Cartes postales

Sujets "Out of Eriba" : hobbies, détente, humour, divers ...
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Philou 33
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Mérignac

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djef24
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Si les fouilles archéologiques attestent une présence humaine entre 2000 et 1500 av. J.-C., la création de la ville semble remonter à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule11. Le domaine d'une villa rustica gallo-romaine du Ier siècle, Matriniacus, centré à l'emplacement actuel de la vieille église romane, aurait peu à peu évolué en village autour du ruisseau de la Devèze aujourd'hui souterrain. On y pratiquait déjà, entre autres, la viticulture sur graves, et le ruisseau, plus large, servait de voie de transport jusqu'à l'embouchure.

Le christianisme catholique romain marque ensuite sa présence par la création, dès le VIe siècle, de la paroisse Saint-Vincent, dont les traces archéologiques les plus anciennes évoquent un cloître mérovingien de la première moitié du XIIe siècle, et la présence d'une nécropole au même endroit. Seule en subsiste l'actuelle église romane édifiée entre 1122 et 1131, elle-même plusieurs fois détruite et reconstruite. À partir du haut Moyen Âge, Mayrinac connaît alternativement les dominations française, normando-angevine et anglaise. Encore sous la régence du duché d'Aquitaine au XIIe siècle, le territoire est ensuite investi par deux seigneuries sous le chapitre de Saint-Seurin ; Veyrines et la maison noble d'Espagne. Fidèle au roi de France, Veyrines est assaillie par les Anglais en 1242. En dépit du soutien de Bertrand de Blanquefort, les seigneuries sont définitivement vaincues en 1274 et prêtent allégeance à Édouard Ier d'Angleterre. Puis le territoire tombe sous l'influence de Philippe Le Bel au XIVe siècle, période durant laquelle Veyrines devient propriété du pape Clément V et de sa famille qui compte les maisons Durfort, Budos et Montferrand. À nouveau sous domination anglaise le 8 mai 1330, en application du traité de Brétigny, le territoire redevient plus ou moins français dès le XVe siècle peu après la bataille de Castillon (1453), puis définitivement à la mort du duc de Guyenne Charles de Valois en 1472.

La vigne, renforcée par les Anglais, constitue la principale activité du village, désormais orthographié Meyrinac. La jurade de Bordeaux achète, en 1526, les terres détenues par Veyrines, contre 9 500 écus d'or. Durant la Fronde, Meyrinac subit de graves dommages à la suite des pillages répressifs des troupes du duc d'Épernon en 1649.

En 1790, Meyrinac devient la commune de Mérignac en englobant les hameaux alentour d'Arlac, Beutre, Beaudésert, Bourranville, le Burck, Capeyron, Chemin-Long, les Eyquems, pour s'inscrire au sein du nouveau district de Bordeaux. La bourgeoisie bordelaise y installe chartreuses et châteaux. La production de vin de Graves reste importante, avec les châteaux Luchey-Picquecaillou, Bourran, Beauséjour, Fourchateau ou Chêne-Vert, tout en assistant dès le XIXe siècle au développement progressif de l'élevage bovin ainsi qu'à l'apparition d'une ère industrielle. L'installation de l'aérodrome de Marcel-Issartier12, dès 1910, et sa base aérienne contiguë dans les années 1920, marque les prémices de l'industrie aéronautique mérignacaise. Quelques décennies plus tard en effet, un autre Marcel y fera installer l'annexe de l'une de ses usines, la Société Talence Avions Marcel Dassault, qui deviendra Mérignac Avions Marcel Dassault puis l'actuelle Dassault Aviation à côté de ce qui est désormais un aéroport international. Charles de Gaulle rejoignit, de cet aéroport, la Grande-Bretagne en 1940.
Le camp de Pichey-Beaudésert

Installé en 1939 comme annexe du Fort du Hâ13, il servit d'abord aux réfugiés de la guerre d'Espagne avant de devenir en 1940 l'un des nombreux centres de séjour surveillé (CSS) installés par le régime de Vichy14. Le 25 octobre 1940, après la transmission par la Kommandantur de Bordeaux de l'avis d'internement de tous les nomades des territoires occupés, le camp recevra de nombreuses familles tziganes15. Puis la police de sûreté allemande ordonne, le 2 juillet 1942, l'internement des juifs de 16 à 45 ans ; 459 d'entre eux seront transférés à Drancy la même année.

Après la Seconde Guerre mondiale, le camp sert à l'internement des collaborateurs en attente de jugement, puis, à partir de 1946, à celui des clandestins étrangers, en particulier espagnols. Il est fermé en 1948 en tant que camp d'internement, mais héberge temporairement des personnes sans domicile jusqu'en 1956 avant d'être définitivement détruit. Une stèle de marbre datée de novembre 1985 marque l'emplacement de l'entrée, à l'angle de la rue des Châtaigniers et de l'avenue Jean Perrin.

Trois estampes monochromes réalisées par Sonia Steinsapir témoignent encore de la vie du camp.
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Philou 33
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Philou 33
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Arès (33)

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djef24
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Aréas, Aresse, Arez, Arrès, Arec?

« Il est toujours périlleux de déterminer l’origine d’un nom de lieu. C’est le cas d’ « Arès », qui fait rêver à quelque débarquement de Crétois ou de Grecs, une simple légende …

Précisons qu’il n’y a pas d’autre Arès en France et que le nom est très ancien. Il figure dans un document daté de l’an 1506. On le voit écrit Aréas, Aresse, Arez, Arrès. Pour certains, le nom serait d’origine gauloise, provenant de la contraction de are, devant, dunum, fort. Les dictionnaires de noms de lieux sont muets sur le sujet. Dans les dictionnaires gascons, on lit « Ares », une chose quelconque. Inacceptable. Aréas, sablonneux, caillouteux. Soit. Plus intéressant. Sur les cartes du XVIIe siècle on remarque une île nommée « Arac, île flottante ». Il s’agit évidemment d’un de ces îlots qui se formaient dans le delta de la Leyre, ancêtre du Bassin».

Extrait du livre « Arès, Le Temps Retrouvé » par Max Baumann, avril 1994.

LA JETÉE D’ARÈS

Elle est en pierre cimentée. C’est la jetée la plus ancienne du bassin. Elle date du XVIII siècle.

Le chenal d’ARÈS ne venant pas au bord du rivage, il faut permettre l’accès de ce dernier aux bateaux des nombreux pêcheurs, puis des ostréiculteurs, soit plus de 500 pinasses à la fin du XIXème siècle, sans compter les chalands chargés de poteaux de mine. La construction de cette « longue bande pierreuse », comme l’appelle Jean Balde dans son roman le Goéland, s’impose. ARÈS est le seul village des bords du bassin à avoir une jetée aussi simple. Depuis le XVIII siècle, elle a été un peu élargie et allongée.


LES CANONS (vers 1800)

Pendant la Révolution et sous l’Empire, les autorités redoutent un débarquement anglais. Arès est donc dotée de plusieurs canons. .

En 1992, deux canons restaurés sont placés de chaque côté de l’entrée de la jetée.


LA TOUR D’ARÈS (1840)

Cette tour, construite en 1840 par Louis-David Allègre, l’inventeur du chalutage à vapeur, alors propriétaire du Château d’Arès, était en fait un moulin à vent parmi d’autres. Lorsque le chemin de fer permet l’approvisionnement en farine, ces moulins disparaissent. En 1882, celui-ci est désaffecté et transformé en pseudo tour de défense par Émile Borduron, avec l’accord de la châtelaine, veuve de Léopold Javal qui avait acquis le château en 1847. La tour, restaurée en 1975 par la municipalité, abrite actuellement un transformateur.

ANCIENNE GARE

La création d’une ligne de chemin de fer à voie unique entre Facture et Arès, bientôt prolongé jusqu’à Lesparre, autorisée par décret impérial de 1857, nécessite la création d’une gare. Celle-ci est inaugurée en 1884. Avec cinq voies, elle a pendant près de 80 ans, une activité importante aussi bien dans le domaine voyageurs que dans celui des marchandises. Des trajets Paris-Arès, le vendredi soir avec retour le dimanche soir, sont même proposés par la compagnie P.O.Midi, ancêtre de la S.N.C.F. Mais le réseau de la Compagnie des Chemins de Fer Économiques de la Gironde est déclassée en 1979, et la gare d’Arès est désaffectée.

LE CHÂTEAU D’ARÈS (1849)mgen

La date exacte de construction du château actuel est controversée. Diverses demeures appartenant à de grandes familles seigneuriales existent dès le Moyen Âge. La dernière connue brûle en 1704. Un château est alors construit vers 1775 lorsque que Louise-Françoise Lemesle achète la baronnie d’Arès avant de la revendre à François de Belcier en 1784. Ce château ayant partiellement brûlé est reconstruit en 1849 par Léopold Javal, banquier, devenu propriétaire en 1847. Sa fille, Sophie, mariée à Paul Wallerstein, en hérite en 1893. Elle apporte quelques modifications au château, notamment l’adjonction d’une aile sud et d’un deuxième étage par l’aménagement des combles. Le château est vendu à la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale en 1948.

ANCIENNE MAISON DE SANTÉwallerstein-2

En 1895, Paul et Sophie Wallerstein, châtelains d’Arès, fondent au coeur du village « une maison de santé » alors modeste, mais comportant une salle d’opération, un dispensaire et un pavillon pour contagieux. Un deuxième pavillon est construit en 1901, et d’autres agrandissements sont réalisés en 1911 et 1923, auxquels s’ajoute une maternité en 1928. L’ensemble faisait partie de la fondation Wallerstein, reconnue d’utilité publique le 09 décembre 1904 et couronnée par l’Académie française en 1926. En 1977, cette même fondation créée le centre médico-chirurgical sur des terrains légués par Sophie Wallerstein. L’ancienne maison de santé devient alors une maison de retraite gérée par la fondation Paul-Louis-Weiller, associée à la Croix-Rouge française.

AÉRIUM ET PRÉVENTORIUMaerium

Dans le cadre de ses fondations humanitaires, Sophie Wallerstein créée un aérium, inauguré en 1913. L’établissement, agrandi au fil des années, est destiné à recevoir une centaine d’enfants de familles modestes qui ont besoin du grand air de la mer et des pins pour recouvrer une bonne santé. L’aérium est rapidement complété par un préventorium. Réalisés par un cabinet d’architectes parisiens, ces bâtiments représentent l’archétype de tous les établissements médicaux pour enfants, construits en France entre les deux guerres. L’activité cesse à la fin de l’année 1970.
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Philou 33
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Agde

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Belles sucettes :lol:
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Histoire d'Agde

Agathé Tyché, la "Bonne Fortune"

Quand en 650/700 avant J.-C., les grecs de Phocée, cherchant un abri, arrivent sur nos rivages, ils baptisent ce qui n’est encore qu’un cap rocheux "Agathé Tyché" : la "Bonne Fortune".

Depuis lors, Agde n’a cessé de vivre par et pour la mer : de l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle, la ville sera l’un des ports de commerce les plus importants de la Méditerranée.

Agde intéresse alors Richelieu qui entreprend la construction d’une rade, afin de faire du site un point stratégique en Méditerranée. Les travaux, rendus difficiles par l’ensablement progressif du littoral, seront abandonnés à la mort du Cardinal.

A la fin du XVIIIème siècle, quand les grands voiliers laissent la place aux navires de commerce à moteur, Agde regarde vers la terre, et la viticulture locale connaît alors l’un de ses plus grands moments de prospérité.

Ici, le patrimoine naturel et culturel de la ville, les vestiges archéologiques, témoignent d’un glorieux passé, d’une mémoire, qui se confondent avec ceux de la Méditerranée.

Ici, à l’embouchure du fleuve Hérault, les routes de la Méditerranée et de l’Europe Occidentale ont toujours convergé et avec elles, les hommes et les idées. C’est pourquoi Agde l’antique a su se tourner à nouveau vers la mer pour construire son avenir. Dès 1970, la ville retrouve ainsi sa vocation méditerranéenne grâce à l’aménagement, dans le cadre de la Mission Racine, de la station balnéaire du Cap d’Agde, dont la construction va permettre la création de nombreux emplois, la diversification de l’économie de la région agathoise et l’animation permanente qui lui manquait. Le Cap d’Agde a donné un formidable élan de vigueur et de modernité à la commune.

Avec un cadre de vie de grande qualité, une implantation et une desserte exceptionnelle, des équipements de tout premier plan, une population jeune et une très forte notoriété européenne, Agde se présente aujourd’hui comme l’un des pôles majeurs de développement de la région.
Pour Agde, plus qu’un nom, "La Bonne Fortune" est un défi sans cesse renouvelé, mais toujours porté par la Méditerranée.
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Ambrault (36)

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LANDERIBA
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:hello:

Y'a un truc !!! je ne vois pas les images, mais image ????
C'est chez moi ou c'est pareil pour vous autres ??? :(

JP :happy1:
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JeanYvon
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Salut
moi, je vois tout.
Hier pendant un long moment je n'ai eu que "image" aussi ça à l'air d’être passé.
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Normal ! Hier la Pin U p était : olé! olé ! :mdr1: :mdr1:
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Message non lu par LANDERIBA »

C'est reviendu !!! les mystères de l'informatique-tique ..... 8|

JP :happy1:
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Pas grand chose à dire sur cette commune
À deux kilomètres d'Ambrault, dans le hameau de Bois-Ramier se trouvent plusieurs carrières de calcaire (oolithique). Les pierres extraites, d'excellente qualité, ont servi pour la construction d'églises, de monuments comme l'abbaye de Déols et la cathédrale de Bourges.

L'exploitation de la pierre d'Ambrault, notamment étudiée par les géologues Jacqueline et Claude Lorenz est attestée à l'époque romaine, en particulier à Argentomagus dès la seconde moitié du Ier siècle. Elle est la source principale de fabrication des colonnades, mais elle y a aussi été employée pour la réalisation de divers ensembles architecturaux, comme au théâtre gallo-romain du Virou.
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Aubusson
Photo avant la première guerre
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le monument aux morts
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Le site actuel de la capitale creusoise de la tapisserie est habité au moins depuis la période gallo-romaine2. Toutefois, sur le territoire de la commune, le Camp des Châtres, longtemps considéré comme un ancien camp romain, s'est révélé remonter à l'époque gauloise (Âge du fer). D’une superficie de 15 hectares, c’est le deuxième plus grand oppidum des Lémovices après l’oppidum de Villejoubert situé sur la commune de Saint-Denis-des-Murs. Il contrôle un ancien cheminement désigné sur la carte de Cassini sous le nom de chemin de Moriac. Son itinéraire conduit en Auvergne méridionale et dessert au sud d’Ussel l’enceinte du Charlat qui contrôle son passage sur la Diège3.

Le nom latinisé de la ville est attesté sous la forme Albuciensis en 936 et sous la forme Albuconis en 1070. L'origine du nom proviendrait d'un nom d'homme, Albucius4, mais certains la font remonter à un hypothétique mot celte signifiant escarpé. On ne peut totalement exclure un rapport avec le nom de la rivière Beauze qui arrose la ville au confluent avec la Creuse.

De la fin du IXe siècle au XIIIe siècle, le patronyme d'Aubusson est celui des vicomtes d'Aubusson, l'une des branches de la Maison de Limoges. Au XIIIe siècle, la vicomté d'Aubusson passe entre les mains de la Maison de Lusignan dont étaient issus les Comtes de la Marche. À partir du XVIe siècle, ce sont des membres de la famille royale qui porteront le titre de Comte de la Marche.

Depuis le Moyen Âge, dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes allaient tous les ans dans les grandes villes, sur les chantiers du bâtiment, pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse (terme récent, le département de la Creuse étant issu de la Révolution) devinrent bâtisseurs de Cathédrales. En 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua fortement les modes de vie.

La tapisserie

La tapisserie, à Aubusson fut vraisemblablement importée des Flandres au XIVe siècle. Au XVIe siècle et au XVIIe siècle, elle atteint son apogée, Colbert lui accordant le titre de Manufacture royale. La particularité de la rivière, La Creuse, qui fixe naturellement les couleurs, a permis à cet art de se développer. Par ailleurs, à la révocation de l'édit de Nantes, un certain nombre de maîtres tapissiers, appartenant à la communauté protestante d'Aubusson, prennent le chemin de l'exil5.
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Cela va vous plaire!!!

Catalogue de toutes les cartes anciennes, par département, de FRANCE : GENIAL !

Ne pas détruire, très intéressant

On trouve toute la France catalogue de toutes les cartes anciennes par département

Au besoin il faut taper le nom de la ville dans recherche !

Regardez ce site, il est génial
Je ne vous envoie pas une carte... mais des milliers de cartes, d'endroits que vous connaissez ou avez connus... en France.
Un vrai bonheur pour ceux qui sont intéressés par leurs villes et les vieilles cartes postales de la France.

http://cartes-postales.delcampe.fr/page ... e%2cF.html
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Message non lu par Philou 33 »

Je ne puis pas là dedans , mais je connais Delcampe

Sur la Creuse tu n' as que 22 villes

Sur mon site il y a 122 villes

Exemple : Vallière

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A partir de là je recherche la même rue actuellement
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Bin là je :pleur4: je croyais régaler avec ce site........bon tant pis :pleur4: :pleur4: :pleur4:
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Ben! pleure pas, ou je vais :pleur4: moi aussi :mdr1:

Beaucoup de photos sont en "copyricht " sur Delcampe, car photos à la vente.
Ensuite il te faut cliquer sur la photo pour la voir en agrandissement, lorsque cela veut bien :hehe: :hehe:
Mais tes annotations sont les bienvenues, et si tu trouvais des faits divers cela serait le top du top

Bon appétit
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P.S. : retard dû à la tempête sur la chaîne Pyrénéenne :oops:
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Suis en retard aussi suite à coupure d'électricité due à tempète en Périgord du sud

Dans la moitié sud du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Vallière s'étend sur 48,42 km2. Elle est arrosée par la Beauze ainsi que par le Taurion et son affluent la Banize.

L'altitude minimale 488 mètres se trouve localisée à l'ouest, au sud-ouest du lieu-dit Confolent, là où le Taurion quitte la commune et entre sur celle de Banize.
Vallière a une origine gallo-romaine. Son nom Vallaria est venu de vallis.

Le cimetière gallo-romain dit de St Bonnet, aux limites de la commune de Vallière et de Saint-Yriex-la-Montagne, atteste la réalité de la colonisation romaine.

En 626, Vallaria figure dans un partage de terre à Royère. Un atelier monétaire y exista à la fin du VIIe siècle.

Au Xe siècle, Vallière devient le chef lieu d'une vicairie importante. L'agglomération unique comprit assez vite deux paroisses et partageant deux églises ; Vallière, qui subsiste encore et St-Séverin, dont l'église fut vendue en 1825 et démolie en 1828.

Sous Henri III, en mars 1576, l'église de Vallière fut mise à sac par les reîtres du duc d'Alençon, frère du Roi.

Deux incendies considérables y détruisirent, le 4 janvier 1676, plus de cinquante maisons, et dans la nuit des 19 et 20 mai 1716, dix-sept habitations. Le 21 octobre 1761 enfin, Vallière qui avait été troublée par de nombreuses rencontres entre gabelous et faux-sauniers, vit passer le reste de la bande de Mandrin.
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Binic (22)

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Binic tire son nom du préfixe penn (qui signifie tête, chef, bout ou cap) et de Ic qui est le nom de la rivière voisine qui se jette dans la mer. Binic est donc l’embouchure de l’Ic. On la surnomme Cité des Embruns ou encore Le Grain de Beauté des Côtes-d'Armor.

L'histoire de Binic remonte au Néolithique (entre 3500 et 1800 av. J.-C.). En effet, on y a retrouvé des monuments mégalithiques tel le dolmen La Table de Margot (détruit en 1816 lors de travaux du port).

Au Moyen Âge, Binic (alors appelée Benic) était un petit village d'au plus une vingtaine de maisons. Mais c'était toutefois un grand lieu de foires et de marchés où venaient les habitants des villages alentour.

En 1821, grâce à François Le Saulnier de Saint-Jouan, un armateur binicais, avec l'appui de la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, Binic devient une commune à part entière en se détachant de la paroisse d'Étables-sur-Mer. Elle compte alors 1 611 habitants. Il faut attendre 1840 pour que les limites entre Binic et les communes d'Étables-sur-Mer et de Pordic soient définitivement arrêtées.

Au XIXe siècle, Binic connut son apogée en devenant, en 1845, le premier port français pour la Grande Pêche. Le port recevait annuellement 150 à 160 navires et l'activité se partageait entre la pêche à Terre-Neuve et le cabotage (importation de sel, de vin, de bois du Nord, de farines et légumes). Binic était alors le premier port de pêche à la morue.

La période correspondant au premier quart du XXe siècle, jusqu'au seuil des années 1930, est pour la commune celle d'une mutation en profondeur car l'activité de pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande y vit tant bien que mal ses dernières décennies.

Confrontées durant la guerre aux sous-marins allemands, à la hausse des coûts d'armement et aux réglementations sur la pêche de plus en plus strictes - notamment en Islande - dans les années 1920 et à la concurrence des chalutiers à vapeur, les goélettes qui depuis les années 1860 étaient emblématiques des ports du Goëlo finissent par disparaître.
Le bord de mer à marée basse.

C'est pour le port une période très morose qui débute. Elle va durer une trentaine d'années.

Plus récemment s'est développée la pêche à la coquille Saint-Jacques, spécialité de la baie de Saint-Brieuc. Depuis 1992, les chalutiers binicais débarquent leur pêche au nouveau port de Saint-Quay-Portrieux, ville voisine de 6 kilomètres.

Entre 1906 et 1956, Binic a été desservie par le Chemin de Fer départemental des Côtes-du-Nord et a eu sa gare sur l'esplanade de la Banche, vaste espace remblayé et gagné sur la grève d'ailleurs construit à cet effet par l'ingénieur briochin Louis Auguste Harel de la Noë.

Le chemin de fer a laissé à Binic des traces importantes : citons notamment les deux viaducs (viaduc de la Hasée dit du Chien noir en face de la station d'épuration et viaduc de Beaufeuillage en face de la zone artisanale) situés tous les deux le long de la D4 en direction de Lantic.
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Peyresourde (65)

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Niché à 1600 mètres d’altitude, Peyresourde, littéralement « Pierre Sourde » est le nom du versant situé dans les Hautes- Pyrénées (65).

A proximité du col de Peyresourde rendu célèbre grâce au Tour de France, ce lieudit constitue un des 2 villages de la station. Il est situé à 10 km du magnifique village de Loudenvielle en *vallée du Louron*.

La une vue imprenable sur la chaine des Pyrénées et un ensoleillement optimal sont un réel émerveillement pour les skieurs. L’aménagement touristique très récent de Peyresourde respecte l’architecture traditionnelle et le cadre pyrénéen naturel.

Le village de Peyresourde offre une situation très privilégiée avec tous les services d'une grande station de ski. Les hébergements en résidences et les chalets sont répartis entre l'entrée de la station à Balestas et le pied de piste. De nombreux commerces proposent tous les services nécessaires à un séjour en montagne: magasins d’alimentation, magasins de sports et de location de matériel, restaurants, bars, presse, boulangeries etc. Et quand on ne skie par on profite du nouveau Spassio ou d'une des nombreuses activités proposées par la Maison de Peyragudes.
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Le col de Peyresourde a été grimpé plusieurs fois par les coureurs du Tour de France
Fichiers joints
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La commune d'Aucamville s'est constituée aux dépens de deux communautés qui l'ont précédée sur le territoire qu'elle occupe actuellement : celle de Lacourtensourt, qu'elle a supplanté à la tête du consulat au XVIIIe siècle ; celle ensuite de la Croix-Bénite, qu'elle s'est adjointe et qu'elle a englobé au siècle suivant dans ses limites territoriales.

Entre les terres plus ou moins cultivées de Lacourtensourt et de Croix-Bénite, s'étendait une large bande de terrain marécageux, prolongeant celui de Lalande. C'était un champ vacant, concédé à la corporation des bouchers toulousains, qui l'utilisait pour faire paître le bétail destiné aux marchés de la ville rose.

Village maraîcher, au XIXe et début du XXe siècle, Aucamville fut réputé pour la culture de la violette de Toulouse (avec près de 300 producteurs). L'activité déclina à la fin des années 1950 ; le développement des techniques de culture sous serres permettant d'obtenir d'autres fleurs que la violette en hiver.

Depuis, les terres cultivables ont peu à peu laissé place à une urbanisation à la fois résidentielle, industrielle et commerciale.
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Anglefort (01)

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Aujourd'hui la mairie

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Plusieurs stèles funéraires découvertes sur le site révèlent une implantation sous l'empire romain. D'autres blocs antiques comportant six inscriptions funéraires ont été extraits au sud-est du village de Boursin lors d'un dragage d'un ancien lit du Rhône. Un petit trésor monétaire d'antoniniens des empereurs Aurélien et Postume daté vers 270-271 a également été découvert au début du XXe siècle

Sur le territoire de la commune s'élevait au Moyen Âge, le prieuré d'Anglefort. Guillaume Drujon, en 1590, en est religieux. Il en deviendra le prieur en 1620.

Le château d'Anglefort est un ancien château fort, centre de la seigneurie d'Anglefort, reconstruit en 1741, qui se dresse sur la commune

Histoire

Il subsiste encore quelques parties de l'ancien château fort, ancien fief en toute justice possédé successivement par les familles de Maillans et de la Porte.

Le 18 octobre 1571, par lettres, vérifiées en la Chambre des comptes de Savoie le 10 novembre suivant, le village, la paroisse d'Anglefort, avec la maison noble de Bossin, sont inféodés, en toute justice haute, moyenne et basse, par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, à Claude Gaspard de Maillans, seigneur de Bossin, conseiller d'État de son altesse, juge-mage en Bugey, qui fut le premier seigneur d'Anglefort. La seigneurie d'Anglefort est dans le mandement de Seyssel.

Ignace de Maillans, son petit-fils, vivant vers 1650, est seigneur d'Anglefort.

Joseph de Maillans, écuyer, le vend, en 1715, à Pierre-Joseph de la Porte qui construit le château actuel vers 1741, et dont le fils en fournira le dénombrement au roi en 1770
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Aguilcourt (02)
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A Aguilcourt, devant le café Tricot-Malhomme, les clients s'amusent à prendre la pose avec une bouteille. C'était pratiquement à l'époque une "figure imposée", mais il ne fallait pas bouger, de façon à ce que la photo soit nette... - L'auteur de ce cliché est le photographe laonnois A. Levasseur, qui a réalisé un très grand nombre de cartes postales dans l'Aisne et même dans la Marne.

Aujourd'hui ( désolé impossible de retrouver le lieux exact :oops:)

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Pas grand chose à dire sur cette commune :pleur4:
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djef24 a écrit : mer. 18 déc. 2019 10:17 Pas grand chose à dire sur cette commune :pleur4:
:mdr1: :mdr1: :mdr1:
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Merci chambord pour le petit coup de pouce et :P pour philou

HISTORIQUE :
La Commune d'Aguilcourt, dans un lointain passé, appartenait à l'ancien Laonnois. Elle relevait de l'intendance de Soissons, des Baillages et Diocèse de Laon.
Au IXème siècle, le village appartenait aux archevêques de Reims lesquels, en l'An 846, firent faire une enquête sur les habitants qui voulaient se soustraire à leur sujétion.
Au XIVème siècle, le domaine d'Aguilcourt appartenait aux comtes de Roucy ; l'un d'eux affranchit les habitants de cette tutelle en 1339. En 1550, Jean de NOVION était seigneur d'Aguilcourt.
En 1789, cette terre appartenait à M. GOUJON, de Condé.
En juin 1940, des combats eurent lieu à Aguilcourt, et le 80° R.I. y fut durement éprouvé

PATRIMOINE :
Le village a été presque totalement détruit lors des combats de la 1ère Guerre mondiale, et ses bâtiments publics (Mairie, École, Église) ont été reconstruits à partir de 1920.
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:hello:

Une au nom marrant, pas loin de Luien79, dans les 2 chèvres.... :hehe:
église catholique des XII et XV siècles
église catholique des XII et XV siècles
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JP :happy1:
BZH : Bienvenue en Zone Humide Image
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Le village a pris le nom de son église Saint-Sauveur, en référence au Christ. La deuxième partie de ce toponymie fait allusion à une légende qui remonterait au Moyen-âge.

En 732 (ou 733 selon certains historiens) Charles MARTEL arrête les Sarrazins au Sud de Châtellerault (Vienne). Après la mort de leur chef sur le champ de bataille, l’armée musulmane se dispersa. Un petit groupe aurait alors trouvé refuge dans l’église Saint-Sauveur. Assiégés par les habitants de la paroisse, ils promirent de se rendre s’il givrait le lendemain. Or signe divin, au petit matin de ce mois de mai, il givra ! Tenant leur promesse, les envahisseurs se rendirent. Ainsi naquit la légende du village de Saint-Sauveur-de-Givre-en-mai.
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Arcy-Sainte-Restitue (02)

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A Arcy-Sainte-Restitue au XIXe siècle, des fouilles dans un tertre sablonneux ont mis au jour un important cimetière antique avec près de 25 000 tombes Une épée d'apparat y a été mis en évidence. Elle a été réanalysée en 1988. Il s'agirait d'un chef mérovingien contemporain de Clovis. Ce serait la traduction archéologique de la progression des armées franques de Tournai à Paris après 486 et l'implantation du nouveau pouvoir mérovingien. Arcy était non loin de Soissons où résidait Syagrius, commandant la dernière armée romaine de Gaule.
Vers 852, le comte de Moreuil, seigneur de Picardie, part pour Rome pour défendre le pape Léon IV contre les menaces d'invasion des Sarrasins. En remerciement de ses services, le pape accède aux désirs du comte de ramener en France les restes de sainte Restitute. Pour rejoindre la seigneurie du comte, le convoi passe par Arcy. Là, les soldats déposent la châsse renfermant les restes de la sainte. Au moment du départ, la châsse est devenue très lourde et les soldats ne peuvent la remettre sur le chariot. Se produisent alors deux miracles : une fontaine jaillit et une mère, passant près de la châsse, portant son enfant mort-né dans ses bras, le voit ressuscité et dit « Reste ici, reste ici ». Le comte laisse la châsse dans la chapelle Saint-Martin.

En 863, le roi de France Louis II de France ordonne que les saintes reliques soient déplacées pour échapper aux ravages des Vikings. Les restes de sainte Restitute sont ainsi dispersés.

Une châsse dédiée à la sainte est visible dans l'église. Elle est en bois d'ébène taillé avec des ornements en cuivre repoussé doré (XVIIe siècle) et contient un fémur de la sainte renfermé dans un coffret placé à l'intérieur et accessible par une petite porte dissimulée dans la sculpture en colonnes.

La châsse est fixée sur un brancard. L'ensemble châsse plus brancard pèse entre 130 et 150 kg et est porté par quatre hommes de même taille lors des processions.
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Les origines

Des traces d'occupation remontant au premier âge du fer ont été identifiées dans les secteurs du château et de la cathédrale. Sous la chapelle Saint-Esprit ont été mis au jour les restes d'habitat en terre crue. Le rocher d'Antibes semble indéniablement être à cette période le siège d'une communauté indigène entretenant des liens avec les populations méditerranéennes, notamment les Étrusques, comme le montre la présence de nombreuses amphores et de l'épave de la Love au large d'Antibes. Cependant, c'est avec le monde grec, par l'intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges restent les plus importants.
Antipolis : une colonie de Marseille

Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive. Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du IVe siècle av. J.-C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice)).

Lors de l’extension de la ZAC du Bas-Lauvert, une fouille préventive a été menée, non loin du cœur de l’antique agglomération d’Antipolis où on a découvert un établissement agricole romain daté du Ier siècle avant notre ère.

L'emplacement exact de la ville grecque est mal connu. Compte tenu des pratiques coloniales grecques, il est probable qu'elle ait été implantée au pied du rocher d'Antibes, sous la vieille ville actuelle. Des traces d'occupation d'époque hellénistique ont été identifiées autour du château et de l'église paroissiale (ancienne cathédrale), rue du Bateau, sous le cours Masséna et dans le jardin du Presbytère, rue de la République notamment. Le mobilier mis au jour durant toutes ces fouilles montre la prépondérance de produits importés de la région de Marseille, associés à des céramiques campaniennes et des céramiques indigènes.

Au début du IIe siècle av. J.-C.), les tribus ligures de la région, les Décéates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs de Marseille font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En 154 av. J.-C., le consul Quintus Opimius défait les Décéates et les Oxybiens et prend Aegythna, oppidum des Décéates. Malgré toutes les hypothèses émises depuis plus d'un siècle par les érudits locaux, on ne connaît ni le lieu de la bataille de 154 av. J.-C. ni le site d'Aegythna.

Les territoires « conquis » par les Romains sur les populations indigènes sont donnés aux Phocéens et administrés par l'intermédiaire de ses colonies, Antipolis et Nikaïa jusqu'en 49 av. J.-C. En effet, Marseille ayant pris le parti de Pompée, César victorieux lui enlève ses colonies.
Antipolis à l'époque romaine

À la suite de la prise de Marseille, Antipolis (à la différence de Nikaïa) est détachée de sa métropole, Marseille. Sous l'administration de Lépide, Antipolis accède au statut de communauté autonome, probablement dès 43 av. J.-C., puis, un peu plus tard sous Lépide ou Auguste, à celui de cité (civitas) de droit latin et est intégrée à la province de Gaule narbonnaise. De minuscules monnaies de bronze sont émises à Antibes au nom de Lépide. Elles présentent sur une face la tête d'Athéna et au revers une allégorie de la Victoire avec les légendes LEPI pour Lépide, et ANT, ou ANTI, pour Antipolis.
Romanisation d'Antipolis

L'octroi du droit latin à Antipolis signifie l'accès des élites ou des notables locaux chargés de l'administration de la cité à la citoyenneté romaine quelle que soit leur origine, Grecs de Marseille ou indigènes celtes ou ligures. S'y agrège en outre une part de citoyens italiens ou originaires d'autres provinces. L'épigraphie rend compte d'une rapide imposition du latin comme langue officielle dans le territoire d'Antipolis dès l'époque d'Auguste. La quasi-totalité des noms de personnes et de divinités gravés dans la pierre sont de consonance latine. Ceci ne signifie pas le remplacement des Grecs et des indigènes par des Italiens ou des Romains, mais la fusion des populations et l'adoption de noms latins et de la culture romaine.
Les limites de la ville et extension des nécropoles à l'époque romaine

On connaît tout aussi mal la ville romaine que la ville grecque en l'absence de travaux de grande ampleur. On peut toutefois envisager une extension un peu plus importante qu'à l'époque hellénistique et à peu près équivalente à celle de la ville moderne. En effet, lors de la destruction de l'enceinte Vauban à la fin du XIXe siècle, on a découvert des sépultures du Ier siècle au niveau du bastion Saint-André et de la rampe des Saleurs, des sépultures du IIe siècle au Ve siècle depuis la rive occidentale du port et autour de la chapelle Saint-Roch jusqu'au fort Carré, depuis la gare jusqu'aux Châtaigniers.

L'extension des nécropoles donne, en négatif, les limites de l'urbanisation antique d'Antipolis. Elle montre, en outre, la vitalité de la cité jusqu'au Ve siècle, au plus tôt.
Le port romain d'Antipolis

La rade d'Antibes a attiré les Grecs au Ve siècle av. J.-C., entre le site actuel du Fort Carré et le site de la vieille ville. Le littoral antique a été modifié, sous l'effet de l'action du Var, de la Brague et des courants côtiers. Il subsistait, à côté de la chapelle Saint-Roch, un monument maçonné antique appelé Table Saint-Roch dont les recherches sous-marines ont montré qu'il était placé à côté d'éléments d'un quai romain. Il était mis dans l'axe du chenal d'entrée du port. Les céramiques trouvées au cours des recherches, faites en 1970 ont permis de dater les constructions du IIe siècle.
Une ville romaine type

Antipolis se pare de tous les monuments constitutifs d'une ville de l'époque romaine.
Les aqueducs d'Antibes

La cité est alimentée en eau par deux aqueducs :

l'aqueduc de Fontvielle prend sa source à Biot et longe le littoral en contrebas de la Route nationale 7, le terre-plein de la voie de chemin de fer au niveau du fort Carré. On peut encore en voir un tronçon conservé dans une résidence au fond de l'anse Saint-Roch18. Il a été retrouvé et restauré au XVIIIe siècle par le chevalier d'Aguillon pour alimenter la ville moderne en eau.
l'aqueduc dit de la Bouillide ou des Clausonnes prend sa source dans la commune de Valbonne. Des vestiges monumentaux de ponts-aqueducs se trouvent au quartier du Fugaret dans la forêt de la Valmasque et dans la commune de Vallauris. Il débouche vraisemblablement rue de la République. Il devait notamment alimenter la fontaine romaine du jardin du presbytère. Les travaux récents ont montré des parallèles avec l'aqueduc de Fréjus

Théâtre et amphithéâtre d'Antibes
Stèle funéraire de l'enfant Septentrion.

Comme la plupart des villes romaines, Antipolis possédait les indispensables bâtiments de spectacles et divertissements. Un théâtre romain est attesté par la stèle funéraire de l'enfant Septentrion. L'inscription indique, de façon explicite, qu'il dansa et fut très apprécié sur la scène du théâtre d'Antipolis22. Le théâtre était situé, comme l'amphithéâtre, entre la rue de la République et la rue de Fersen, près de la Porte Royale23. Le mur de fond étant sensiblement positionné à côté de la rue Fourmillère. Un mur rayonnant des gradins a été trouvé, du côté droit de la gare des autobus. Un plan du théâtre, dressé dans la seconde moitié du XVIe siècle est conservé dans la Bibliothèque nationale Marciana de Venise.

Les restes de l'amphithéâtre étaient encore visibles la fin du XVIIe siècle lors de la restructuration des fortifications de la ville d'Antibes. Des tracés font apparaître des ovales concentriques pouvant être des restes de l'amphithéâtre. Ils étaient encore visibles dans de nombreux plans du XVIIe siècle et dans le plan cadastral d'Antibes du début du XIXe siècle. Ces restes sont aujourd'hui recouverts par le Collège de Fersen.
Un réseau de domus

Quelques fouilles dans la vieille-ville ont permis la mise au jour de structures d'habitat bien conservées et montrant un certain luxe. Parmi elles, les plus monumentales sont celles du jardin du presbytère de la rue Clemenceau. Celles-ci montrent un plan comparable à celui des domus gallo-romaines telles que celles de Saint-Romain-en-Gal. De vastes pièces au sol de mosaïque s'organisent autour d'une cour intérieure possédant une fontaine de marbre. L'ensemble du mobilier permet une datation de la fin du IIIe siècle, bien qu'un état de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine ait été identifié. Une autre demeure pavée de porphyre et de pierre verte semble aussi avoir été fouillée rue des Palmiers et rue de la Blancherie. Le mobilier conservé au musée d'archéologie d'Antibes semble indiquer une occupation principale entre l'époque d'Auguste et le IVe siècle pour la première et du IIe siècle au IVe siècle pour la seconde. On doit noter que le mobilier de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine est présent sur les deux sites.
Antipolis durant l'Antiquité tardive

Antibes fut le siège d’un évêché depuis le Ve siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. D'après la croyance populaire, la cathédrale d'Antibes a été construite sur les fondations d'un temple consacré à Diane et à Minerve. Le premier évêque a été saint Armentaire, nommé par le pape saint Léon le Grand, en 442. Il a construit la première cathédrale qu'il a consacrée à la Vierge Marie. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. La cathédrale a été reconstruite en 1124 après les incursions barbaresques. Le bâtiment actuel a été totalement reconstruit au XVIe siècle8, puis en 1746, après le bombardement de la ville pendant la guerre de Succession d'Autriche. Louis XV a financé la construction de la façade qui a été modifiée au XIXe siècle.

C'est du Bas-Empire que l'on date habituellement la muraille qui sépare le sommet du rocher d'Antibes du reste de la Vieille-ville, ainsi que la porte encadrée de deux tours cours Masséna, la porte de l'Orme. On ne peut, pour autant, conclure à une contraction de l'habitat urbain. En effet, les différentes fouilles dans la vieille-ville ont livré d'importantes quantités de mobilier de l'Antiquité tardive. C'est notamment le cas de la domus du jardin du presbytère de la rue Clemenceau qui semble occupée jusqu'au Ve siècle, au plus tôt ainsi que celles de la rue des Palmiers et de la rue de la Blancherie.

Malgré la présence de quelques sépultures tardives isolées mises au jour dans le centre-ville, près du cours Masséna ou dans le jardin du presbytère, l'espace sépulcral privilégié autour du port continue de s'étendre autour de la chapelle Saint-Roch, comme l'ont montré les fouilles des années 1950. La présence de caveaux riches en mobilier et d'une sépulture contenant un coutelas autour de la cathédrale est à mettre en relation avec les pratiques funéraires paléochrétiennes : les morts ne sont plus rejetés hors du monde des vivants, mais enterrés au plus près des lieux sacrés autour desquels se regroupe aussi l'habitat.
Activités économiques d'Antipolis
Un relais commercial

On connaît assez peu de choses sur l'économie d’Antipolis durant l'époque grecque. La fondation de cette agglomération a certainement eu plus de raisons militaires (protéger les routes commerciales de Marseille) que coloniales. Il n'empêche qu’Antipolis a pu jouer un rôle certain dans la diffusion des productions des Grecs de Marseille ou des produits transportés par leurs navires. Cette fonction commerciale semble d'ailleurs précéder la fondation même d'Antipolis.

En effet, les différentes fouilles effectuées dans les secteurs du château Grimaldi, de la chapelle Saint-Esprit et de la cathédrale, dans des contextes indigènes, ont livré la plus importante collection de céramiques importées du VIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle av. J.-C. de la région (amphores étrusques, amphores de Marseille, céramiques grecques archaïques, céramiques attiques...). Ces produits se retrouvent dans des quantités extrêmement faibles sur les autres sites indigènes.

Des dragages effectués dans l'anse Saint-Roch dans les années 196028 et lors de la construction du port Vauban dans les années 198029 ont permis de vérifier la présence de plusieurs épaves et dépotoirs sous-marins. Ceux-ci montrent une activité intense depuis l'époque grecque jusqu'à l'Antiquité tardive. Les importations de cette dernière période sont particulièrement importantes, comme le montrent les collections conservées au Musée d'Archéologie d'Antibes. Elles sont essentiellement représentées par des amphores, des céramiques sigillées claires et des céramiques communes provenant de l'Afrique romaine.

Pline cite Antipolis comme l'un des lieux de production de saumures réputés de l'Empire :

Scombros et Mauretania Baeticaeque etiam Carteia ex oceano intrantes capiunt, ad nihil aliud utiles. Laudantur et Clazomenae garo Pompeique et Leptis, sicut muria Antipolis ac Thurii, iam vero et Dalmatia.

(On pêche les maquereaux uniquement pour la fabrication du garum lorsqu’ils arrivent du large en Maurétanie et à Cardeia de Bétique [Gadès]. Sont également réputés pour leur garum Clazomènes, Pompéi et Leptis, de même qu’Antibes et Thurii pour leur saumure, ainsi que désormais la Dalmatie).

Des amphores portant des inscriptions attestant l'origine d'une saumure antipolitaine et la qualité du produit sont conservées à Londres.

Cette industrie semble avoir laissé des traces archéologiques dans le sous-sol d'Antibes. Dans les années 1960-1970 on pouvait encore noter la présence de structures au fond de l'anse Saint-Roch interprétées comme des bassins de macération des poissons. Rue d'Aguillon, on a pu observer une série de cuves qui paraissent appartenir à une importante conserverie. Des parallèles ont pu être établis avec les conserveries ou ateliers d'Afrique du Nord.
Moyen Âge
Famille de Grasse

Pour remercier les participants à la lutte contre les Sarrasins, le comte de Provence a partagé les fiefs conquis entre eux. Rodoard a reçu la moitié du diocèse d'Antibes, en 960. Il est le fondateur de la maison de Grasse. En 993, il est qualifié de comte d'Antibes. Jusqu'autour de 1100, l'évêché d'Antibes est tenu par un membre de la famille de Grasse. Vers 1100, Manfroi Grimaldi est élu évêque d'Antibes, ce qui va créer un conflit entre les deux pouvoirs. En 1124 la cathédrale d'Antibes est incendiée par les Sarrasins obligeant l'évêque à se réfugier à Grasse. Le comte de Provence Raimond-Béranger fit un don important pour reconstruire la cathédrale. Entre 1155 et 1181, les évêques d'Antibes ont obtenu, avec l'accord du comte de Provence Raimond-Bérenger III (ou IV), la suzeraineté sur tous les biens tenus par la famille de Grasse. Les deux tours d'Antibes (tour-refuge qui sert de clocher et tour du château) ont été construites vers 1213. La branche aînée de la famille de Grasse est restée co-seigneur d'Antibes jusqu'à l'achat de ce qu'elle possédait à Antibes par l'évêque d'Antibes Bertrand d'Aix. Restée fidèle aux comtes de Provence en 1388, la maison de Grasse a perdu les biens qu'elle possédait dans le comté de Nice.
Évêques d'Antibes

Bertrand d'Aix, évêque d'Antibes entre 1217 et 1244(?), acheta tous les biens que la maison de Grasse possédait encore à Antibes. Il se fait céder ensuite la seigneurie par les comtes de Provence pour 30 000 sols raymondins, en 1238. C'est le 19 juillet 1244 que l'évêché d'Antibes est transféré à Grasse à cause des incursions des pirates. Les évêques de Grasse ont conservé les juridictions spirituelle et temporelle jusqu'à l'époque du pape d'Avignon Clément VII. Le pape d'Avignon s'est emparé de la ville d'Antibes pour punir l'évêque de Grasse, Thomas de Gerente, de s'être prononcé en faveur du pape Urbain VI.
Famille de Grimaldi

Arrivent les Grimaldi, famille génoise alliée des Angevins et qui était de ce fait très présente en Provence orientale. Parmi ceux-ci, Luc et Marc Grimaldi, fils d'Antoine. Le pape d'Avignon Clément VII en a confié le gouvernement, le 26 mai 1384, à Marc et Luc de Grimaldi, de Gênes34. Le 26 janvier 1385, Clément VII donna la seigneurie d'Antibes à Antoniotto Adorno, doge de Gênes, pour le récompenser de services et à condition qu'il la tienne pour le pape et ne reconnaisse pas Urbain VI. Mais n'ayant pas tenu cette dernière condition, Clément VII lui retire Antibes et la donne à la chambre apostolique en novembre 1385. Luc et Marc Grimaldi prêtèrent 5 000 florins d'or de la monnaie de Gênes à la chambre apostolique, le pape leur assigna les revenus de la seigneurie d'Antibes jusqu'au remboursement, en novembre 1386. Marie de Blois a confirmé cette cession par lettres patentes, le 31 décembre 1386, Clément VII ayant eu à trois reprises 5 000 florins. N'ayant pu rembourser ces fonds le Pape d'Avignon, les frères Grimaldi reçurent le fief d'Antibes - le plus beau port de la région. Jacques Grailleri, élu évêque de Grasse mais ayant pris le parti d'Urbain VI, Marie de Blois le déclara déchu de ses droits sur la ville d'Antibes en janvier 1392. Louis II d'Anjou confirma par lettres patentes le 13 novembre 1399 l'engagement de Clément VII de la ville d'Antibes à Marc et Luc de Grimaldi et des privilèges accordés par les reines Jeanne et Marie. Le pape Jean XXIII confirma par une bulle le 20 octobre 1413 l'accord passé avec Clément VII. Il permit aux Grimaldi d'élire un ecclésiastique ayant la même juridiction dans la ville que l'évêque de Grasse. Les évêques de Grasse protestèrent contre cette usurpation de leurs droits d'abord avec succès, mais le pape Eugène IV cassa la sentence le 3 décembre 1439, sous la réserve que les seigneurs d'Antibes paient chaque année 50 ducats d'or à l'évêque de Grasse.
Antibes à la frontière du royaume de France

La reine Jeanne Ire de Naples, comtesse de Provence, n'ayant pas eu d'enfant, choisit successivement comme héritiers Charles de Duras puis Louis Ier d'Anjou. Après la mort de la reine Jeanne, tuée en 1381 par Charles de Duras, le conflit entre les héritiers va entraîner une scission du comté de Provence. L'ambition de la famille Grimaldi de Bueil va les rapprocher de Ladislas d'Anjou-Durazzo qui nomme Jean Grimaldi de Bueil sénéchal de Provence en 1387. Ce dernier, avec son frère Ludovic, va négocier avec Amédée VII, comte de Savoie, la dédition de Nice en 1388. La partie à l'ouest du Var reconnaît en 1387 Louis II d'Anjou comme comte de Provence. Après le renouvellement de l'hommage de Nice au comte de Savoie, en 1391, une frontière s'est mise en place le long du Var séparant le comté de Provence des nouvelles terres de Provence qui ne s'appellent pas encore comté de Nice. Par testament Charles V d'Anjou, comte de Provence depuis la mort de René d'Anjou, sans héritier direct, donne le comté de Provence au roi de France Louis XI qui en prend possession en 1482. Sur la mer Méditerranée, la frontière du royaume de France est alors déplacée le long du Var. Antibes devient une ville frontière du royaume et va en suivre les péripéties militaires.
Époque moderne
Plan d'Antibes en 1785 avec la représentation de la nouvelle alimentation en eau de la ville.
Plaque indiquant l'endroit d'emprisonnement de la garde de Napoléon Ier.

Au XVIe siècle, l'affrontement entre les roi de France, à partir de François Ier, et les Habsbourg va amener l'envahissement de la Provence. Sous François Ier, elle est envahie à deux reprises par les troupes de Charles Quint : en 1524 et en 1536. La faiblesse des défenses va nécessiter de développer les fortifications de la ville, avec la construction du fort Carré. Pendant les guerres de religion en Provence, le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier l'envahit, avec l'appui des ligueurs du parlement d'Aix, entre le 14 septembre 1590 et le 30 mars 159236. Puis Henri IV entreprit de fortifier la ville. À partir de 1603 les remparts bastionnés de la ville ont été construits sur les plans des ingénieurs du roi en Provence de la famille de Bonnefons, Raymond, mort en 1607, puis son fils Jean, enfin son petit-fils Pierre

Henri IV a racheté la ville en 1608 aux Grimaldi d'Antibes pour le prix de 250 000 florins. Le premier président du parlement d'Aix, Guillaume du Vair en prit possession pour le roi. Les Grimaldi s'installèrent alors au château de Cagnes jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les Grimaldi de Puget, lui survit.

En 1648 commencent les travaux de construction de la jetée et du chenal du vieux port. Ils sont complétés par la construction du bastion du port du côté est en 1652. En 1681, à la suite d'une proposition d'Antoine (de) Niquet, Vauban, à la demande de Colbert, fait des propositions pour l'entretien du port qui s'ensable. Vauban visite les places fortes de Provence en 1682. En 1690 des travaux sont commandés pour la réfection de la tour de surveillance de la côte qui se trouve à Notre-Dame de la Garde au cap d'Antibes. Vauban est de nouveau à Antibes en 1693 où il étudie avec Niquet un projet d'amélioration des fortifications. En 1703, Vauban fait un dernier projet de fortification pour Antibes reliant les remparts de la ville au fort Carré, projet non exécuté.

La juridiction épiscopale a été rendue à l'évêque de Grasse par arrêt du conseil du 11 octobre 1732. Le vicaire apostolique a été supprimé.
Détail du plan-relief d'Antibes, réalisé en 1754 (conservé au musée des Plans-Reliefs à Paris)

Louis d'Aguillon restaure en 1784 l'aqueduc romain de Font Vieille pour alimenter la ville en eau
Époque napoléonienne

Le 1er mars 1815, Napoléon Ier quitte l'Île d'Elbe où il était en exil et doit débarquer à Golfe Juan, devant le refus d'Antibes de le laisser accoster. Il espère que la garnison d'Antibes va se soulever contre Louis XVIII. Il envoie alors quelques hommes menés par le capitaine Lamouret pour aider les Antibois au soulèvement. Mais ceux-ci restent fidèles à leur roi, arrêtent l'avant-garde et l'emprisonnent dans la chapelle Saint-Esprit et dans les anciennes loges maçonniques rue des Casemates. Cette fidélité vaudra à Antibes que le roi Louis XVIII lui rende son statut de bonne ville en 1821, fidélité qui est rappelée sur son blason « Fidei Servandae Exemplum 1815 ».
Époque contemporaine

En 1866 c'est là que se forma la Légion d’Antibes sous les ordres de Charles d'Argy.
Économie à la fin du XIXe siècle

D'après le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, la fin du XIXe siècle, la ville était peuplée de 6 752 habitants. L'économie était principalement agricole : jardins, vignes, vergers, en premier lieu, tournée vers la culture du tabac, mais aussi de l'olivier, du mûrier (pour la soie), de l'oranger et des fleurs et plantes odoriférantes.

Les activités commerciales concernaient le bois, le textile, les poissons salés, les vins, la parfumerie, l'huile d'olive, les oranges, les fruits.

Il citait quelques rares activités industrielles comme la production d'huile d'olive, la distillerie d'essences de fleurs, la fabrication de vermicelles et de pâtes alimentaires, la céramique, les salaisons et les articles de marine.

Le port recevait annuellement 50 à 60 navires, et son cabotage était de 150 à 200 navires jaugeant 7 000 à 8 500 tonneaux40.

Le port a reçu pendant un temps des pétroliers qui accostaient au bout de la jetée du vieux port, après le chantier naval. Le carburant était transporté par un oléoduc longeant l'anse Saint-Roch jusqu'aux citernes située entre la route et la voie ferrée, en face du Fort Carré dans un espace appelé d'ailleurs encore aujourd'hui « ZAC des Pétroliers ».
Prémices de changements

Le démantèlement des fortifications d'Antibes commença au cours du XIXe siècle, parallèlement à une urbanisation croissante en direction de l'intérieur des terres et du cap d'Antibes. Dans le même temps se créait, en 1882, la station balnéaire de Juan-les-Pins.

Antibes reste toutefois une ville de garnison. En 1906 elle accueille encore le 112e régiment d’infanterie et le 7e bataillon de chasseurs alpins.

Pendant la Seconde Guerre mondiale le fort Carré servit de centre de rassemblement des étrangers.

Ces dernières décennies Antibes a connu une nouvelle dynamique de développement grâce à l'implantation à proximité de la technopole de Sophia Antipolis.
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Antibes

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XYZ
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Là Djef il a fait fort. Si tu mets un carte postale de Bethléem il va nous poster la Bible ? :taistoi:
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Plus rien à dire sur Antibes :mdr3: :mdr3: :mdr3: Mais sur la bible je peux me renseigner et commencer à.... :ange: y réfléchir :happy1:
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Once again I've spent an enjoyable hour looing at this thread. I think Philou 33 deserves a big THANK YOU for the hours of work he must spend in searching out the post cards and then looking on Google maps for today's scenes.
I wish there was a source for old postcards of UK scenes and campsites.

:image002:

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Randafrance a écrit : dim. 22 déc. 2019 16:30 Once again I've spent an enjoyable hour looing at this thread. I think Philou 33 deserves a big THANK YOU for the hours of work he must spend in searching out the post cards and then looking on Google maps for today's scenes.
I wish there was a source for old postcards of UK scenes and campsites.

:image002:

Randa
Nous sommes toujours :flageu3:
Merci bien !
I don’t get it J' ai rien compris, mais deviné :hehe: :hehe:

Pour ce qui est des C.P. Anglaises
J' ai trouvé celle là mais impossible de retrouver l' endroit exact

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On dirait bien le bâtiment au fond en arrondi

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Histoire de Malvern

Les vestiges archéologiques montrent qu'à l'âge du bronze, vers les années 1000 av. J.-C., la région était déjà fréquentée4. La ville elle-même vit le jour au XIe siècle avec la construction d'un prieuré de moines bénédictins, au pied de la plus haute des collines de l'endroit5,6. Malvern a connu une croissance rapide tout au long du XIXe siècle, grâce à la vogue de l'hydrothérapie7, et lorsque cette activité entra en déclin, vers la fin du siècle, les hôtels et les grandes propriétés se muèrent en autant d'internats privés. La délocalisation du Telecommunications Research Establishment (TRE) à Malvern, en 1942, marqua la troisième phase d'activité de la région ; sous le nom de QinetiQ, il reste le premier employeur de la ville8.

Pour les amateurs d'automobiles hors-série, c'est à Malvern que se trouve l'usine (semi artisanale) produisant les très traditionnalistes voitures de sport Morgan dont la carosserie est chaudronnée à la main sur une armature de frêne.
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Illustration complémentaire. https://www.youtube.com/watch?v=p4c9i250pc4
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Les Comtois
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:hello: fini les structures en bois chez Morgan. Maintenant structure métallique ;-)
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Bourdeaux (26)

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Aujourd'hui

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Au cœur de la haute vallée du Roubion, entre Vercors et Provence Bourdeaux est un village médiéval dans un panorama ouvert sur la montagne de Couspeau.

Préhistoire
Abri sous roche avec traces d'art schématique

Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie

Fief du comté de Diois.
Possession des Bourdeaux.
Milieu XIIIe siècle : passe (par mariage) aux Châteauneuf.
1278 : cédé aux comtes de Valentinois.
1356 : le mandement (ou vallée de Bourdeaux) comprenant, outre la commune de ce nom, celles de Bezaudun, de Crupies et des Tonils, est acquis par les évêques de Die, qui l'ont conservé jusqu'à la Révolution.

Une guerre avait fait rage entre les deux châteaux de Bourdeaux jusqu'en 1357 : ce conflit opposait les comtes de Valentinois et les évêques de Die. Ces derniers qui en sortiront vainqueurs et garderont le fief jusqu'à la Révolution. Comme traces de ce conflit, on peut voir tout autour de Bourdeaux nombre de ruines de tours ou villages abandonnés

Le protestantisme a profondément marqué le pays et l'on trouve de nombreux petits cimetières familiaux.

En 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes, les protestants se révoltent. Ils sont écrasés. en 1683 la bataille de Bourelles fait 120 morts.

Avant 1790, Bourdeaux était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à saint Savin, était celle d'un prieuré de la dépendance de l'abbaye de Savigny (Rhône) dont le titulaire était décimateur à Bourdeaux, Bezaudun, Crupies, Mornans et les Tonils
.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Bourdeaux devint le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités de Bourdeaux, Bezaudun, Crupies, Félines, Mornans, le Poët-Célard, les Tonils et Truinas. La réorganisation de l'an VIII n'a fait qu'y ajouter la commune de Bouvières et placer ce canton dans l'arrondissement de Die2.

Au XIXe siècle, les habitants travaillent essentiellement la laine et la soie.
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