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La halle, classée monument historique, massive, imposante, érigée en 1742, abrita les importantes transactions de grains qui se faisaient à cette époque. De nos jours, elle accueille les marchés hebdomadaires et diverses manifestations traditionnelles.
Devant la halle, le monument aux morts est également inscrit au titre des monuments historiques.
De ce cœur de la ville partent de petites routes montantes. L'une d'entre elles, la rue Haute, fut sans doute un des chaînons d'une voie celtique menant à l'oppidum du mont Milan. Elle a conservé quelques souvenirs émouvants de son passé : fenestrons avec des vitraux à armature de plomb, dates sur des portails en pierres appareillées (1621, 1622, 1685, 1717, 1778), des enseignes rouillées, des anneaux de fer où l'on attachait les montures. C'étaient les rues des tisserands, des drapiers, des cardeurs, des fileuses. Cette activité textile a donné, pendant des siècles, une grande animation à ce quartier maintenant endormi.
Personnalités liées à la commune
• Claude Vital Apollinaire Forestier (1755-1812) : natif de Langogne où son père était médecin, diplômé de la faculté de Montpellier, médecin militaire pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, médecin de l'école de médecine de Saint-Cyr et du lycée de Versailles
• Jean Adam Molette de Morangiès (1791-1841), homme politique, député de la Lozère de 1837 à 1841.
• Pierre Henri Mathieu (1793-1872), homme politique, député de l'Ardèche de 1834 à 1849.
• Jean-Baptiste Monnier, natif de Langogne (1795), élu député en 1849.
• Joseph-Michel-Frédéric Bonnet (1835-1923), évêque de Viviers.
• Pierre Galtier (1846-1908), natif de Langogne, qui mit en évidence dans les années 1880 le virus de la rage et réussit avant Pasteur à en réduire les effets.
• Blaise-Armand de Sabadel (1850-1914), plus connu comme Pie de Langogne, archevêque de Corinthe.
• L'écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) fit étape le 23 septembre 1878 à Langogne lors de son périple à travers les Cévennes qu'il relate dans Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879).
• Paul-Marie-Édouard Bresson (1884-1967), archevêque de Nouméa.
• Pierre Lequesne (1904-1947), Compagnon de la Libération
Bâtiments religieux
• Chapelle des Pénitents de Langogne.
• Chapelle Notre-Dame de Langogne.
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Langogne



L'église romane Saint-Gervais-Saint-Protais de Langogne fut édifiée au XIIe siècle, par les moines venus de Saint-françois, sur les bords du ruisseau de Mercoire, affluent de l'Allier au pied de la butte de Beauregard. Elle est détruite au XVIe siècle. Durant les guerres de Religion, Langogne fut assiégée, une grande partie du monastère fut brûlée et l'église subit de grandes destructions. Il a fallu plus de trente ans pour réparer les dégâts. La restauration apporta des modifications profondes. À l'extérieur, les échauguettes ne furent pas reconstruites et le portail fut entièrement refait en style gothique flamboyant. Le prieuré de Langogne étant très lié à celui de Chamalières-sur-Loire, il put bénéficier des études et des plans des architectes qui dirigeaient la construction de l'église de Chamalières. Les deux monuments ont été réalisés avec les mêmes caractéristiques du style roman bourguignon. Mais leur destin ne fut pas identique ; Chamalières est restée presque dans son état d'origine tandis que l'église de Langogne fut victime de la méchanceté et des bêtises des hommes. L'incendie de 1784 fit disparaître le clocher quadrangulaire, lequel fut remplacé par un clocher octogonal. La nef ne fut réparée qu'en 1829. Le clocher a gardé ses quatre cloches fondues en 1850, qui rappellent l'heure aux habitants par leur tintement. Au XIXe siècle, l'église fut agrandie pour répondre à l'augmentation de la population.
L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Langogne fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy .

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Le blasonnement de Langogne est : d'or à quatre pals de gueules, au chef d'azur chargé d'une lettre L onciale d'argent