Cartes postales
- Chambord45
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Re: Cartes postales
C'est marrant ça. Une remarque sur les anciennes cartes postales :
Avant pas beaucoup de voitures mais beaucoup de places pour se garer.
Maintenant beaucoup de voitures et plus de places (des fleurs, des tables de restaurant/glaciers etc....)
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Claude
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- LANDERIBA
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Re: Cartes postales
Toponymie
Son nom gascon est Sòrts e Òssagòr.
En 1913, la commune associe à son nom originel de Soorts le toponyme de Hossegor, issu du nom de son lac marin.
La racine de Soorts est sans doute à rapprocher de celle de Sorde, c’est-à-dire avec le verbe gascon sórder ou sordar « sourdre », le toponyme Sorten signifiant « lieu des sources », peut être aussi « des pâturages ».
On compare aussi avec Sor (Ariège, Sort) et Sort-en-Chalosse (Landes) issu du même étymon gascon.
Hossegor est plus obscur : il s'agit peut-être d'un nom aquitanique ou proto-basque, langues largement méconnues, à rattacher aux hydronymes en *-osse, et l'adjectif *gorri, rouge ou sec, « une eau sèche », des marais asséchés donc. René Cuzacq lui préfère une étymologie gasconne, issue du latin fossa « fosse » et gurgitem « gouffre » (allusion au « Gouf de Capbreton »), c'est-à-dire « fosse-gor[ge] ».
Une objection à cette dernière analyse : bien que le f- initial latin s'amuisse en gascon, tout comme en castillan, il est toujours graphié avec un h. Or, ce toponyme est attesté initialement avec la graphie Ossegor sans h.
Histoire
La station balnéaire d'Hossegor est lancée au début du XXe siècle, entre la bourgeoise et bordelaise Ville d'Hiver d'Arcachon au nord et l'aristocratique et internationale Biarritz au sud. Elle attire à ses débuts, quelques années avant l'instauration des congés payés en France, une clientèle aisée, principalement issue du monde littéraire et intellectuel parisien. L'un des premiers à en faire son lieu de villégiature est l'écrivain J.-H. Rosny jeune en 1903, suivi de Paul Margueritte en 1909. D'autres personnalités leur emboîtent le pas, comme Charles Derennes en 1913, puis Maxime Leroy, Gaston Chérau, Pierre Benoit, Tristan Derème ou encore Léon Blum avant 1920. L'écrivain régionaliste Serge Barranx contribuera à créer le mythe d'une « école littéraire d'Hossegor » dans son ouvrage Nos Landes6, édité en 1927. Après la Seconde Guerre mondiale, la fréquentation sera principalement le fait de la bourgeoisie du grand Sud-Ouest et de Paris, alliant industriels, universitaires et médecins. Héraldique
D'argent à l'écureuil contourné de gueules tenant une noisette du même.
JP
- Feeling
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il y aussi le célèbre surfeur: Igor d'Hossegor..
- LANDERIBA
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Re: Cartes postales
Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon, datant de l’époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l’époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville. Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II - 16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation d'ancienne noblesse ou religieuse, Saint-Amand prend le nom de Elnon-libre.
Malte-Brun, dans la France illustrée (1882) lui donne le nom de Saint-Amand, tout en mentionnant déjà l’existence d’une dénomination alternative Saint-Amand-les-Eaux.
La commune a officiellement pris le nom de Saint-Amand-les-Eaux le 16 mai 1962, à la suite d’un décret du 10 mai précédent paru au Journal officiel le 15 mai.
Antiquité
La remise en service de la source thermale en 1697 provoqua la découverte d'un site antique. On observa la présence de nombreuses pièces de bois et de plus de deux cents statues du même matériau, longues de plus de trois mètres. Elles étaient placées sur des lits de planches et certaines représentaient des guerriers casqués armés de lances ou des personnages en robes longues. On y trouvait des monnaies de César, Auguste, Néron, Vespasien et Trajan. Un chemin assurait un accès au lieu, qui semble avoir été un sanctuaire de source orné d'ex-voto en bois, comparable aux bois sculptés des sources de la Seine ou à la source des Roches à Chamalières. Des statuettes de Pan, Cupidon et Mercure ainsi qu'un autel en bronze orné de Romulus et Rémus et diverses monnaies antiques furent découverts en 1743.
Économie en 1882
Forges et laminoirs - aciérie - Malte-Brun relevait, en 1882, dans l’article de la France illustrée consacré à Saint-Amand, une aciérie, des sucreries, une fabrique de clous, une fabrique de bonneterie de laine et de coton, une fabrique de chaînes-câbles, une manufacture de porcelaine, des tanneries, des distilleries, des moulins, des savonneries et des fabriques d’huile.
Il relevait également un commerce de chanvre, de bois de construction et de charbon.
Moyen Âge
L'abbaye baroque de Saint-Amand. Le monastère de Saint-Amand sortit bientôt de ses ruines ; la munificence des rois et des barons, le défrichement qu’opérèrent les religieux et les serfs lui rendirent bientôt les richesses qu’il avait perdues, et sa prospérité était devenue si grande, que les abbés reconnaissants furent des premiers à accorder aux habitants du bourg de Saint-Amand des lois et des franchises communales.
Héraldique
Les armes de la commune de Saint-Amand-les-Eaux se blasonnent ainsi :
De sinople, à l'épée haute d'argent garnie d'or accostée de deux fleurs de lys du même.
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Le bord de mer de Merlimont, un site fréquenté mais fragile
Une plage de sable fin longue de trois kilomètres, de la frontière de Stella à celle de Berck. Ici, on adore cette quiétude de l’immensité. La plage géante de Merlimont est adoptée à l’année par des résidents secondaires ou permanents conquis par la partie balnéaire de cette commune de plus de 3000 habitants.
Une plage de sable fin longue de trois kilomètres, de la frontière de Stella à celle de Berck. Ici, on adore cette quiétude de l’immensité. La plage géante de Merlimont est adoptée à l’année par des résidents secondaires ou permanents conquis par la partie balnéaire de cette commune de plus de 3000 habitants.
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- LANDERIBA
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402 Éclipse - 1936
Peugeot est le premier constructeur à mettre en production le principe du toit en tôle d'acier escamotable dans le coffre arrière d'une automobile. Breveté en 1933, cette invention est l'œuvre de Georges Paulin, chirurgien-dentiste et dessinateur amateur par passion.
De septembre 1935 à septembre 1940, le succès sera au rendez-vous, avec une production de 580 modèles. Son prix est estimé entre 100 000 et 150 000 €.
Moteur(s) : 4-cylindres en ligne
Années de production : 1935-1942
Boîte de vitesses : Manuelle
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- LANDERIBA
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Re: Cartes postales
La Baule-Escoublac apparaît dans l'histoire tout d'abord par l'intermédiaire d'un de ses villages, Escoublac, dès le IXe siècle. Celui-ci doit, par deux fois, être déplacé puis reconstruit après un anéantissement presque total, une première fois au XVe siècle puis à la fin du XVIIIe siècle.
Au début du XIXe siècle, des investisseurs visionnaires comprennent le potentiel de la baie du Pouliguen, qui relie Pornichet au Pouliguen et décident de fixer les bôles — ces étendues dunaires alors presque désertes —, de les lotir et de créer une station balnéaire le long de la plage longue de plus de 8 km. La Baule est née, et la commune va se développer en permettant à des architectes, tels Adrien Grave, Georges Lafont ou Paul-Henri Datessen, de créer un patrimoine architectural constitué de villas et d'hôtels dans une mosaïque de styles d'inspiration néogothique ou médiévale, régionaliste ou résolument futuriste.
La villa La Glorita (1925) : La plage
La plage, que la ville partage avec les communes de Pornichet et du Pouliguen — l'anse qu'elle borde porte d’ailleurs le nom de « baie du Pouliguen » — mesure plus de huit kilomètres ; elle est souvent revendiquée localement comme étant « la plus belle plage d’Europe »
Lieux et monuments
Le phare de la Banche constitue l'unique monument de la commune répertorié à l'inventaire des monuments historiques.
Héraldique
D'azur à la champagne ondée d'or surmontée d'un soleil non figuré du même ; au chef d'hermine.
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- LANDERIBA
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Re: Cartes postales
En gros plan véhicule Hotchkiss, une 686 GS cabriolet Riviera 1939. Et la fourgonnette Peugeot DMA 1945 4 tonnes.
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Re: Cartes postales
Capitale de la Charente-Maritime, La Rochelle est célèbre pour son Vieux Port aux allures de carte postale. Gardé par la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas, le Vieux Port a inspiré de nombreux artistes. Après une promenade sur les quais, le visiteur est invité à arpenter les jolies ruelles de la vieille ville. Hôtels particuliers, demeures Renaissance et maisons anciennes à pans de bois s'y succèdent. Les nombreuses boutiques des rues piétonnes et des rues bordées d'arcades ont vraiment de quoi satisfaire les amateurs de shopping.
Le corps de logis Renaissance de l'hôtel de ville, datant des XVe et XVIe siècles, est doté d'un mur d'enceinte de style gothique flamboyant. Un édifice à ne pas manquer !
Toponymie
Le hameau le plus ancien connu s’appelait Cougnes. Ce quartier se trouve aujourd’hui dans l’angle nord-est de l’actuelle vieille ville. Ce village a d’ailleurs donné son nom à l'église Notre-Dame-de-Cougnes, ainsi qu’au faubourg de Cognehors (littéralement Cougnes hors les murs). Par la suite, s’est établi un village de pêcheurs, sur un promontoire rocheux au milieu des marais, auquel Guillaume d’Aquitaine fait référence sous le nom Rupella dans une charte octroyée à la ville en 961, ensuite on trouve les attestations Rocella en 1023, Roscella et Rochella, puis Reditum Rochellae en 115217. Lorsqu’en 1199 Aliénor d’Aquitaine octroie une charte de commune à la ville, il y est fait mention du nom La Rochelle.
Histoire
Une occupation (au sens archéologique du terme) gallo-romaine est attestée par des vestiges d'importants marais salants et de villas, puis des Alains venus de l’Est, enfin un village de pêcheurs au milieu de marécages, aboutissent au Xe à la fondation de la future capitale de l'Aunis. Le château fort de Vauclair est érigé au début du XIIe siècle par les seigneurs de Mauléon et de Rochefort. Guillaume X, duc d’Aquitaine, devient par fait d'armes seigneur de La Rochelle en 1130 ; il la fait entourer d'un premier mur d'enceinte et lui octroie une charte de port libre. L'ouverture du marché anglais à la suite des secondes noces d’Aliénor d’Aquitaine en 1152, la présence des Templiers et des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, fait rapidement de cette petite ville le plus grand port sur l'Atlantique. La ville passe successivement du domaine du Roi de France, Louis VII, au Roi d’Angleterre, Henri II Plantagenêt. En 1224 Louis VIII assiège et rattache La Rochelle au domaine royal. En 1360, par le traité de Brétigny, la ville bascule dans le royaume d'Angleterre. En 1371 les Rochelais boutent les Anglais hors du château royal, mais n'ouvrent les portes à Du Guesclin qu'après confirmation par Charles V des privilèges de leur ville - s'assurant ainsi une remarquable liberté vis-à-vis du pouvoir royal. Maire, échevins et leurs successeurs y gagnent aussi un droit de noblesse héréditaire et perpétuel. Dès lors la ville restera française. Le XIVe siècle amène une grande prospérité, dominée par le commerce des vins et eaux-de-vie d'Aunis et de Saintonge.
Monuments historiques
Ville fortifiée sur la mer et sur la terre, La Rochelle comporte de nombreux monuments de défense, dont les plus connus sont les tours médiévales du Vieux-Port. Elles en gardaient l’entrée, notamment par une chaîne tendue entre deux d'entre elles à travers l'eau, et c'est elles qui ont rendue la ville mondialement célèbre. La tour Saint-Nicolas, celle de la Chaîne et de la Lanterne demeurent les seuls vestiges de l'enceinte médiévale du XIVe siècle rasée par Richelieu en 1628 lors du siège de la ville. De même en est-il de La porte de la Grosse Horloge qui gardait l'entrée de la cité marchande depuis le vieux-port et constitue un vestige des remparts médiévaux. Tour de la Lanterne, la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas à droite.
La porte de la Grosse Horloge fait également partie du patrimoine portuaire historique de la ville. Mais La Rochelle n'a pas seulement conservé des édifices de l'époque du Moyen Âge, la ville s'est enrichie dans les siècles suivants de remarquables monuments dont le célèbre Hôtel de ville de la Renaissance et d'autres édifices de l'époque classique édifiés au XVIIe et XVIIIe siècles comme entre autres le bâtiment de la Chambre de commerce - ancien hôtel de la Bourse.
Phare du bout du monde
Phare du bout du monde, face à la baie de La Rochelle.
À la pointe des Minimes se trouve le phare du bout du monde, réplique du célèbre phare du bout du monde érigé sur l’île des États au large du cap Horn en 1884, et qui inspira Jules Verne pour son roman Le Phare du bout du monde, édité en 1905, peu après sa mort. Il a été érigé par André Bonner, aventurier rochelais qui a également reconstruit l’original, et a été inauguré le 1er janvier 2000. C’est un phare en bois de forme octogonale et projetant la lumière produite par sept lampes fonctionnant à l’huile de colza. Le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°.
Héraldique
« De gueules au vaisseau d’or, habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef cousu d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or. »
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Re: Cartes postales
Le Grand Théâtre de Reims - L'historique
C'est en 1866, à la suite d'un concours public, que l'architecte rémois, Alphonse Gosset, obtient le premier prix pour la construction d'un nouveau théâtre.
Le Grand Théâtre de Reims est inauguré en 1973.
Cependant, en septembre 1914, dès les premiers bombardements, le théâtre est touché : la coupole et le grand lustre s'effondrent. Un incendie achève l'œuvre de destruction et à la fin de la guerre, seule reste debout la façade.
Lors de la reconstruction, les architectes Maille et Sollier respectent l'œuvre d'Alphonse Gosset et la restauration s'achève en 1931.
Après des années d'intense activité; l'établissement a besoin d'un sérieux rafraîchissement.
En 1997, le Grand Théâtre de Reims ferme ses portes pour des raisons de sécurité et de gros travaux de mise aux normes et de décoration sont entrepris. Les architectes Henri Dumont, Bertrand Nivelle et Guignard sont chargés des opérations.
La décoration du Grand Théâtre de Reims s'inspire essentiellement du style art-déco. La salle est caractéristique des théâtres à l'italienne, dont la multiplication des constructions au cours des XVIIIe , XIXe et début du XXe siècle, incarne l'expression d'une société compartimentée et hiérarchisée. La disposition des sièges en fer à cheval laisse place au jeu du regard … Le lustre de la salle, bouclier lumineux de 7,5 mètres de diamètre en fer forgé et en verre coloré, est "signé" Edgar Brandt. Il fut réalisé en 1929 par les ateliers Simon. Sa lumière froide comme un diamant tranche avec l'atmosphère chaude de la salle.
Tout autour de ce dernier court la fresque de Rousseau Decelle. Réalisée en 1931, Elle a pour thème : "Les arts du Théâtre naissent des Fêtes de Bacchus" et vous pouvez y distinguer quatre scènes décoratives : Bacchus et son cortège, les dionysiaques de printemps, les dionysiaques d'automne et les origines du théâtre.
Un dispositif acoustique est camouflé dans les motifs en relief qui courent tout autour de la salle. Ce motif récurrent, gravé au verso de votre dossier en bois, fait désormais partie intégrante du lieu. L'inclinaison du plateau de 4% permet l'amélioration de la visibilité des spectateurs en faisant écho à l'inclinaison du parterre, ainsi que l'amélioration de la perspective des décors et de l'acoustique. Une salle de répétition munie d'une grande estrade avec la même pente de 4% se situe dans les combles qui forment la coupole au-dessus du bouclier lumineux.
C'est en 1866, à la suite d'un concours public, que l'architecte rémois, Alphonse Gosset, obtient le premier prix pour la construction d'un nouveau théâtre.
Le Grand Théâtre de Reims est inauguré en 1973.
Cependant, en septembre 1914, dès les premiers bombardements, le théâtre est touché : la coupole et le grand lustre s'effondrent. Un incendie achève l'œuvre de destruction et à la fin de la guerre, seule reste debout la façade.
Lors de la reconstruction, les architectes Maille et Sollier respectent l'œuvre d'Alphonse Gosset et la restauration s'achève en 1931.
Après des années d'intense activité; l'établissement a besoin d'un sérieux rafraîchissement.
En 1997, le Grand Théâtre de Reims ferme ses portes pour des raisons de sécurité et de gros travaux de mise aux normes et de décoration sont entrepris. Les architectes Henri Dumont, Bertrand Nivelle et Guignard sont chargés des opérations.
La décoration du Grand Théâtre de Reims s'inspire essentiellement du style art-déco. La salle est caractéristique des théâtres à l'italienne, dont la multiplication des constructions au cours des XVIIIe , XIXe et début du XXe siècle, incarne l'expression d'une société compartimentée et hiérarchisée. La disposition des sièges en fer à cheval laisse place au jeu du regard … Le lustre de la salle, bouclier lumineux de 7,5 mètres de diamètre en fer forgé et en verre coloré, est "signé" Edgar Brandt. Il fut réalisé en 1929 par les ateliers Simon. Sa lumière froide comme un diamant tranche avec l'atmosphère chaude de la salle.
Tout autour de ce dernier court la fresque de Rousseau Decelle. Réalisée en 1931, Elle a pour thème : "Les arts du Théâtre naissent des Fêtes de Bacchus" et vous pouvez y distinguer quatre scènes décoratives : Bacchus et son cortège, les dionysiaques de printemps, les dionysiaques d'automne et les origines du théâtre.
Un dispositif acoustique est camouflé dans les motifs en relief qui courent tout autour de la salle. Ce motif récurrent, gravé au verso de votre dossier en bois, fait désormais partie intégrante du lieu. L'inclinaison du plateau de 4% permet l'amélioration de la visibilité des spectateurs en faisant écho à l'inclinaison du parterre, ainsi que l'amélioration de la perspective des décors et de l'acoustique. Une salle de répétition munie d'une grande estrade avec la même pente de 4% se situe dans les combles qui forment la coupole au-dessus du bouclier lumineux.
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Re: Cartes postales
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Re: Cartes postales
Perpignan, les trolley-bus me rappelle ma jeunesse, c'était....... y'a longtemps
JP
- Philou 33
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Woui! mais où se trouve cet endroit ?????
Il y a bien un Eribiste qui doit connaitre
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- JeanYvon
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Re: Cartes postales
Salut tous
Il me semble que vous avez oublié que le centre du monde se trouve dans cette ville... C'est pas moi qui le dit mais Monsieur Dali
Il me semble que vous avez oublié que le centre du monde se trouve dans cette ville... C'est pas moi qui le dit mais Monsieur Dali
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Re: Cartes postales
Dali et la gare de Perpignan
"J'ai eu à la gare de Perpignan une espèce d'extase cosmogonique plus forte que les précédentes. J'ai eu une vision exacte de la constitution de l'univers.» Expliquait le maître du surréalisme.
Elle était l'une de ses muses, elle fut l'un de ses tableaux majeurs. Quelle sorte de relation peut entretenir un artiste surréaliste avec une gare ? D'abord, la culture catalane. Salvador Dalí et Perpignan la partagent. Ensuite, l'inspiration : "C'est toujours à la gare de Perpignan que me viennent les idées les plus géniales de ma vie", confiait le maître espagnol des beaux-arts dans son Journal d'un Génie, en 1964, ajoutant même que, pour lui, "l'arrivée à la gare de Perpignan est l'occasion d'une véritable éjaculation mentale".
C'est dit. Le 19 septembre 1963, l'illustre marquis de Dalí de Púbol a une vision : "l'univers, qui est l'une des choses les plus limitées qui existe, serait, toutes proportions gardées, semblable par sa structure à la gare de Perpignan", indique-t-il dans son Journal. Il décide donc, le 27 août 1965, d'effectuer, en tenue de “Grand Amiral”, un "voyage triomphal" depuis la gare de Céret (Pyrénées Atlantiques). Destination : Perpignan bien sûr, afin de proclamer la gare de la ville comme étant le "Centre du monde", lui donnant ainsi son surnom historique.
"J'ai eu à la gare de Perpignan une espèce d'extase cosmogonique plus forte que les précédentes. J'ai eu une vision exacte de la constitution de l'univers.» Expliquait le maître du surréalisme.
Elle était l'une de ses muses, elle fut l'un de ses tableaux majeurs. Quelle sorte de relation peut entretenir un artiste surréaliste avec une gare ? D'abord, la culture catalane. Salvador Dalí et Perpignan la partagent. Ensuite, l'inspiration : "C'est toujours à la gare de Perpignan que me viennent les idées les plus géniales de ma vie", confiait le maître espagnol des beaux-arts dans son Journal d'un Génie, en 1964, ajoutant même que, pour lui, "l'arrivée à la gare de Perpignan est l'occasion d'une véritable éjaculation mentale".
C'est dit. Le 19 septembre 1963, l'illustre marquis de Dalí de Púbol a une vision : "l'univers, qui est l'une des choses les plus limitées qui existe, serait, toutes proportions gardées, semblable par sa structure à la gare de Perpignan", indique-t-il dans son Journal. Il décide donc, le 27 août 1965, d'effectuer, en tenue de “Grand Amiral”, un "voyage triomphal" depuis la gare de Céret (Pyrénées Atlantiques). Destination : Perpignan bien sûr, afin de proclamer la gare de la ville comme étant le "Centre du monde", lui donnant ainsi son surnom historique.
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Re: Cartes postales
Au bout du pont Joffre (sur la Têt) la rue Jean Payra, vraisemblablement au croisement de la rue Jean Payra avec rue des Variétés.
Ces bâtiments n'existent plus, deux immeubles les ont remplacés. JP
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Re: Cartes postales
Et c'est un breton à 1000 bornes de Perpignan qui te donne le renseignement !!!!!
Brionne est une commune de l'Ouest du département de l'Eure en Normandie.
Toponymie
La ville existait déjà à l'époque gallo-romaine, son nom est attesté sous la forme Breviodurum (Table de Peutinger, Itinéraire d'Antonin), aux IIIe et IVe siècles donc. Cependant, les latinisations médiévales ne confirment pas cette mention. En effet, on trouve : Brionnam 1035 - 1040, Briotna 1051 - 1054, (ecclesiae) Briothnienses XIe siècle.
Les formes médiévales postulent un *Brivoduna > Brioduna > Briothna > Brionne. Brivo a le sens de « pont » en gaulois.
Lieux et monuments
Château et manoir
Le château de Brionne (XIe siècle), inscrit MH (1925). Sur les hauteurs dominant la ville, se dresse son donjon, dont il ne reste que des ruines. Il est l'un des rares donjons carrés normands de défense subsistant encore de nos jours. Le domaine de Lorraine (XVIIIe siècle). Ce domaine se compose d’un manoir en brique et pierre et de dépendances, dont notamment un ancien pressoir qui abrite l'office du tourisme.
Patrimoine industriel
Moulin à huile (XIXe)
Moulin à foulon, puis filature de coton la Grande Fabrique (XIXe et XXe)26
Moulin à blé, puis filature de coton Martin, puis Lemoine (XIXe)27
Moulin à blé du Centre, puis filature de coton (XVIIIe)28
Moulin à huile, puis moulin à huile et filature de laine, puis filature de coton Dupont et Quenin, puis Fleury, puis Bonnet (XIXe)
Moulin à blé (1859)
Filature de coton Neuville, puis fabrique de matelas André Cardine (1859)
Héraldique
Les armes de la commune de Brionne se blasonnent ainsi :
de gueules à la tour d'argent mouvant d'une rivière du même, chargée de la lettre B capitale d'azur, accostée de deux navettes d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or
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Re: Cartes postales
Thionville est une ville au passé prestigieux qui a appartenu aux Carolingiens, aux Luxembourgeois, aux Bourguignons, aux Habsbourg et enfin aux Français. Après de nombreux sièges, cette ville tomba aux mains de Louis XIV notamment au traité des Pyrénées (1659). Chaque propriétaire apporta sa touche en matière urbanistique et surtout militaire car vu sa position Thionville a toujours un intérêt stratégique. Nombreux sont les architectes à avoir amélioré l’aspect défensif de la ville. Les remparts furent détruits par les Allemands en 1902 en raison de manque d’espace. En effet, la ville qui connaissait une grande poussée démographique avait besoin de terrains pour pouvoir accueillir cette nouvelle population qui venait travailler dans la sidérurgie. Cette activité va enrichir la ville jusque dans les années 70 qui sont les années du déclin industriel et qui aura pour corollaire une baisse démographique. Ce n’est que dans les années 90 que la ville renoue avec la « prospérité » et redevient une ville attractive du fait de sa position, proche des frontières luxembourgeoises et allemandes. Une ville ouverte sur l’Europe grâce un réseau autoroutier et ferroviaire performant notamment avec l’arrivée dernièrement du TGV qui permet aux provinciaux de se rendre rapidement sur Paris.
Cette ville qui était un peu comme une belle endormie a désormais les yeux grands ouverts sur le XXIème siècle. De son passé, elle garde de beaux vestiges architecturaux qui méritent qu’on prenne le temps de les apprécier au cours d’une visite plus approfondie.
La 1ère mention de Thionville remonte au VIIIème siècle
La première mention de Thionville ne se trouve pas à Thionville, ni même en Moselle, mais dans la Meuse et plus particulièrement à Etain. Nous sommes en 707, quand l’archevêque de Trèves, Ludwin, fondateur et abbé de Mettlach, duc de la Gaule-Belgique et propriétaire de la « villa de Stain » (Etain) par son père, décide d’en faire présent à l’abbaye Saint-Euchaire, appelée depuis Saint-Mathias. Cet acte de donation s’accompagne d’un dénombrement de redevances que l’abbaye tirait de cette propriété. On peut donc lire : « […] A ce même jour, ils sont tenus de nous voiturer, jusqu’à Dietenhoven (Thionville), cent-quatre-vingt-quatre malt de froment, si mieux nous n’aimons recevoir d’eux onze onces et cinq denier. […] ».
Le domaine d’Etain demeura à Saint-Euchaire jusqu’à l’an 1221 pour passer ensuite aux mains de la collégiale Sainte Madeleine de Verdun. Les registres de cette église constatent que les pièces originales auraient été produites à la Chambre royale de Metz (1680), au greffe de la Chambre des Comptes de Metz en 1686 et puis remises aux archives du Chapitre en 1694.
Mais, cette charte ne survécut pas malheureusement à la Révolution. Nous ne la connaissons que par le biais d’une copie aujourd’hui lisible aux Archives départementales de la Meuse.
A une encablure de Saint-Maximin se trouve un autre lieu de culte, le couvent des Clarisses, qui, après avoir été affecté à un hospice, accueille, depuis 1898, les services municipaux et, plus particulièrement le premier magistrat. Cette belle bâtisse, construite entre 1634 et 1637 dans un style post-renaissance luxembourgeoise, est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1991. Un premier édifice, dédié au Saint-Esprit, fut achevé en 1641 et, peu après, endommagé par le siège de 1643. Sa reconstruction dura jusqu’en 1665, année de la bénédiction de la nouvelle chapelle. En 1695, date indiquée par les tirants de la façade, le couvent fut agrandi d’une aile, en bordure de la rue Georges Ditsch était partiellement occupé par des boutiques. A la Révolution, les bâtiments furent investis par l’armée et, en 1793, le club des jacobins siégea dans la chapelle.
Il faut apprécier sa galerie d’arcades et ses décorations ornementales. La chapelle, construite vers 1664-1665, où on peut y admirer les lambris 18ème siècle, n’est ouverte qu’à l’occasion des mariages ou des réceptions honorifiques.
De là, prenez le temps d’apprécier les belles demeures qui ont appartenu à de vielles familles nobles dont ne subsistent que le nom : hôtel des Créhange-Pittange (18ème siècle), hôtel des Raville (fin 15ème-début 16ème siècle) avec sa tourelle-escaliers à encorbellement, ses fenêtres gémellées flamboyantes…
Cette ville qui était un peu comme une belle endormie a désormais les yeux grands ouverts sur le XXIème siècle. De son passé, elle garde de beaux vestiges architecturaux qui méritent qu’on prenne le temps de les apprécier au cours d’une visite plus approfondie.
La 1ère mention de Thionville remonte au VIIIème siècle
La première mention de Thionville ne se trouve pas à Thionville, ni même en Moselle, mais dans la Meuse et plus particulièrement à Etain. Nous sommes en 707, quand l’archevêque de Trèves, Ludwin, fondateur et abbé de Mettlach, duc de la Gaule-Belgique et propriétaire de la « villa de Stain » (Etain) par son père, décide d’en faire présent à l’abbaye Saint-Euchaire, appelée depuis Saint-Mathias. Cet acte de donation s’accompagne d’un dénombrement de redevances que l’abbaye tirait de cette propriété. On peut donc lire : « […] A ce même jour, ils sont tenus de nous voiturer, jusqu’à Dietenhoven (Thionville), cent-quatre-vingt-quatre malt de froment, si mieux nous n’aimons recevoir d’eux onze onces et cinq denier. […] ».
Le domaine d’Etain demeura à Saint-Euchaire jusqu’à l’an 1221 pour passer ensuite aux mains de la collégiale Sainte Madeleine de Verdun. Les registres de cette église constatent que les pièces originales auraient été produites à la Chambre royale de Metz (1680), au greffe de la Chambre des Comptes de Metz en 1686 et puis remises aux archives du Chapitre en 1694.
Mais, cette charte ne survécut pas malheureusement à la Révolution. Nous ne la connaissons que par le biais d’une copie aujourd’hui lisible aux Archives départementales de la Meuse.
A une encablure de Saint-Maximin se trouve un autre lieu de culte, le couvent des Clarisses, qui, après avoir été affecté à un hospice, accueille, depuis 1898, les services municipaux et, plus particulièrement le premier magistrat. Cette belle bâtisse, construite entre 1634 et 1637 dans un style post-renaissance luxembourgeoise, est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1991. Un premier édifice, dédié au Saint-Esprit, fut achevé en 1641 et, peu après, endommagé par le siège de 1643. Sa reconstruction dura jusqu’en 1665, année de la bénédiction de la nouvelle chapelle. En 1695, date indiquée par les tirants de la façade, le couvent fut agrandi d’une aile, en bordure de la rue Georges Ditsch était partiellement occupé par des boutiques. A la Révolution, les bâtiments furent investis par l’armée et, en 1793, le club des jacobins siégea dans la chapelle.
Il faut apprécier sa galerie d’arcades et ses décorations ornementales. La chapelle, construite vers 1664-1665, où on peut y admirer les lambris 18ème siècle, n’est ouverte qu’à l’occasion des mariages ou des réceptions honorifiques.
De là, prenez le temps d’apprécier les belles demeures qui ont appartenu à de vielles familles nobles dont ne subsistent que le nom : hôtel des Créhange-Pittange (18ème siècle), hôtel des Raville (fin 15ème-début 16ème siècle) avec sa tourelle-escaliers à encorbellement, ses fenêtres gémellées flamboyantes…
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Re: Cartes postales
Le nom de la ville est mentionné sous les formes : Dietenhoven en 707, Theodono villa et Theudonis villa en 772, Theotonis villa en 842, Didenhowen en 962, Duodinhof et Duodenhof au XIe siècle, Diesenhoven en 1023, Ditdenhof en 1033, Didenhoven au XIIe siècle, Thionisvilla en 1231, Tyonville en 1239, Dydenhowen en 1346, Dutenhofen et villa Theonis en 1357, Diedzhofen et Thioneville en 1431, Diedenhoven en 1449, Théonville en 1542, Thyonville en 1552, Dietenhoben en 1576, Dudenhoffen en 1606, Diedenhoben en 1612, Diedenhoven ou Thionville en 1704.
La graphie Thionville devient définitive en 1793, excepté pendant les périodes de l'Alsace-Lorraine (1871-1918) et du Gau Westmark (1940-1944), durant lesquelles la commune porte le nom allemand de Diedenhofen.
Château de Volkrange
Le château, et ses communs, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques. Un premier château (détruit) est édifié de 1242 à 1248. Au XVIe siècle le logis est reconstruit (époque du gros œuvre et des voûtes du rez-de-chaussée) puis restauré à partir de 1671 par Jean de Pouilly, après les dommages causés par la Guerre de Trente Ans. Dans la 1re moitié du XVIIIe siècle, il est modernisé par des percements et de nouveaux aménagements intérieurs.
En 1741, des dépendances comprenant des écuries et un pigeonnier sont construites à l’ouest et au nord en 1741. En 1841, un nouveau logis est érigé sur le côté est de la cour pour Barthélemy Bompard, qui a acquis le domaine l’année précédente. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, une chapelle est aménagée dans la salle voûtée du rez-de-chaussée du vieux logis pour la famille Bompard, avec porte et fenêtres en pastiche néo roman. Tour aux Puces.
La tour aux puces fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques. La Tour aux Puces est un cadeau des comtes luxembourgeois. On peut encore voir du côté Nord-Est les fondations de sa première construction, qui date d'environ de l'an 1100. Elle a été en partie démolie, puis reconstruite à l'aide de pierres issues de décombres d'autres maisons. C'est pourquoi sa structure a l'air contemporaine. Du côté Nord, les empreintes d'un toit sont encore inscrites dans la pierre : la Tour aux Puces était accolée à une autre maison avant la Première Guerre mondiale. On peut donc supposer qu'elle a été reconstruite avant ou pendant la guerre franco-prussienne. Ancien donjon, la tour à quatorze côtés repose sur une fondation circulaire de 2,5 à 3 mètres de hauteur dans laquelle beaucoup d’auteurs ont voulu voir les restes d’une chapelle carolingienne (emplacement d’un ancien domaine carolingien), mais qui semble plutôt contemporaine de l’élévation polygonale. La tour serait en fait le donjon d’un château fort (correspondant au périmètre de l’actuelle Cour du château érigé, d’après l’analyse architecturale, aux XIe ou XIIe siècle, avec des blocs d’origines diverses dont plusieurs remplois d’édifices antérieurs (Carolingiens). Si le gros-œuvre est en grande partie d’origine, l’essentiel des percements est postérieur et il ne reste aucune trace des dispositions intérieures primitives si ce n’est des corbeaux dans la cour témoignant d’un ancien étage disparu.
Armoiries
D’azur au château donjonné de trois tourelles crénelées d’or, celle du milieu plus haute, le tout maçonné de sable.
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Re: Cartes postales
Bonjour à tous !
Dinan ( Côtes-d'Armor)
Aujourd'hui
Visite de la ville
https://www.youtube.com/watch?v=JuNYxHliMyc
:Philou:
Dinan ( Côtes-d'Armor)
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Re: Cartes postales
Toponymie
En breton et en gallo, le nom est également orthographié Dinan. D'après Bernard Tanguy, c'est le nom breton qui pourrait expliquer son origine, constitué des mots din « forteresse » ou « fortin » et du suffixe diminutif an, c'est-à-dire la « petite forteresse ».
Préhistoire et Antiquité
La région de Dinan est habitée depuis le Néolithique, comme en témoigne la présence d'un dolmen en ruines à la sortie de la ville en direction de Lanvallay. Sa proximité avec la grande citée gallo-romaine de Corseul et le port gaulois puis gallo-romain de Taden permettent d'en déduire une occupation humaine à cette période.
Moyen Âge
L'attaque de la motte castrale de Dinan (tapisserie de Bayeux, XIe siècle). Hic milites Willelmi ducis pugnant contra Dinantes : « Ici les soldats du duc Guillaume combattent contre les Dinannais »
L’histoire de Dinan est mieux connue à partir du XIe siècle, bien que le site eut été occupé depuis l'Antiquité. C’est à l’époque une bourgade dans laquelle s’implante un couvent bénédictin. En 1064, les Normands du duc Guillaume le Bâtard assiègent le château sur motte. Cet assaut figure sur la Tapisserie de Bayeux. Temps modernes
La ville continue à prospérer, avec une activité artisanale soutenue intra-muros et la présence du port sur la Rance qui favorise le commerce. Dinan contrôle en effet la voie fluviale permettant de transporter les marchandises jusqu’à Saint-Malo. Monuments historiques
Dinan abrite 71 monuments historiques protégés, parmi lesquels :
le château, classé par arrêté du 12 juillet 1886, il fait partie des 2 600 mètres des remparts ; les remparts, classés par arrêté du 12 juillet 1886;
la tour de l'Horloge, beffroi du XVe siècle, haut de 45 m, qui symbolise la prospérité de la ville. Il possède encore la cloche offerte par la duchesse Anne. La tour a été classée par arrêté du 28 décembre 1910. L'horloge a été achetée par la communauté de ville en 1498 ;
la gare de Dinan date de 1931. Construite par Georges-Robert Lefort. À l'intérieur, dans le hall, se trouvent deux mosaïques,
etc,etc ....
Héraldique
De gueules au château donjonné de trois tourelles d'or, maçonné de sable, au chef d'hermine.
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Re: Cartes postales
Bonjour à tous !
Digne les Bains (04)
Aujourd'hui
https://www.youtube.com/watch?v=1InIf4VtdyM
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Digne les Bains (04)
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Re: Cartes postales
Article détaillé : Histoire de Digne-les-Bains.
Préhistoire et Antiquité
La présence de trois rivières (la Bléone, le Mardaric et les Eaux-Chaudes) en a fait un endroit idéal pour l’implantation humaine. Avant la conquête romaine, elle est la capitale des Bodiontici (ou Brodiontii) dont le nom est retrouvé sur le trophée des Alpes à La Turbie. La ville devient ensuite une cité romaine nommée Dinia au Ier siècle, puis Digna en 780, et appréciée pour ses eaux thermales[réf. nécessaire].
On retrouve quelques établissements ruraux tout autour de la ville, comme aux Hôtelleries de Gaubert (sud-est de la ville), où le bâtiment fouillé est occupé du début du Ier siècle à la fin du IVe siècle. Dans ce secteur, au pied du Cousson, le sol a été cultivé de façon continue depuis l’Antiquité jusqu’au reboisement récent.
Moyen Âge
Deux quartiers distincts se forment : le bourg et la cité. Le bourg, site antique, se voit doublé d'un castrum autour du château épiscopal construit sur le Rochas. Ces deux quartiers fonctionnaient comme deux villes indépendantes l’une de l'autre et ce dès leur création : le bourg restait sous la tutelle du prévôt du chapitre alors que la cité ou castrum relevait de l'évêque[réf. non conforme]. L'arrivée des Angevins à la tête du comté de Provence en 1246 accélère le processus de récupération des droits comtaux usurpés pendant la période précédente par les seigneurs laïcs ou ecclésiastiques[réf. non conforme].
Le retour du pouvoir comtal dans la cité entraîne une modification dans les rapports entre pouvoirs locaux et communauté : en 1260, la cité de Digne se voit reconnaître le droit de nommer des cominaux, chargés de veiller à la gestion de la ville[réf. non conforme]. Le regroupement des deux sites se fait administrativement en 1385 lors de l'institution de syndics, remplaçant les cominaux, chargés de représenter à la fois la cité et le bourg. L'évolution de l'institution permet d'observer une rationalisation administrative au début du XVe siècle[réf. non conforme].
À partir de 1475, la prédication des franciscains provoque plusieurs émeutes antijuives meurtrières.
Temps modernes (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles)
Comme le reste de la France, Digne est prise dans les guerres de religion. En 1562, les huguenots pénètrent dans la cathédrale, lacèrent les tableaux et brisent les statues, retirent les reliques et les font brûler avec les ornements du chœur sur le parvis. La ville est attaquée par les protestants en 1574. En 1575, c’est l’église Saint-Jérôme qui est saccagée43. Dans les années suivantes, la ville reste sous pression : en 1579, le capitaine d'Archal occupe les campagnes alentour.
En 1589, à l’avènement d’Henri IV, les ultra-catholiques de la Ligue catholique prennent le pouvoir dans la ville, jusqu’en 1591. Cette année, la ville tombe devant les armées royales de Lesdiguières. La cathédrale, fortifiée par les défenseurs, est attaquée : elle est bombardée avec des catapultes, puis prise d’assaut. C’est aussi pendant cette période que les habitants s’emparent du château des évêques, sur le Rochas, et le détruisent, pour éviter qu’il ne tombe aux mains d’un parti ou de l’autre.
Révolution française et Premier Empire
La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, arrivée à Seyne le 31 juillet et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Digne et sa région le 31 juillet 1789 dans la journée avant de se propager vers Riez où elle arrive dans la journée, Moustiers et Castellane.
La ville est érigée en chef-lieu des Basses-Alpes et de district dès mars 1790, à la création des départements. La société patriotique de Digne est créée en septembre 1790 (deuxième du département par son ancienneté) ; elle s’affilie aux Jacobins en juin 1791, et devient un relais de ce club dans le département, en acceptant les affiliations de nombreux clubs des Basses-Alpes ; elle reçoit aussi la demande d’affiliation de celui de Carpentras. D’abord appelée chambrette bourgeoise, elle prend ensuite le nom de Club patriotique, puis le 9 octobre 1792, de Société des amis de la Constitution, de la Liberté, de l’Égalité. Elle établit un comité de correspondance chargé des relations avec les autres sociétés populaires qui lui sont affiliées le 14 novembre 179250. Les 10 et 11 janvier 1793, le général Peyron effectue une descente depuis Marseille, soutenu par des clubistes marseillais en armes. Il se venge car il n’a pu obtenir le poste de procureur général syndic, deux administrateurs départementaux sont destitués et une amende de 13 000 livres versée au club marseillais.
En 1792-1793, la section de Digne est contrôlée par les fédéralistes. En relation avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet, qui se traduit par une condamnation à mort à Digne.
Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société.
Digne accueille la préfecture sous le Consulat. Le préfet Lameth, très populaire (1802–1805), crée une promenade ombragée entre le pré de Foire et les rives de la Bléone, et plante des platanes sur le boulevard Gassendi55.
Époque contemporaine
En 1851, l’annonce du coup d’État du 2 décembre provoque un soulèvement dans les campagnes, et les paysans installent un gouvernement provisoire à Digne.
Comme de nombreuses communes du département, Digne se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry. Cependant, aucune instruction n’est donnée aux filles en 1861, alors que la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants57 (et que Courbons et Gaubert, petites communes rurales voisines, ont une école de filles). Ce n’est que dans les années 1860 que la municipalité de Digne choisit d’ouvrir une école de filles (à laquelle s’ajoutent les écoles de filles de Gaubert et de Courbons)58. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que toutes les filles de Digne et des villages rattachés sont régulièrement scolarisées.
En 1862, Digne absorbe les communes voisines de Courbons, Gaubert et Les Sieyes. Ces communes rattachées possédaient elles aussi leurs écoles : les trois avaient une école de garçons56, Courbons et Gaubert possédant en outre une école de filles. La commune des Dourbes possédait deux écoles de garçons (aux Dourbes et au Villard), et aucune de filles.
Deux cent dix Dignois sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. L’hôpital a pris en charge des soldats blessés par les combats, dont près de soixante-dix, décédés des suites de leurs blessures, sont inhumés au carré militaire du cimetière du bourg. Ce carré comporte aussi le corps de deux soldats morts durant le second conflit mondial.
Seconde Guerre mondiale
Les premiers résistants sont un groupe organisé autour de Simone Pellissier qui distribuent le journal Combat, dès 194159. Le 1er mai 1942, elle dépose une gerbe au monument aux morts, au cours d’une manifestation : elle est arrêtée dès le lendemain avec six autres manifestants60.
Digne est occupée par l'Italie, puis par l’armée allemande, à la suite de l’invasion de la zone libre, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942. Trente-quatre juifs sont arrêtés à Digne avant d’être déportés61.
Avec la dissolution de l'armée d'armistice, le commandant Chaumont du 20e bataillon de chasseurs alpins commence à structurer l'Organisation de résistance de l'armée locale (ORA).
Les opérations de Libération
Le 16 août 1944, la ville est bombardée par des P-47 Thunderboldt, qui ont décollé d’un terrain proche de Bastia en Corse. Leur objectif est le Grand Pont sur la Bléone mais une seule bombe l'atteint, n'entravant que pour quelques heures le passage des véhicules. Plusieurs immeubles sont endommagés. Le bombardement fait vingt-quatre victimes civiles et 2 tués Allemands (25 au total selon Jean Garcin63).
La ville est libérée le 19 août 1944 par la Task Force Butler, détachement motorisé composé d’éléments blindés, d’infanterie et d’artillerie provenant des 36e division d’infanterie du Texas et 45e division d’infanterie US, aidée des forces de la Résistance.
La libération de Digne s’inscrit dans un mouvement de contournement de la vallée du Rhône, à travers les Alpes, par la route Napoléon, confié à la Task Force Butler et qui vise à couper la retraite à l’armée allemande stationnée en Provence. À Aspres-sur-Buech, la colonne fait mouvement vers l’ouest, en direction du Rhône et de Crest (bataille de Montélimar). Les combats font dans la journée 6 tués et 11 blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand. Les soldats allemands tombés durant les combats pour la libération de Digne-les-Bains ont été enterrés au carré militaire allemand du cimetière du bourg, auprès des autres soldats tués durant l’Occupation, au cours de différents combats contre les forces de la Résistance. En mars 1958, leurs corps sont exhumés et transférés au cimetière militaire allemand de Dagneux (Ain).
Immédiatement après la Libération, l’épuration commence. Des exécutions après procès expéditifs (avec juge mais sans avocats) ont lieu.
Le camp de prisonniers de guerre allemands compte jusqu’à 2 700 prisonniers. L’un d’eux participe à l’expédition de sauvetage après la double catastrophe aérienne de la montagne du Cheval Blanc en 1948.
La fin de la guerre
À partir du début de l’année 1945, de nouveaux convois de troupes passent par la ville en direction de la poche de résistance allemande de l’Ubaye.
Depuis 1945
En 1974, la commune voisine des Dourbes est rattachée à Digne.
De 1945 au début XXIe siècle
La commune change de nom pour Digne-les-Bains en 1988.
De nos jours, la ville de Digne-les-Bains continue de s’étendre, principalement le long des rives de la Bléone. Elle forme avec Entrages, Marcoux, La Robine-sur-Galabre, et Mézel, la communauté de communes des Trois-Vallées (CC3V).
Les cités du Pigeonnier et de Barbejas sont classées zones urbaines sensibles.
Préhistoire et Antiquité
La présence de trois rivières (la Bléone, le Mardaric et les Eaux-Chaudes) en a fait un endroit idéal pour l’implantation humaine. Avant la conquête romaine, elle est la capitale des Bodiontici (ou Brodiontii) dont le nom est retrouvé sur le trophée des Alpes à La Turbie. La ville devient ensuite une cité romaine nommée Dinia au Ier siècle, puis Digna en 780, et appréciée pour ses eaux thermales[réf. nécessaire].
On retrouve quelques établissements ruraux tout autour de la ville, comme aux Hôtelleries de Gaubert (sud-est de la ville), où le bâtiment fouillé est occupé du début du Ier siècle à la fin du IVe siècle. Dans ce secteur, au pied du Cousson, le sol a été cultivé de façon continue depuis l’Antiquité jusqu’au reboisement récent.
Moyen Âge
Deux quartiers distincts se forment : le bourg et la cité. Le bourg, site antique, se voit doublé d'un castrum autour du château épiscopal construit sur le Rochas. Ces deux quartiers fonctionnaient comme deux villes indépendantes l’une de l'autre et ce dès leur création : le bourg restait sous la tutelle du prévôt du chapitre alors que la cité ou castrum relevait de l'évêque[réf. non conforme]. L'arrivée des Angevins à la tête du comté de Provence en 1246 accélère le processus de récupération des droits comtaux usurpés pendant la période précédente par les seigneurs laïcs ou ecclésiastiques[réf. non conforme].
Le retour du pouvoir comtal dans la cité entraîne une modification dans les rapports entre pouvoirs locaux et communauté : en 1260, la cité de Digne se voit reconnaître le droit de nommer des cominaux, chargés de veiller à la gestion de la ville[réf. non conforme]. Le regroupement des deux sites se fait administrativement en 1385 lors de l'institution de syndics, remplaçant les cominaux, chargés de représenter à la fois la cité et le bourg. L'évolution de l'institution permet d'observer une rationalisation administrative au début du XVe siècle[réf. non conforme].
À partir de 1475, la prédication des franciscains provoque plusieurs émeutes antijuives meurtrières.
Temps modernes (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles)
Comme le reste de la France, Digne est prise dans les guerres de religion. En 1562, les huguenots pénètrent dans la cathédrale, lacèrent les tableaux et brisent les statues, retirent les reliques et les font brûler avec les ornements du chœur sur le parvis. La ville est attaquée par les protestants en 1574. En 1575, c’est l’église Saint-Jérôme qui est saccagée43. Dans les années suivantes, la ville reste sous pression : en 1579, le capitaine d'Archal occupe les campagnes alentour.
En 1589, à l’avènement d’Henri IV, les ultra-catholiques de la Ligue catholique prennent le pouvoir dans la ville, jusqu’en 1591. Cette année, la ville tombe devant les armées royales de Lesdiguières. La cathédrale, fortifiée par les défenseurs, est attaquée : elle est bombardée avec des catapultes, puis prise d’assaut. C’est aussi pendant cette période que les habitants s’emparent du château des évêques, sur le Rochas, et le détruisent, pour éviter qu’il ne tombe aux mains d’un parti ou de l’autre.
Révolution française et Premier Empire
La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, arrivée à Seyne le 31 juillet et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Digne et sa région le 31 juillet 1789 dans la journée avant de se propager vers Riez où elle arrive dans la journée, Moustiers et Castellane.
La ville est érigée en chef-lieu des Basses-Alpes et de district dès mars 1790, à la création des départements. La société patriotique de Digne est créée en septembre 1790 (deuxième du département par son ancienneté) ; elle s’affilie aux Jacobins en juin 1791, et devient un relais de ce club dans le département, en acceptant les affiliations de nombreux clubs des Basses-Alpes ; elle reçoit aussi la demande d’affiliation de celui de Carpentras. D’abord appelée chambrette bourgeoise, elle prend ensuite le nom de Club patriotique, puis le 9 octobre 1792, de Société des amis de la Constitution, de la Liberté, de l’Égalité. Elle établit un comité de correspondance chargé des relations avec les autres sociétés populaires qui lui sont affiliées le 14 novembre 179250. Les 10 et 11 janvier 1793, le général Peyron effectue une descente depuis Marseille, soutenu par des clubistes marseillais en armes. Il se venge car il n’a pu obtenir le poste de procureur général syndic, deux administrateurs départementaux sont destitués et une amende de 13 000 livres versée au club marseillais.
En 1792-1793, la section de Digne est contrôlée par les fédéralistes. En relation avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet, qui se traduit par une condamnation à mort à Digne.
Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société.
Digne accueille la préfecture sous le Consulat. Le préfet Lameth, très populaire (1802–1805), crée une promenade ombragée entre le pré de Foire et les rives de la Bléone, et plante des platanes sur le boulevard Gassendi55.
Époque contemporaine
En 1851, l’annonce du coup d’État du 2 décembre provoque un soulèvement dans les campagnes, et les paysans installent un gouvernement provisoire à Digne.
Comme de nombreuses communes du département, Digne se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry. Cependant, aucune instruction n’est donnée aux filles en 1861, alors que la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants57 (et que Courbons et Gaubert, petites communes rurales voisines, ont une école de filles). Ce n’est que dans les années 1860 que la municipalité de Digne choisit d’ouvrir une école de filles (à laquelle s’ajoutent les écoles de filles de Gaubert et de Courbons)58. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que toutes les filles de Digne et des villages rattachés sont régulièrement scolarisées.
En 1862, Digne absorbe les communes voisines de Courbons, Gaubert et Les Sieyes. Ces communes rattachées possédaient elles aussi leurs écoles : les trois avaient une école de garçons56, Courbons et Gaubert possédant en outre une école de filles. La commune des Dourbes possédait deux écoles de garçons (aux Dourbes et au Villard), et aucune de filles.
Deux cent dix Dignois sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. L’hôpital a pris en charge des soldats blessés par les combats, dont près de soixante-dix, décédés des suites de leurs blessures, sont inhumés au carré militaire du cimetière du bourg. Ce carré comporte aussi le corps de deux soldats morts durant le second conflit mondial.
Seconde Guerre mondiale
Les premiers résistants sont un groupe organisé autour de Simone Pellissier qui distribuent le journal Combat, dès 194159. Le 1er mai 1942, elle dépose une gerbe au monument aux morts, au cours d’une manifestation : elle est arrêtée dès le lendemain avec six autres manifestants60.
Digne est occupée par l'Italie, puis par l’armée allemande, à la suite de l’invasion de la zone libre, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942. Trente-quatre juifs sont arrêtés à Digne avant d’être déportés61.
Avec la dissolution de l'armée d'armistice, le commandant Chaumont du 20e bataillon de chasseurs alpins commence à structurer l'Organisation de résistance de l'armée locale (ORA).
Les opérations de Libération
Le 16 août 1944, la ville est bombardée par des P-47 Thunderboldt, qui ont décollé d’un terrain proche de Bastia en Corse. Leur objectif est le Grand Pont sur la Bléone mais une seule bombe l'atteint, n'entravant que pour quelques heures le passage des véhicules. Plusieurs immeubles sont endommagés. Le bombardement fait vingt-quatre victimes civiles et 2 tués Allemands (25 au total selon Jean Garcin63).
La ville est libérée le 19 août 1944 par la Task Force Butler, détachement motorisé composé d’éléments blindés, d’infanterie et d’artillerie provenant des 36e division d’infanterie du Texas et 45e division d’infanterie US, aidée des forces de la Résistance.
La libération de Digne s’inscrit dans un mouvement de contournement de la vallée du Rhône, à travers les Alpes, par la route Napoléon, confié à la Task Force Butler et qui vise à couper la retraite à l’armée allemande stationnée en Provence. À Aspres-sur-Buech, la colonne fait mouvement vers l’ouest, en direction du Rhône et de Crest (bataille de Montélimar). Les combats font dans la journée 6 tués et 11 blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand. Les soldats allemands tombés durant les combats pour la libération de Digne-les-Bains ont été enterrés au carré militaire allemand du cimetière du bourg, auprès des autres soldats tués durant l’Occupation, au cours de différents combats contre les forces de la Résistance. En mars 1958, leurs corps sont exhumés et transférés au cimetière militaire allemand de Dagneux (Ain).
Immédiatement après la Libération, l’épuration commence. Des exécutions après procès expéditifs (avec juge mais sans avocats) ont lieu.
Le camp de prisonniers de guerre allemands compte jusqu’à 2 700 prisonniers. L’un d’eux participe à l’expédition de sauvetage après la double catastrophe aérienne de la montagne du Cheval Blanc en 1948.
La fin de la guerre
À partir du début de l’année 1945, de nouveaux convois de troupes passent par la ville en direction de la poche de résistance allemande de l’Ubaye.
Depuis 1945
En 1974, la commune voisine des Dourbes est rattachée à Digne.
De 1945 au début XXIe siècle
La commune change de nom pour Digne-les-Bains en 1988.
De nos jours, la ville de Digne-les-Bains continue de s’étendre, principalement le long des rives de la Bléone. Elle forme avec Entrages, Marcoux, La Robine-sur-Galabre, et Mézel, la communauté de communes des Trois-Vallées (CC3V).
Les cités du Pigeonnier et de Barbejas sont classées zones urbaines sensibles.
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Re: Cartes postales
après la double catastrophe aérienne de la montagne du Cheval Blanc en 1948
Une stèle commémorative vient d'être dévoilée à Chanolles, petit village de la Haute-Bléone, en souvenir des victimes de deux accidents d'avions survenus dans le massif des Préalpes de Digne les 27 et 30 janvier 1948. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l'armée américaine avait mis ces appareils à la disposition des épouses des militaires pour rendre visite à leurs maris, toujours en mission en Europe. 27 janvier 1948 : un C-47 "Dakota" s'écrase sur la crête du Cheval Blanc qui surplombe le village de Chanolles. A son bord, quatre membres d'équipage et huit passagers : trois épouses de militaires américains accompagnées de leurs jeunes enfants. L'appareil avait décollé la veille de la base américaine de Rhein-Main, en Allemagne, à destination de l'Italie.
Après une escale à Istres, et malgré une météo peu clémente, le pilote du petit avion décide de poursuivre le voyage. À l'approche de Pise, l'équipage tente d'établir un contact avec l'aéroport de la ville. En vain. Le lieutenant Earl Baskin, le pilote, préfère alors faire demi-tour vers la base d'Istres, par sécurité. La tempête redoublait de violence, rendant les contacts radios avec la base d'Istres très difficiles. À 15h28, le contact est établi, au soulagement de tous. Puis, quelques secondes plus tard, un choc effroyable devait disloquer l'appareil : le C-47 venait de percuter la crête enneigée du Cheval Blanc. Les 12 personnes à bord furent tuées sur le coup.
Aucun survivant lors du premier crash
Le lendemain, 28 janvier 1948, un SB-17G appartenant à la même unité que le C-47 décollait de Rhein-Main en direction de la base d'Istres pour participer aux recherches. Deux jours plus tard, le 30 janvier, le pilote d'un C-47 en patrouille repère l'épave et contacte immédiatement la base d'Istres. Il reçoit alors l'ordre de survoler la zone en faisant des cercles concentriques en attendant l'arrivée d'un deuxième avion. Le SB-17 rejoint les lieux avec, à son bord, six membres d'équipages, trois journalistes et un passager. Mais, en arrivant à proximité de la crête, le nez du quadrimoteur heurte violemment le sol et l'appareil se désintègre avant de basculer sur le flanc nord de la montagne, dans un gros nuage de fumée et de flammes.
Angelo La Salle, le mécanicien, est éjecté au moment du choc. Il est le seul survivant de l'accident. Blessé, transi de froid, il rampe vers l'épave en flammes pour trouver un peu de chaleur.
Son sauveur est libéré et renvoyé en Allemagne
En contrebas, dans le village, Heinz Horst Kupski abat des arbres dans la forêt. Il était offcier aviateur dans la Luftwaffe avant d'être fait prisonnier de guerre. À la vue de la fumée qui s'échappe de la montagne, il comprend ce qui se passe et entreprend une longue ascension dans la neige vers l'épave en feu.
Après plusieurs heures de marche, Heinz découvre Angelo, affaibli. En attendant les secours, il tente de le réchauffer en le frictionnant avec de la neige, lui donne quelques-uns de ses vêtements, le rassure par quelques mots d'anglais. Quelques jours plus tard, Angelo est hors de danger, Heinz est libéré puis renvoyé chez lui, en Allemagne.
Soixante ans plus tard, le souvenir de cette tragédie s'efface peu à peu. Motivés par le devoir de mémoire, les membres de l'Association rhôdanienne pour le souvenir aérien (ARSA) ont organisé une commémoration en présence de militaires et représentants des autorités allemandes, américaines et françaises. Parmi eux, Wolfgang Hannemann a fait le déplacement depuis Stuttgart en compagnie de son épouse, pour saluer la mémoire et le geste héroïque de son oncle : Heinz Horst Kupski.
:Philou:
Une stèle commémorative vient d'être dévoilée à Chanolles, petit village de la Haute-Bléone, en souvenir des victimes de deux accidents d'avions survenus dans le massif des Préalpes de Digne les 27 et 30 janvier 1948. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l'armée américaine avait mis ces appareils à la disposition des épouses des militaires pour rendre visite à leurs maris, toujours en mission en Europe. 27 janvier 1948 : un C-47 "Dakota" s'écrase sur la crête du Cheval Blanc qui surplombe le village de Chanolles. A son bord, quatre membres d'équipage et huit passagers : trois épouses de militaires américains accompagnées de leurs jeunes enfants. L'appareil avait décollé la veille de la base américaine de Rhein-Main, en Allemagne, à destination de l'Italie.
Après une escale à Istres, et malgré une météo peu clémente, le pilote du petit avion décide de poursuivre le voyage. À l'approche de Pise, l'équipage tente d'établir un contact avec l'aéroport de la ville. En vain. Le lieutenant Earl Baskin, le pilote, préfère alors faire demi-tour vers la base d'Istres, par sécurité. La tempête redoublait de violence, rendant les contacts radios avec la base d'Istres très difficiles. À 15h28, le contact est établi, au soulagement de tous. Puis, quelques secondes plus tard, un choc effroyable devait disloquer l'appareil : le C-47 venait de percuter la crête enneigée du Cheval Blanc. Les 12 personnes à bord furent tuées sur le coup.
Aucun survivant lors du premier crash
Le lendemain, 28 janvier 1948, un SB-17G appartenant à la même unité que le C-47 décollait de Rhein-Main en direction de la base d'Istres pour participer aux recherches. Deux jours plus tard, le 30 janvier, le pilote d'un C-47 en patrouille repère l'épave et contacte immédiatement la base d'Istres. Il reçoit alors l'ordre de survoler la zone en faisant des cercles concentriques en attendant l'arrivée d'un deuxième avion. Le SB-17 rejoint les lieux avec, à son bord, six membres d'équipages, trois journalistes et un passager. Mais, en arrivant à proximité de la crête, le nez du quadrimoteur heurte violemment le sol et l'appareil se désintègre avant de basculer sur le flanc nord de la montagne, dans un gros nuage de fumée et de flammes.
Angelo La Salle, le mécanicien, est éjecté au moment du choc. Il est le seul survivant de l'accident. Blessé, transi de froid, il rampe vers l'épave en flammes pour trouver un peu de chaleur.
Son sauveur est libéré et renvoyé en Allemagne
En contrebas, dans le village, Heinz Horst Kupski abat des arbres dans la forêt. Il était offcier aviateur dans la Luftwaffe avant d'être fait prisonnier de guerre. À la vue de la fumée qui s'échappe de la montagne, il comprend ce qui se passe et entreprend une longue ascension dans la neige vers l'épave en feu.
Après plusieurs heures de marche, Heinz découvre Angelo, affaibli. En attendant les secours, il tente de le réchauffer en le frictionnant avec de la neige, lui donne quelques-uns de ses vêtements, le rassure par quelques mots d'anglais. Quelques jours plus tard, Angelo est hors de danger, Heinz est libéré puis renvoyé chez lui, en Allemagne.
Soixante ans plus tard, le souvenir de cette tragédie s'efface peu à peu. Motivés par le devoir de mémoire, les membres de l'Association rhôdanienne pour le souvenir aérien (ARSA) ont organisé une commémoration en présence de militaires et représentants des autorités allemandes, américaines et françaises. Parmi eux, Wolfgang Hannemann a fait le déplacement depuis Stuttgart en compagnie de son épouse, pour saluer la mémoire et le geste héroïque de son oncle : Heinz Horst Kupski.
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Re: Cartes postales
Déplacé dans "j'suis pas très blague" !!
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Re: Cartes postales
Un peu long mais tres interressant
Histoire du château de Villebois-Lavalette (16), par M. A. Boeuf (1860)
La longue histoire d’un château qui retrouve aujourd’hui une partie de sa splendeur passée.
Source : Bulletins et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente - Année 1860
Notice historique sur l’ancien château de Villebois, par M. A. Bœuf.
Pendant leur domination dans les Gaules, les Romains y élevèrent de somptueux monuments pour célébrer leur culte et leurs fêtes, et y ouvrirent des voies importantes pour faciliter les marches de leurs armées.
Une de ces voies, connue de nos jours sous le nom de chemin Boine, unissait l’Océan à la Méditerranée par La Rochelle et Marseille, en passant près ou par Saintes, Châteauneuf, La Vallette-Villebois, Périgueux, Sarlat, Rhodez, Le Vigan, Nîmes et Arles.
La petite ville de Villebois doit son origine au voisinage de cette grande voie et à son site pittoresque d’où l’on découvre d’admirables points de vue.
Il existe près du village de Haute-Faye, commune d’Édon, les restes de l’enceinte d’un camp romain, où depuis fut construit un château du moyen âge, dont les ruines se voient encore.
Près du village de Perrichout, commune de Ronsenac, on voit encore un remarquable dolmen ou autel druidique.
Le plateau de Villebois est un des points les plus élevés de notre département, et fait partie des ramifications de collines dont la ligne de faîte sépare le bassin de la Charente de celui de la Dordogne.
Le régime féodal ayant remplacé te gouvernement militaire de Rome, Villebois de villa gallo-romaine devint castel de suzerain. Sa situation en confins de province et les fiefs importants qui en relevaient en firent une baronnie considérable.
Les Fulcher de Villebois en étaient seigneurs au VIIIe siècle ; les Hélie, à dater de l’an 959, et les Ithier, en l’an 1142, époque où l’un d’eux fit un don territorial important aux moines de l’abbaye de Saint-Cybard.
En l’an 1120, le vieux manoir de Villebois fut assiégé et pris par Wulgrin, comte d’Angoulême, qui en fut dépossédé peu de temps après.
Le sceau d’Ithier de Villebois avait l’écusson de gueules, au lion d’azur, à la bordure vairée de......, et pour légende : SIG...I..II.DE VILA (SIGILLUM ITERII VILA BOE). Le contre-sceau porte les mêmes armes, mais la bordure est plus large et les pièces dont elle est chargée sont moins rapprochées. Ce sceau est très mutité (Charte du lundi après l’octave de Saint-Nicolas d’hiver. - Archives de la Charente, H 355.)
De Corlieu, historien de l’Angoumois, cite les noms des barons de Villebois à chaque règne des comtes d’Angoulême.
Un ancien cartulaire des archives du département de la Charente (n° 164, folio 99), rapporte le pardon qu’un Hélie de Villebois, avant de partir pour Jérusalem, demanda à saint Cybard, des exactions par lui commises dans la terre de Chavenac, et où il promet de se mieux conduire.
Plusieurs membres de cette ancienne famille périrent aux croisades. Le lion, principal emblème de leurs armoiries, n’était point un vain symbole, car souvent l’armée chrétienne admira la vaillance de cette illustre race de chevaliers.
La chapelle romane souterraine du vieux château est leur contemporaine. Elle avait une entrée extérieure aux murs d’enceinte les plus rapprochés du manoir primitif. C’était un lieu d’asile nuit et jour ouvert, où les pèlerins et les croisés allant en Palestine ou en revenant s’arrêtaient pour prier.
Lorsque, plus tard, cette chapelle fut renfermée intra-muros par de nouveaux remparts, on en construisit une autre à l’extérieur, simple et de petite dimension, sous une plate-forme où aboutit l’ancien escalier des promenades.
Cette petite chapelle, qui existe encore, est connue vulgairement sous le nom de Grotte.
La longueur de cette chapelle, porche compris, est de 16 mètres 12 centimètres ; la largeur est de 5 mètres 18 centimètres (dimensions intérieures). Les chapiteaux des colonnes représentent des damiers en relief (style roman).
Aux époques des invasions et des guerres féodales, l’ancien castel de Villebois servait de refuge aux populations environnantes, qui ont conservé dans leur langage ce vieux nom de Villebois et dans leur souvenir le nom de Jean, le chasseur des Anglais.
Les chroniques locales relatives à la guerre de cent ans font mention du terrible assaut que Jean, duc de Berry, frère de Charles V, fit subir, eu 1376, au château de Villebois, d’où il chassa les garnisaires anglais qui rançonnaient le pays et pillaient le paysan.
Après l’extinction de la race des Villebois, le château et ses vastes dépendances passèrent à la maison de Lusignan.
Des comtes de Lusignan cette belle terre devint propriété des sires de Mareuil, à qui elle a appartenu jusqu’en 1576, époque où Gabrielle de Mareuil l’apporta en dot à Nicolas d’Anjou, marquis de Mézières, qui la vendit plus tard à Jean-Louis de La Vallette, duc d’Épernon, pair et colonel de France, lieutenant général du roi, gouverneur des provinces de Guienne, de Saintonge et d’Angoumois.
Les armes de Nicolas d’Anjou étaient : semé de France, au lion d’argent mis en franc canton à la barre d’argent, brochant sur le tout, à la bordure de gueules.
En 1510, Guy de Mareuil fonda à Villebois un couvent d’augustins, où il fut inhumé, conformément aux intentions exprimées dans son testament, dont copie certifiée par le prieur est déposée aux archives du département de la Charente.
En 1568 et 1569, avant et après la bataille de Jarnac, les protestants, exaltés d’une part par les édits contre leur religion, d’autre part par leur défaite, dévastaient et incendiaient les églises et les monastères. Toute la province, en armes, était dans la désolation. C’est alors que le château de Villebois, pris et repris plusieurs fois, fut témoin de l’affreuse fureur des deux partis. Les églises et les couvents de la ville, alternativement sous le feu du château ou protégés par ce feu, furent tour à tour envahis par de malheureux égarés qu’exaltaient de faux interprètes d’une religion de paix et de charité.
Les abbayes du Peyrat, de Ronsenac, autrefois manse monacale de bénédictins anglais [1] ; de Charmant, autrefois maison de templiers, et autres circonvoisines, furent entièrement saccagées. Vers cette époque, Villebois existait encore tout autour du château. Il ne reste plus que quelques fondements de murailles des maisons et autres bâtiments qui formaient la partie orientale de la ville.
En 1590, après la bataille d’Ivry, un grand nombre de ligueurs regagnèrent leurs provinces : un corps de ces rebelles se jeta dans le vieux château de Villebois, tant de fois témoin de scènes sanglantes.
Fortifié par une double enceinte flanquée de tours et entouré de fossés profonds, il pouvait faciliter une résistance prolongée. C’était, dans l’ancien système de fortifications, une place très forte que le canon ne pouvait approcher que d’un seul côté, et ce côté était défendu par de l’artillerie.
Le duc d’Épernon, rentré dans son gouvernement d’Angoumois, et désireux de signaler sa valeur et de prouver son dévouement à Henri IV, se mit à la tête de ses meilleurs soldats et s’avança contre les ligueurs.
A son approche, ils sortirent en foule et le reçurent par une fusillade des mieux nourries ; vigoureusement repoussés, ils rentrèrent dans les forts et ouvrirent le feu de leurs batteries.
D’Épernon, malgré leur résistance, parvint à établir ses pièces de campagne sur le plateau qui est au niveau du château, près du lieu où est aujourd’hui le cimetière. Les coups, dirigés par des artilleurs habiles, battirent en brèche murailles et donjons. Les rebelles, ainsi débusqués, tentèrent une dernière sortie et se ruèrent furieux sur les soldats de d’Épernon.
Ce fut dans cette lutte acharnée que l’on vit tout ce que les guerres civiles ont de hideux.
Peu de temps après, d’Épernon acheta cette terre de Villebois, avec le regrets disent les chroniqueurs, d’avoir fait tant de dommage à ce vieux castel qui était une masse de pierres bien bâtie et fort logeable. Il y fit faire plusieurs reconstructions.
Après Henri IV, dont l’assassinat fut l’œuvre d’un misérable fanatique, le duc d’Épernon contribua à assurer la régence à la reine-mère, et continua ainsi son influence dans les affaires de l’État.
Habile en cour, en finances et dans l’art de la guerre, il procura à Louis XIII des secours considérables contre les princes ligués.
Louis XIII, à son retour de Bordeaux, ou il fit son entrée le 19 novembre 1615, et où il était allé épouser Anne d’Autriche, se rendit à Villebois, où le duc d’Épernon l’attendait avec 4.000 hommes et 500 chevaux. (Voir les manuscrits de M. des Brandes, maire d’Angoulême en 1790.)
Le cortège royal arriva le 26 décembre 1615 au soir à Aubeterre, où il fit un court séjour, puis se dirigea vers le château de Villebois, où il arriva le 28 décembre 1615 au soir, par l’ancien chemin qui existe encore sur le plateau et sur le bord duquel est le cimetière actuel.
Les réjouissances en l’honneur de la cour, la présentation des troupes dévouées que d’Épernon venait de recruter et toutes les autres circonstances de cette visite royale, si mémorable dans le pays, durèrent encore plusieurs jours après le départ du roi.
Ce fut un avantage dont profita l’illustre courtisan , de pouvoir souhaiter ainsi et dans son gouvernement d’Angoumois le bon et nouvel an 1616 à son jeune maître et souverain.
Louis XIII se rendit ensuite à Angoulême, où d’Épernon lui avait fait préparer somptueusement les appartements du château. Après quelques jours passés en fêtes, continuant sa route sur Paris, il coucha au château de Verteuil, le 22 janvier 1616.
En 1619, d’Épernon favorisa l’évasion de la reine-mère enfermée au château de Blois et la conduisit à Angoulême ; puis, de concert avec le cardinal de Richelieu, il la réconcilia avec Louis XIII, son fils.
En 1622, par suite et en reconnaissance de cette réconciliation, la terre de Richelieu et celle de Villebois furent érigées le même jour en duchés-pairies.
Ce fut aussi à dater de ce jour que le duc d’Épernon donna à Villebois, sa châtellenie privilégiée, son nom de La Vallette, qui lui est resté.
Il donna son cœur à Angoulême, et son corps fut inhumé à Cadillac, suivant ses intentions.
Ses armes étaient : parti d’argent au noyer de sinople, au chef de gueules, chargé d’une croisette d’argent patencée par les extrémités, et parti de gueules à la croix pommelée d’or.
En la même année 1622, il fit fonder à La Vallette un établissement de poste qui, depuis cette époque, s’est maintenu dans la même famille par alliances conjugales.
En 1642, après la mort du duc d’Épernon, la seigneurie de La Vallette passa dans la maison Montault de Navailles. Le maréchal de ce nom, exilé de la cour de Louis XIV, s’y retira en l’an 1665.
Ses armes étaient : demi et quart d’azur, à deux mortiers de gueules d’argent posés en pal.
Dame Suzanne de Beaudéant, épouse de Philippe de Montault de Benac, duc et maréchal de Navailles et de La Vallette, fonda à La Vallette, le 17 novembre 1665, un couvent d’Ursulines, tant en son nom qu’en celui de son mari. Dans un acte de baptême du 20 août 1671, registre n° 6 de l’état civil de la commune de La Vallette , sont relatés les titres et qualités du maréchal de Navailles, parrain de l’enfant. [2]
Mme Valérie de Mosnier de Planault de Saint-Avit était prieure de ce couvent lorsque eut lieu la révolution de 1789.
Mme la duchesse de Navailles fonda aussi à La Vallette, de concert avec d’autres dames et demoiselles du lieu, le 13 janvier 1670, une société de bienfaisance dite des Dames de Charité. C’est là l’origine du bureau de bienfaisance actuel.
M. Dedieu, curé de Ronsenac en 1671, raconte dans une note écrite de sa main sur un ancien registre de baptêmes, mariages et sépultures de sa paroisse, que, le 10 juin 1671, les reliques de saint Vincentin avec la châsse, que Mr le duc de Navailles avait reçues lors de son voyage pour le secours de Candie, furent exposées devant la grande porte du château à la vénération du peuple, par Mgr Guillaume Le Boux, évêque de Périgueux, puis portées processionnellement et avec la plus grande pompe, par les six plus anciens prêtres de l’archiprêtré, au couvent des ursulines. Il ajoute que jamais La Vallette n’avait vu si belle solennité, et qu’il y eut une affluence de peuple tout à fait incroyable.
Pendant les trois ou quatre années que dura sa disgrâce , le maréchal de Navailles fit bâtir, dans le beau style du XVIIe siècle, le château (qui aujourd’hui n’existe qu’en partie), après avoir, pour l’exécution de ses plans d’ensemble, fait raser presque entièrement le premier, dont plusieurs parties (celles non restaurées par le duc d’Épernon) étaient considérablement endommagées.
On voit encore dans les ruines de l’aile incendiée des troncs d’anciennes tours et des fondements de vieilles murailles. Ces fondements, d’une solidité éprouvée par le temps, servirent d’assises à plusieurs des constructions modernes du maréchal de Navailles. Dans les fouilles et déblais faits à cette époque, on trouva des pièces de monnaies romaines, d’autres à l’effigie de nos anciens rois, des tronçons d’armes antiques et des boulets de divers calibres.
Vers l’an 1695, la seigneurie de La Vallette passa dans la famille Rohan de Soubise ; puis, en 1728, dans celle de Courcillon. Le marquis de Dangeau s’allia à cette maison en épousant Françoise de Pompadour, marquise douairière d’Égon de Courcillon, dame du duché de La Vallette et autres lieux.
Cette dernière famille, après l’avoir possédée jusqu’en 1756, l’abandonna à plusieurs créanciers qui la firent gérer jusqu’à l’époque de la révolution de 1789.
Ce beau domaine, se trouvant alors appartenir à divers particuliers, n’eut à souffrir que des mutilations des armoiries et de quelques sculptures ; mais de précieux parchemins qui avaient autrefois été secrètement enfouis avec les plus grandes précautions conservatrices furent brûlés. Ils furent trouvés au fond de la tour dite du Trésor.
Cette tour, qui n’existe aujourd’hui que jusqu’à la hauteur du mur du rempart, a servi de bureau d’économat à M. Michon. Les religieuses en ont fait un oratoire.
L’arrondissement de la ci-devant subdélégation, qui avait La Vallette pour chef-lieu, était borné au nord par celui d’Angoulême ; à l’ouest, .par la Saintonge ; à l’est et au midi, par le Périgord et la Guienne. Il comprenait les villes de La Vallette, Montmoreau, Aubeterre et Saint-Aulaye. (Cette division territoriale est indiquée par M. des Brandes, maire d’Angoulême.)
Après le départ des maisons d’Épernon, de Navailles et de Rohan, La Vallette ne fut plus si peuplée. Les seigneurs des alentours s’isolèrent, le château n’étant plus, comme autrefois, le rendez-vous des brillantes réunions ; les couvents des ursulines et des augustins cessèrent d’avoir un aussi grand nombre de pensionnaires ; les abbayes et les prieurés voisins perdirent leur ancienne importance.
Depuis 1789 jusqu’en 1837, le château de La Vallette a successivement appartenu à plusieurs propriétaires et a reçu diverses destinations. Lors de la première république, on le transforma en magasin aux vivres et en lieu de détention de prisonniers de guerre. En 1808, il fut indiqué pour servir de maison centrale aux départements du Cher, de l’Indre, de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Charente-Inférieure.
En 1816, on y établit la brigade de gendarmerie, qui y fut casernée jusqu’à la nuit du 10 au 11 décembre 1822, où un violent incendie en brûla l’aile gauche et le dôme, dont la forme était la même que celui de l’hôtel des Invalides, à Paris.
Il était si élevé qu’on le voyait à œil nu de Barbezieux et de Piégut, près Nontron.
Lorsque les flammes eurent gagné le faîte de ce superbe monument, l’atmosphère entière parut en feu et semblait au loin une immense aurore boréale. Il s’abattit tout d’un coup ; alors on eût dit une éruption du Vésuve. Le plomb dont la toiture était entièrement recouverte, fondu par l’incendie, coulait en laves.
A droite et à gauche de ce dôme et sur la même ligne, à l’extrémité méridionale des deux ailes du château et faisant face à la terrasse, étaient deux pavillons du même style que ceux du palais du Luxembourg, à Paris, et formant saillies symétriques. A l’extrémité septentrionale des deux mêmes ailes étaient deux autres pavillons entièrement égaux aux premiers et pareillement disposés.
On voit encore debout des constructions de l’époque des barons, de celle du duc d’Épernon et du maréchal de Navailles. La chapelle romane et quelques troncs apparents d’anciennes tours détruites sont du temps des barons ; la porte à créneaux, à double ouverture et double pont-levis, exactement comme celle de la vieille citadelle de Vincennes, fut restaurée par le duc d’Épernon, ainsi que la tour carrée de la vigie. Il ne reste plus de traces d’une ancienne tour connue dans la tradition sous le nom de tour des Poitevins.
Ce qui existe aujourd’hui des constructions du maréchal de Navailles comprend l’aile droite et son pavillon méridional (le seul qui reste), la partie de l’aile gauche communiquant à la chapelle construite sur la voûte de l’ancienne, la terrasse et les voûtes qu’elle couvre, le portail de la première cour, où est sculpté son écusson mutilé, la chapelle extérieure vulgairement appelée la Grotte, les murs d’enceinte des deux cours extérieures, le chemin de ronde et les tourelles.
Ce maréchal fit combler les larges fossés qui circonscrivaient le château, démolir les murs de la deuxième enceinte et planter d’arbres les plates-formes. Le pourtour devint ainsi un superbe lieu de promenade que l’on appelle depuis promenade sur les fossés. Les passages souterrains et les casemates sont aujourd’hui obstrués par des éboulements et des affaissements. On voit encore, à l’ouest du château, l’orifice d’une issue extérieure qui communiquait aux souterrains et aboutissait au haut de la terrasse par un petit escalier situé près de la porte crénelée, et dont l’ouverture est comblée par des éboulements successifs.
L’ensemble des différents massifs de ce vieux castel, y compris les trois cours et les jardins qui en dépendaient , forme un ovale allongé.
Au bout du grand jardin était un arceau sur lequel on passait pour aller dans la tribune seigneuriale de l’église de la paroisse de Saint-Romain. Au-dessous de cette tribune, qui existe encore, était l’ancienne sacristie.
A la partie intérieure du rempart de l’est, en face du corps de bâtiment réparé par l’abbé Michon pour servir de dortoir et de salles d’études, on voit encore adhérents au haut du mur les restes des voûtes des écuries du château. Au-dessus de ces écuries était un vaste grenier, dit de la Recette, et destiné autrefois aux rentes féodales. Ce bâtiment, qui menaçait ruine faute d’entretien, fut démoli en 1830. Les pierres servirent à construire les murs d’enceinte du cimetière.
En 1897, M. l’abbé Michon acheta ce château. Après y avoir fait faire plusieurs réparations et quelques constructions, il y établit une école secondaire dont le maintien eût été d’un très grand avantage pour le pays. Cet établissement eût pu, avec un peu de bonne volonté de la part de quelques personnes, devenir le petit-séminaire diocésain qui fut transféré à Richemont.
Le 11 juillet 1839 fut un jour mémorable destiné à rappeler longtemps le souvenir de cet établissement. Trois vénérables prélats s’y réunirent et en bénirent solennellement la chapelle nouvellement restaurée : Mgr Ferdinand-François Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux, primat d’Aquitaine, aujourd’hui cardinal ; Mgr Thomas Gousset, évêque de Périgueux, aujourd’hui cardinal-archevêque de Reims, et Mgr Guitton, vicaire général du diocèse d’Angoulême, devenu évêque de Poitiers.
Mgr Donnet, remplissant une double mission, remit à Mgr Gousset les insignes de l’ordre de la Légion-d’Honneur.
Procès-verbal constatant cet acte fut dressé, ledit jour 11 juillet 1839, par M. Pierre-Justin Bourrut-Lagauterie, maire de La Vallette.
L’établissement de M. l’abbé Michon ayant cessé, après cinq ans d’existence, le château revint à son-précédent propriétaire, M. le maire de La Vallette, petit-fils de maître Jean Bourrut, sieur des Nauves, juge sénéchal et procureur fiscal au duché-pairie de La Vallette.
Sur décret d’autorisation du 23 mars 1852, et par deux actes reçus par Me Daviaud et Me Boussiron, notaires à La Vallette, en date du 9 avril 1852, la commune et le bureau central de bienfaisance de La Vallette sont devenus propriétaires de ce château, où sont établies des religieuses de l’ordre de Sainte-Anne de la Providence [3], qui y dirigent une école de jeunes filles et une salle d’asile pour les enfants du premier âge.
Histoire du château de Villebois-Lavalette (16), par M. A. Boeuf (1860)
La longue histoire d’un château qui retrouve aujourd’hui une partie de sa splendeur passée.
Source : Bulletins et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente - Année 1860
Notice historique sur l’ancien château de Villebois, par M. A. Bœuf.
Pendant leur domination dans les Gaules, les Romains y élevèrent de somptueux monuments pour célébrer leur culte et leurs fêtes, et y ouvrirent des voies importantes pour faciliter les marches de leurs armées.
Une de ces voies, connue de nos jours sous le nom de chemin Boine, unissait l’Océan à la Méditerranée par La Rochelle et Marseille, en passant près ou par Saintes, Châteauneuf, La Vallette-Villebois, Périgueux, Sarlat, Rhodez, Le Vigan, Nîmes et Arles.
La petite ville de Villebois doit son origine au voisinage de cette grande voie et à son site pittoresque d’où l’on découvre d’admirables points de vue.
Il existe près du village de Haute-Faye, commune d’Édon, les restes de l’enceinte d’un camp romain, où depuis fut construit un château du moyen âge, dont les ruines se voient encore.
Près du village de Perrichout, commune de Ronsenac, on voit encore un remarquable dolmen ou autel druidique.
Le plateau de Villebois est un des points les plus élevés de notre département, et fait partie des ramifications de collines dont la ligne de faîte sépare le bassin de la Charente de celui de la Dordogne.
Le régime féodal ayant remplacé te gouvernement militaire de Rome, Villebois de villa gallo-romaine devint castel de suzerain. Sa situation en confins de province et les fiefs importants qui en relevaient en firent une baronnie considérable.
Les Fulcher de Villebois en étaient seigneurs au VIIIe siècle ; les Hélie, à dater de l’an 959, et les Ithier, en l’an 1142, époque où l’un d’eux fit un don territorial important aux moines de l’abbaye de Saint-Cybard.
En l’an 1120, le vieux manoir de Villebois fut assiégé et pris par Wulgrin, comte d’Angoulême, qui en fut dépossédé peu de temps après.
Le sceau d’Ithier de Villebois avait l’écusson de gueules, au lion d’azur, à la bordure vairée de......, et pour légende : SIG...I..II.DE VILA (SIGILLUM ITERII VILA BOE). Le contre-sceau porte les mêmes armes, mais la bordure est plus large et les pièces dont elle est chargée sont moins rapprochées. Ce sceau est très mutité (Charte du lundi après l’octave de Saint-Nicolas d’hiver. - Archives de la Charente, H 355.)
De Corlieu, historien de l’Angoumois, cite les noms des barons de Villebois à chaque règne des comtes d’Angoulême.
Un ancien cartulaire des archives du département de la Charente (n° 164, folio 99), rapporte le pardon qu’un Hélie de Villebois, avant de partir pour Jérusalem, demanda à saint Cybard, des exactions par lui commises dans la terre de Chavenac, et où il promet de se mieux conduire.
Plusieurs membres de cette ancienne famille périrent aux croisades. Le lion, principal emblème de leurs armoiries, n’était point un vain symbole, car souvent l’armée chrétienne admira la vaillance de cette illustre race de chevaliers.
La chapelle romane souterraine du vieux château est leur contemporaine. Elle avait une entrée extérieure aux murs d’enceinte les plus rapprochés du manoir primitif. C’était un lieu d’asile nuit et jour ouvert, où les pèlerins et les croisés allant en Palestine ou en revenant s’arrêtaient pour prier.
Lorsque, plus tard, cette chapelle fut renfermée intra-muros par de nouveaux remparts, on en construisit une autre à l’extérieur, simple et de petite dimension, sous une plate-forme où aboutit l’ancien escalier des promenades.
Cette petite chapelle, qui existe encore, est connue vulgairement sous le nom de Grotte.
La longueur de cette chapelle, porche compris, est de 16 mètres 12 centimètres ; la largeur est de 5 mètres 18 centimètres (dimensions intérieures). Les chapiteaux des colonnes représentent des damiers en relief (style roman).
Aux époques des invasions et des guerres féodales, l’ancien castel de Villebois servait de refuge aux populations environnantes, qui ont conservé dans leur langage ce vieux nom de Villebois et dans leur souvenir le nom de Jean, le chasseur des Anglais.
Les chroniques locales relatives à la guerre de cent ans font mention du terrible assaut que Jean, duc de Berry, frère de Charles V, fit subir, eu 1376, au château de Villebois, d’où il chassa les garnisaires anglais qui rançonnaient le pays et pillaient le paysan.
Après l’extinction de la race des Villebois, le château et ses vastes dépendances passèrent à la maison de Lusignan.
Des comtes de Lusignan cette belle terre devint propriété des sires de Mareuil, à qui elle a appartenu jusqu’en 1576, époque où Gabrielle de Mareuil l’apporta en dot à Nicolas d’Anjou, marquis de Mézières, qui la vendit plus tard à Jean-Louis de La Vallette, duc d’Épernon, pair et colonel de France, lieutenant général du roi, gouverneur des provinces de Guienne, de Saintonge et d’Angoumois.
Les armes de Nicolas d’Anjou étaient : semé de France, au lion d’argent mis en franc canton à la barre d’argent, brochant sur le tout, à la bordure de gueules.
En 1510, Guy de Mareuil fonda à Villebois un couvent d’augustins, où il fut inhumé, conformément aux intentions exprimées dans son testament, dont copie certifiée par le prieur est déposée aux archives du département de la Charente.
En 1568 et 1569, avant et après la bataille de Jarnac, les protestants, exaltés d’une part par les édits contre leur religion, d’autre part par leur défaite, dévastaient et incendiaient les églises et les monastères. Toute la province, en armes, était dans la désolation. C’est alors que le château de Villebois, pris et repris plusieurs fois, fut témoin de l’affreuse fureur des deux partis. Les églises et les couvents de la ville, alternativement sous le feu du château ou protégés par ce feu, furent tour à tour envahis par de malheureux égarés qu’exaltaient de faux interprètes d’une religion de paix et de charité.
Les abbayes du Peyrat, de Ronsenac, autrefois manse monacale de bénédictins anglais [1] ; de Charmant, autrefois maison de templiers, et autres circonvoisines, furent entièrement saccagées. Vers cette époque, Villebois existait encore tout autour du château. Il ne reste plus que quelques fondements de murailles des maisons et autres bâtiments qui formaient la partie orientale de la ville.
En 1590, après la bataille d’Ivry, un grand nombre de ligueurs regagnèrent leurs provinces : un corps de ces rebelles se jeta dans le vieux château de Villebois, tant de fois témoin de scènes sanglantes.
Fortifié par une double enceinte flanquée de tours et entouré de fossés profonds, il pouvait faciliter une résistance prolongée. C’était, dans l’ancien système de fortifications, une place très forte que le canon ne pouvait approcher que d’un seul côté, et ce côté était défendu par de l’artillerie.
Le duc d’Épernon, rentré dans son gouvernement d’Angoumois, et désireux de signaler sa valeur et de prouver son dévouement à Henri IV, se mit à la tête de ses meilleurs soldats et s’avança contre les ligueurs.
A son approche, ils sortirent en foule et le reçurent par une fusillade des mieux nourries ; vigoureusement repoussés, ils rentrèrent dans les forts et ouvrirent le feu de leurs batteries.
D’Épernon, malgré leur résistance, parvint à établir ses pièces de campagne sur le plateau qui est au niveau du château, près du lieu où est aujourd’hui le cimetière. Les coups, dirigés par des artilleurs habiles, battirent en brèche murailles et donjons. Les rebelles, ainsi débusqués, tentèrent une dernière sortie et se ruèrent furieux sur les soldats de d’Épernon.
Ce fut dans cette lutte acharnée que l’on vit tout ce que les guerres civiles ont de hideux.
Peu de temps après, d’Épernon acheta cette terre de Villebois, avec le regrets disent les chroniqueurs, d’avoir fait tant de dommage à ce vieux castel qui était une masse de pierres bien bâtie et fort logeable. Il y fit faire plusieurs reconstructions.
Après Henri IV, dont l’assassinat fut l’œuvre d’un misérable fanatique, le duc d’Épernon contribua à assurer la régence à la reine-mère, et continua ainsi son influence dans les affaires de l’État.
Habile en cour, en finances et dans l’art de la guerre, il procura à Louis XIII des secours considérables contre les princes ligués.
Louis XIII, à son retour de Bordeaux, ou il fit son entrée le 19 novembre 1615, et où il était allé épouser Anne d’Autriche, se rendit à Villebois, où le duc d’Épernon l’attendait avec 4.000 hommes et 500 chevaux. (Voir les manuscrits de M. des Brandes, maire d’Angoulême en 1790.)
Le cortège royal arriva le 26 décembre 1615 au soir à Aubeterre, où il fit un court séjour, puis se dirigea vers le château de Villebois, où il arriva le 28 décembre 1615 au soir, par l’ancien chemin qui existe encore sur le plateau et sur le bord duquel est le cimetière actuel.
Les réjouissances en l’honneur de la cour, la présentation des troupes dévouées que d’Épernon venait de recruter et toutes les autres circonstances de cette visite royale, si mémorable dans le pays, durèrent encore plusieurs jours après le départ du roi.
Ce fut un avantage dont profita l’illustre courtisan , de pouvoir souhaiter ainsi et dans son gouvernement d’Angoumois le bon et nouvel an 1616 à son jeune maître et souverain.
Louis XIII se rendit ensuite à Angoulême, où d’Épernon lui avait fait préparer somptueusement les appartements du château. Après quelques jours passés en fêtes, continuant sa route sur Paris, il coucha au château de Verteuil, le 22 janvier 1616.
En 1619, d’Épernon favorisa l’évasion de la reine-mère enfermée au château de Blois et la conduisit à Angoulême ; puis, de concert avec le cardinal de Richelieu, il la réconcilia avec Louis XIII, son fils.
En 1622, par suite et en reconnaissance de cette réconciliation, la terre de Richelieu et celle de Villebois furent érigées le même jour en duchés-pairies.
Ce fut aussi à dater de ce jour que le duc d’Épernon donna à Villebois, sa châtellenie privilégiée, son nom de La Vallette, qui lui est resté.
Il donna son cœur à Angoulême, et son corps fut inhumé à Cadillac, suivant ses intentions.
Ses armes étaient : parti d’argent au noyer de sinople, au chef de gueules, chargé d’une croisette d’argent patencée par les extrémités, et parti de gueules à la croix pommelée d’or.
En la même année 1622, il fit fonder à La Vallette un établissement de poste qui, depuis cette époque, s’est maintenu dans la même famille par alliances conjugales.
En 1642, après la mort du duc d’Épernon, la seigneurie de La Vallette passa dans la maison Montault de Navailles. Le maréchal de ce nom, exilé de la cour de Louis XIV, s’y retira en l’an 1665.
Ses armes étaient : demi et quart d’azur, à deux mortiers de gueules d’argent posés en pal.
Dame Suzanne de Beaudéant, épouse de Philippe de Montault de Benac, duc et maréchal de Navailles et de La Vallette, fonda à La Vallette, le 17 novembre 1665, un couvent d’Ursulines, tant en son nom qu’en celui de son mari. Dans un acte de baptême du 20 août 1671, registre n° 6 de l’état civil de la commune de La Vallette , sont relatés les titres et qualités du maréchal de Navailles, parrain de l’enfant. [2]
Mme Valérie de Mosnier de Planault de Saint-Avit était prieure de ce couvent lorsque eut lieu la révolution de 1789.
Mme la duchesse de Navailles fonda aussi à La Vallette, de concert avec d’autres dames et demoiselles du lieu, le 13 janvier 1670, une société de bienfaisance dite des Dames de Charité. C’est là l’origine du bureau de bienfaisance actuel.
M. Dedieu, curé de Ronsenac en 1671, raconte dans une note écrite de sa main sur un ancien registre de baptêmes, mariages et sépultures de sa paroisse, que, le 10 juin 1671, les reliques de saint Vincentin avec la châsse, que Mr le duc de Navailles avait reçues lors de son voyage pour le secours de Candie, furent exposées devant la grande porte du château à la vénération du peuple, par Mgr Guillaume Le Boux, évêque de Périgueux, puis portées processionnellement et avec la plus grande pompe, par les six plus anciens prêtres de l’archiprêtré, au couvent des ursulines. Il ajoute que jamais La Vallette n’avait vu si belle solennité, et qu’il y eut une affluence de peuple tout à fait incroyable.
Pendant les trois ou quatre années que dura sa disgrâce , le maréchal de Navailles fit bâtir, dans le beau style du XVIIe siècle, le château (qui aujourd’hui n’existe qu’en partie), après avoir, pour l’exécution de ses plans d’ensemble, fait raser presque entièrement le premier, dont plusieurs parties (celles non restaurées par le duc d’Épernon) étaient considérablement endommagées.
On voit encore dans les ruines de l’aile incendiée des troncs d’anciennes tours et des fondements de vieilles murailles. Ces fondements, d’une solidité éprouvée par le temps, servirent d’assises à plusieurs des constructions modernes du maréchal de Navailles. Dans les fouilles et déblais faits à cette époque, on trouva des pièces de monnaies romaines, d’autres à l’effigie de nos anciens rois, des tronçons d’armes antiques et des boulets de divers calibres.
Vers l’an 1695, la seigneurie de La Vallette passa dans la famille Rohan de Soubise ; puis, en 1728, dans celle de Courcillon. Le marquis de Dangeau s’allia à cette maison en épousant Françoise de Pompadour, marquise douairière d’Égon de Courcillon, dame du duché de La Vallette et autres lieux.
Cette dernière famille, après l’avoir possédée jusqu’en 1756, l’abandonna à plusieurs créanciers qui la firent gérer jusqu’à l’époque de la révolution de 1789.
Ce beau domaine, se trouvant alors appartenir à divers particuliers, n’eut à souffrir que des mutilations des armoiries et de quelques sculptures ; mais de précieux parchemins qui avaient autrefois été secrètement enfouis avec les plus grandes précautions conservatrices furent brûlés. Ils furent trouvés au fond de la tour dite du Trésor.
Cette tour, qui n’existe aujourd’hui que jusqu’à la hauteur du mur du rempart, a servi de bureau d’économat à M. Michon. Les religieuses en ont fait un oratoire.
L’arrondissement de la ci-devant subdélégation, qui avait La Vallette pour chef-lieu, était borné au nord par celui d’Angoulême ; à l’ouest, .par la Saintonge ; à l’est et au midi, par le Périgord et la Guienne. Il comprenait les villes de La Vallette, Montmoreau, Aubeterre et Saint-Aulaye. (Cette division territoriale est indiquée par M. des Brandes, maire d’Angoulême.)
Après le départ des maisons d’Épernon, de Navailles et de Rohan, La Vallette ne fut plus si peuplée. Les seigneurs des alentours s’isolèrent, le château n’étant plus, comme autrefois, le rendez-vous des brillantes réunions ; les couvents des ursulines et des augustins cessèrent d’avoir un aussi grand nombre de pensionnaires ; les abbayes et les prieurés voisins perdirent leur ancienne importance.
Depuis 1789 jusqu’en 1837, le château de La Vallette a successivement appartenu à plusieurs propriétaires et a reçu diverses destinations. Lors de la première république, on le transforma en magasin aux vivres et en lieu de détention de prisonniers de guerre. En 1808, il fut indiqué pour servir de maison centrale aux départements du Cher, de l’Indre, de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Charente-Inférieure.
En 1816, on y établit la brigade de gendarmerie, qui y fut casernée jusqu’à la nuit du 10 au 11 décembre 1822, où un violent incendie en brûla l’aile gauche et le dôme, dont la forme était la même que celui de l’hôtel des Invalides, à Paris.
Il était si élevé qu’on le voyait à œil nu de Barbezieux et de Piégut, près Nontron.
Lorsque les flammes eurent gagné le faîte de ce superbe monument, l’atmosphère entière parut en feu et semblait au loin une immense aurore boréale. Il s’abattit tout d’un coup ; alors on eût dit une éruption du Vésuve. Le plomb dont la toiture était entièrement recouverte, fondu par l’incendie, coulait en laves.
A droite et à gauche de ce dôme et sur la même ligne, à l’extrémité méridionale des deux ailes du château et faisant face à la terrasse, étaient deux pavillons du même style que ceux du palais du Luxembourg, à Paris, et formant saillies symétriques. A l’extrémité septentrionale des deux mêmes ailes étaient deux autres pavillons entièrement égaux aux premiers et pareillement disposés.
On voit encore debout des constructions de l’époque des barons, de celle du duc d’Épernon et du maréchal de Navailles. La chapelle romane et quelques troncs apparents d’anciennes tours détruites sont du temps des barons ; la porte à créneaux, à double ouverture et double pont-levis, exactement comme celle de la vieille citadelle de Vincennes, fut restaurée par le duc d’Épernon, ainsi que la tour carrée de la vigie. Il ne reste plus de traces d’une ancienne tour connue dans la tradition sous le nom de tour des Poitevins.
Ce qui existe aujourd’hui des constructions du maréchal de Navailles comprend l’aile droite et son pavillon méridional (le seul qui reste), la partie de l’aile gauche communiquant à la chapelle construite sur la voûte de l’ancienne, la terrasse et les voûtes qu’elle couvre, le portail de la première cour, où est sculpté son écusson mutilé, la chapelle extérieure vulgairement appelée la Grotte, les murs d’enceinte des deux cours extérieures, le chemin de ronde et les tourelles.
Ce maréchal fit combler les larges fossés qui circonscrivaient le château, démolir les murs de la deuxième enceinte et planter d’arbres les plates-formes. Le pourtour devint ainsi un superbe lieu de promenade que l’on appelle depuis promenade sur les fossés. Les passages souterrains et les casemates sont aujourd’hui obstrués par des éboulements et des affaissements. On voit encore, à l’ouest du château, l’orifice d’une issue extérieure qui communiquait aux souterrains et aboutissait au haut de la terrasse par un petit escalier situé près de la porte crénelée, et dont l’ouverture est comblée par des éboulements successifs.
L’ensemble des différents massifs de ce vieux castel, y compris les trois cours et les jardins qui en dépendaient , forme un ovale allongé.
Au bout du grand jardin était un arceau sur lequel on passait pour aller dans la tribune seigneuriale de l’église de la paroisse de Saint-Romain. Au-dessous de cette tribune, qui existe encore, était l’ancienne sacristie.
A la partie intérieure du rempart de l’est, en face du corps de bâtiment réparé par l’abbé Michon pour servir de dortoir et de salles d’études, on voit encore adhérents au haut du mur les restes des voûtes des écuries du château. Au-dessus de ces écuries était un vaste grenier, dit de la Recette, et destiné autrefois aux rentes féodales. Ce bâtiment, qui menaçait ruine faute d’entretien, fut démoli en 1830. Les pierres servirent à construire les murs d’enceinte du cimetière.
En 1897, M. l’abbé Michon acheta ce château. Après y avoir fait faire plusieurs réparations et quelques constructions, il y établit une école secondaire dont le maintien eût été d’un très grand avantage pour le pays. Cet établissement eût pu, avec un peu de bonne volonté de la part de quelques personnes, devenir le petit-séminaire diocésain qui fut transféré à Richemont.
Le 11 juillet 1839 fut un jour mémorable destiné à rappeler longtemps le souvenir de cet établissement. Trois vénérables prélats s’y réunirent et en bénirent solennellement la chapelle nouvellement restaurée : Mgr Ferdinand-François Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux, primat d’Aquitaine, aujourd’hui cardinal ; Mgr Thomas Gousset, évêque de Périgueux, aujourd’hui cardinal-archevêque de Reims, et Mgr Guitton, vicaire général du diocèse d’Angoulême, devenu évêque de Poitiers.
Mgr Donnet, remplissant une double mission, remit à Mgr Gousset les insignes de l’ordre de la Légion-d’Honneur.
Procès-verbal constatant cet acte fut dressé, ledit jour 11 juillet 1839, par M. Pierre-Justin Bourrut-Lagauterie, maire de La Vallette.
L’établissement de M. l’abbé Michon ayant cessé, après cinq ans d’existence, le château revint à son-précédent propriétaire, M. le maire de La Vallette, petit-fils de maître Jean Bourrut, sieur des Nauves, juge sénéchal et procureur fiscal au duché-pairie de La Vallette.
Sur décret d’autorisation du 23 mars 1852, et par deux actes reçus par Me Daviaud et Me Boussiron, notaires à La Vallette, en date du 9 avril 1852, la commune et le bureau central de bienfaisance de La Vallette sont devenus propriétaires de ce château, où sont établies des religieuses de l’ordre de Sainte-Anne de la Providence [3], qui y dirigent une école de jeunes filles et une salle d’asile pour les enfants du premier âge.
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Re: Cartes postales
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Rostrenen en 1248, Rostraenen en 1254, Rostrenen en 1262, 1267 et en 1269, Rostraenen en 1270 et en 1285, Rostrenain en 1294, Rostrenen 1296, Rostrainen en 1317, Rostraenein vers 1330, Rosdrenen en 1368, Rostrenen en 1535 et en 1536.
Le nom de la commune vient des mots bretons « roz » (tertre) et « draenen » (ronces)1.
Rostrenen (Rostrenenn en breton) signifie donc « la colline (ou le tertre) des ronces ».
La légende raconte qu'une statue en bois de la Vierge a été trouvée dans un buisson de ronces. Cette statue est exposée dans l'église de Rostrenen. Elle est montrée en plein air, lors de la procession du 15 août.
Climat
Rostrenen bénéficie d'un climat tempéré de type océanique dégradé. Rostrenen détient le record de France de l'insolation annuelle la plus faible avec seulement 1 243 h enregistrées en 1958.
Température minimale la plus basse : −13,4 °C (17 janvier 1985)
Température minimale la plus élevée : 22,1 °C (9 août 2003)
Plus fort cumul de pluie sur une journée : 151,89 mm (13 février 1982)
Monuments
Manoir de Campostal, place du Bourg Coz
La construction du Manoir de Campostal date du 16ème siècle. Le manoir est situé place du bourg coz (le vieux bourg).
D'après Grégoire de Rostrenen, le manoir de Campostal aurait été une grande place destiné aux tournois. Tour à tour, le manoir servit de prison pour les prêtres réfractaires, de tribunal révolutionnaire pour devenir actuellement une école catholique. Il conserve une cheminée monumentale aux armes de la famille Le Bobillé et une tour polygonale couverte en dôme.
Héraldique
D'hermine à trois fasces de gueules.
Commentaires : Lors d’un combat contre des Français (à l'époque, les Français étaient ennemis des Bretons), le baron de Rostrenen, avec son bouclier couvert d'hermine, se battait quand un adversaire lui coupa trois doigts. Avec le peu de force qui lui restait, il réussit à fracasser le crâne de l'ennemi et en signe de dépit passa sa main amputée de trois doigt sur son bouclier. « Vois, François, le courage des Bretons qui défendent la patrie, la justice et la liberté ; vous François, dans votre orgueil, vous ne pensez qu'à guerroyer et à coloniser les plus faibles. Je le jure sur l'honneur et sur Dieu, le Royaume de France paiera ses crimes et l'avenir le prouvera. »
JP
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Re: Cartes postales
Collégiale Notre-Dame-du-Roncier à Rostrenen
Site et monument historiques
Un jour de décembre 1300, un rosier fleurit au coeur de l'hiver. Un habitant, étonné par le phénomène, fouille les alentours de l'arbuste et découvre une statue en buste de la Vierge, sculptée dans un coeur de chêne. La nouvelle se répand très rapidemment et bientôt les pélerins accourent de toute la Cornouaille pour voir les miracles qui se succèdent.
La chapelle seigneuriale du château de Rostrenen devint alors église en 1295, puis collégiale (église confiée à un chapitre de chanoines, les dignitaires éclésiastiques). Le château sera détruit au 16è siècle.
Le porche de l’édifice religieux abrite douze statues des apôtres en bois polychrome, sculptées en 1880 par un ébéniste rostrenois, Paul Chamaillard. Un autre artiste Rostrenois, Olivier Perrin, a offert son oeuvre "L'assomption" à la collégiale.
Retrouvez la collégiale ND du Roncier et l'histoire d'Olivier Perrin sur la balade sonore "Chapelles et Traditions", disponible à l'Office de Tourisme du Kreiz Breizh.
Visites guidées en juillet et août.
Site et monument historiques
Un jour de décembre 1300, un rosier fleurit au coeur de l'hiver. Un habitant, étonné par le phénomène, fouille les alentours de l'arbuste et découvre une statue en buste de la Vierge, sculptée dans un coeur de chêne. La nouvelle se répand très rapidemment et bientôt les pélerins accourent de toute la Cornouaille pour voir les miracles qui se succèdent.
La chapelle seigneuriale du château de Rostrenen devint alors église en 1295, puis collégiale (église confiée à un chapitre de chanoines, les dignitaires éclésiastiques). Le château sera détruit au 16è siècle.
Le porche de l’édifice religieux abrite douze statues des apôtres en bois polychrome, sculptées en 1880 par un ébéniste rostrenois, Paul Chamaillard. Un autre artiste Rostrenois, Olivier Perrin, a offert son oeuvre "L'assomption" à la collégiale.
Retrouvez la collégiale ND du Roncier et l'histoire d'Olivier Perrin sur la balade sonore "Chapelles et Traditions", disponible à l'Office de Tourisme du Kreiz Breizh.
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Re: Cartes postales
Bonjour!
Dis donc Philou, la dame blonde plus haut ne s'appellerait pas Leda ? On ne sait jamais avec les cygnes
Dis donc Philou, la dame blonde plus haut ne s'appellerait pas Leda ? On ne sait jamais avec les cygnes
- Philou 33
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Re: Cartes postales
Ahhh! la belle époque où l'on pouvait se garer sur la plage :mdr:
https://www.youtube.com/watch?v=rUF66q9xw0Y
:Philou:
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:Philou:
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Re: Cartes postales
Église d’Aillant-sur-Tholon
Construite sur les plan de Viollet-le-Duc, l'église Saint-Martin fut achevée le 20 juin 1867.
Église Saint-Martin d’Aillant-sur-Tholon
Saint Martin est fêté le 11 novembre
Construite sur les plan de Viollet-le-Duc, elle fut achevée le 20 juin 1867. Pour s’adapter à la configuration de la place et son exiguïté, Viollet-le-Duc a choisi d’orienter le chœur à l’ouest, de donner à l’église une largeur considérable au détriment de sa longueur. L’originalité de l’église d’Aillant (classée monument historique) réside dans la situation du clocher-porche rejeté sur le côté droit, face à l’hôtel de ville. (source : Wikipédia)
La chapelle ermitage Sainte-Anne
Sainte Anne est fêtée le 26 juillet
Située à la sortie Ouest du village d’Aillant-sur-Tholon, la chapelle ermitage Sainte Anne est le dernier ermitage en bon état du département, ce qui en fait une curiosité à visiter.
Cet édifice du XIIe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, est aujourd’hui entretenu par une association créée en 1975 : l'Association de sauvegarde de la chapelle ermitage Sainte Anne.
La chapelle se visite sur rendez-vous en téléphonant au 03.86.63.42.32.
Il est possible de la visiter lors du déroulement des manifestations organisées par l’association. Vous y découvrirez notamment la chambre de l’ermite ayant vécu dans la chapelle.
Site de l’association
Saint Martin de chez nous
L’état militaire avait donné à Saint Martin le goût des voyages ; il quitta donc souvent son diocèse pour parcourir les pays de Loire et le nord de l’Auvergne ; il séjourna à Autun et à Avallon. Bien qu’il soit mort depuis l’an 387, et qu’il fut enterré à Tours, Martin continua longtemps à voyager !
Au IXe siècle, les abbés de Saint Martin de Tours prirent le chemin de l’exil en emportant les ossements du Saint. Ils vinrent demander l’hospitalité aux moines de Chablis, en Bourgogne, où ils restèrent dix ans avec leurs précieuses reliques, de 872 à 882. Mais devant l’avancée des envahisseurs normands, les gardiens de l’abbaye de Chablis, craignant pour la sécurité de leur monastère, demandèrent aux moines de l’abbaye de Saint Germain d’Auxerre, de bien vouloir d’accueillir les reliques de Saint Martin à Auxerre, Saint Germain ait poussé la courtoisie jusqu’à cesser d’accomplir des miracles, laissant à son hôte la gloire de guérir les malades et de soulager les affligés.
Trente ans plus tard, la situation étant plus calme, les moines de Saint Martin de Tours réclamèrent les dépouilles de leur Saint.Mais devant le nombre impressionnant de miracles accomplis par son illustre hôte, l’évêque d’Auxerre refusa d’accéder à leur requête. Il fallut une armée de dix mille soldats pour que Martin repartît pour son diocèse d’origine. Ce départ donna lieu à de multiples fêtes, processions et reposoirs sur le chemin du retour. Et d’églises en chapelles, de grottes en reposoirs, chaque ville ou village où passait le cortège voulut se mettre sous le patronage du saint, et un an sera nécessaire pour que Saint Martin retrouve sa bonne ville de Tours.
Certaines paroisses qui l’ont pris comme tuteur honorent Saint Martin le 4 juillet, pour fêter la "translation" ou "réversion". Trois mille six cent paroisses en France ont Saint Martin pour patron, dont 52 dans le seul département de l’Yonne, sans compter les moulins, fontaines ou lieux-dits. Près de nous, on trouve Saint Martin sur Ocre, avec une niche dans le chœur abritant un Saint Martin de pierre : Saint Martin sur Ouanne, avec une statue équestre sur le porche et à l’intérieur de l’église une bannière brodée sur étoffe. Le Saint Martin qui orne le retable du maître autel de Sommecaise est de 1656 ; il est en pierre, et saisissant de vérité.
De nombreux dictons se réclament de Saint Martin : j’en ai retenu un : "si tu veux avoir du grain sème ton blé à la Saint Martin".
Martin reste encore aujourd’hui un prénom très utilisé, et l’un des patronymes les plus répandus en France. Sa charité éclairée est bien adaptée à notre temps et à ses exigences. Ce saint "de chez nous" reste un modèle pour tous.
Michel Latapie
Saint Martin est fêté le 11 novembre
Construite sur les plan de Viollet-le-Duc, l'église Saint-Martin fut achevée le 20 juin 1867.
Église Saint-Martin d’Aillant-sur-Tholon
Saint Martin est fêté le 11 novembre
Construite sur les plan de Viollet-le-Duc, elle fut achevée le 20 juin 1867. Pour s’adapter à la configuration de la place et son exiguïté, Viollet-le-Duc a choisi d’orienter le chœur à l’ouest, de donner à l’église une largeur considérable au détriment de sa longueur. L’originalité de l’église d’Aillant (classée monument historique) réside dans la situation du clocher-porche rejeté sur le côté droit, face à l’hôtel de ville. (source : Wikipédia)
La chapelle ermitage Sainte-Anne
Sainte Anne est fêtée le 26 juillet
Située à la sortie Ouest du village d’Aillant-sur-Tholon, la chapelle ermitage Sainte Anne est le dernier ermitage en bon état du département, ce qui en fait une curiosité à visiter.
Cet édifice du XIIe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, est aujourd’hui entretenu par une association créée en 1975 : l'Association de sauvegarde de la chapelle ermitage Sainte Anne.
La chapelle se visite sur rendez-vous en téléphonant au 03.86.63.42.32.
Il est possible de la visiter lors du déroulement des manifestations organisées par l’association. Vous y découvrirez notamment la chambre de l’ermite ayant vécu dans la chapelle.
Site de l’association
Saint Martin de chez nous
L’état militaire avait donné à Saint Martin le goût des voyages ; il quitta donc souvent son diocèse pour parcourir les pays de Loire et le nord de l’Auvergne ; il séjourna à Autun et à Avallon. Bien qu’il soit mort depuis l’an 387, et qu’il fut enterré à Tours, Martin continua longtemps à voyager !
Au IXe siècle, les abbés de Saint Martin de Tours prirent le chemin de l’exil en emportant les ossements du Saint. Ils vinrent demander l’hospitalité aux moines de Chablis, en Bourgogne, où ils restèrent dix ans avec leurs précieuses reliques, de 872 à 882. Mais devant l’avancée des envahisseurs normands, les gardiens de l’abbaye de Chablis, craignant pour la sécurité de leur monastère, demandèrent aux moines de l’abbaye de Saint Germain d’Auxerre, de bien vouloir d’accueillir les reliques de Saint Martin à Auxerre, Saint Germain ait poussé la courtoisie jusqu’à cesser d’accomplir des miracles, laissant à son hôte la gloire de guérir les malades et de soulager les affligés.
Trente ans plus tard, la situation étant plus calme, les moines de Saint Martin de Tours réclamèrent les dépouilles de leur Saint.Mais devant le nombre impressionnant de miracles accomplis par son illustre hôte, l’évêque d’Auxerre refusa d’accéder à leur requête. Il fallut une armée de dix mille soldats pour que Martin repartît pour son diocèse d’origine. Ce départ donna lieu à de multiples fêtes, processions et reposoirs sur le chemin du retour. Et d’églises en chapelles, de grottes en reposoirs, chaque ville ou village où passait le cortège voulut se mettre sous le patronage du saint, et un an sera nécessaire pour que Saint Martin retrouve sa bonne ville de Tours.
Certaines paroisses qui l’ont pris comme tuteur honorent Saint Martin le 4 juillet, pour fêter la "translation" ou "réversion". Trois mille six cent paroisses en France ont Saint Martin pour patron, dont 52 dans le seul département de l’Yonne, sans compter les moulins, fontaines ou lieux-dits. Près de nous, on trouve Saint Martin sur Ocre, avec une niche dans le chœur abritant un Saint Martin de pierre : Saint Martin sur Ouanne, avec une statue équestre sur le porche et à l’intérieur de l’église une bannière brodée sur étoffe. Le Saint Martin qui orne le retable du maître autel de Sommecaise est de 1656 ; il est en pierre, et saisissant de vérité.
De nombreux dictons se réclament de Saint Martin : j’en ai retenu un : "si tu veux avoir du grain sème ton blé à la Saint Martin".
Martin reste encore aujourd’hui un prénom très utilisé, et l’un des patronymes les plus répandus en France. Sa charité éclairée est bien adaptée à notre temps et à ses exigences. Ce saint "de chez nous" reste un modèle pour tous.
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Saint Martin est fêté le 11 novembre
- Fichiers joints
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Re: Cartes postales
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Re: Cartes postales
Origine du nom de square Carpeaux
Il porte le nom du sculpteur, dessinateur et peintre français Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)2 qui fréquenta assidûment le quartier de Montmartre et est considéré, avec François Rude et Auguste Rodin, comme un des trois plus grands sculpteurs du XIXe siècle.
Historique
Le square Carpeaux est édifié à la fin du XIXe siècle sur une partie de l'ancien cimetière de Montmartre dit aussi « cimetière du Nord » désaffecté en 1879. Un arrêté du 18 avril de cette même année lui donne le nom de Carpeaux. Il s'ouvre au public en 1907.
Il est entouré par un ensemble d'immeubles à bon marché (HBM) construits entre 1909 à 1919 par les architectes Georges Debrie puis Adolphe Bocage pour la fondation Alexandre-et-Julie-Weill dont les initiales (AWJ) figurent au fronton de l'entrée du no 205 de la rue Marcadet.
Ce jardin s'étendant sur 7 200 m2 est nommé en hommage à l'artiste français Jean-Baptiste Carpeaux.
Il porte le nom du sculpteur, dessinateur et peintre français Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)2 qui fréquenta assidûment le quartier de Montmartre et est considéré, avec François Rude et Auguste Rodin, comme un des trois plus grands sculpteurs du XIXe siècle.
Historique
Le square Carpeaux est édifié à la fin du XIXe siècle sur une partie de l'ancien cimetière de Montmartre dit aussi « cimetière du Nord » désaffecté en 1879. Un arrêté du 18 avril de cette même année lui donne le nom de Carpeaux. Il s'ouvre au public en 1907.
Il est entouré par un ensemble d'immeubles à bon marché (HBM) construits entre 1909 à 1919 par les architectes Georges Debrie puis Adolphe Bocage pour la fondation Alexandre-et-Julie-Weill dont les initiales (AWJ) figurent au fronton de l'entrée du no 205 de la rue Marcadet.
Ce jardin s'étendant sur 7 200 m2 est nommé en hommage à l'artiste français Jean-Baptiste Carpeaux.
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Re: Cartes postales
Bonjour à tous !
Lanveoc (Finistère)
Aujourd'hui
Une moderne à pris la place de la traction
Descendre un peu sur l' image vous aurez le vidéo
https://www.campingsaintjean.com/campin ... g-lanveoc/
:Philou:
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