



Minuit , , ,
Elle ne savait pas. Elle ne se doutait de rien.
Elle se souvenait de sa jeunesse
Il l'avait vu naître. Petite & pleine de vie.
Il savait déjà, lui, qu'elle serait "sa chose", "son bonheur".
Adolescente, elle adorait, quant il passait prés d'elle.
Quant ses doigts, la caressait, amoureusement.
De ces mains d'homme, elle se souvenait
Quant il s'agenouillait, prés d'elle.
Lui murmurant des mots qu'elle ne comprenait.
Son souffle sur sa peau, la faisait se redresser,
Elle frissonnait de plaisir,ses cheveux, au vent d'été.
Pour lui, elle se voulait la plus belle
La plus attirante d'entre toutes.
La plus parfumée. Blonde à souhait.
Minuit , ,
Elle se souvenait, quand, par un beau matin,
Chez lui, il l'amena. Consentante.
La portant avec un amour, grandissant.
Il se l'était promis. Elle serait "sa chose" . . .
Ses mains, l'avait caressé, pétrie
Elle s'était offerte à lui, sans retenue.
Il avait frémi de son parfum. . .
Confiante en cette amour. Elle ne savait pas. . .
Malheureuse, que son destin était tracé ! ! !
Que de sa chair, il en jouerait . . .
Minuit,
Doucement, il se leva. Sans faire de bruit,
Se dirigea vers ce meuble, où . . .
Tant de fois , , , elle se souvenait.
Ses gestes était différents,
Sans l'ombre d'un remord, vers lui, il l'attira.
Elle sentit cet objet froid entrait dans sa chair,
Lui enlever la vie . . .
Jamais, elle n'aurait cru, , ,
Jamais, elle n'aurait pensé, , ,
Minuit,
L'heure du crime,
Posément,
Il prit, son couteau . . . . . . . . . .
& beurra sa tartine ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Bidochon 03, le 31 octobre 2010



