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Population : 44 246 hab. (2022 en évolution de +0,63 % par rapport à 2016)
Toponymie
Les plus anciennes références écrites de Mantes mentionnent différentes formes : Medanta au IXe siècle, Medunta, Medenta, Medonta castrum, Medonta villa vers 1272.
Toutes ces formes semblent issues d'un primitif *Meduanta, pluriel de *Meduantum. Ce toponyme est issu d'un hydronyme, comme c'est souvent le cas ; en effet, Medante fluminis (de flumen « fleuve ») est mentionné au Xe siècle.
Dès l'origine, trois localités bien distinctes, mais contiguës, portaient le nom de Mante :
Mante-la-Ville, Medanta, Medunta, Medonta-Villa. C'était une paroisse rurale qui correspond à l'actuelle Mantes-la-Ville.
Mante-l'Eau. C'était une agglomération de maisons de pêcheurs, qui s'étendait le long de l'actuel quai des Cordeliers, le long de la Seine, jusqu'au village de Mante-la-Ville. Par la suite les fortifications englobèrent le village de pêcheurs.
Mante-le-Château, Medanta-Castrum ou Castellum. C'est la butte sur laquelle fut construite la motte castrale puis le château.
En 1930, à la suite de la fusion de la ville avec le village de Gassicourt situé à l'ouest, son nom devint Mantes-Gassicourt. La conservation du nom de Gassicourt dans le nom de la nouvelle ville fut l’une des conditions de la fusion. Elle n'a pris son nom actuel qu'en 1953, en reprenant le qualificatif -la-Jolie, déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué à Henri IV. Dans une lettre adressée à Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ».
Patrimoine architectural
Patrimoine religieux
Collégiale Notre-Dame, église gothique des XIIe et XIIIe siècles, classée monument historique depuis 1840. Voir C.P. Philou
Tour Saint-Maclou, datant du XVIe siècle, dernier vestige d'une église démolie en 1806. Voir C.P. Philou
Église Sainte-Anne de Gassicourt, église romane du début du XIIe siècle
Prieuré Sainte-Marie-Madeleine, fondé au début du XIIe siècle et détruit à la révolution.
Église Saint-Jean-Baptiste du Val-Fourré, construction moderne du XXe siècle
Patrimoine civil
Fontaine dite « Renaissance » Voir C.P. Philou
Tour Saint-Martin, vestige des fortifications
Porte au Prêtre, vestige des fortifications
Porte Chant-à-l'Oie, ou plutôt un vestige faisant partie des anciennes fortifications
Quelques hôtels particuliers
Trois portails de la rue Baudin dans le centre-historique
Le Vieux Pont, dont l'origine remonte au XIIe siècle. Il reliait la ville de Limay à Mantes, mais une partie fut démolie pour construire le pont Peronnet au XVIIIe siècle. Il n'en reste que quelques arches.
Héraldique

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Les armes de Mantes-la-Jolie se blasonnent ainsi :
« Parti d'azur à une demi-fleur de lys d'or et d'or au demi-chêne arraché de sinople englanté de trois glands du champ. »
Au XVe siècle, les armes de Mantes sont composées d'une branche de chêne au naturel, chargée de trois glands d'or sur champ d'azur. En 1449, afin de saluer la fidélité des Mantais qui l'ont aidé à repousser les anglais de la ville, le roi Charles VII de France ajoute une demi-fleur de lys au blason.
JP
