virée de Galerne et met définitivement fin à "la menace" que représente la Vendée pour la République. Selon Georges Touchard-Lafosse, « La ville met longtemps à se remettre des destructions de cette bataille ».
Fichiers joints
420px-Savenay-Eglise.jpg
420px-Savenay-Eglise.jpg (41.09 Kio) Vu 9510 fois
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous! Image

Image

Roquefort la Bédoule (13)

Avant

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Avant

Mairie
Image

Aujourd'hui

Image

Avant

Image

Aujourd'hui

Image

Philou

P.S. : les renseignements vont suivre :mdr3:
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

L’histoire du village

Notre territoire semble avoir été habité à partir du Néolithique, mais les premiers signes d’habitation datent de l’époque préromaine. Les oppida en sont des témoignages.

C’est en 59 avant Jésus-Christ que fut bâti Rocca Fortis, à l’emplacement du lieu appelé actuellement vieux château de Roquefort, vigie établie par les Romains pour surveiller les mouvements de rébellions des Gaulois, soutenue par Massalia. Il ne compte alors que quelques dizaines d’habitants.

En 1240, le Seigneur de Julhans regroupe la population au sein d’un village perché - dont il ne reste que des vestiges - autour d’une chapelle "Notre Dame" qui sera connue plus tard sous le nom de chapelle Saint André. La seigneurerie de Julhans-Fontblanche fut rattachée à celle de Roquefort en 1800.

Malgré les ordres royaux, le Castrum Rochefortis, l'ancien village, actuellement en ruines, n'a jamais été fortifié. Il comporte entre 25 et 30 vestiges de constructions éparses, situé dans les collines au-dessous d’une barre rocheuse qui surplombe l’actuel hameau de Roquefort.


A partir du XVIIème siècle, les familles, ne craignant plus d’offensives hostiles, abandonnent ce site et s’installent dans la vallée où une vie agricole s’organise autour du hameau de Roquefort et du hameau des Bastides.

Ainsi se constitue le nouveau village de Roquefort avec son église Saint Jean-Baptiste, érigée en 1734, et l’édification du château de Roquefort.

Vers 1837, commence une période industrielle grâce à la découverte de Benoit-Hippolyte de Villeneuve-Flayosc, Marquis de Trans qui, entouré des ingénieurs Tocchi et Roux, met au point un nouveau procédé de fabrication de chaux hydrauliques en poudre et de sur-cuisson du ciment.

Parallèlement, des carriers italiens sont appelés à Marseille pour participer à la construction de certains édifices comme la cathédrale de La Major. La pierre de Cassis, semblable à celle qu’ils travaillaient en Italie, les décida à rester au village pour l’exploiter. Le développement de nos industries attire ainsi une main-d’oeuvre essentiellement italienne mais aussi espagnole et arménienne. Cimentiers, maçons, carriers… s’installent à proximité des usines et des carrières au lieu-dit de la Bédoule.

A la fin du XIXème, une cinquantaine de carriers travaille la pierre avec passion malgré les difficultés de manipulation du matériau. Rapidement, le village se développe au carrefour des quatre chemins menant à Aubagne, La Ciotat, Cuges-Les Pins et Cassis, quartier devenant de plus en plus peuplé, actif et prospère. En raison de l’expansion du quartier de la Bédoule, il est procédé en 1885 au transfert de la mairie et des écoles du hameau de Roquefort vers la Bédoule.


Néanmoins, le hameau de Roquefort conserve son église et une mairie annexe. Une petite école y fonctionnera jusqu'au milieu du xxe siècle.

En 1895, débute la construction de la chapelle Sainte-Roseline qui deviendra en 1912 l'Eglise Sainte-Roseline.
C'est entre 1890 et 1920 que l'industrie de la chaux et du ciment atteint son apogée. Le hameau industriel (la Bédoule) prend irrésistiblement le pas sur le hameau agricole (Roquefort) si bien qu'en 1918, la commune devient ROQUEFORT-LA BEDOULE.

Vers les années 1930, les technologies modernes rendent caducs les procédés de fabrication.

Les usines ferment peu à peu. La population, recensée à 2 000 habitants en1900, s'élève à 1 120 habitants en 1946. L'activité du village redevient alors essentiellement agricole avec la culture de fruitiers et de la vigne principalement.


Aux côtés des cinq domaines viticoles, une coopérative agricole a ouvert ses portes en 1963 et rassemble les propriétaires viticoles.

À partir des années 1960, la commune connaît à nouveau un essor de population assez significatif puisque le nombre d'habitants passe d'environ 1 300 habitants en 1962 à plus de 3 000 en 1982. Depuis les années 1980, la population augmente régulièrement pour s'établir aujourd'hui à 5 480 habitants.
Fichiers joints
Roquefort-la-Bedoule.-2.-P..jpg
Roquefort-la-Bedoule.-2.-P..jpg (84.31 Kio) Vu 9465 fois
Roquefort-la-Bedoule.-1-P.-.jpg
Roquefort-la-Bedoule.-1-P.-.jpg (96.97 Kio) Vu 9465 fois
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Ay-Champagne (Marne)

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

La mémoire rouge d'Ay-Champagne oubliée

Comme un « mauvais passé » qu'il ne faudrait pas déterrer : plus d'un siècle après une émeute révolutionnaire des vignerons, la mémoire rouge d'Aÿ-Champagne (Marne) peine à se frayer un chemin dans cette commune au cœur d'un vignoble aujourd'hui parmi les plus prestigieux du monde.

En 1911, les tensions s’accumulent dans le vignoble marnais entre vignerons pauvres et négociants richissimes. L’envol des ventes pousse les grandes maisons à élargir leur zone d’achat de raisins, de l’Aube jusqu’au Midi, déstabilisant un vignoble déjà malmené par trois mauvaises récoltes successives, des attaques parasitaires et la chute des revenus.

Dans la nuit du 11 au 12 avril 1911, la colère se transforme en émeute. A Aÿ, plusieurs milliers de vignerons dégradent, saccagent et parfois brûlent les maisons de négociants suspectés de s’approvisionner hors de Champagne. Il faudra l’arrivée de 15 000 soldats dans l’arrondissement d’Épernay pour ramener le calme.

Cet événement semble pourtant noyé par « une volonté d’oubli », note aujourd’hui Aurélie Melin, ethnographe et collecteuse de mémoire à l’Institut des vins de Champagne d’Aÿ. « Les enfants et les petits-enfants ont tenté de se débarrasser d’une histoire trop lourde, souvent jugée déshonorante. La destruction des souvenirs, des traces, des photos ou autres papiers brûlés concerne toutes les familles. On ne remue pas le mauvais passé ! » ajoute-t-elle.

Si le coup de sang du 11 au 12 avril 1911 demeure sous le boisseau de la mémoire collective, il n’en reste pourtant pas moins l’élément fondateur de deux piliers de la filière : la reconnaissance en 1927 de la zone d’appellation Champagne telle qu’on la connaît aujourd’hui et la nécessité du dialogue entre vignerons et négociants, formulée en 1941 par la création du Comité interprofessionnel des vins de Champagne.

Ce brassage des mondes trouve l’une de ses illustrations inattendues dans la quasi-cogestion de Moët-et-Chandon entre Robert-Jean de Vogüé, son emblématique patron de 1930 à 1972, surnommé « le Marquis rouge », et Gaston Martin, le tout aussi emblématique responsable CGT de la maison de 1922 à 1974.

De ce véritable laboratoire social sont nés l’intéressement, la retraite complémentaire ou les primes qui font aujourd’hui de la convention collective du champagne « l’une des plus sociales de France, voire d’Europe », selon Bernard Beaulieu, secrétaire général de la CGT Champagne de 1975 à 2007 et maire de Montigny, près d’Aÿ.
« Cette mémoire oubliée, c’est catastrophique ! »

Gaston Martin, en assumant après-guerre deux mandats de conseiller général d’Aÿ, fut aussi le premier communiste à entrer au conseil général de la Marne. L’effervescence syndico-révolutionnaire trouvait une traduction politique qui perdurera jusqu’à la fin des années 1980. « J’ai du mal à comprendre le rejet de cette histoire. Mais il y avait une certaine honte des vignerons de l’époque à se rappeler de cette époque de misère », observe Bernard Beaulieu. « Mon grand-père me rappelait qu’à l’époque, on échangeait un hectare de vigne contre 50 ares de terre à blé. La plupart des enfants de vignerons quittaient l’exploitation », se souvient-il. Et d’évoquer les nombreux « double actifs » qui, de la fin du XIXe jusqu’au milieu du XXe siècle, partaient travailler aux florissants ateliers ferroviaires d’Épernay faute de pouvoir vivre de leurs vignes. Ce sont eux qui, en 1911, renseignent les vignerons marnais de la provenance des jus extérieurs arrivant à Épernay !

« Les mondes de la CGT du rail et des ouvriers des maisons de champagne et celui des vignerons ont toujours été très liés. La mémoire rouge y est existante, cohérente et constructive », rappelle Aurélie Melin. « Ce passé s’estompe petit à petit », constate lui aussi, mais sans amertume, Dominique Lévêque, maire socialiste d’Aÿ depuis 1989, vainqueur à l’époque de la dernière liste communiste.

« Cette mémoire oubliée, c’est catastrophique ! On s’est embourgeoisé », s’emporte Bernard Beaulieu. En témoigne le site de l’ancienne maison Bissinger, incendiée en 1911, où s’élève de nouveau une villa du même nom qui héberge l’Institut des vins de Champagne : dédié à un œnotourisme florissant, il n’y est pas question de cette « mémoire rouge ».
Fichiers joints
champagne-3612644_960_720.jpg
champagne-3612644_960_720.jpg (180.9 Kio) Vu 9416 fois
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Dijon Place Darcy (Côte-d'Or)

Image

Image

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Dijon : dix choses que vous ne savez pas sur les rues dijonnaises
Êtes-vous incollable sur Dijon, son histoire et ses artères ? Découvrez notre top dix des anecdotes sur les rues dijonnaises.
Par Marie Morlot et Christian Guilleminot (CLP) - 14 août 2014 à 22:27 | mis à jour à 22:31 - Temps de lecture : 4 min
20| | Vu 12780 fois
Dijon en 1892, selon les plans collection JC Barre. Photo Dijonavant.com

1 219

Il y a un peu plus d’un millier de voies à Dijon intra-muros. Dans le détail, il y a très exactement 859 rues, 116 impasses, 75 allées, 67 places, 56 boulevards et 46 avenues, selon le site de l’annuaire des mairies de France.

Rue D'Auxonne

C’est l'artère la plus longue de la ville. La rue, d’après les données fournies par Google Maps, mesure 2,3 km depuis la place Wilson jusqu'à la rue de Neuilly. Le quai Nicolas Rolin arrive juste derrière avec 1,3km. C’est au numéro 16 du quai qu’est né Gustave Eiffel. Il passera sa petite enfance auprès de sa grand-mère maternelle, rue Turgot.

Rue des Godrans

Au XIVe siècle, la grande rue des Champs, aujourd’hui rue des Godrans, était très fréquentée des bourgeois. C’est là que s’établissait, en effet, “le bordel municipal”, aux tarifs plus attractifs que les bordelages privés. La patronne de l’établissement public, baptisée ironiquement “la mère abesse”, devait verser, chaque mois, un salaire à la mairie, dont le montant était décidé lors des conseils municipaux.

Place Grangier

En levant les yeux, il est possible d’apercevoir des pagodes sur le toit du bâtiment qui fait face à l’hôtel des postes, place Grangier. Ce style architectural, de type Art nouveau, est l’œuvre de Louis Perreau, qui a érigé le bâtiment fin XIXe. Ces pagodes n’ont donc aucun rapport avec un quelconque quartier asiatique historique, mais elles donnent à la place une touche espagnole en rappelant le travail de Gaudi, l’un des plus grands héritiers de l’Art nouveau. Ce bâtiment et l’hôtel des postes sont construits sur l’ancien emplacement du château de Dijon, construit par Louis XI.

Rue Neuve-de-Suzon

Cette rue a disparu de Dijon. Elle a été renommée en rue de Soissons et fait désormais angle à la rue de la Préfecture et amène à la place de la Banque. Toutefois, il est toujours possible d’en voir l’inscription gravée dans le mur en pierre, entre les deux plaques contemporaines. Deux autres rues ont changé de nom au fil des siècles et à la demande de la population : la rue du Chemin-Noir et la rue de Nouméa.

Rue Louis-Pasteur

L’artère qui relie la rue Chabot-Charny à la place des Cordeliers fait honneur au savant français du XIXe siècle. Mais, le scientifique a une histoire particulière avec la ville. Né à Dole, il passe une partie de ses études à Besançon, avant de venir comme maître d’étude, le “pion” de l’époque, au lycée de Dijon, actuel collège Marcelle-Pardé. Il y passera son baccalauréat en mathématiques en 1842, avant de repartir à Paris. Il repassera par la cité des ducs en 1848 pour enseigner les sciences.

Rue de Tivoli

La longue rue qui relie la rue de la Manutention et la rue Chabot-Charny porte les derniers vestiges du castrum gallo-romain. Cet immense rempart, d’une hauteur de dix mètres et d’une largeur de quatre, délimitait les premiers fondements de la ville qui s’est construite dès le IIIe siècle. Ce castrum permettait de protéger la commune contre les invasions barbares. Un immense pan de mur est resté debout, au début de la rue. Un autre est conservé au sein du musée François-Rude. Le vestige d’une tour reste aussi, mais il est situé dans un jardin particulier du quartier Saint-Anne.

Place Émile-Zola

Ce lieu de vie convivial et nocturne est une des plus belles places de Dijon. Avec ses terrasses ombragées et ses restaurants, rien ne laisse à penser qu’avant 1921, cette place s’appelait la place du Morimont. L’endroit accueillait l’échafaud des condamnés à mort au Moyen Âge.

43

À Dijon, sur les près de 1 300 noms de rues comptabilisés, seuls 43 d’entre eux sont des noms de femmes. Une des dernières plaques féminines apposées est celle de l’allée Juliette-Dubois, ancienne résistante dijonnaise. Sa famille aura soutenu son dossier auprès de la Ville durant plus de deux ans avant que la rue ne soit inaugurée dans l‘écoquartier Hyacinthe-Vincent, en juin 2012.

Rue de l’Isle

Cette rue fait référence à l’île sur laquelle était situé l’hôpital général. Peu le savent, mais l’établissement était entièrement entouré par l’Ouche, qui se séparait en deux à cet endroit, faisant de la zone un quartier insulaire. Le bras de la rivière a été fermé lors de la deuxième moitié du XXe siècle.

Comment choisit-on les noms des rues ?

Sous l’Ancien Régime, les noms de rues désignaient essentiellement des données géographiques ou de direction. Au XIXe siècle, la ville s’est agrandie, passant de 31 000 habitants en 1867 à 102 000 habitants en 1946. Les lieux-dits, qui se sont fait aspirer, ont permis des dénominations faciles : rue Champmaillot, rue des Champs-Perdrix… C’est également au XXe siècle que la mode de placer les rues sous des parrainages illustres ou des événements historiques est devenue pratique courante. Aujourd’hui, le nom d’une nouvelle rue est décidé en conseil municipal.
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

J' ai rajouté des photos c' est plus mieux :mdr1: :mdr1:

Dijon : dix choses que vous ne savez pas sur les rues dijonnaises
Êtes-vous incollable sur Dijon, son histoire et ses artères ? Découvrez notre top dix des anecdotes sur les rues dijonnaises.


Dijon en 1892, selon les plans collection JC Barre. Photo Dijonavant.com



Il y a un peu plus d’un millier de voies à Dijon intra-muros. Dans le détail, il y a très exactement 859 rues, 116 impasses, 75 allées, 67 places, 56 boulevards et 46 avenues, selon le site de l’annuaire des mairies de France.

Rue D'Auxonne

C’est l'artère la plus longue de la ville. La rue, d’après les données fournies par Google Maps, mesure 2,3 km depuis la place Wilson jusqu'à la rue de Neuilly. Le quai Nicolas Rolin arrive juste derrière avec 1,3km. C’est au numéro 16 du quai qu’est né Gustave Eiffel. Il passera sa petite enfance auprès de sa grand-mère maternelle, rue Turgot.

16 rue d' Auxonne
Image

Rue des Godrans

Au XIVe siècle, la grande rue des Champs, aujourd’hui rue des Godrans, était très fréquentée des bourgeois. C’est là que s’établissait, en effet, “le bordel municipal”, aux tarifs plus attractifs que les bordelages privés. La patronne de l’établissement public, baptisée ironiquement “la mère abesse”, devait verser, chaque mois, un salaire à la mairie, dont le montant était décidé lors des conseils municipaux.

Place Grangier

En levant les yeux, il est possible d’apercevoir des pagodes sur le toit du bâtiment qui fait face à l’hôtel des postes, place Grangier. Ce style architectural, de type Art nouveau, est l’œuvre de Louis Perreau, qui a érigé le bâtiment fin XIXe. Ces pagodes n’ont donc aucun rapport avec un quelconque quartier asiatique historique, mais elles donnent à la place une touche espagnole en rappelant le travail de Gaudi, l’un des plus grands héritiers de l’Art nouveau. Ce bâtiment et l’hôtel des postes sont construits sur l’ancien emplacement du château de Dijon, construit par Louis XI.

Image

Rue Neuve-de-Suzon

Cette rue a disparu de Dijon. Elle a été renommée en rue de Soissons et fait désormais angle à la rue de la Préfecture et amène à la place de la Banque. Toutefois, il est toujours possible d’en voir l’inscription gravée dans le mur en pierre, entre les deux plaques contemporaines. Deux autres rues ont changé de nom au fil des siècles et à la demande de la population : la rue du Chemin-Noir et la rue de Nouméa.

Rue Louis-Pasteur

L’artère qui relie la rue Chabot-Charny à la place des Cordeliers fait honneur au savant français du XIXe siècle. Mais, le scientifique a une histoire particulière avec la ville. Né à Dole, il passe une partie de ses études à Besançon, avant de venir comme maître d’étude, le “pion” de l’époque, au lycée de Dijon, actuel collège Marcelle-Pardé. Il y passera son baccalauréat en mathématiques en 1842, avant de repartir à Paris. Il repassera par la cité des ducs en 1848 pour enseigner les sciences.

Le collège
Image


Rue de Tivoli

La longue rue qui relie la rue de la Manutention et la rue Chabot-Charny porte les derniers vestiges du castrum gallo-romain. Cet immense rempart, d’une hauteur de dix mètres et d’une largeur de quatre, délimitait les premiers fondements de la ville qui s’est construite dès le IIIe siècle. Ce castrum permettait de protéger la commune contre les invasions barbares. Un immense pan de mur est resté debout, au début de la rue. Un autre est conservé au sein du musée François-Rude. Le vestige d’une tour reste aussi, mais il est situé dans un jardin particulier du quartier Saint-Anne.

Place Émile-Zola

Image

Ce lieu de vie convivial et nocturne est une des plus belles places de Dijon. Avec ses terrasses ombragées et ses restaurants, rien ne laisse à penser qu’avant 1921, cette place s’appelait la place du Morimont. L’endroit accueillait l’échafaud des condamnés à mort au Moyen Âge.



À Dijon, sur les près de 1 300 noms de rues comptabilisés, seuls 43 d’entre eux sont des noms de femmes. Une des dernières plaques féminines apposées est celle de l’allée Juliette-Dubois, ancienne résistante dijonnaise. Sa famille aura soutenu son dossier auprès de la Ville durant plus de deux ans avant que la rue ne soit inaugurée dans l‘écoquartier Hyacinthe-Vincent, en juin 2012.

Rue de l’Isle

Cette rue fait référence à l’île sur laquelle était situé l’hôpital général. Peu le savent, mais l’établissement était entièrement entouré par l’Ouche, qui se séparait en deux à cet endroit, faisant de la zone un quartier insulaire. Le bras de la rivière a été fermé lors de la deuxième moitié du XXe siècle.

Comment choisit-on les noms des rues ?

Sous l’Ancien Régime, les noms de rues désignaient essentiellement des données géographiques ou de direction. Au XIXe siècle, la ville s’est agrandie, passant de 31 000 habitants en 1867 à 102 000 habitants en 1946. Les lieux-dits, qui se sont fait aspirer, ont permis des dénominations faciles : rue Champmaillot, rue des Champs-Perdrix… C’est également au XXe siècle que la mode de placer les rues sous des parrainages illustres ou des événements historiques est devenue pratique courante. Aujourd’hui, le nom d’une nouvelle rue est décidé en conseil municipal.

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

djef24 a écrit : lun. 23 nov. 2020 16:36
Rue D'Auxonne

C’est l'artère la plus longue de la ville. La rue, d’après les données fournies par Google Maps, mesure 2,3 km depuis la place Wilson jusqu'à la rue de Neuilly. Le quai Nicolas Rolin arrive juste derrière avec 1,3km. C’est au numéro 16 du quai qu’est né Gustave Eiffel. Il passera sa petite enfance auprès de sa grand-mère maternelle, rue Turgot.
:hello:

Une précision sur Eiffel :
Sa famille a porté longtemps le nom double « Bönickhausen dit Eiffel » (ou « Bonickhausen dit Eiffel », sans tréma, pour Gustave à sa naissance). Son deuxième nom a été ajouté par un ancêtre allemand qui s’est installé à Paris au début du XVIIIe siècle, et qui était originaire de l'Eifel, à Marmagen dans l'actuelle Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le nom de Eiffel était plus aisément prononçable pour les Français que le patronyme originel de la famille qui était : Bönickhausen. Gustave a souhaité retirer ce nom ayant « une consonance allemande qui inspire [des] doutes sur [sa] nationalité française, et ce simple doute est de nature à [lui] causer, soit individuellement, soit commercialement, le plus grand préjudice ». En effet, en 1875, un dessinateur que Gustave a licencié le diffame en l’accusant d’être un espion à la solde de Bismarck. Gustave porte plainte, fait condamner le dessinateur et, le 12 mars 1877, se pourvoit devant le garde des Sceaux pour ne plus porter que le nom d’Eiffel. L’autorisation de porter le patronyme d’Eiffel lui est accordée par un décret du 1er avril 18795 puis par un jugement du tribunal de première instance de Dijon du 15 décembre 1880.

C'était la séquence culture :ange:

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Image

Image

Nanteau sur Lunain ( 77)

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Patrimoine. Zoom sur l'histoire du château de Nanteau-sur-Lunain

Le château de Nanteau-sur-Lunain, qui héberge aujourd'hui un centre de réadaptation professionnelle, fut la propriété de Gustave Lesieur, des industries de l'huile du même nom.

Chaque semaine, la Rep’ vous propose de partir à la découverte du patrimoine seine-et-marnais. Le château de Nanteau-sur-Lunain, qui héberge aujourd’hui un centre de réadaptation fonctionnelle et professionnelle, fut la propriété de M. Lesieur, propriétaire des industries de l’huile du même nom.

Trois châteaux se sont succédés sur le site de Nanteau-sur-Lunain : un manoir féodal au 13e siècle, puis un château au 17e siècle, et enfin le château actuel construit dans le premier quart du 20e siècle.
Avant la Révolution, le domaine appartient à la famille Lallemand de Betz. Vendu comme bien national à la Révolution, il est acheté par François Derosme puis connaît plusieurs propriétaires jusqu’à son rachat en 1913 par l’industriel Gustave Lesieur.
Régulièrement inondé par les crues du Lunain, le château du 17e siècle est alors en très mauvais état.

Gustave Lesieur décide de le raser. Pour dessiner le château et son parc, il fait appel à l’architecte Morice et au paysagiste René-Edouart André, fils d’Edouart André, paysagiste de renom spécialiste des jardins à l’anglaise.
Des soins pour les survivants des camps de concentration

En 1951, le domaine est vendu au Centre d’Orientation Sociale, organisme privé qui dispense des soins aux personnes revenues des camps de concentration.

Par la suite, il devient un centre de rééducation professionnelle des accidentés du travail et de la route, placé sous la tutelle de la Sécurité Sociale et du Ministère du travail.

Le château et les communs sont alors entièrement réaménagés pour s’adapter à cette nouvelle fonction.

A partir des années 1970, de nouveaux bâtiments sont construits, tout en ayant soin de préserver le château et les perspectives principales du parc.
Du château du 17e siècle, il ne subsiste que les écuries transformées en atelier pour la rééducation des malades, et un pavillon se trouvant au sud des écuries

En 1913, le château est rasé et reconstruit. De nouveaux bâtiments annexes sont édifiés : l’entrée de la propriété est encadrée de deux pavillons, une maison de concierge et une maison de régisseur, construits en pierre de Souppes-sur-Loing.
Construit sur un plan rectangulaire, flanqué de deux ailes latérales plus étroites, le château s’ouest construit en pierre de taille et en moellon de Souppes-sur-Loing.

La toiture, très haute, est percée de 4 niveaux de lucarnes à toit pointu alternant avec les chiens assis des chambres des domestiques.

Le château était composé de plusieurs appartements distincts comprenant chacun deux chambres et trois cabinets de toilette. Les autres pièces étaient destinées aux amis (2e étage), instituteurs, nurses et domestiques (3e étage).

Au sous-sol étaient répartis tous les services : cuisine, dépendances, chaufferie et caves. Le rez-de-chaussée, ouvrant sur l’axe de la cour d’honneur regroupe les pièces de réception : le grand salon avec sa cheminée monumentale, la salle à manger et le salon des chasseurs avec une bibliothèque en bois sculpté.

Ces trois pièces ont conservé leur décor du début du 20e siècle, toutes les autres parties du château ont été réaménagées et modifiées pour laisser place aux logements des pensionnaires du centre de réadaptation.

Source: Nathalie Hubert, Florence Colette
Fichiers joints
nanteau-photo1-960x640.jpg
nanteau-photo1-960x640.jpg (105.91 Kio) Vu 9298 fois
nanteau-photo2-3-960x640.jpg
nanteau-photo2-3-960x640.jpg (162.51 Kio) Vu 9298 fois
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Paris Porte St Denis

Image

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

A propos du Fg St Denis

Je n'ai pas trouvé de vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=_q4dz8RQOMQ

Avec Jules Berry André Lefaur

https://www.youtube.com/watch?v=-8wlxLUghKo

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

La rue du Faubourg-Saint-Denis est une voie du 10e arrondissement de Paris située dans le prolongement de la rue Saint-Denis au sud ; elle conduit à la basilique de Saint-Denis au nord.
Fg St Denis.jpg
Fg St Denis.jpg (12.53 Kio) Vu 9228 fois
La rue fait partie de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Caesasoromagus (Beauvais) reprenant probablement le tracé d'un chemin gaulois antérieur à la conquête romaine.
Rue St Denis.jpg
Rue St Denis.jpg (10.79 Kio) Vu 9228 fois
La partie située entre le boulevard Saint-Denis et la rue Réaumur — et plus anciennement jusqu'aux Halles et au cimetière des Innocents inclus
— est longtemps l'un des hauts lieux de la prostitution parisienne, mais l'évolution des mœurs, le développement de l'escorting (désigne une certaine catégorie de travailleurs du sexe, plus précisément les personnes prostituées n'exerçant pas sur la voie publique) sur internet et les diverses actions publiques (notamment la loi Sarkozy sur le délit de racolage passif) y réduisent aujourd'hui considérablement la prostitution et modifient ses caractères (prostitution immigrée dont des prostituées chinoises).

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image


Dôle ( Jura)

Image

Image

Avant

Image

Aujourd'hui

Image

La place aux fleurs

Image

Flaner dans le coeur historique de Dole est un plaisir car cette ville agréable se visitant aisément à pied nous révèle un patrimoine intéressant et varié.
Ville natale de Pasteur, située à l'orée de la forêt de Chaux l'une des plus vastes de France (20 000 ha) bordée d'eau, Dole nous réserve de belles surprises !
Ainsi "les commères" une oeuvre de Jens BÖETTCHER sculptée en 1982 trône place aux fleurs. Curieuses ces commères "chapeautées" tournant le dos à la place, assises sur des chaises, affichant une insolite nudité ; elles semblent guetter le passant et l'on est irrésistiblement attiré par cette scène pleine d'humour !
Sculptée dans le bronze cette inscription : Bronze Strassacher Hemsbrunn
Jens BOETTCHER
La place aux fleurs située à deux pas de la basilique Notre-Dame est accessible par le rue des vieilles boucheries ou par la treige de la Cordière (l'une des étroites venelle à ciel encore présentes à Dole.
Cette place accueille aussi la fontaine à ''l'enfant à l'amphore'' oeuvre du Jurassien François-Marie Rosset (1805).

Image

Fontaine l'enfant à l'amphore, oeuvre du Jurassien François-Marie Rosset (1805), Dole - France

Image

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Couvin (B)

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

La commune de Couvin se situe au sud de la Belgique, à l'extrême sud-ouest de la province de Namur, dans l'arrondissement de Philippeville et à proximité de la France qu’elle jouxte au sud.

Histoire

Le site de la caverne de l'Abîme est occupé dès la préhistoire. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des monnaies romaines et les restes d'un ancien cimetière mérovingien, ce qui permet d'affirmer une présence humaine dans les premiers siècles de notre ère.

La ville est mentionnée pour la première fois en 872 sous le nom de « Cubinium », son territoire est alors occupé par les moines de Saint-Germain-des-Prés. Elle fit ensuite partie du comté de Hainaut de 996 à 1096,

Le 16 juin 1096, le Prince-évêque de Liège Otbert achète Couvin et toutes ses dépendances à Baudouin II de Hainaut pour financer son départ en croisade. Couvin devient ainsi une des 23 Bonnes Villes de la principauté de Liège, située dans le quartier de l'Entre-Sambre-et-Meuse.
Elle devient alors également capitale de sa châtellenie regroupant la commune actuelle et Nismes (aujourd'hui dans la commune de Viroinval) et dont on fait mention pour la première fois en 1218. La châtellenie délimite le territoire à l'extrême sud-ouest de la Principauté de Liège par ses frontières avec le comté de Hainaut et la France. La charge de châtelain revient au seigneur de Chimay jusqu'en 1565, année durant laquelle, le Prince-Évêque la rachète et la délègue à un bailly.

Aux XIIIe et XIVe siècles, Couvin participe activement aux luttes sociales qui agitent la principauté, ce qui lui vaudra d'être incendiée en 1408 lors de la révolte des villes contre l'évêque Jean de Bavière. Elle fait partie des signataires de la Paix de Fexhe en 1316.

En 1554, la ville est assaillie et brûlée une nouvelle fois puis occupée durant cinq ans par les troupes du roi de France Henri II. Au XVIIe siècle, la ville étant située sur le lieu de passage, elle souffrira notamment des ravages causés par des mercenaires engagés par les Espagnols. Le Grand Condé prend la ville en 1643. En 1673, elle est de nouveau occupée par les Français qui démantèlent le château fort. Ils l'occupent encore en 1696, 1707, 1711 et 1747.

À la mi-février 1793, estimant que « le bonheur des Liégeois dépend de leur réunion à la juste et loyale République française, les administrateurs municipaux de Couvin convoquent les habitants de leur ressort à acquiescer à ce projet ». Le 8 mars, la Convention décrète la réunion du pays de Liège à la France. Le 12 mai 1793, la Convention ratifie la réunion de Couvin à la France. Le 3 juin, déclaration des représentants du peuple, Hentz et Delaporte, de rattacher provisoirement le district de Couvin au département des Ardennes. Le 8 juin, l'organisation du nouveau district de Couvin est confiée à Joseph Prisse et Adrien Barré, juges au tribunal de Rocroi. Elle est terminée le 12 juin et comprend 10 cantons : Couvin, Agimont, Dailly, Nismes, Romerée, Senzeilles, Surice, Treignes, Villers-deux-Églises et Villers-en-Fagne (18.000 âmes environ)6. En 1815, au Second Traité de Paris, elle fut rattachée au Royaume des Pays-Bas en même temps que Mariembourg, Fagnolle, Bouillon et Philippeville.
Couvin.jpg
Couvin.jpg (56.16 Kio) Vu 9144 fois
Gravure d'une vue de Couvin vers 1735 par Remacle Le Loup

Durant le Moyen Âge, Couvin possède sa foire et son marché franc, ainsi qu'une halle. L'activité principale est à l'époque le travail du fer. L'annexion par la France en 1793 favorise la prospérité de la ville dont les forges alimentent alors les fabriques de canons. C'est d'ailleurs à Couvin que fut construit le premier haut fourneau à coke d'Europe.

Lors de la révolution belge, Louis Ragondet, à la tête de 78 volontaires Couvinois, quitte Couvin le 24 septembre 1830 et le 26 septembre, unis à ceux de Binche, Fontaine-l'Évêque et de Gosselies, ils attaquent les Hollandais à Vilvorde et les poursuivent jusque Eppegem. À la suite de cela, la ville reçut comme 95 autres villes et villages belges, le 27 septembre 1832, des mains du Roi Léopold 1er un drapeau d'honneur portant en lettres d'or "A la commune de Couvin. La patrie reconnaissante".

Armoiries
Couvin blason.jpg
Couvin blason.jpg (14.33 Kio) Vu 9144 fois
Écartelé : aux 1 et 4 d'or ; aux 2 et 3 d'azur ; sur le tout un écu de sable à la croix latine cousue de gueules, à la tête de léopard d'or à la gueule ouverte et allumée de sable, brochant sur la croix.

jp :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Noisy le Sec (Seine-Saint-Denis)

Image


Image

Aujourd'hui

Image

Pas pu retrouver le carrefour Bd de la République certainement dû aux bombardement de 1944

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Toponymie

Attestée sous la forme Nucenum Minus en 1096, Noisy-le-Sec aurait pu s'appeler Noisy-le-Petit.

Du latin nucetum, localité des noyers ; la seconde partie du nom se réfère à l'aridité du sol et à l'absence de cours d'eau.

Origines

Des traces d'occupation préhistorique ont été découvertes à Noisy-le-Sec, notamment en 1920 sous forme d'un ensemble de pierres disposées en foyer, ainsi que de tessons de poterie et d'ossements animaux, datant de l'âge du bronze. On a également retrouvé un biface du Paléolithique moyen. Un ensemble de 300 pièces romaines de l'Antiquité tardive, enfouies vers 270, a été retrouvé en 1911 dans l'emprise de la gare.

Noisy est une villa attestée en 832. En 842 l'empereur Lothaire abandonna aux religieux de Saint-Maur-des-Fossés, toutes les propriétés qu'il avait à Noisy-le-Sec. Ordonnance confirmée en 998, par le roi Robert.

En 1265, Isabelle de Romainville reconnaît tenir en fief de l’abbé de Saint-Denis des vignes sises au Clos du Châtelain, et la seigneurie de l’abbaye de Saint-Denis subsistera jusqu’à la Révolution. Les abbayes de Saint-Martin des Champs et de Livry possédaient également des terres et des droits féodaux à Noisy-le-Sec.

Sous Philippe le Bel, Enguerrand de Marigny aurait été seigneur de Noisy-le-Sec, mais cette localité ne figure pas dans son cartulaire normand. Fut-elle confondue avec Nogeon-le-Sec dont la graphie ancienne est très proche ? En tout cas, Noisy-le-sec était en 1430 à Louis d'Orléans. Cette seigneurie sous Louis XI, passa à Nicolas Balue, frère du fameux cardinal de ce nom6.

En 1517 Étienne Cochu et Denise Thiphaisne, sa femme, curateurs des héritiers d’Étienne Damoiselet, déclarent au terrier de Jacques Charmoulue, seigneur de Noisy, leurs estables, maison, grange, bergerie, colombier, cour et jardin, enclos de murs, appelé la ferme du Cols, assis au dit Noisy au bout d’en bas, tenant d’une part à la rue quy conduit dudict bout d’en bas à la Magdeleine, aboutissant d’un bout au dit Cochu et consorts et d’autre bout à Jean David (à l’angle des rues actuelles de Saint-Denis et Denfert-Rochereau). Charles IX y permit l'exercice de la religion réformée.

En 1709, le village comptait 250 feux (familles), puis 304 en 1788, à la veille de la Révolution. En 1775, des édits royaux mentionnent Noisy comme l'un des lieux où peut être exercé le culte protestant. Plusieurs moulins à vent existaient dans la commune, dont un, celui de la Petite tour, datant d'au moins 1517 (détruit en 1912) rue Jean-Jaurès, près de la gare. Un autre, au Londeau, le Moulin Hervy ou Harvy est attesté en 1618 et détruit avant 1740.

D'importantes plâtrières étaient exploitées autrefois à Noisy-le-Sec, que ce soit dans le secteur de la future Corniche des Forts ou sous l'actuel stade Huvier.
Noisy le Sec.jpg
Noisy le Sec.jpg (267.14 Kio) Vu 9064 fois
Héraldique
Noisy le Sec blason.jpg
Noisy le Sec blason.jpg (38.53 Kio) Vu 9064 fois
Adoptées en 1942 sous l'administration de Vichy, les armes de la commune de Noisy-le-Sec se blasonnent ainsi :
D'azur à deux épis en sautoir accompagné de trois noix, l'une en chef, et les deux autres aux flancs, et en pointe d'une grappe de raisin tigée et feuillée, le tout d'argent.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Auriol (13)
https://www.provenceweb.fr/f/bouches/auriol/auriol.htm

Rue Augustine Dupuy

Image

Aujourd'hui

Image

Place Ste Barbe

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:


Toponymie

Attestée sous la forme villa Auriolo en 984.
On admet le plus souvent[réf. nécessaire] qu'il s'agit d'un sobriquet comparant l'individu à un loriot (auriou en provençal). Il est possible que[évasif] sa couleur dorée soit un symbole de majesté, dans ce cas le nom serait formé directement sur l'adjectif latin aureolus, indissociable de l'auréole. C'est d'autant plus plausible qu'au Moyen Âge il était fréquemment utilisé comme nom de baptême[réf. nécessaire]

Histoire

Nombreuses grottes (grotte des Infernets, grotte des Morts) dans la vallée du Vède et abris dans les tufs de Pont-de-Joux (sépultures, haches du Néolithique, crânes).

Absorption des Ligures par les Celtes (Celto-ligures). Nombreux oppida dont l'oppidum du Baou Redon et l'oppidum du Baou Rouge.

Installation des Phocéens à partir du VIe siècle av. J.-C. (trésor d'Auriol) et des Romains à partir du IIe siècle av. J.-C. (bataille de l'Arc : victoire de Marius sur les Teutons à Campus Putridi ; prise de Marseille par Jules César en 49 av. J.-C.).

Site paléochrétien de Saint-Pierre d'Auriol (autel paléochrétien au chrisme et douze colombes, église à crypte, reliques de saint Victor, culte de Cassien, Marie-Madeleine).

Auriol est ravagé par la peste de 1576 à 1584. Le château est dévasté par le duc d'Epernon en 1593. Les armoiries du village datent de 1697.

Héraldique

Les armes peuvent se blasonner ainsi :
Auriol blason.jpg
Auriol blason.jpg (28.95 Kio) Vu 9022 fois
d'argent à un oiseau appelé loriot au corps d'or à aile et queue noires, perché sur une branche d'arbre posée en bande d'argent.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Paris le Panthéon

Image

Aujourd'hui

Image



Saix (81)

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
LANDERIBA
Messages : 17369
Enregistré le : sam. 1 nov. 2008 13:37
Modèle de caravane : Familia de 1992 + Defender 110 de 1998. Land 109 de 1972.
prénom : J-Pierre + Marie-Thé
Localisation : Centre Bretagne Pontivy Morbihan
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par LANDERIBA »

:hello:

Saïx ne se prononce pas "sexe" !!!
Les habitants de Saïx sont appelés les Saïxols. La prononciation du 'x' en 'ss' vient de son nom et de son gentilé occitan, qui sont respectivement Sais et los saissòls. Le tréma a ainsi été rajouté récemment pour faciliter la lecture du nom de la ville qui prêtait souvent à confusion.

Le nom Saïx vient de saxum qui signifie « rocher » en latin (Saixo 1123). La commune est formée de deux paroisses Saïx et Longuegineste (habitants : les Longueginestois). Il y a donc deux écoles, deux bureaux de vote, deux maisons des jeunes, etc. La chanson de la commune s'appelle la Saissòla.

Saïx apparaît au IXe siècle comme « alleu » (propriété) des bénédictins de Castres. On le constate sur une épitaphe de 1250 découverte dans les ruines de l'ancien couvent des Cordeliers de Castres, gravée sur un caveau à la demande d'Isabelle de France, sœur du roi Saint Louis, pour son amie intime Armoise de Lautrec, entrée en qualité de religieuse recluse dans un couvent de Saïx.
Saïx chartreuse.jpg
Saïx chartreuse.jpg (117.15 Kio) Vu 8971 fois
Héraldique
Saïx blason.jpg
Saïx blason.jpg (16.42 Kio) Vu 8971 fois
D'argent à la lettre S capitale de gueules, mantelé d'azur.

JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
Vieillir, c'est la seule façon de vivre longtemps............
Avatar du membre
Eribalin
Messages : 5327
Enregistré le : ven. 19 oct. 2012 13:30
Modèle de caravane : Troll 2012
prénom : CLAUDIA et ALAIN
Localisation : Le milieu du département de l'aisne.Soissons.
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Eribalin »

Voilà que notre ami Landeriba :frime: nous parle de sexe castré chez les bénédictins ! :rougefaché: :nonon: :/
Il est ""partous"" :mdr1: :mdr1: :mdr1:
Erib@lin
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Salins les Bains (Jura)

Image

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Avatar du membre
djef24
Messages : 7836
Enregistré le : mar. 16 févr. 2010 10:59
Modèle de caravane : Eriba troll jaune ( jubilé ) de 1998
prénom : Jean-François
Localisation : Sud Périgord noir
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par djef24 »

Salins-les-Bains : splendeur et misère d'une ancienne capitale économique

Durant de nombreux siècles, Salins-les-Bains (Jura) a été le poumon économique de la Franche-Comté grâce au sel. Aujourd'hui, la ville n'a pas les moyens, tout comme les propriétaires privés, d'entretenir son magnifique et abondant patrimoine.
Publié le 04/09/2018 à 23h51 • Mis à jour le 12/06/2020 à 13h58
Salins-les-Bains, Jura : vue du fort Saint André, la place principale de la ville avec le dôme de Notre-Dame Libératrice
Salins-les-Bains, Jura : vue du fort Saint André, la place principale de la ville avec le dôme de Notre-Dame Libératrice • © Philippe Arbez
Franche-Comté Jura
Des églises, des hôtels particuliers, des fontaines, des anciens couvents, des escaliers, des statues, des jardins... Salins-les-Bains regorge de petits trésors. Mais ce que voient les automobilistes qui traversent la ville, ce sont surtout les façades grises et les bâtiments en très mauvais état. Dommage, cette bourgade mérite beaucoup mieux que la première impression qu'elle offre.
Salins a été la capitale économique de la Franche-Comté durant de nombreux siècles grâce à l'exploitation du sel. Elle a compté jusqu'à 8500 habitants au moment de la Révolution française, à la fin du 18 ème siècle. Aujourd'hui, seulement 2700 personnes habitent cette ville qui a perdu toutes ses industries. Les salines ont fermé en 1962, la dernière faïencerie en 1995.
La municipalité et des privés tentent de miser sur la culture et le patrimoine pour relancer le tourisme et donc l'économie.

Le défi : respecter le passé mais ne rien figer, aller de l'avant sans rien renier...

Notre-Dame Libératrice, le monument le plus visité
On est en 1636, la Franche-Comté, appelée alors Comté de Bourgogne, est convoitée par le roi de France, Louis XIII. D'ailleurs tous les rois de France veulent conquérir cette région, riche et prospère. C'est la guerre de 30 ans qui fait tant de ravages : peste, famine, et mercenaires déciment la population. Salins est menacée notamment par les mercenaires du roi, dits les Suédois. Devant le danger, le curé de la paroisse, l'Abbé Marmet, place les habitants sous la protection de la Vierge Marie. La ville est épargnée et en remerciement, les Salinois érigent Notre dame Libératrice qui sera terminée en 1662. Après la Saline, c'est le monument le plus visité de Salins.

Son dôme, recouvert de tuiles vernissées, a été restauré il y a une douzaine d'années pour 1,2 million d'euros. L'intérieur doit faire l'objet aussi d'une rénovation qui devrait coûter environ 400.000 euros. Actuellement, un filet est tendu pour protéger les visiteurs d'éventuelles chutes de plâtre du plafond. Mais la visite vaut quand même le détour et l'entrée est gratuite !

Salins compte d'autres édifices religieux remarquables

Saint Anatoile : vers 1030, Hugues de Salins érige cette église collégiale qui s'appuie sur un donjon sur sa gauche. Elle est reconstruite au XIII ème siècle et des chapelles latérales y sont ajoutées au XIV et XV ème sicècles. A voir : une pieta du XV ème, un Christ aux liens, la chaire XVIII ème classée
Saint Maurice : vous ne pourrez voir que l'extérieur car cet édifice menace de s'écrouler et il a été fermé sur décision du maire. A voir : le magnifique portail
Fichiers joints
5edf65133b548_ftv9513-00_00_00_17-3796136.jpg
5edf65133b548_ftv9513-00_00_00_17-3796136.jpg (144.44 Kio) Vu 8878 fois
systèmes d'exploitation : Ubuntu-mate , Lubuntu ( linux ) et Windows 10
A la r'voyure
djef
Avatar du membre
Philou 33
Messages : 3383
Enregistré le : sam. 4 déc. 2010 12:13
Modèle de caravane : Pan
prénom : Philippe
Localisation : Bordeaux
Contact :

Re: Cartes postales

Message non lu par Philou 33 »

Bonjour à tous ! Image

Image

Sens (89)

Image

Aujourd'hui

Image

Grande rue

Image

Aujourd'hui

Image

Philou
ImageImageImageImage
Répondre

Retourner vers « Autres choses... »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités